La ville est célèbre pour sonchâteau, reconstruit entièrement sous le règne deLouis XV, et utilisé comme résidence occasionnelle par les empereursNapoléonIer etNapoléon III.
L’activité de la ville repose par ailleurs sur son attractivité économique et sur la présence de l’Université de technologie de Compiègne (UTC), qui contribue à son dynamisme scientifique et industriel.
Compiègne compte 40 808 habitants selon le recensement de 2022, et constitue la troisième aire urbaine du département, avec plus de 80 000 habitants.
La ville de Compiègne est située en aval du confluent des rivièresOise etAisne, dans le département de l'Oise. Elle en constitue la troisième aire urbaine, avec 98 418 habitants[1].
Compiègne et Paris possédant respectivement un territoire relativement vaste, la distance qui sépare les deux points les plus proches entre les deux villes n'est que de 62 km[4]. De ce fait la ville est située à la limite de l'aire d'attraction de Paris, Compiègne possédantsa propre aire d'attraction mais étant directement concernée par l'influence économique parisienne.
La cité se situe aux limites duValois et duSoissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont laPicardie, laChampagne et l'Île-de-France. Du fait de sa position géographique, Compiègne subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans, et en dehors de la Picardie[5] :
Compiègne - Distance des villes principales les plus proches et leurs influences[5]
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, l'Oise, le ru de Berne, le ru des Planchettes, le ru du Pain Cher[10], la dérivation de Venette[11], le canal 01 de la commune de Compiegne[12], le canal 02 de la commune de Compiegne[13], le fossé 01 des Beaux Monts[14], le fossé 02 des Beaux Monts[15] divers bras de Berne[16] et un autre petit cours d'eau[17],[Carte 1].
Au, Compiègne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle estville-centre[Note 6],[38],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[39],[40].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,1 %), zones urbanisées (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %),terres arables (0,1 %)[41]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Compiègne dépasse les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU qui lui imposent de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux[42]. Au sens du recensement, la ville disposait en 2008 de 6 102 logements HLM (32,5 % du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit à 5 558 en 2018 (28,1 %)[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Compiègne en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, en 2020, 35 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (32,3 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 4].
LesTransports intercommunaux du Compiégnois constituent le réseau de transport urbain et périurbain de l'agglomération compiégnoise. Ce service est gratuit du lundi au samedi depuis 1975. Il a transporté4,7 millions de voyageurs en 2000. Il est constitué de 6 lignes urbaines régulières exploitées au moyen d'autobus et de 7 lignes périurbaines exploitées avec des autocars[44]. Les dimanches et jours fériés lignes de bus spécifiques D1 et D2 circulent desservant le centre de l'agglomération.
La ville est également desservie par de nombreuses lignes duréseau interurbain de l'Oise qui prennent leur départ sur le parvis de la gare.
Un ensemble de taxis est implanté à Compiègne et un service de covoiturage a aussi été créé par la ville.
Albert Dauzat etCharles Rostaing[46] l'expliquent par unbas latin*compendium « chemin de traverse », « raccourci »[47]. Ce mot n'est pas attesté ailleurs dans la toponymie et n'a pas d'héritier en ancien français. Enlatin, on trouvecompendia via « chemin de traverse » oucompendĭārĭa (via) « voie plus courte »[48]. À l'époque gallo-romaine, Compiègne,Compendium, aurait été un point de passage sur l'Oise lié à un réseau de voies secondaires à la frontière des territoires des Suessions et des Bellovaques. Le gué, permettant de franchir l'Oise, se rencontrait au lieu-dit « le clos des Roses », localisé à 700 m à l'ouest du centre ville actuel[49].
Ces mêmes auteurs classent Compiègne sous la rubriqueCompains, commune à laquelle ils attribuent le nom de personne gallo-romanCompendius, de signification obscure.
L'origine du nom reste mal éclaircie. On peut très bien envisager une explication à partir du préfixe gauloiscom- / con- 'avec', 'ensemble', 'également' entrant dans la composition de nombreux anthroponymes et toponymes, suivi d'un élément*pennia >*pendia (cf.Arpent, d'origine gauloisearependis <arepennis[50]).
