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Compiègne

49° 24′ 54″ nord, 2° 49′ 23″ est
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Compiègne
De haut en bas, de gauche à droite : la place de l'hôtel de ville ; lechâteau de Compiègne ; laClairière de l'Armistice enfôret de Compiègne ; le pont Louis XV sur l'Oise ; la rue des Lombards ; la statue deJeanne d'Arc
Blason de Compiègne
Blason
Image illustrative de l’article Compiègne
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementOise
(sous-préfecture)
ArrondissementCompiègne
(chef-lieu)
IntercommunalitéCA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Marini (LR)
2020-2026
Code postal60200
Code commune60159
Démographie
GentiléCompiégnois
Population
municipale
40 808 hab.(2022en évolution de +1,37 % par rapport à 2016)
Densité769 hab./km2
Population
agglomération
71 598 hab.(2022en augmentation)
Géographie
Coordonnées49° 24′ 54″ nord, 2° 49′ 23″ est
AltitudeMin. 31 m
Max. 134 
m
Superficie53,10 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineCompiègne
(ville-centre)
Aire d'attractionCompiègne
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deCompiègne-1 etCompiègne-2
(bureau centralisateur)
Législatives5e circonscription de l'Oise

6e circonscription de l'Oise

Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Compiègne
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Compiègne
Géolocalisation sur la carte :Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Compiègne
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Compiègne
Liens
Site webhttps://www.agglo-compiegne.fr/
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Compiègne [kɔ̃pjɛɲ] est unecommune française située dans ledépartement de l'Oise, dont elle est l'une dessous-préfectures, enrégion culturelle et historique dePicardie, administrativeHauts-de-France. La commune est située au nord-est deParis. Résidence royale depuis lesMérovingiens, elle est souvent surnommée « la Cité Impériale » du fait de son passé étroitement lié auSecond Empire.

La ville est célèbre pour sonchâteau, reconstruit entièrement sous le règne deLouis XV, et utilisé comme résidence occasionnelle par les empereursNapoléonIer etNapoléon III.

Compiègne est également connue pour saforêt domaniale, la cinquième plus vaste deFrance, où furent signés lesarmistices du11 novembre 1918 et du22 juin 1940.

Elle conserve aujourd’hui un riche patrimoine culturel, visible notamment dans son centre historique, avec ses quartiers anciens et ses monuments emblématiques, comme l’hôtel de ville, le cloître de l'ancienneabbaye Saint-Corneille, la rue piétonne des Lombards, réputée pour sesmaisons à colombages, l'église Saint-Jacques, inscrite aupatrimoine mondial de l'UNESCO, ou encore la statue deJeanne d'Arc, érigée en mémoire de sa capture lors dusiège de la ville durant laguerre de Cent Ans.

L’activité de la ville repose par ailleurs sur son attractivité économique et sur la présence de l’Université de technologie de Compiègne (UTC), qui contribue à son dynamisme scientifique et industriel.

Compiègne compte 40 808 habitants selon le recensement de 2022, et constitue la troisième aire urbaine du département, avec plus de 80 000 habitants.

Géographie

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Localisation

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La ville de Compiègne est située en aval du confluent des rivièresOise etAisne, dans le département de l'Oise. Elle en constitue la troisième aire urbaine, avec 98 418 habitants[1].

La ville se situe à moins d'une heure par voie autoroutière deParis et une trentaine de minutes de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

En termes de distance, Compiègne se trouve à 49 km de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[2] et à 71 km de Paris[3].

Compiègne et Paris possédant respectivement un territoire relativement vaste, la distance qui sépare les deux points les plus proches entre les deux villes n'est que de 62 km[4]. De ce fait la ville est située à la limite de l'aire d'attraction de Paris, Compiègne possédantsa propre aire d'attraction mais étant directement concernée par l'influence économique parisienne.

Au sud-est s'étend laforêt domaniale de Compiègne.

La cité se situe aux limites duValois et duSoissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont laPicardie, laChampagne et l'Île-de-France. Du fait de sa position géographique, Compiègne subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans, et en dehors de la Picardie[5] :

Compiègne - Distance des villes principales les plus proches et leurs influences[5]
Ville /DépartementStatutFonctions et attraits principauxDistanceorthodromique[6]Distance routière[7]Direction
Crépy-en-Valois60emploi
20,7 km
23,8 km
sud
Noyon60emploi, soins
22,0 km
28,8 km
nord-est
Senlis60emploi
29,5 km
35,8 km
sud-ouest
Clermont60emploi
30,2 km
34,4 km
ouest
Creil60emploi
30,9 km
39,7 km
sud-ouest
Soissons02commerces, culture, enseignement, soins
36,3 km
38,5 km
est
Beauvais60Préfectureadministration, commerces, justice, transports
53,0 km
58,7 km
ouest
Amiens80Ex-Capitale régionaleadministration, enseignement, justice, soins
65,3 km
98,8 km
nord-ouest
Paris75Capitale nationaleadministration, commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports
71,3 km
84,3 km
sud-ouest
  • Vue générale sur le centre-ville de Compiègne depuis le bâtiment Benjamin-Franklin de l'UTC.
    Vue générale sur le centre-ville de Compiègne depuis le bâtimentBenjamin-Franklin de l'UTC.
  • Photo du ciel de la ville de Compiègne.
    Photo du ciel de la ville de Compiègne.
  • Vue aérienne du château de Compiègne et de son parc
    Vue aérienne du château de Compiègne et de son parc

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontChoisy-au-Bac,Clairoix,Jaux,Lacroix-Saint-Ouen,Margny-lès-Compiègne,Rethondes,Saint-Jean-aux-Bois,Trosly-Breuil,Venette etVieux-Moulin.

Carte
Les limites communales de Compiègne et celles de ses communes adjacentes.

Distancesorthodromiques[8] des communes dont le territoire est limitrophe de celui de Compiègne[9].

Communes limitrophes deCompiègne
Margny-lès-Compiègne(0,9 km)Clairoix(2,9 km)Choisy-au-Bac(4,3 km)Rethondes(8,2 km)
Venette(1,8 km)CompiègneTrosly-Breuil(10,2 km)Vieux-Moulin(8,2 km)
Jaux(4,9 km)Lacroix-Saint-Ouen(7,5 km)Saint-Jean-aux-Bois(9,7 km)

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, l'Oise, le ru de Berne, le ru des Planchettes, le ru du Pain Cher[10], la dérivation de Venette[11], le canal 01 de la commune de Compiegne[12], le canal 02 de la commune de Compiegne[13], le fossé 01 des Beaux Monts[14], le fossé 02 des Beaux Monts[15] divers bras de Berne[16] et un autre petit cours d'eau[17],[Carte 1].

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départementsMeuse,Marne,Ardennes,Aisne,Oise. Elle est unaffluent en rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de laSeine[18]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Aisne sont données par lastation hydrologique située àChoisy-au-Bac. Le débit moyen mensuel est de 65,4 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 451 m3/s, atteint lors de la crue du[19].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune deForges et se jette dans laSeine à 20 mètres d'altitude, au Pointil enrive droite et en aval du centre deConflans-Sainte-Honorine dans le département desYvelines. D'une longueur341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur104 kilomètres[20]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Oise sont données par lastation hydrologique située àVenette. Le débit moyen mensuel est de 0,623 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 461 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 20,5 m3/s, atteint le même jour[21]. Le second pont sur l'Oise, appelé le Pont-Neuf, a été inauguré en septembre 2011[22],[23].

Leru de Berne, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune dePierrefonds et se jette dans l'Aisne dans la commune, après avoir traversétrois communes[24].

Leru des Planchettes, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune deSaint-Jean-aux-Bois et se jette dans l'Oise auMeux, après avoir traverséquatre communes[25].

  • L'Oise et le Pont-Neuf.
    L'Oise et le Pont-Neuf.
  • L'Oise.
    L'Oise.
  • Le Pont Solférino et une barge.
    Le Pont Solférino et une barge.
  • L'Île des Rats et la nouvelle écluse.
    L'Île des Rats et la nouvelle écluse.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Compiègne[Note 3].

Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la Joyette (2,7 ha), le plan d'eau 2 de la Joyette (9 ha), le plan d'eau 3 de la Joyette (2,5 ha), le plan d'eau 4 de la Joyette (1,3 ha), le plan d'eau du Berne (5,6 ha), l'étang du Buissonnet (4 ha) et l'étang du Louveteau (1,3 ha)[Carte 1],[26].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 789 km2 de superficie, délimité par troisbassins versants en totalité ou en partie (Aisne,Oise etAronde). Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Oise-Aronde[27].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Oise.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[28]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[29]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[30] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[31]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[32],[33].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec11,5 jours de précipitations en janvier et8,4 jours en juillet[28]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMargny-lès-Compiègne à1 km àvol d'oiseau[34], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[35],[36]. La température maximale relevée sur cette station est de41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15 °C, atteinte le[Note 4].

Statistiques 1991-2020 et records station MARGNY-LES-COMPIEGNE (60)- alt : 92 m, lat : 49°25'53"N, lon : 2°48'13"E
Records établis sur la période du
1er mars 1994 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,51,83,45,48,811,513,313,310,58,24,72,27
Température moyenne (°C)3,94,87,510,513,816,91918,915,6127,54,511,2
Température maximale moyenne (°C)6,47,911,615,518,822,224,724,620,715,910,36,915,5
Record de froid (°C)
date du record
−15
07.01.09
−10,3
07.02.12
−10,4
13.03.13
−4,8
07.04.21
−0,6
07.05.1997
3,1
01.06.06
4,9
03.07.11
4,9
28.08.1998
0,5
30.09.18
−4,6
28.10.03
−10,4
24.11.1998
−11,3
29.12.1996
−15
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
19
27.02.19
25,1
31.03.21
27,5
19.04.18
30,6
27.05.05
35,5
18.06.22
41,5
25.07.19
39,2
12.08.03
34,8
15.09.20
28,2
01.10.11
20,2
06.11.18
16,4
07.12.00
41,5
2019
Précipitations (mm)50,944,942,742,157,754,456,662,943,960,252,664,6633,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
31,6
02.01.03
29,4
09.02.16
30
20.03.01
28,6
07.04.1998
47,1
25.05.18
37,9
09.06.14
48,4
23.07.25
47,9
15.08.10
92,8
06.09.1999
50,4
09.10.24
22,8
25.11.00
25,6
04.12.11
92,8
1999
Source :« Fiche 60382001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,4
1,5
50,9
 
 
 
7,9
1,8
44,9
 
 
 
11,6
3,4
42,7
 
 
 
15,5
5,4
42,1
 
 
 
18,8
8,8
57,7
 
 
 
22,2
11,5
54,4
 
 
 
24,7
13,3
56,6
 
 
 
24,6
13,3
62,9
 
 
 
20,7
10,5
43,9
 
 
 
15,9
8,2
60,2
 
 
 
10,3
4,7
52,6
 
 
 
6,9
2,2
64,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Compiègne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle estville-centre[Note 6],[38],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,1 %), zones urbanisées (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %),terres arables (0,1 %)[41]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 21 652, alors qu'il était de 21 357 en 2014 et de 20 810 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 90,4 % étaient desrésidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 20,9 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 77,9 % desappartements[I 3].

Compiègne dépasse les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU qui lui imposent de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux[42]. Au sens du recensement, la ville disposait en 2008 de 6 102 logements HLM (32,5 % du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit à 5 558 en 2018 (28,1 %)[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Compiègne en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, en 2020, 35 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (32,3 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 4].

Le logement à Compiègne en 2020.
TypologieCompiègne[I 2]Oise[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)90,490,582,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,72,49,7
Logements vacants (en %)7,97,18,2

Voies de communication et transports

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Une piste cyclable est aménagée sur une part importante des quais de l'Oise[43].

La ville dispose de lagare de Compiègne située sur laligne de Creil à Jeumont. Elle est desservie par les lignes de trains TERParisSaint-Quentin (ou autre terminus) etAmiens – Compiègne.

LesTransports intercommunaux du Compiégnois constituent le réseau de transport urbain et périurbain de l'agglomération compiégnoise. Ce service est gratuit du lundi au samedi depuis 1975. Il a transporté4,7 millions de voyageurs en 2000. Il est constitué de 6 lignes urbaines régulières exploitées au moyen d'autobus et de 7 lignes périurbaines exploitées avec des autocars[44]. Les dimanches et jours fériés lignes de bus spécifiques D1 et D2 circulent desservant le centre de l'agglomération.

La ville est également desservie par de nombreuses lignes duréseau interurbain de l'Oise qui prennent leur départ sur le parvis de la gare.

Un ensemble de taxis est implanté à Compiègne et un service de covoiturage a aussi été créé par la ville.

Toponymie

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Le nom est attesté sous les formesactum Compendio anno XII regni nostri vers 523 ;actum Compendio en 547 ;Compendium villam vers 590 ;Conpendio villa rediit auVIe siècle ;Compendio feliciter en 629 ;exiude Conpendio villa veniens vers 640 ;actum compendio palatio en 663 ;Compendium en 678 ;Conpendio in palacio nostro en 679 ;palatio Compendio en 682 ;Conpendio en 688 ;Compendium in palacio nostro en 695 ;Compendium, Conpendio feliciter en 716 ;actum Compendio palatio regio en 820 ;in broilo Compendii palatii en 844 ;in villa Compendio quam de suo nomine appellavit en 876 ;in palatio videlicat Compendio,castellum de Compendio,actum Compendio etCompendium cum causia similiter en 877 ;Cumpendio palacio supra fluvium Isera en 861 ;in broilo Compendii en 883 ;actum Compendio palatio en 910 ;in nostro palatio Compendio vers 917 ;actum Compendio regalis sedis palatio feliciter en 921 ;Compendium super Isaram etin villa Compendii (en 923) ;apud compendium palatium vers 960 ;ad Compendia super Isaram avant 966 ;apud palatium compendiacum en 986 ;Compendium regalis sedis oppidum auXe siècle ;actum compendio palatio in Dei nomine feliciter en 987 ;actum Compendio en 1016 ;in palatio Compendiensi en 1037 ;in concilio Compendii en 1085 ;villam scilicet Compendium en 1108 ;Compendium auXIe siècle ;de Cumpendio vers 1135 ;Karnopolim en 1165 ;in palatio autem Compendiensi en 1153 ;apud Karnopolim castrum pulcherrimum quod vulgo Compennuim dicitur vers 1183 ;Carnopoli etCompiegne auXIIe siècle ;Conpeigne etConpeingne vers 1176 ;strata Compendii en 1200 ;Copegia vers 1240 ;le vile de Compiegne en 1249 ;de Compendio en 1250 ;bourgois de compiegnie en 1258 ;Compiengne en 1263 ;in castro compendii etcompienne en 1266 ;Compingne en 1284 ;Compigne,Compengne etCompeingne auXIIIe siècle ;Conpigne en 1341 ;Compaigne en 1344 ;ville de Compaigne etville de Compiengne en 1358 ;Compieigne en 1390 ;Compiengne en 1411 ;Compieigne en 1431;Compienne en 1470 ;Compiene en 1546;Marat-sur-Oise en 1794 ;Compiègne en 1840[45].

Albert Dauzat etCharles Rostaing[46] l'expliquent par unbas latin*compendium « chemin de traverse », « raccourci »[47]. Ce mot n'est pas attesté ailleurs dans la toponymie et n'a pas d'héritier en ancien français.
Enlatin, on trouvecompendia via « chemin de traverse » oucompendĭārĭa (via) « voie plus courte »[48]. À l'époque gallo-romaine, Compiègne,Compendium, aurait été un point de passage sur l'Oise lié à un réseau de voies secondaires à la frontière des territoires des Suessions et des Bellovaques. Le gué, permettant de franchir l'Oise, se rencontrait au lieu-dit « le clos des Roses », localisé à 700 m à l'ouest du centre ville actuel[49].

Ces mêmes auteurs classent Compiègne sous la rubriqueCompains, commune à laquelle ils attribuent le nom de personne gallo-romanCompendius, de signification obscure.

L'origine du nom reste mal éclaircie. On peut très bien envisager une explication à partir du préfixe gauloiscom- / con- 'avec', 'ensemble', 'également' entrant dans la composition de nombreux anthroponymes et toponymes, suivi d'un élément*pennia >*pendia (cf.Arpent, d'origine gauloisearependis <arepennis[50]).

