Compolibat, village situé au cœur d'une zone vallonnée et entourée de hautes collines boisées, se situe à mi-chemin entreBrandonnet etPrévinquières, environ à 15 km deVillefranche-de-Rouergue et 40 km deRodez. L'Aveyron (grande rivière) passe à Compolibat et apporte une activité de loisirs, la pêche est très pratiquée dans la région.
Les collines boisées recèlent aussi de bonnes surprises pour les fins gourmets : les champignons (cèpes, girolles, etc.).
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Compolibat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Compolibat.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (76,6 %), forêts (18 %), prairies (3,8 %), terres arables (1,6 %)[22].
Laloi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est lePôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neufEPCI, notamment lacommunauté de communes du Plateau de Montbazens, dont la commune est membre[23].
Le territoire de la commune de Compolibat est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel oucanicule), feux de forêts etséisme (sismicité très faible).Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[25],[26].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés auretrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à descavités souterraines[25]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[28]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[29]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[30].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Compolibat est classée à risque moyen à élevé[32].
La plus ancienne mention écrite du nom de Compolibat[33] figure dans le testament du comte de Rouergue,Raymond II, en 961, où il est écritCampolivado. Puis, on trouve la mentionCampo Libato ouCampus Libatus[34]. En occitan on écrit «Complibat» prononcéCoumplibat.
La voie romaine qui va deSegodunum Rutenorum (Rodez) à Divona (Cahors) traverse la commune. Le hameau de Cranton, à 2,5 km au nord-ouest du bourg[35], correspond vraisemblablement à l'étape deCarantomago mentionnée sur latable de Peutinger[36] comme première étape à l'ouest de Rodez, après le passage du pont de la Monnaie sur l'Alzou où une borne leugaire a été retrouvée( (commune d'Anglars-Saint-Félix) et avant la seconde étape située àVaradetum (Varaire).
AuXe siècle, la terre (alleu) et l'église deCampolivado appartenaient àRaymond II, comte de Rouergue. Il avait épousé Berthe, comtesse d'Arles et d'Avignon, une nièce du roi d'Italie et était fort riche. Dans son testament, il légua à certains de ses enfants les châteaux et terres d'Aubin,Brandonnet, Compolibat (à la fille d'Odoin),Cransac, et d'autres fiefs. La famille de Najac était propriétaire du château de Privezac.
En1170, c'est le gendre Fortunat de Valette qui en est propriétaire, il vend ses biens à Bertrand de Balaguier en 1262. Une des filles de Bertrand de Balaguier épouse Bertrand Hucde Cardaillac. Ensuite la seigneurie de Compolibat fut confiée à la famillede Cardaillac qui occupait un petit fort sur une motte,La Mota. À chaque invasion, le fort de Compolibat servait à se défendre, protéger la population et surtout conserver les provisions de grain. Le prieuré fut dédié à sainte Anne puis à saint Georges.
En1316, le Guillaume et Bertrand Huguesde Cardaillac, frères et seigneurs de Privezac et deMaleville y fondèrent un monastère de Filles de l'ordre de Saint-Benoît qu'ils confièrent à 12 bénédictines, dirigées par unePreceptrix ou commanderesse élue (dans certains livres, on parle de l'ordre de Saint-Augustin car ces mêmes religieuses devaient s'occuper d'un hôpital qui existait à cette époque).
En1318, le l'acte fut passé par le notaire Fontalbat et le pape Jean XXII. Les fondateurs et leur famille nommaient 8 places, la commanderesse 3, et l'évêque deRodez une place.
En1432, le avec le consentement de Ponsde Cardaillac, seigneur de Valady et de Compolibat, l'hôpital futréuni au chapitre de Saint-Christophe, fondation de la même famille.
En1568, lesHuguenots pillent le château de Privezac. Le comte Antoine de Levis, qui est très apprécié, le fait rebâtir avec autant de fenêtres que de jours dans l'année. Il est alors un des plus beaux de la région. A la mort du comte, son cousin Robert de Lignérac en hérite du château.
En1605 Guillaume Mazars, curé de Compolibat, le premier recteur connu, administre la paroisse jusqu'en 1614 avec Michel Mazars (vicaire de Compolibat). Le vicaire deviendra lui-même administrateur de la paroisse jusqu'en 1634.
En1622, la comtesse deCaylus, seigneuresse de Compolibat, ordonne des réparations aux fortifications de l'église de Compolibat, et à nouveau en 1651.
En1771, Robert de Lignerac vendit le château de Privezac à la famille de Brunet, de Conques.
En1774, Jacques de Brunet vint habiter le château de Privezac, il était autoritaire, brutal. À la suite de procès entre lui et la population, il fut obligé de quitter Privezac en 1789. Il fut remplacé par la famille de Moly deMaleville.
En1789, pendant la Révolution, à Compolibat, 3 cloches furent enlevées dans l'église par les émissaires du gouvernement et transportées àVillefranche-de-Rouergue par quelques habitants de la paroisse. La dernière cloche resta en place jusqu'en 1845, elle se fêla et fut ensuite refondue et replacée avec 2 autres cloches.
En1792, le château de Privezac fut pillé et brûlé par les paysans de la région.