Les premières traces d'habitat humain sur le territoire de l'actuelle commune de Compiègne remontent au début duVe millénaire avant notre ère et se continuent jusqu'à la conquête romaine[51]. À l'époquegallo-romaine, Compiègne fut un point de passage sur l'Oise (Isara) relié au réseau de voies secondaires à la frontière des territoires des Bellovaques (Beauvais) et des Suessions (Soissons). Un gué se trouvait au lieu-dit le Clos des Roses entre Compiègne etVenette. Dans le quartier du Clos des Roses ont été retrouvés les vestiges d'un bâtiment romain, peut-être un poste de garde militaire du gué[52]. Au centre-ville actuel, les fouilles menées n'ont pas permis de découvrir de vestiges gallo-romains. Dans les environs, quelques vestiges devillae furent mis au jour[53],[54].
Le,Charles le Chauve ordonne l'édification de la collégiale Sainte-Marie, futureabbaye Saint-Corneille, sur le modèle de celle d'Aix-la-Chapelle. Le il la fait consacrer par le papeJeanVIII[61]. L'importante abbaye Saint-Corneille riche de reliques insignes (Saint-Suaire, reliques de la Passion, Voile de la Vierge) devient alors le noyau autour duquel commence à se développer la ville et le roi y bâtit un nouveau palais.
Son filsLouis le Bègue fut sacré à Compiègne le dans l'abbaye Saint-Corneille par l'archevêqueHincmar de Reims et il y mourut en 879. Après la défaite en 883 deCarloman àMiannay face auxNormands qui peuvent alors ravager le pays de Somme, les grands feudataires se réunissent à Compiègne et négocient le départ des envahisseurs au prix démesuré de12 000 livres[62]. Enfin,Louis V le dernier Carolingien, qui fut sacré à Compiègne le et qui mourut le fut inhumé dans l'abbaye Saint-Corneille.
Hugues Capet ayant été élu roi des Francs en 987, Compiègne restera un des séjours préférés des premiers Capétiens[source insuffisante] : c'est à Saint-Corneille que la reineConstance d'Arles, épouse deRobert le Pieux, fit associer au trône son fils aînéHugues[63] qui sera inhumé dans cette basilique en 1025, avant d'avoir pu régner seul.
En 1237, à l'occasion du mariage à Compiègne deRobert d'Artois avec Mathilde de Brabant,Saint Louis a organisé untournoi auquel ont participé trois cent trente-huit princes etchevaliers[65]. Cetournoi a été reconstitué à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc les 28 mai et 5 juin 1911[65].
Pendant laguerre de Cent Ans, Compiègne fut assiégée et prise plusieurs fois par lesBourguignons. Elle embrassa quelque temps le parti duroi plantagenêt Henri VI. Mais à partir du sacre de son compétiteur le ValoisCharles VII, elle devient fidèle à celui-ci. Le plus mémorable de cessièges est celui de 1430 oùJeanne d'Arc, accourue dans la ville pour la défendre, tomba le 23 mai aux mains des capitaines bourguignons Guillaume de Wandonne etAntoine de Bournonville commandés parJean de Luxembourg-Saint-Pol, lors d'une sortie sur la rive droite de l'Oise et fut vendue aux Anglais. Ce siège s'est traduit par d'importantes destructions par suite des bombardements, une baisse de la population et un appauvrissement des habitants. Les guerres menées parLouis XI se traduisent encore par des charges supplémentaires (fortifications, logement des gens de guerre), des impôts plus lourds et des emprunts forcés, et il faudra attendre le règne deCharles VIII pour entreprendre la reconstruction, relancer l'activité et retrouver la population d'avant la guerre.
Depuis lors, les rois de France continuèrent à résider souvent à Compiègne et prirent l'habitude de s'y arrêter en revenant de se faire sacrer àReims, ainsi qu'avait faitCharles VII, accompagné deJeanne d'Arc, en 1429.