Pendant laRévolution française, la ville fut appelée « Marat-sur-Oise ».

Legentilé estCompiégnois.

Histoire

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Antiquité

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Les premières traces d'habitat humain sur le territoire de l'actuelle commune de Compiègne remontent au début duVe millénaire avant notre ère et se continuent jusqu'à la conquête romaine[51]. À l'époquegallo-romaine, Compiègne fut un point de passage sur l'Oise (Isara) relié au réseau de voies secondaires à la frontière des territoires des Bellovaques (Beauvais) et des Suessions (Soissons). Un gué se trouvait au lieu-dit le Clos des Roses entre Compiègne etVenette. Dans le quartier du Clos des Roses ont été retrouvés les vestiges d'un bâtiment romain, peut-être un poste de garde militaire du gué[52]. Au centre-ville actuel, les fouilles menées n'ont pas permis de découvrir de vestiges gallo-romains. Dans les environs, quelques vestiges devillae furent mis au jour[53],[54].

Moyen Âge

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Haut Moyen Âge

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Le faubourg de Saint-Germain paraît être le premier établissement de Compiègne. La ville, sur son emplacement actuel, est de formation relativement récente ; elle s'est créée autour du château des rois de France. Compiègne fut associée à la couronne de France dès l'avènement desMérovingiens. L'acte le plus ancien qui en fait mention est un diplôme deChildebertIer en 547[réf. souhaitée].ClotaireIer y mourut en 561[55] et les roismérovingiens etcarolingiens y séjournèrent souvent et y tinrent de nombreux plaids et conciles.Ragenfred,maire du Palais sousDagobertIII, bat en 715 lesAustrasiens dans laforêt de Cuise, près de Compiègne[56].Pépin le Bref en 757, reçoit à Compiègne une ambassade de l'empereurConstantin V Copronyme, qui lui fait présent pour son oratoire des premières orgues connues en France[57],[réf. non conforme]. Il y reçoit aussi le serment de vassalité du ducTassilon III de Bavière.
Charles II le Chauve (823-877) roi de Francie et empereur d'Occident en fit son séjour habituel. Par letraité de Compiègne, le[58],[réf. non conforme] ou le[59],[60], il concède leCotentin, l'Avranchin ainsi que lesîles Anglo-Normandes àSalomon,roi de Bretagne.

Le,Charles le Chauve ordonne l'édification de la collégiale Sainte-Marie, futureabbaye Saint-Corneille, sur le modèle de celle d'Aix-la-Chapelle. Le il la fait consacrer par le papeJeanVIII[61]. L'importante abbaye Saint-Corneille riche de reliques insignes (Saint-Suaire, reliques de la Passion, Voile de la Vierge) devient alors le noyau autour duquel commence à se développer la ville et le roi y bâtit un nouveau palais.

Son filsLouis le Bègue fut sacré à Compiègne le dans l'abbaye Saint-Corneille par l'archevêqueHincmar de Reims et il y mourut en 879. Après la défaite en 883 deCarloman àMiannay face auxNormands qui peuvent alors ravager le pays de Somme, les grands feudataires se réunissent à Compiègne et négocient le départ des envahisseurs au prix démesuré de12 000 livres[62]. Enfin,Louis V le dernier Carolingien, qui fut sacré à Compiègne le et qui mourut le fut inhumé dans l'abbaye Saint-Corneille.

Les Capétiens

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Le roi Louis VI le Gros accorde des privilèges aux habitants de la ville de Compiègne, vers le 21 mai 1111. Diplôme royal en latin, non daté, portant le monogramme royal.Archives nationales.

Hugues Capet ayant été élu roi des Francs en 987, Compiègne restera un des séjours préférés des premiers Capétiens[source insuffisante] : c'est à Saint-Corneille que la reineConstance d'Arles, épouse deRobert le Pieux, fit associer au trône son fils aînéHugues[63] qui sera inhumé dans cette basilique en 1025, avant d'avoir pu régner seul.

LouisVI, avant 1125, qui octroie à la ville sa première chartecommunale[64]. L'abbaye, par suite des scandales causés par les chanoines, devient une abbaye bénédictine à partir de 1150[réf. souhaitée]. Les bourgeois de Compiègne qui ont aidé à l'installation des moines et à l'expulsion des chanoines, obtiennent que leur ville soit instituée en commune par le roiLouis VII en 1153[réf. souhaitée]. Une charte communale sera aussi donnée aux habitants de Royallieu par la reineAdélaïde.Philippe Auguste confirme les droits communaux de Compiègne en 1207 et durant tout leXIIIe siècle la ville va accroître ses biens et son autorité avec le soutien du roi, qui sert d'arbitre entre les religieux de l'abbaye et les bourgeois de la commune[source insuffisante].

En 1237, à l'occasion du mariage à Compiègne deRobert d'Artois avec Mathilde de Brabant,Saint Louis a organisé untournoi auquel ont participé trois cent trente-huit princes etchevaliers[65]. Cetournoi a été reconstitué à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc les 28 mai et 5 juin 1911[65].

Au milieu duXIIIe siècle,Saint Louis construit le Grand Pont, réparé sousCharles VIII et qui durera jusqu'en 1735.Saint Louis enlève aux moines la juridiction du prieuré et de l'hôpital Saint-Nicolas-au-Pont et va en faire unHôtel-Dieu. Le roi, aidé par son gendre,roi de Navarre, y porta le premier malade sur un drap de soie en 1259.
Durant leXIVe siècle, la commune de Compiègne en proie à des difficultés financières insurmontables, va devoir renoncer à sa charte communale et le roi va nommer unprévôt pour administrer la ville et rendre la justice, avec le concours d'un maire aussi nommé par le roi et des représentants des bourgeois[réf. souhaitée]. La communauté élit tous les quatre ans, plusieurs "gouverneurs-attournés" chargés de la gestion communale. En cas de guerre le roi nomme un capitaine, proposé par la communauté qui se charge de la défense.

Les Valois

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Jusqu'à la fin duXIVe siècle les rois réunirent souvent lesÉtats-généraux à Compiègne. En 1358, le régentCharles y réunit les États deLangue d'oïl pour rétablir l'autorité royale face aux menées d'Étienne Marcel. En 1374, il commence la construction d'un nouveau château sur l'emplacement actuel duPalais. Compiègne est désormais séjour royal et séjour de la cour, et reçoit la visite de nombreux princes.
Compiègne a vu naîtrePierre d'Ailly, cardinal-évêque deCambrai, chancelier de l'université de Paris, diplomate qui contribua à mettre fin auGrand Schisme d'Occident, auteur de plusieurs ouvrages d'érudition. L'un de ses ouvrages permit àChristophe Colomb de préparer la découverte de l'Amérique.

Pendant laguerre de Cent Ans, Compiègne fut assiégée et prise plusieurs fois par lesBourguignons. Elle embrassa quelque temps le parti duroi plantagenêt Henri VI. Mais à partir du sacre de son compétiteur le ValoisCharles VII, elle devient fidèle à celui-ci. Le plus mémorable de cessièges est celui de 1430 oùJeanne d'Arc, accourue dans la ville pour la défendre, tomba le 23 mai aux mains des capitaines bourguignons Guillaume de Wandonne etAntoine de Bournonville commandés parJean de Luxembourg-Saint-Pol, lors d'une sortie sur la rive droite de l'Oise et fut vendue aux Anglais. Ce siège s'est traduit par d'importantes destructions par suite des bombardements, une baisse de la population et un appauvrissement des habitants. Les guerres menées parLouis XI se traduisent encore par des charges supplémentaires (fortifications, logement des gens de guerre), des impôts plus lourds et des emprunts forcés, et il faudra attendre le règne deCharles VIII pour entreprendre la reconstruction, relancer l'activité et retrouver la population d'avant la guerre.

Depuis lors, les rois de France continuèrent à résider souvent à Compiègne et prirent l'habitude de s'y arrêter en revenant de se faire sacrer àReims, ainsi qu'avait faitCharles VII, accompagné deJeanne d'Arc, en 1429.

La restauration de Compiègne est marquée par la reconstruction de l'hôtel de ville durant le premier tiers duXVIe siècle, symbole de la Ville. Le beffroi est orné des troisPicantins représentant des prisonniers anglais, flamands et bourguignons qui frappent les heures sur les cloches.

