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La ville est traversée par l'Orne. Au sud-est, l'Yron forme sa frontière avec la ville de Jarny, jusqu'auconfluent avec l'Orne qui donne son nom à la ville.
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Lesbassins versants concernés sont celui de laChiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (laCrusnes, laPienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de laFensch, leVeymerange, laKiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[5].
Au, Conflans-en-Jarnisy est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Jarny[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jarny, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (62,5 %), zones urbanisées (14,4 %), prairies (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), forêts (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Le nom de la localité est attesté sous les formesConfluentis (912) ;Confluenti oppidum (1093) ;Confluentia (1095) ;Conflentz (1144) ;Conflanz (1192) ;Conflans-le-Chastel etConflans-la-Ville (1297) ;Conflan (1475) ;Conflant (1490) ;Confluentia (1520) ;Conflent (XVIIe siècle) ;Conflant (1635) ;Conflans-en-Jarnisy (1749)[21]. Le termeConflans vient dulatin,confluens,confluentis(littéralement : réunion de deux cours d'eau) : leconfluent[22].
La commune s'appelait Conflans en Woëvre avant 1328.
En 1817, Conflans en Jarnisy, village de l'ancienneprovince du Barrois rattaché aubailliage de Briey, au confluent de l'Orne et de l'Yron. À cette époque il y avait 369 habitants répartis dans 60 maisons.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2022, la commune comptait 2 378 habitants[Note 6], en évolution de +0,85 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Église paroissiale Saint-Martin, construite en 1844 à l'emplacement d'une ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié promue église paroissiale en 1709, en remplacement de la vieille église romane à trois nefs, détruite au moment de la Révolution, qui se trouvait dans le cimetière actuel.
Blasonnement : de sinople au chevron renversé et ondé d'argent, accompagné en chef d'une montagne surmontée d'un château ruiné d'or.
Détails
Conflans se trouve au confluent de l'Orne et de l'Yron ; celui-ci est matérialisé par le chevron renversé et ondé d'argent. Il y avait à Conflans un ancien château fort, aujourd'hui en ruines, qui fut construit en 1170 parThierry, évêque de Metz. Adopté par la commune vers 1953
« Conflans », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Jarny comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Ernest de Bouteiller,Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Moselle, Paris, Impr. nationale,,p. 58.
↑Dans son ouvrageLes noms de lieux (coll. « Que sais-je ? » ; 1945,11e édition 1972),Charles Rostaing, au chapitre des formations romaines, indique (page 54) que le terme latinconfluentes s'est substitué en Gaule au gauloiscondate qui désignait aussi un « confluent » d'où les toponymes Conflans, Confolens, Couffoulens. Étymologie confirmée parErnest Nègre dans saToponymie générale de la France (TGF) au § 5069.
↑Paul Perdrizet, « Le bronze de Conflans »,Mémoires de la Société d'archéologie lorraine,,p. 5-12(lire en ligne)