Les rois faisaient encore de courts séjours deFrançois Ier àHenri IV. Compiègne était ville royale, ses gouverneurs-attournés étaient nommés avec l'avis du roi, les impôts, taxes et emprunts étaient dus au roi et les régiments de passage étaient logés chez les habitants. Pendant lesguerres de Religion, Compiègne resta catholique, fidèle à la royauté et bénéficia en retour de quelques avantages de la part des souverains. L'édit de Compiègne de 1547 réservant aux tribunaux laïcs le jugement des protestants dès qu'il y a scandale public, est une des premières étapes de la répression contre leshuguenots.
Vue cavalière de Compiègne en 1671.L'abbaye Saint-Corneille et l'hôtel de ville.Compiègne sous l'Ancien Régime vue de l'Oise.
L'administration royale est à Compiègne, ville de 8 000 habitants, d'après le recensement d'Arthur de Marsy[66], et dans les environs de la ville, peu importante, comme d'ailleurs dans l'ensemble des villes du royaume.
Quelques notables (médecins, chirurgiens, etc.) sont classés parmi eux. Par contre, les marchands, les industriels, les taverniers et les artisans sont classés dans une autre catégorie : Commerces et industries diverses. Cette catégorie s'étend aux mariniers et aux laboureurs, vignerons ou encore aux jardiniers.
Le premier ordre est lui aussi classé à part. Arthur de Marsy, auteur d'un recensement en 1627, ne donne que les chiffres des membres duclergé séculier par paroisse :
Saint-Jacques : douze ;
Saint-Antoine : six ;
Saint-Germain : deux ;
Saint-Jehan le Petit : un.
Sur les83 maîtres ou maîtresses d'écoles, 29 sont des ecclésiastiques. Mais le nombre de membres duclergé régulier dans les établissements reste la grande inconnue. Le nombre des pauvres et celui des mendiants est de 320, chiffre peu important, si on le compare avec la situation deChâteauroux qui en 1789 avec 7 000 habitants doit secourir 3 000 malheureux venus principalement du Massif Central. Par contre, il est supérieur à celui des pauvres vers 1760 àMorlaix, ville de 10 000 habitants qui est de cent.
Compiègne compte alors deux paroisses dans la ville, deux dans les faubourgs et 1476 feux. Saint-Jacques est la paroisse la plus peuplée avec 521 feux, suivie de la paroisse de Saint-Antoine avec 435 feux. On trouve à Compiègne une église collégiale dédiée à Saint-Clément, un Hôtel-Dieu et un collège. En plus de l'abbaye de Saint-Benoit, on y trouve plusieurs autres importants couvents et monastères dont ceux des Cordeliers, des Dominicains et des Carmélites.
Les premier et deuxième traités y sont conclus avec larépublique de Gênes pour le rattachement de laCorse à la France en 1756 et 1764. En 1770,Louis XV et le dauphin accueillent au châteauMarie-Antoinette lors de son arrivée en France.
En 1790, le département de l'Oise est créé après le démantèlement desanciens gouvernements d'Île-de-France et de Picardie. En 1794, les seize sœurscarmélites de Compiègne sont jugées et guillotinées.Georges Bernanos s'inspira de leur histoire pour écrire sa pièceDialogues des Carmélites.
En 1847, est inauguré lagare de Compiègne, établissant la liaison ferroviaire avecParis, la ligne est ensuite poursuivie jusqu'àNoyon puisSaint-Quentin en 1849.
Au début de laPremière Guerre mondiale, le Génie français fait sauter le pont sur l'Oise afin de ralentir la progression allemande tandis qu'une partie de la population quitte la ville par trains, voitures et par péniches. La ville est néanmoins envahie dès le et est occupée jusqu'au 12 septembre, où les troupes allemandes se replient sur les hauteurs deTracy-le-Mont après leur défaite lors de labataille de la Marne[72].
Compiègne devient alors une ville de l'arrière du front où les anciens casernements, le palais et les écoles sont transformés en hôpitaux militaires. Elle est bombardée à plusieurs reprises par l'aviation allemande ainsi que par un canon à longue portée, le Long Max[72].