Les rois faisaient encore de courts séjours deFrançois Ier àHenri IV. Compiègne était ville royale, ses gouverneurs-attournés étaient nommés avec l'avis du roi, les impôts, taxes et emprunts étaient dus au roi et les régiments de passage étaient logés chez les habitants. Pendant lesguerres de Religion, Compiègne resta catholique, fidèle à la royauté et bénéficia en retour de quelques avantages de la part des souverains. L'édit de Compiègne de 1547 réservant aux tribunaux laïcs le jugement des protestants dès qu'il y a scandale public, est une des premières étapes de la répression contre leshuguenots.

Époque moderne

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Compiègne en 1627

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Vue cavalière de Compiègne en 1671.
L'abbaye Saint-Corneille et l'hôtel de ville.
Compiègne sous l'Ancien Régime vue de l'Oise.

L'administration royale est à Compiègne, ville de 8 000 habitants, d'après le recensement d'Arthur de Marsy[66], et dans les environs de la ville, peu importante, comme d'ailleurs dans l'ensemble des villes du royaume.

Quelques notables (médecins, chirurgiens, etc.) sont classés parmi eux. Par contre, les marchands, les industriels, les taverniers et les artisans sont classés dans une autre catégorie : Commerces et industries diverses. Cette catégorie s'étend aux mariniers et aux laboureurs, vignerons ou encore aux jardiniers.

Le premier ordre est lui aussi classé à part. Arthur de Marsy, auteur d'un recensement en 1627, ne donne que les chiffres des membres duclergé séculier par paroisse :

  • Saint-Jacques : douze ;
  • Saint-Antoine : six ;
  • Saint-Germain : deux ;
  • Saint-Jehan le Petit : un.

Sur les83 maîtres ou maîtresses d'écoles, 29 sont des ecclésiastiques. Mais le nombre de membres duclergé régulier dans les établissements reste la grande inconnue. Le nombre des pauvres et celui des mendiants est de 320, chiffre peu important, si on le compare avec la situation deChâteauroux qui en 1789 avec 7 000 habitants doit secourir 3 000 malheureux venus principalement du Massif Central. Par contre, il est supérieur à celui des pauvres vers 1760 àMorlaix, ville de 10 000 habitants qui est de cent.

Compiègne vers 1764[67]

La ville reste un siège de l'administration royale. Elle est le chef-lieu de l'élection de Compiègne[68]. Elle est aussi le site d'une prévôté et d'un bailliage[69]. On y trouve ungrenier à sel, un bureau pour la perception de laferme du tabac, unemaîtrise des eaux et forêts, unecapitainerie des chasses et unemaréchaussée.

Compiègne compte alors deux paroisses dans la ville, deux dans les faubourgs et 1476 feux. Saint-Jacques est la paroisse la plus peuplée avec 521 feux, suivie de la paroisse de Saint-Antoine avec 435 feux. On trouve à Compiègne une église collégiale dédiée à Saint-Clément, un Hôtel-Dieu et un collège. En plus de l'abbaye de Saint-Benoit, on y trouve plusieurs autres importants couvents et monastères dont ceux des Cordeliers, des Dominicains et des Carmélites.

Les Bourbons

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Les premier et deuxième traités y sont conclus avec larépublique de Gênes pour le rattachement de laCorse à la France en 1756 et 1764. En 1770,Louis XV et le dauphin accueillent au châteauMarie-Antoinette lors de son arrivée en France.

Epoque contemporaine

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Révolution et Empire

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En 1790, le département de l'Oise est créé après le démantèlement desanciens gouvernements d'Île-de-France et de Picardie. En 1794, les seize sœurscarmélites de Compiègne sont jugées et guillotinées.Georges Bernanos s'inspira de leur histoire pour écrire sa pièceDialogues des Carmélites.

En 1804, lechâteau de Compiègne intègre le domaine impérial. Le roiCharles IV d'Espagne, venant d'abdiquer, y est logé parNapoléon du 18 juin au. En mars 1810, l'Empereur y rencontreMarie-Louise d'Autriche pour la première fois.

Le, les Prussiens attaquent la ville par la route deNoyon.

Restauration, Second Empire et IIIe République

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Le, le mariage deLouise-Marie d'Orléans (fille du roiLouis-Philippe Ier) avec leroi des Belges,LéopoldIer, est célébré au château.Napoléon III y séjourne fréquemment de 1856 à 1869 afin de profiter de laforêt de Compiègne.

En 1847, est inauguré lagare de Compiègne, établissant la liaison ferroviaire avecParis, la ligne est ensuite poursuivie jusqu'àNoyon puisSaint-Quentin en 1849.

Le 10 octobre 1880, la statue de Jeanne d'Arc, conçue parFrédéric-Étienne Leroux et érigée sur la place de l'Hôtel de ville, est inaugurée[70].

Compiègne accueille les épreuves de golf desJeux olympiques d'été de 1900 sur le terrain de la Société des sports de Compiègne.

Du 18 au 21 septembre 1901, la ville reçoit la visite du tsarNicolas II et de l’impératriceAlexandra Feodorovna, accompagnés du président de la RépubliqueÉmile Loubet et du président du ConseilPierre Waldeck-Rousseau, dans le cadre de l’alliance franco-russe conclue à la fin du XIXᵉ siècle[71].

Première Guerre mondiale

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Photographie ancienne de l'hôpital de Compiègne

Compiègne est la ville de cantonnement des54e et254e régiments d'infanterie et du13e régiment d'infanterie territorial.

Au début de laPremière Guerre mondiale, le Génie français fait sauter le pont sur l'Oise afin de ralentir la progression allemande tandis qu'une partie de la population quitte la ville par trains, voitures et par péniches. La ville est néanmoins envahie dès le et est occupée jusqu'au 12 septembre, où les troupes allemandes se replient sur les hauteurs deTracy-le-Mont après leur défaite lors de labataille de la Marne[72].

Compiègne devient alors une ville de l'arrière du front où les anciens casernements, le palais et les écoles sont transformés en hôpitaux militaires. Elle est bombardée à plusieurs reprises par l'aviation allemande ainsi que par un canon à longue portée, le Long Max[72].

Le généralPétain installe sonquartier général au château du au. Plusieurs conférences interalliées y sont tenues. Le, durant l'offensive du printemps, une réunion de crise réunitGeorges Clemenceau,Raymond Poincaré,Louis Loucheur,Henri Mordacq,Ferdinand Foch etPhilippe Pétain dans la commune, afin d'organiser la défense de laligne de front avec lesBritanniques[72].

Vide de ses habitants évacués, Compiègne subit en 1918 des bombardements quotidiens provoquant d'importantes destructions. Le, tandis que le département de l'Oise est totalement libéré après l'offensive générale lancée le 10 juillet, Compiègne subit son dernier bombardement[72]

Le, enforêt domaniale de Compiègne, dans un wagon au milieu d'une futaie, à proximité deRethondes, l'armistice de 1918 est signée entre la France et l'Allemagne en présence du maréchalFoch et du généralWeygand[73].

À la fin de la guerre, de nombreux bâtiments de la ville sont détruits[74] et la ville de Compiègne est décorée de lacroix de guerre 1914-1918, le[75].

Seconde Guerre mondiale

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Dans le même lieu, aménagé entre-temps en clairière dite clairière de Rethondes ouclairière de l'Armistice, et dans lemême wagon qu'en 1918, est signé l'armistice du 22 juin 1940 entre la France, représentée par la délégation envoyée par le maréchalPétain et présidée par legénéral Huntziger, et l'Allemagne représentée par le maréchalKeitel.Adolf Hitler et de nombreux dignitaires allemands étaient présents la veille, jour inaugural de la négociation d'Armistice.

Articles détaillés :Clairière de l'Armistice etWagon de l'Armistice.

Durant l'Occupation, les nazis installèrent uncamp de transit et d'internement de juin 1941 à août 1944 àRoyallieu. Le premier train de déportés politiques quitte lecamp de Royallieu pour celui d'Auschwitz, le. À cet endroit, le, le « Mémorial de l'internement et de la déportation » a été inauguré[76].

Article détaillé :Camp de Royallieu.

Un des tout premiers groupes armés de la résistance française, le « groupe de Compiègne », est né dans l'Oise, en février 1941. Ralliés àCombat Zone Nord, ses militants sont pour la plupart arrêtés à compter du 3 mars 1942 et déportés en Allemagne d'où bien peu sont revenus.