En1829, Jean-Pierre Blanc (curé de la paroisse de Compolibat 1826-1844) dessina les plans et le fit construire le pont duCambon ainsi que la grange du Presbytère.
En1842, l'église commençait à prendre de l'humidité autant à l'extérieur qu'à l'intérieur et à la construction de la route deCarmaux àDecazeville on déblaya la partie extérieure de l'église et son pourtour ce qui donna en même temps la place publique actuelle (cimetière autrefois) qui jouxtait l'église ce qui donna plus de grâce à l'édifice.
En1844, Monsieur François Gabriac, curé de Compolibat en 1844 et 1854, fit faire la chaire romane, remplaça les confessionnaux et la construction du clocher.
En1862, Monsieur Michel Mazières (curé de 1854 à 1870), crée le couvent des Religieuses.
En1862, construction du pont de Compolibat sur la rivière Aveyron.
En1870, Monsieur Régis Raynal, curé de Compolibat de 1870 à 1906, fait agrandir de l'église en l'espace de trois ans, et refait la décoration : les autels renouvelés, des vitraux placés "Deux Cœurs Saints", des ornements achetés, le presbytère restauré.
En1876, en août, fondation communale de l'École Libre de Jeunes Filles à Compolibat dirigée par les sœurs.
En1885, construction de la sacristie avec les pierres de la vieille tour qui servait d'escalier pour aller au clocher ; c'est ainsi que disparaissaient les derniers vestiges du château (aujourd'hui, le fort et la chapelle ont disparu et à cet emplacement figure un jardin surélevé, attenant à la future église, et à l'usage du curé de la paroisse).
En1906, Monsieur Joseph Serin, curé de 1906-1928, avait une haute culture intellectuelle, musicale et artistique. Horloger de métier, il fut nommé Archiprêtre deVabres et dut quitter Compolibat à son grand regret.
En1928, Monsieur Alfred Domergue, curé de 1928 à 1960, fait restaurer à nouveau l'église en 1930 ; il fait édifier le Chemin de Croix du Calvaire en 1945. Il a reçu la croix de La Légion d'Honneur
En1960, Monsieur Louis Jammes, curé de 1960 à 1973, fonde le bulletin paroissialNotre Clocher qui paraît tous les mois.
En1973, Monsieur Jean Mercier est nommé curé de Compolibat.
Elle est la patrie d'Enric Mouly, fondateur delo Grelh roergàs[37]; la vallée de l'Aveyron est le décor de ses nombreux romans.
Leconseil municipal de Compolibat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu auscrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité depanachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors desélections municipales de 2020 est de 15. La totalité des dix candidats en lice lors du premier tour[42] est élue dès le premier tour, le, avec un taux de participation de 57,62 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le du fait de lapandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 35,74 %[42].Francis Deleris, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le[43].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de lacommunauté de communes du Plateau de Montbazens[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2022, la commune comptait 334 habitants[Note 4], en évolution de −5,38 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 182 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % lestransports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
24 établissements[Note 7] sont implantés à Compolibat au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 24 entreprises implantées à Compolibat), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].
La commune est dans leSegala, unepetite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 48 en 2000 puis à 42 en 2010[54] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de1 344ha en 1988 à1 448ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à45ha[54].
La voie romaine venant de Lyon par Feurs, Saint-Paulien Saint Chély d'Aubrac et Rodez passe par Compolibat après avoir traversé l'Alzou au Pont de la Mannaye, sur la commune de Saint-Félix d'Anglars. De là elle rejoint Varaire, puis Cahors (Divona, très prisée pour ses thermes). Un probable embranchement permettait de rejoindre Vailhourles, où l'on a trouvé une autre borne romaine, puis Albias, plus vers le sud-ouest.
Le plus ancien moulin de l'Aveyron est leMoulin de Capelle, du nom de la famille Capelle ; ils possédaient ce moulin avant 1454 et jusqu'en 1758. En 1616 Pierre Capelle tient toujours ce moulin à 3 meules : 1 pour le froment et 2 pour le seigle, et ajoute une scierie. Ensuite est arrivée la famille Andrieu et ils ont modernisé le moulin en remplaçant les meules par des cylindres, le camion a succédé au mulet aux grelots qui allait dans les villages prendre le blé et rapporter la farine aux villageois qui cuisaient eux-mêmes le pain.
Les Igues[57] de Rouffiès[58] etdu Py[59],presque uniques, non seulement en France, mais même en Europe. Elles ont été produites par le ruissellement des eaux dans ces pentes. Elles ont d'abord creusé un fossé qui s'est agrandi peu à peu jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur et une cinquantaine de large. Leur curiosité se trouve dans la décoration des parois qui semblent être sculptées de main d'homme. Suivant la dureté de l'argile, l'eau a plus ou moins rogné et a produit des colonnes, des piliers, tous de dimensions variables, surmontés de rebords, d'encorbellements, dont l'ensemble fait penser à des ruines.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Campus Libatus = champ arrosé (d'après le livre de la paroisse, Compolibat était réputé pour la qualité de ses terres, prairies, bonnes pour l'élevage)
↑« Compolibat, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petiteclé plate).