Vide de ses habitants évacués, Compiègne subit en 1918 des bombardements quotidiens provoquant d'importantes destructions. Le, tandis que le département de l'Oise est totalement libéré après l'offensive générale lancée le 10 juillet, Compiègne subit son dernier bombardement[72]
À la fin de la guerre, de nombreux bâtiments de la ville sont détruits[74] et la ville de Compiègne est décorée de lacroix de guerre 1914-1918, le[75].
Dans le même lieu, aménagé entre-temps en clairière dite clairière de Rethondes ouclairière de l'Armistice, et dans lemême wagon qu'en 1918, est signé l'armistice du 22 juin 1940 entre la France, représentée par la délégation envoyée par le maréchalPétain et présidée par legénéral Huntziger, et l'Allemagne représentée par le maréchalKeitel.Adolf Hitler et de nombreux dignitaires allemands étaient présents la veille, jour inaugural de la négociation d'Armistice.
Durant l'Occupation, les nazis installèrent uncamp de transit et d'internement de juin 1941 à août 1944 àRoyallieu. Le premier train de déportés politiques quitte lecamp de Royallieu pour celui d'Auschwitz, le. À cet endroit, le, le « Mémorial de l'internement et de la déportation » a été inauguré[76].
Un des tout premiers groupes armés de la résistance française, le « groupe de Compiègne », est né dans l'Oise, en février 1941. Ralliés àCombat Zone Nord, ses militants sont pour la plupart arrêtés à compter du 3 mars 1942 et déportés en Allemagne d'où bien peu sont revenus.
La ville de Compiègne a été décorée de lacroix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent accompagnée d'une citation à l'ordre de la division :
« Ville au passé lourd de gloire qui a été cruellement meurtrie en 1940 et 1944 par de nombreux bombardements aériens qui l'ont partiellement détruite.
Par l'attitude résistante de ses habitants, l'aide matérielle et morale apportée aux déportés du camp de Royallieu et l'accueil magnifique qu'elle a réservé aux prisonniers rapatriés a donné, face à l'ennemi, le plus bel exemple de solidarité française et de patriotisme. Déjà citée au titre de la guerre 1914-1918[77]. »
La création de larégion Picardie par décret[78] du ), y incorpore ledépartement de l'Oise. Quelques protestations s'étaient levées dues à une confusion des termes née auXIXe siècle, car jusqu'en 1790, année du démantèlement des anciens Gouvernements généraux militaires, Compiègne était administrativement située dans ledomaine royal français, et donc dans le gouvernement militaire de l'Île-de-France, on a donc parfois questionné la légitimité de certaines villes enrégion Picardie. Mais l'usage situait leValois dans la province dePicardie par beaucoup sous l'Ancien Régime, certaines sources précisent même que Compiègne, avec d'autres villes de l'Oise et de l'Aisne, faisait originellement partie du gouvernement de Picardie avant d'être annexée par l'Île-de-France[79]. Ce qui justifiait finalement leur place dans l'ancienne Région.
Carte historique :Plan de la ville de Compiègne située dans leValois en la province dePicardie et du gouvernement général de l'Isle de France fait parPierre Aveline, avec privilège du Roy.
La ville est orientée vers une politique dedroite. Chaque élection donnant lieu à un score assez élevé des partis politiques de droite.
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP/UDI menée par le maire sortantPhilippe Marini obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 290 voix (64,75 %,33 conseillers municipaux élus dont 20 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[84] :
Richard Valente (PS - EELV - PRG, 2 144 voix, 16,74 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
Lors du premier tour desélections municipales de 2020[85], la liste menée par le maire sortant Philippe Marini (LR, LC, SL) obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 249 voix (57,85 %,35 conseillers municipaux élus dont 21 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[86],[87] : - Daniel Leca (UDI, REM - EÉLV, 2 864 voix|, 31,56 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ; - Jean-Marc Branche (RN, 633 voix, 6,97 %, conseiller municipal élu) ; - Jean-Marc Iskin (L, 326 voix, 3,59 %, pas d'élus). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 61,89 % des électeurs se sont abstenus.