La ville de Compiègne a été décorée de lacroix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent accompagnée d'une citation à l'ordre de la division :

« Ville au passé lourd de gloire qui a été cruellement meurtrie en 1940 et 1944 par de nombreux bombardements aériens qui l'ont partiellement détruite.

Par l'attitude résistante de ses habitants, l'aide matérielle et morale apportée aux déportés du camp de Royallieu et l'accueil magnifique qu'elle a réservé aux prisonniers rapatriés a donné, face à l'ennemi, le plus bel exemple de solidarité française et de patriotisme. Déjà citée au titre de la guerre 1914-1918[77]. »

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

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La création de larégion Picardie par décret[78] du ), y incorpore ledépartement de l'Oise. Quelques protestations s'étaient levées dues à une confusion des termes née auXIXe siècle, car jusqu'en 1790, année du démantèlement des anciens Gouvernements généraux militaires, Compiègne était administrativement située dans ledomaine royal français, et donc dans le gouvernement militaire de l'Île-de-France, on a donc parfois questionné la légitimité de certaines villes enrégion Picardie. Mais l'usage situait leValois dans la province dePicardie par beaucoup sous l'Ancien Régime, certaines sources précisent même que Compiègne, avec d'autres villes de l'Oise et de l'Aisne, faisait originellement partie du gouvernement de Picardie avant d'être annexée par l'Île-de-France[79]. Ce qui justifiait finalement leur place dans l'ancienne Région.

Carte historique :Plan de la ville de Compiègne située dans leValois en la province dePicardie et du gouvernement général de l'Isle de France fait parPierre Aveline, avec privilège du Roy.
Articles détaillés :Histoire de l'Île-de-France etPicardie (province de France).

En 1972 est créée l'université de technologie de Compiègne.

Le, laréforme territoriale de 2015, laPicardie fusionne avec la régionNord-Pas-de-Calais, formant lesHauts-de-France[80], dont fait désormais partie la ville.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est lechef-lieu de l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle est divisée depuis 1988 entre lacinquième et lasixième circonscription de l'Oise.

Elle était de 1793 à 1973 lechef-lieu ducanton de Compiègne, année où celui-ci est scindé et la commune répartie entre les cantons deCompiègne-Nord et deCompiègne-Sud. En 1982, le canton de Compiègne-Sud est également scindé et la ville divisée entre les cantons de Compiègne-Nord,Compiègne-Sud-Ouest et deCompiègne-Sud-Est[81]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais partagée administrativement en deux cantons dont elle est lebureau centralisateur :

Intercommunalité

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LeSIVOM de Compiègne est créé en 1970 et regroupe à l'origine onze communes. Celui-ci est transformé en 2000 et devient lacommunauté de communes de la région de Compiègne (CCRC), puis, en 2005, encommunauté d'agglomération, l'agglomération de la région de Compiègne.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[82], cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, pour former le lacommunauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne[83], dont la ville est désormais le siège.

Tendances politiques et résultats

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La ville est orientée vers une politique dedroite. Chaque élection donnant lieu à un score assez élevé des partis politiques de droite.

Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP/UDI menée par le maire sortantPhilippe Marini obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 290 voix (64,75 %,33 conseillers municipaux élus dont 20 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[84] :

  • Richard Valente (PS - EELV - PRG, 2 144 voix, 16,74 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
  • Jean-Marc Branche (FN - RBM, 1 887 voix, 14,73 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
  • Jean-Marc Iskin (LO, 481 voix, 3,75 %, pas d'élus).<

Lors de ce scrutin, 47,98 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Oise.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020[85], la liste menée par le maire sortant Philippe Marini (LR, LC, SL) obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 249 voix (57,85 %,35 conseillers municipaux élus dont 21 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[86],[87] :
- Daniel Leca (UDI, REM - EÉLV, 2 864 voix|, 31,56 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
- Jean-Marc Branche (RN, 633 voix, 6,97 %, conseiller municipal élu) ;
- Jean-Marc Iskin (L, 326 voix, 3,59 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 61,89 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans l'Oise.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%4e%
Européennes 2014[88]UMP28,53FN23,92MODEM10,79PS10,11Tour unique
Régionales 2015[89]LR38,04FN28,05PS16,38EELV6,02LR71,09FN28,91Pas de3ePas de4e
Présidentielles 2017[90]LR25,91LREM24,10LFI18,58FN17,92LREM70,40FN29,60Pas de3ePas de4e
Européennes 2019[91]LREM26,02FN20,23LR13,64EELV11,34Tour unique
Régionales 2021[92]LR44,81UGE20,10RN17,44LREM12,27LR59,27UGE23,17RN17,56Pas de4e
Présidentielles 2022[93]LREM29,50LFI26,38RN18,02REC8,30LREM65,67RN34,33Pas de3ePas de4e

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Compiègne.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[94]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19451947James de RothschildRADBanquier
octobre 1947[95]1954Jean Legendre[96],[97],[98]PRLJournaliste
Député de l'Oise(1945 → 1962)
mars 1954[99]1959Henri Adnot[Note 9]  
19591987Jean Legendre[97],[98],[100]CNIPJournaliste
Député de l'Oise(1945 → 1962)
Démissionnaire
23 octobre 1987en cours
(au 24 août 2023)
Philippe Marini[101]RPR
puis
UMPLR
Énarque,inspecteur des finances,
Directeur financier duCommissariat à l'énergie atomique
Sénateur de l'Oise(1992 → 2015)
Conseiller général de Compiègne-Nord(1991 → 1992 et 2001 → 2002)
Président de l'agglomération de la région de Compiègne(2005 → 2016)
Président de laCA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne(2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[102],[103],[104]

Distinctions et labels

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La commune a obtenu 2 fleurs en 2007[105].puis 3 fleurs auconcours des villes et villages fleuris de 2017. Elle a obtenu sa4e fleur en 2019[106].

Compiègne a été désignée commeville la plus sportive de France en 2009[107].

Jumelages

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Carte
Jumelages et partenariats de Compiègne.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Compiègne.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Arona[108]Italiedepuis
Bury St Edmunds[108]Royaume-Unidepuis
Elbląg[108]Polognedepuis
Guimarães[108],[109]Portugaldepuis le
Huy[108]Belgiquedepuis
Jezzine[110]Libandepuis
Kiryat Tivon[108]Israëldepuis
Landshut[108]Allemagnedepuis
Larache[111]Marocdepuis
Raleigh[108]États-Unisdepuis
Shirakawa[108]Japondepuis le
Vianden[108]Luxembourgdepuis
Ziguinchor[112]Sénégaldepuis

Équipements et services publics

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Unemaison France services est installée en 2022 dans le bureau de poste du quartier du Puy-du-Roy et permet d'accéder à des services publics commePôle emploi, laCaisse primaire d'assurance maladie (CPAM), laCaisse d'allocations familiales, laCarsat (retraite), les cartes grises, le Trésor public[113]

Enseignement

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La commune compte[Quand ?] :

  • Seize écoles maternelles dont sept en REP
  • Seize écoles primaires dont six en REP
  • Quatre collèges : Jacques-Monod, Ferdinand-Bac, André-Malraux (classé REP+), Gaëtan-Denain
  • Trois lycées : Mireille-Grenet[114],Pierre d'Ailly, Charles-de-Gaulle (ouvert en 1992).L'emplacement de ce dernier est cependant contesté, la ville deLacroix-Saint-Ouen le réclamant à cause de différends territoriaux[réf. nécessaire].

ainsi que des établissements privés : quatre écoles primaires, deux collèges et un lycée[115].

L'université de technologie de Compiègne (UTC),grande école d'ingénieurs publique, qui propose des formations généralistes dans les domaines de la mécanique, de la biologie, de l'informatique, des procédés industriels et des systèmes urbains est installée à Compiègne, tout comme l'Ecole supérieure de commerce de Compiègne[116] et l'École supérieure de chimie organique et minérale (ESCOM).

Par ailleurs, Compiègne comprend l'une des troisclasses préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dePicardie avec celles du lycée Louis-Thuillier d'Amiens et celles du lycée Marie-Curie deNogent-sur-Oise, présente depuis les années 1980 aulycée Pierre-d'Ailly. La ville compte six classes d'enseignement supérieur dont une de première année en filière mathématiques-physiqueMPSI (respectivement physique-chimiePCSI), ainsi qu'une de deuxième année enMP (respectivementPC) ; une section enhypokhâgne et une enkhâgne.