Quatre collèges : Jacques-Monod, Ferdinand-Bac, André-Malraux (classé REP+), Gaëtan-Denain
Trois lycées : Mireille-Grenet[114],Pierre d'Ailly, Charles-de-Gaulle (ouvert en 1992).L'emplacement de ce dernier est cependant contesté, la ville deLacroix-Saint-Ouen le réclamant à cause de différends territoriaux[réf. nécessaire].
ainsi que des établissements privés : quatre écoles primaires, deux collèges et un lycée[115].
Par ailleurs, Compiègne comprend l'une des troisclasses préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dePicardie avec celles du lycée Louis-Thuillier d'Amiens et celles du lycée Marie-Curie deNogent-sur-Oise, présente depuis les années 1980 aulycée Pierre-d'Ailly. La ville compte six classes d'enseignement supérieur dont une de première année en filière mathématiques-physiqueMPSI (respectivement physique-chimiePCSI), ainsi qu'une de deuxième année enMP (respectivementPC) ; une section enhypokhâgne et une enkhâgne.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Compiègne est dotée d'un centre hospitalier public avec un pôle d'urgences, un pôle de médecine, un pôle de chirurgie ainsi qu'un service de réanimation.
La Ville dispose également de la Polyclinique Saint-Côme, première clinique de Picardie. Le Néphron, un bâtiment spécialisé dans les maladies rénales est attenant à la clinique.
Le centre hospitalier dispose d'un CIMA (Centre d'imagerie médical avancé), pratiquant notammentles scintigraphies.
L'hippodrome du Putois est installé à Compiègne où il accueille des courses de plat, d'obstacles et de trot.
Le stade équestre du Grand Parc accueille de nombreuses compétitions équestres dont tous les ans un concours international de dressage 5* au mois de mai[117].
Le gymnase du Manège, situé dans le quartier de l'ancienne école d'état-major, est rénové par l'agglomération avec le soutien financier de la ville et du département pour accueillir le Cercle d'escrime Georges-Tainturier, ainsi que d'autres disciplines, et sera utilisé comme centre de préparation auxJeux olympiques de Paris 2024 dans le cadre de l'obtention du label Terre de Jeux 2024[118].
La Ville compte aussi 2 piscines, une municipale et l'autre grée par l'agglomération.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Un service depolice municipale fonctionne à Compiègne, dotée d'une équipe cynophile[119]. Onze fonctionnaires sont équipés en 2021 de caméras piétons qui permettent de fimer leurs interventions et de caractériser des infractions[120].
La commune s'est dotée d'un réseau de vidéosurveillance, qu'elle renforce en 2022 avec l'installation de 60 nouvelles caméras qui se rajoutent aux 350 installées auparavant[121].
L'ancien centre pénitentiaire de Compiègne, situé à proximité du centre-ville et du château, désaffecté depuis 2016, a été vendu par l'État en 2020[122],[123].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[125],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 40 808 habitants[Note 11], en évolution de +1,37 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 41,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 19 199 hommes pour 21 343 femmes, soit un taux de 52,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[127]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,1
6,2
75-89 ans
9,6
13,8
60-74 ans
16,1
16,5
45-59 ans
17,2
18,2
30-44 ans
17,1
26,2
15-29 ans
21,6
18,3
0-14 ans
16,3
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[128]
Chaque année a lieu l'Imaginarium Festival, festival regroupant des artistes électro-rock, organisé par une association composée principalement d'étudiants de Compiègne.
Les Notes bleues est une association organisatrice de concerts créée en 2000[131], exploitant la salle (municipale) du Ziquodrome.
LeCompiègnois BaseBall Club, fondé en 1989, évolue sur un terrain de baseball aux normes internationales. Son équipe est championne de France de baseball en 2009[réf. nécessaire],
Le Tennis club Compiègne Pompadour (TCCP) a été créé en 2019 et succède alors au Tennis Pompadour. Son équipe fanion évolue en Nationale 4 en 2020, et le club espère « faire monter le niveau général et pas seulement l'élite », dans les années à venir[146].