Santé

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L'entrée de l'hôpital de Compiègne-Noyon.
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Compiègne est dotée d'un centre hospitalier public avec un pôle d'urgences, un pôle de médecine, un pôle de chirurgie ainsi qu'un service de réanimation.

La Ville dispose également de la Polyclinique Saint-Côme, première clinique de Picardie. Le Néphron, un bâtiment spécialisé dans les maladies rénales est attenant à la clinique.

Le centre hospitalier dispose d'un CIMA (Centre d'imagerie médical avancé), pratiquant notammentles scintigraphies.

La commune abrite un IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui dispense des formations pour les métiers d'aides-soignants et d'infirmiers.

Équipements sportifs

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L'hippodrome du Putois est installé à Compiègne où il accueille des courses de plat, d'obstacles et de trot.

Le stade équestre du Grand Parc accueille de nombreuses compétitions équestres dont tous les ans un concours international de dressage 5* au mois de mai[117].

Le gymnase du Manège, situé dans le quartier de l'ancienne école d'état-major, est rénové par l'agglomération avec le soutien financier de la ville et du département pour accueillir le Cercle d'escrime Georges-Tainturier, ainsi que d'autres disciplines, et sera utilisé comme centre de préparation auxJeux olympiques de Paris 2024 dans le cadre de l'obtention du label Terre de Jeux 2024[118].

La Ville compte aussi 2 piscines, une municipale et l'autre grée par l'agglomération.

Équipements culturels

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Justice, sécurité, secours et défense

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Un service depolice municipale fonctionne à Compiègne, dotée d'une équipe cynophile[119]. Onze fonctionnaires sont équipés en 2021 de caméras piétons qui permettent de fimer leurs interventions et de caractériser des infractions[120].

La commune s'est dotée d'un réseau de vidéosurveillance, qu'elle renforce en 2022 avec l'installation de 60 nouvelles caméras qui se rajoutent aux 350 installées auparavant[121].

L'ancien centre pénitentiaire de Compiègne, situé à proximité du centre-ville et du château, désaffecté depuis 2016, a été vendu par l'État en 2020[122],[123].

Énergie

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Compiègne dispose d'un réseau de chauffage urbain long de 16 km qui alimente en chaleur et en eau chaude sanitaire 9 000 équivalents logements : des habitations, des logements sociaux, ainsi que des bâtiments communaux tels que l'Espace Jean Legendre, le Conservatoire de musique, le groupe scolaire Pompidou, ou l'université de technologie de Compiègne. Sa chaufferie datant de 1966 et alimentée par des combustibles fossiles, avec 60 % de gaz, 37 % de cogénération et 3 % de fioul, est doublée en 2021 par uneinstallation biomasse alimentée par des matières végétales, notamment du bois. Cette nouvelle installation permettra d'alimenter le réseau avec 65 % d'énergies renouvelables[124].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[125],[Note 10].

En 2022, la commune comptait 40 808 habitants[Note 11], en évolution de +1,37 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8 0007 0587 1657 2288 8798 8959 0769 76210 795
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
10 36412 13710 71410 77513 39314 00814 37514 49815 225
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
16 50316 86817 04616 17917 36117 85218 88518 21822 325
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
24 42729 70037 69940 38441 89641 25442 03639 51740 258
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
40 39440 808-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puisInsee à partir de 2006[126].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 41,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 19 199 hommes pour 21 343 femmes, soit un taux de 52,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[127]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
6,2 
75-89 ans
9,6 
13,8 
60-74 ans
16,1 
16,5 
45-59 ans
17,2 
18,2 
30-44 ans
17,1 
26,2 
15-29 ans
21,6 
18,3 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[128]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Manifestations culturelles et festivités

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  • Festival du fimPlurielles, dont la quatrième édition a lieu en juin 2021[143].

Sports

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LeCompiègnois BaseBall Club, fondé en 1989, évolue sur un terrain de baseball aux normes internationales. Son équipe est championne de France de baseball en 2009[réf. nécessaire],

Le Tennis club Compiègne Pompadour (TCCP) a été créé en 2019 et succède alors au Tennis Pompadour. Son équipe fanion évolue en Nationale 4 en 2020, et le club espère « faire monter le niveau général et pas seulement l'élite », dans les années à venir[146].

Le Rugby club compiégnois ou RC Compiègne évolue enFédérale 2; le Club de football américain, « Les scorpions », évolue en4e division (régional) ; le Club de hockey sur glace,les Lions, évolue en Division 2; l'Association Football Club de Compiègne évolue en Championnat de France Amateur (CFA) ; le club d'aviron reste depuis 1933 en première division (SNC)[147]; l'équipe de basket-ball féminine du Stade Compiégnois Basket-Ball évolue en nationale 3 depuis plusieurs saisons.

La course cyclisteParis-Roubaix part de Compiègne. Le24e Raid Impérial Compiégnois a lieu en mars 2022 et propose des circuits de VTT entre 25 et 105 km et des randonnées enforêt de Laigue entre 25 et 105 km[148].

Les championnats de France d'Athlétisme de l'UGSEL ont lieu à Compiègne en 2011.

Médias

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Télévision

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France 3 Hauts-de-France est la chaîne locale publique couvrant l'actualité de Compiègne et de son agglomération.

Radio

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Plusieurs chaînes de radio peuvent être reçues dans la commune[149], parmi lesquelles (classement en fonction de la fréquence d'émission) :

Presse

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Les Compiégnois sont informés par :

Cultes

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Catholicisme

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Le territoire de la commune dépend de laParoisse de Compiègne au sein dudiocèse de Beauvais[151].Les lieux de culte catholiques de la commune sont les suivants :

  • Église Sainte-Thérèse, rue du Bataillon-de-France
  • Église Saint-Antoine, rue Saint-Antoine.
  • Église Saint-Jacques, place Saint-Jacques.
  • Église Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes (salle d'exposition).
  • Église Saint-Éloi, rue Jules-Dulac.
  • Église Saint-Germain, rue des Frères-Gréban.
  • Église Notre-Dame-de-la-Source, rue Bernard-Morancais.
  • Église Saint-Paul des Sablons, parvis Claude-Carpantier.
  • Abbaye de Royallieu.
  • Abbaye Saint-Corneille, rue Saint-Corneille.
  • Chapelle du palais impérial.
  • Chapelle de l'Immaculée-Conception de l'Institution Jean Paul II, avenue de la Forêt.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, rue Notre-Dame-de-Bon-Secours.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur dite chapelle de Royallieu, rue du Vivier-Corax.
  • Chapelle Saint-Corneille à la Maison Forestière de Saint-Corneille, forêt de Compiègne.
  • Chapelle Saint-Jean-Paul II, avenue de l'Europe.
  • Chapelle Saint-Joseph de l'hôpital Saint Joseph, rue Saint-Joseph.
  • Chapelle Saint-Lazare, rue Saint-Lazare-de-l'ancien-Carmel.
  • Chapelle Saint-Louis de l'ancien hôpital, place de l'Ancien-Hôpital.
  • Chapelle Saint-Nicolas, rue Jeanne d'Arc de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont.
  • Chapelle du camp d'internement et de déportation de Royallieu, avenue des Martyrs-de-la-Liberté (Mémorial de la déportation).

Islam

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Mosquée de Compiègne, au 41 quai du Clos des Roses[152].

Mormon

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Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, au 90 rue du Bataillon de France[153].

Protestant

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Temple protestant de Compiègne, de l'Église protestante unie de France, au 18A rue de Clamart. Les cultes y sont organisés tous les dimanches à 10h30[154].