Le Rugby club compiégnois ou RC Compiègne évolue enFédérale 2; le Club de football américain, « Les scorpions », évolue en4e division (régional) ; le Club de hockey sur glace,les Lions, évolue en Division 2; l'Association Football Club de Compiègne évolue en Championnat de France Amateur (CFA) ; le club d'aviron reste depuis 1933 en première division (SNC)[147]; l'équipe de basket-ball féminine du Stade Compiégnois Basket-Ball évolue en nationale 3 depuis plusieurs saisons.
Le territoire de la commune dépend de laParoisse de Compiègne au sein dudiocèse de Beauvais[151].Les lieux de culte catholiques de la commune sont les suivants :
La population de la ville est répartie à l'inverse de beaucoup de villes (ou anti-parisienne), le centre ville est situé au nord et est fort excentré du point le plus au sud de la commune. Les classes les plus aisées se trouvant au nord et à l'est (quartiers St Lazare, Hippodrome, Les Avenues, Centre-Ville, Bellicart (hors Écharde), Les Sablons et les Veneurs ou encore le nouveau quartier du Camp des Sablons), ces quartiers étant situés tous à proximité ou en lisière de la forêt domaniale et du palais. Tandis que les classes les plus populaires se trouvent au sud et à l'ouest (quartiers des Jardins, le Clos des Roses, la Victoire, les Maréchaux ou Royallieu-Pompidou). En effet, beaucoup de villes étant disposées de sorte que le sens classique du vent (Ouest), n'entraîne pas les fumées des sites industriels au-dessus des quartiers ouest ou sud, obligeant les ouvriers à s'installer au milieu des usines dans le nord-est des villes. A Compiègne, les usines sont positionnées en dehors des quartiers d'habitations et au nord de la ville entraînant les fumées vers l'agglomération nord-est, dépourvues d'habitations, la forêt et les terrains agricoles composant la partie est de l'agglomération de Compiègne.[réf. nécessaire]
La majorité des ménages sont catégorisés comme étant des classes moyennes voire aisées. Les classes populaires restent présentes essentiellement dans les quartiers disposant degrands ensembles à loyers modérés, comme le Clos des Roses, l'Echarde, la Victoire ou les Jardins. La ville compte troisquartiers prioritaires : Clos des Roses, La Victoire et Vivier-Corax, regroupant un total de 10 000 habitants, soit un quart de la population, avec un taux de pauvreté atteignant jusqu'à 47 %[156].
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Compiègne et dans l'ensemble de l'Oise en 2020 sont présentés ci-dessous.
En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 25 781 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,1 % d'actifs dont 56,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs[I 9].
On comptait 26 156 emplois dans la zone d'emploi, contre 26 914 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 14 850, l'indicateur de concentration d'emploi est de 176,1, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 176,1 emplois pour 100 actifs occupés[I 10].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Au, Compiègne comptait 3 884 établissements : 163 dans l'industrie, 228 dans la construction, 1 279 dans le commerce-transports-services divers et 660 étaient relatifs au secteur administratif[I 11].
En 2022, 503 entreprises ont été créées à Compiègne, dont 353 par desautoentrepreneurs[I 12].
Le plus grand centre de recyclage de l'aluminium de France se trouve à Compiègne[157]. Ce centre dispose de cinq fours qui font travailler84 personnes pour la société Regial Affimet[158].
Trente éléments du patrimoine civil de Compiègne sont protégés au titre desmonuments historiques, dont trois ont disparu : unemaison à colombages, le pont Jeanne-d'Arc et l'enseigne de l'auberge des Trois-Lurons. Trois monuments seulement sont classés, à savoir le château, l'hôtel de ville et l'hôtel d'Agincourt, rue Fournier-Sarlovèze. Quinze objets protégés sont des maisons d'habitation ou des immeubles, dont l'intérêt réside le plus souvent davantage dans leur importance historique que dans leur architecture. Un nombre important d'hôtels particuliers et maisons à colombages remarquables ne sont ni classés ni inscrits.
Château de Compiègne, place du Général-de-Gaulle (classé monument historique par arrêté du[159]) : Construit parAnge-Jacques Gabriel, puis son élèveLouis Le Dreux de La Châtre. De l'ancien château médiéval, on ne trouve plus qu'une tour à moitié ruinée et des vestiges deremparts. Le parc du château est un lieu de promenade réputé.
Théâtre impérial de Compiègne, rue d'Ulm, à côté du château de Compiègne (classé monument historique par arrêté du[159]) : Il a été construit à la demande deNapoléon III sur l'emplacement de l'ancien Carmel, sous la direction de l'architecteGabriel-Auguste Ancelet qui s'inspire apparemment de l'Opéra royal du château de Versailles. Au moment de la fin du Second Empire, le théâtre reste encore inachevé et le chantier s'arrête. Il n'est repris que plus d'un siècle plus tard sous l'initiative d'une association, et l'inauguration peut être célébrée en 1991 seulement. La salle est destyle néoclassique et est plafonnée grâce à une audacieuse structure métallique. Le bois est toutefois le matériau dominant et assure une excellente acoustique qui fait la réputation du théâtre, où près de 900 spectateurs trouvent de la place[162].
Ancien grenier à sel, 46 place du Changé (façade sur la rue inscrite monument historique par arrêté du 16 janvier 1946[168]) : Transféré depuis Noyon, ungrenier à sel existe à Compiègne depuis 1396. Il est longtemps installé dans l'actuelle rue Vivenel. La construction d'un nouvel édifice est décidée en 1775 et confiée à l'architecteClaude-Nicolas Ledoux. Achevé en 1784, le bâtiment affiche un sobre styleclassique et se veut avant tout fonctionnel. La façade rythmée par desbossages est surmontée par unfronton triangulaire qui repose sur desconsoles alternant avec des rosettes. Sa niche abrite un groupe sculpté allégorique autour desarmes de France sur un globe terrestre, œuvre de Randon très abîmée. Le grand portail desservait l'entrepôt, et des locaux administratifs existaient à l'étage. Désaffecté à la Révolution, le grenier est utilisé comme halle à la viande et puis aux poissons. La ville le rachète en 1850 et en fait un marché public. Des galeries en bois remplacent le grenier dont ne subsiste plus que la façade à la fin duXIXe siècle. L'ensemble est réaménagé en 1981[169].
Tour Jeanne-d'Arc, entre la rue d'Austerlitz et la rue Jeanne-d'Arc (inscrite monument historique par arrêté du 30 mai 1927[170]) : aussi appelée Grosse Tour du roi ou tour Beauregard, elle peut être datée de la première moitié duXIIe siècle et a peut-être été bâtie sur des basescarolingiennes. C'est undonjon royal qui était le centre du palais des derniers Carolingiens et des premiersCapétiens. DèsLouis IX de France, le château n'est plus guère utilisé, etPhilippe le Bel l'abandonne définitivement. Restent dans un premier temps le donjon et la grande salle, qui est désaffectée à son tour auXVe siècle.Jeanne d'Arc a probablement combattu devant la tour, d'où elle tient l'un de ses surnoms ; l'autre provenant du domaine ayant occupé l'ancien couvent des Jacobins à partir du début duXIXe siècle. La tour a beaucoup souffert dusiège de 1430 sans être réparée, et elle s'est partiellement effondrée en 1868, perdant un quart de sa hauteur. La place autour de la tour a été aménagée après 1918, une fois que les gravats étaient enfin dégagés[171].
Ancien hôpital Saint-Joseph, 37 rue Saint-Joseph (inscrit monument historique par arrêté du 5 septembre 1946[172]) : Le complexe de style néoclassique avec une remarquable chapelle était d'abord un pensionnat, fondé par lesSœurs de Saint-Joseph de Cluny en 1843. La transformation en hôpital chirurgical intervint en 1923 sous l'impulsion du maire Fournier-Sarlouvèze, qui a sa tombe dans le jardin. Depuis 1995, les lieux abritent une maison de retraite[173] et viennent d'être restaurés.