Église évangélique baptiste, avenue Thiers, ancienne église anglicane, mise en vente en 2021[155].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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La population de la ville est répartie à l'inverse de beaucoup de villes (ou anti-parisienne), le centre ville est situé au nord et est fort excentré du point le plus au sud de la commune. Les classes les plus aisées se trouvant au nord et à l'est (quartiers St Lazare, Hippodrome, Les Avenues, Centre-Ville, Bellicart (hors Écharde), Les Sablons et les Veneurs ou encore le nouveau quartier du Camp des Sablons), ces quartiers étant situés tous à proximité ou en lisière de la forêt domaniale et du palais. Tandis que les classes les plus populaires se trouvent au sud et à l'ouest (quartiers des Jardins, le Clos des Roses, la Victoire, les Maréchaux ou Royallieu-Pompidou). En effet, beaucoup de villes étant disposées de sorte que le sens classique du vent (Ouest), n'entraîne pas les fumées des sites industriels au-dessus des quartiers ouest ou sud, obligeant les ouvriers à s'installer au milieu des usines dans le nord-est des villes. A Compiègne, les usines sont positionnées en dehors des quartiers d'habitations et au nord de la ville entraînant les fumées vers l'agglomération nord-est, dépourvues d'habitations, la forêt et les terrains agricoles composant la partie est de l'agglomération de Compiègne.[réf. nécessaire]

La majorité des ménages sont catégorisés comme étant des classes moyennes voire aisées. Les classes populaires restent présentes essentiellement dans les quartiers disposant degrands ensembles à loyers modérés, comme le Clos des Roses, l'Echarde, la Victoire ou les Jardins. La ville compte troisquartiers prioritaires : Clos des Roses, La Victoire et Vivier-Corax, regroupant un total de 10 000 habitants, soit un quart de la population, avec un taux de pauvreté atteignant jusqu'à 47 %[156].

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Compiègne et dans l'ensemble de l'Oise en 2020 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Compiègne (60) en 2020.
Compiègne[I 7]Oise[I 8]
Nombre de ménages fiscaux16 916332 222
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux36 161805 483
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros)20 43022 680
Part des ménages fiscaux imposés48 %53,5 %

Emploi

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En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 25 781 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,1 % d'actifs dont 56,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs[I 9].

On comptait 26 156 emplois dans la zone d'emploi, contre 26 914 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 14 850, l'indicateur de concentration d'emploi est de 176,1, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 176,1 emplois pour 100 actifs occupés[I 10].

Entreprises et commerces

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Au, Compiègne comptait 3 884 établissements : 163 dans l'industrie, 228 dans la construction, 1 279 dans le commerce-transports-services divers et 660 étaient relatifs au secteur administratif[I 11].

En 2022, 503 entreprises ont été créées à Compiègne, dont 353 par desautoentrepreneurs[I 12].

Le plus grand centre de recyclage de l'aluminium de France se trouve à Compiègne[157]. Ce centre dispose de cinq fours qui font travailler84 personnes pour la société Regial Affimet[158].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Compiègne.

Trente éléments du patrimoine civil de Compiègne sont protégés au titre desmonuments historiques, dont trois ont disparu : unemaison à colombages, le pont Jeanne-d'Arc et l'enseigne de l'auberge des Trois-Lurons. Trois monuments seulement sont classés, à savoir le château, l'hôtel de ville et l'hôtel d'Agincourt, rue Fournier-Sarlovèze. Quinze objets protégés sont des maisons d'habitation ou des immeubles, dont l'intérêt réside le plus souvent davantage dans leur importance historique que dans leur architecture. Un nombre important d'hôtels particuliers et maisons à colombages remarquables ne sont ni classés ni inscrits.

Parmi le patrimoine religieux de Compiègne, dix éléments sont protégés au titre des monuments historiques. Les deux principales églises, la chapelle Saint-Corneille, et les restes de deux abbayes (en partie) sont classés ; une église désaffectée, les restes de quatre abbayes et couvents et les vestiges d'un cimetière sont inscrits. La première égliseparoissiale de la ville, l'église Saint-Germain, ainsi que l'hôtel-Dieu médiéval ne sont ni classés, ni inscrits.

  • Église Saint-Jacques, place Saint-Jacques (classée monument historique parliste de 1862[177]) : C'est un édifice de taille moyenne, d'une longueur totale de 51 m, issu de deux périodes distinctes : lechœur, letransept et lanef avec sesbas-côtés ont été bâtis entre 1235 et 1270, sauf la partie haute de la nef ; cette dernière, leclocher, les chapelles le long des bas-côtés et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1476 et le milieu duXVIe siècle. Ces extensions reflètent le stylegothique flamboyant, sauf lelanternon au sommet du clocher, qui est influencé par laRenaissance. Le clocher est une œuvre remarquable, tout comme le chœur et le transept, qui quant à eux représentent les parties les plus anciennes de l'église et sont une intéressante illustration du style pré-rayonnant. L'intérieur de l'église est marqué par les transformations de la fin de l'Ancien Régime, portant notamment sur un revêtement en marbre du chœur et un habillement despiliers de la nef par desboiseries[178].
  • Église Saint-Antoine, place Saint-Antoine (classée monument historique par liste de 1840[179]) : Comme l'église Saint-Jacques, l'autre église du centre-ville, elle a été fondée en 1199 et dépendu étroitement de l'abbaye Saint-Corneille qui possédait le patronage de toutes les cures de la ville. La construction s'effectue pendant la première moitié duXIIIe siècle, mais l'église est profondément transformé auXVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant laguerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de stylegothique flamboyant. La façade et lechœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement duXVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église. À l'intérieur, ces parties sont également les plus intéressantes, se caractérisant par des supports prismatiques et des voûtes avec un dessin particulier àliernes ettiercerons. La nef et ses bas-côtés sont par contre assez monotones et ne montrent que peu de recherche stylistique. L'église a perdu la plupart de ses œuvres d'art en 1768, quand un curé soucieux de rendre l'intérieur plus lumineux la fait vider de la majeure partie de son contenu. L'église est restaurée profondément à partir de 1863[180].
  • Ancienne église Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes (inscrite monument historique par arrêté du 26 mars 1927[181]) : Elle accueille actuellement l'espace culturel Saint-Pierre des Minimes, géré par la ville de Compiègne. Des vestiges de l'ancien couvent des Minimes à l'est de l'église, sur les emprises de l'actuelle école Pierre-Sauvage, sont inscrits par arrêté du 11 juin 2001[182]) ; voir ci-dessus sousMusées.
  • Ancienneabbaye Saint-Corneille, rue Saint-Corneille (cloître, murs de clôture et restes du clocher classés monument historique par arrêté du 26 octobre 1964 sous-sol et restes du réfectoire inscrits par arrêté du 28 septembre 1944[183]) : deux galeries du cloître duXIIIe siècle, bien conservé et restauré, abritent un musée (voir ci-dessus) ; le reste des bâtiments est utilisé par les bibliothèques municipales.
  • Ancienhôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont, rue Jeanne-d'Arc et rue du Grand-Ferré, actuellement chapelle Saint-Nicolas (ni classé, ni inscrit) : La fondation du premier hôtel-Dieu de Compiègne serait due àsaint Éloi, et il aurait été reconstruit parCharles II le Chauve. L'établissement a longtemps été administré par l'abbaye Saint-Corneille, et il possédait trois dépendances : l'hospice-hôpital Saint-Nicolas-au-Pont, l'école et asile de nuit Saint-Nicolas-le-Petit et lamaladrerie Saint-Lazare. Saint-Louis fit agrandir l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont et le dota richement. Les malades étaient soignés par des religieux et religieuses qui vivaient selon larègle de saint Augustin. Saint-Louis leur préféra lesTrinitaires, mais face à la hostilité de l'abbaye Saint-Corneille, ils partirent dès 1303. Les moines s'en allèrent en 1601, et les Augustines furent remplacées par lesSœurs de Saint Vincent de Paul en 1792. Entre temps, une importante reconstruction auXVIIe siècle apporte une modification de la façade, une subdivision de la salle en deux niveaux, une décorationbaroque de la chapelle et l'aménagement de la sallecapitulaire. L'hôtel-Dieu est fermé avec la réunion à l'Hôpital Général en 1894, dont la capacité a été augmentée au préalable. L'édifice est sévèrement endommagé pendant laPremière Guerre mondiale. Après la restauration qui s'échelonne jusqu'en 1933, l'édifice ne retrouve plus sa vocation d'hospice, mais accueille des salles de réunion, et la chapelle est remise à la disposition de la paroisse. L'immenseretable en bois de chêne est un chef-d'œuvre de la sculpture baroque et sort d'un atelier parisien ; il a probablement été financé parMarie de Médicis et la famille Legras. La superbe salle souterraine dite cellier de Saint-Louis n'est plus accessible depuis laSeconde Guerre mondiale et a été en partie comblée[184].
  • Vestiges du couvent des Jacobins, au parc Songeons, 1 rue d'Austerlitz, derrière le musée Pierre-Vivenel (classés monument historique par arrêté du 19 mars 1931[185]) : Le couvent desDominicains, appelés ici Jacobins, a été fondé en 1257 parSaint Louis dans l'enceinte du château royal. L'emplacement de l'église, rebâtie en 1422 après un incendie et démolie sous la Révolution, est occupé par un hôtel particulier néoclassique depuis 1800 environ. Il abrite le musée Antoine-Vivenel depuis 1952 grâce au legs du comte Songeons, qui porta également sur le parc municipal qui porte son nom. Ce parc abrite un nombre de vestiges peu importants, mais certains proviennent du château royal et il n'est pas toujours certain lesquels peuvent être attribués au couvent. Seulement le mur de clôture près du musée et les deux portails du parc proviennent assurément du monastère. Les sept arcades subsistent probablement du cloître, mais puisqu'elles sont parallèles à la courtine du château contre laquelle s'appuie la maison du conservateur du musée, certains archéologues les interprètent comme un vestige du château. Dans le parc, une porte enanse de panier est dite de la chambre de saint Louis, et le mur avec une fenêtre en tiers-point et les traces d'une porte sont associés à la salle des gardes du château. Une partie du parc recouvre les anciens remparts du début duXIIIe siècle, et un bastion de la seconde moitié duXVIe siècle se situe en contrebas, près de l'Oise. Deuxgisants longtemps exposés aux intempéries au parc sont mal identifiés. Protégés au même titre que le couvent, ils ont été rapatriés dans le musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille sous l'identité du maréchal d'Humières et de Jeanne de Hangest, morts tous les deux en 1514[186]. Le mur d'enceinte est à son tour inscrit par arrêté du 20 mai 1930, à l'exception des parties classées. La porte de l'ancien cimetière de Clamart de 1787 et deux sépultures provenant de ce même cimetière se trouvent aujourd'hui également dans le parc Songeons ; elles sont inscrites par arrêté du 18 mars 1947[187].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours : la première chapelle a été construite en 1636 à la suite d'un vœu du père Boniface, qui avait demandé à la Vierge de protéger le couvent desCapucins de l'invasion espagnole. Quelques guérisons miraculeuses ont fait affluer les pèlerins et rendu la chapelle célèbre, si bien que le père Léonard d'Auxerre parvint à faire venir le roi et la reine en 1653. Leur financement a permis de construire une chapelle plus grande, et les familles royales deLouis XIV àCharles X l'ont fréquenté. La principale période de pèlerinage était la neuvaine de l'Annonciation. Fait exceptionnel, la chapelle a été entièrement préservée des ravages de la Révolution française grâce à l'engagement d'une famille, et elle est restée propriété privée jusqu'en 1980, quand elle a été offerte à la ville. La chapelle se situe au bout d'une allée de verdure et son allure est simple et harmonieuse, ce qui contraste avec la richesse de son mobilier qui est toujours celui d'origine, dont la peinture de laVierge à l'Enfant allaitante devant laquelle le père Boniface a prié en 1636[188].
  • Vestiges de l'abbaye de Royallieu, au parc de Bayser, avenue des Martyrs-de-la-Libération (inscrits monument historique par arrêté du 16 décembre 1947[174]) : Il s'agit de laporterie, d'unchapiteaux et de deux vases en pierre au parc, et de restes d'un bâtiment conventuel au sud du parc, dont une fenêtre ou porte. Ces restes servent aujourd'hui de mur de clôture vers l'ancienne ferme de l'abbaye. Le bâtiment d'habitation, dit château de Bayser, est également inscrit au même titre.
  • Chapelle Saint-Corneille en forêt de Compiègne, parcelle 1251 (classée monument historique par arrêté du 23 septembre 1922[189])
  • Église Saint-Germain, rue des Frères-Gréban / square de l'église Saint-Germain (ni classée, ni inscrite) : Saint-Germain était la première paroisse de Compiègne, et unoratoire dédié à saintGermain d'Auxerre existe dès leVIe siècle sur le chemin dugué deVenette. La paroisse perd son importance après la construction des églises Saint-Antoine et Saint-Jacques, et son église se trouve en-dehors de l'enceinte de la ville, ce qui explique sa destruction lors des sièges de 1414 et 1430. La reconstruction se fait attendre et ne commence qu'en 1482 grâce à des libéralités ; encore, n'est-elle pas menée à son terme, et le clocher-porche n'est édifié que sousLouis XIII. L'église n'a toujours pas dechœur et reste simplement plafonnée. Le legs du curé Boudeville, mort en 1879, permet enfin de parachever l'église en ajoutant un chœur et en voûtant lanef debriques et deplâtre. Le mobilier provient en partie des établissements religieux éteints de la ville. Quatre colonnes torsadées et richement décorées du début duXVIIe siècle sont de l'église Saint-Pierre-des-Minimes, et la tribune qu'elles supportent semble être celle de l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Les pierres tombales sont celles de l'abbaye de Royallieu. Avec l'extension urbaine, l'église se retrouve de nouveau au milieu d'un quartier résidentiel et a regagné de l'importance[190].
  • Église Sainte-Thérèse, rue du Bataillon-de-France (ni classée, ni inscrite).
  • Église Saint-Pierre, romane, desXIIe et XIIIe siècles, monument historique.
  • Église Saint-Jacques.
    Église Saint-Jacques.
  • Église Saint-Antoine.
    Église Saint-Antoine.
  • Ancienne église Saint-Pierre des Minimes.
    Ancienne église Saint-Pierre des Minimes.
  • Cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
    Cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
  • Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas-du-Pont.
    Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas-du-Pont.
  • Couvent des Jacobins.
    Couvent des Jacobins.
  • Cimetière de Clamart.
    Cimetière de Clamart.
  • Porterie de l'abbaye de Royallieu.
    Porterie de l'abbaye de Royallieu.
  • Chapelle Saint-Corneille.
    Chapelle Saint-Corneille.
  • Église Sainte-Thérèse.
    Église Sainte-Thérèse.

Musées

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  • Musée Antoine-Vivenel.
    Musée Antoine-Vivenel.
  • Musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
    Musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
  • Musée de la figurine historique.
    Musée de la figurine historique.
  • Mémorial du camp de Royallieu.
    Mémorial du camp de Royallieu.
  • Clairière de l'Armistice.
    Clairière de l'Armistice.

Pèlerinage de Compostelle

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Compiègne est une étape entre lavia Gallia Belgica et les grandes voies françaises dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape notable précédente estSaint-Quentin[201]. Au-delà de Compiègne, le pèlerin pouvait rejoindre l'une des trois voies principales versSaint-Jacques-de-Compostelle : lavia Turonensis plus directe par Paris, lavia Lemovicensis parVézelay etLimoges, lavia Podiensis parLe Puy-en-Velay etMoissac.

Personnalités liées à la ville

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Y sont nés

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Medaille d'or de la ville de Compiègne

Y ont été sacrés

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Y sont enterrés

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Plaque commémorative sur un mur de l'abbaye Saint-Corneille.

Plusieurs rois et un dauphin y sont enterrés d'après une plaque sur un mur de l'ancienneabbaye Saint-Corneille dont :

L'abbaye Saint-Corneille, son église et les sépultures qu'elle renfermait furent profanées pendant la Révolution et détruites, comme le furent celles de labasilique de Saint-Denis. La rue Saint-Corneille a été percée à l'emplacement de la nef et du bas-côté Sud de l'abbatiale.

  • Antoine Vivenel (1799-1862), architecte-entrepreneur à Paris, fondateur du musée de Compiègne
  • Jean Compagnon (1916-2010), général de corps d'Armée ;

Y sont morts

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Y ont vécu ou y sont passés

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Héraldique

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Blason de CompiègneBlason
D'argent au lion d'azur semé de fleurs de lys d'or, armé et lampassé degueules, et couronné d'or
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent
Devise / Cri
'Regi et regno fidelissima « Au roi et au royaume la plus fidèle »[206].
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 23/06/2022 à 10:19 TU à partir des 477 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1961 au 01/08/2002.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 61 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/2011 au 01/06/2024.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Compiègne comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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