Colombier de l'ancienne ferme de l'abbaye de Royallieu (inscrit monument historique par arrêté du 22 août 1949[174])
Parmi le patrimoine religieux de Compiègne, dix éléments sont protégés au titre des monuments historiques. Les deux principales églises, la chapelle Saint-Corneille, et les restes de deux abbayes (en partie) sont classés ; une église désaffectée, les restes de quatre abbayes et couvents et les vestiges d'un cimetière sont inscrits. La première égliseparoissiale de la ville, l'église Saint-Germain, ainsi que l'hôtel-Dieu médiéval ne sont ni classés, ni inscrits.
Église Saint-Jacques, place Saint-Jacques (classée monument historique parliste de 1862[177]) : C'est un édifice de taille moyenne, d'une longueur totale de 51 m, issu de deux périodes distinctes : lechœur, letransept et lanef avec sesbas-côtés ont été bâtis entre 1235 et 1270, sauf la partie haute de la nef ; cette dernière, leclocher, les chapelles le long des bas-côtés et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1476 et le milieu duXVIe siècle. Ces extensions reflètent le stylegothique flamboyant, sauf lelanternon au sommet du clocher, qui est influencé par laRenaissance. Le clocher est une œuvre remarquable, tout comme le chœur et le transept, qui quant à eux représentent les parties les plus anciennes de l'église et sont une intéressante illustration du style pré-rayonnant. L'intérieur de l'église est marqué par les transformations de la fin de l'Ancien Régime, portant notamment sur un revêtement en marbre du chœur et un habillement despiliers de la nef par desboiseries[178].
Ancienne église Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes (inscrite monument historique par arrêté du 26 mars 1927[181]) : Elle accueille actuellement l'espace culturel Saint-Pierre des Minimes, géré par la ville de Compiègne. Des vestiges de l'ancien couvent des Minimes à l'est de l'église, sur les emprises de l'actuelle école Pierre-Sauvage, sont inscrits par arrêté du 11 juin 2001[182]) ; voir ci-dessus sousMusées.
Ancienhôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont, rue Jeanne-d'Arc et rue du Grand-Ferré, actuellement chapelle Saint-Nicolas (ni classé, ni inscrit) : La fondation du premier hôtel-Dieu de Compiègne serait due àsaint Éloi, et il aurait été reconstruit parCharles II le Chauve. L'établissement a longtemps été administré par l'abbaye Saint-Corneille, et il possédait trois dépendances : l'hospice-hôpital Saint-Nicolas-au-Pont, l'école et asile de nuit Saint-Nicolas-le-Petit et lamaladrerie Saint-Lazare. Saint-Louis fit agrandir l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont et le dota richement. Les malades étaient soignés par des religieux et religieuses qui vivaient selon larègle de saint Augustin. Saint-Louis leur préféra lesTrinitaires, mais face à la hostilité de l'abbaye Saint-Corneille, ils partirent dès 1303. Les moines s'en allèrent en 1601, et les Augustines furent remplacées par lesSœurs de Saint Vincent de Paul en 1792. Entre temps, une importante reconstruction auXVIIe siècle apporte une modification de la façade, une subdivision de la salle en deux niveaux, une décorationbaroque de la chapelle et l'aménagement de la sallecapitulaire. L'hôtel-Dieu est fermé avec la réunion à l'Hôpital Général en 1894, dont la capacité a été augmentée au préalable. L'édifice est sévèrement endommagé pendant laPremière Guerre mondiale. Après la restauration qui s'échelonne jusqu'en 1933, l'édifice ne retrouve plus sa vocation d'hospice, mais accueille des salles de réunion, et la chapelle est remise à la disposition de la paroisse. L'immenseretable en bois de chêne est un chef-d'œuvre de la sculpture baroque et sort d'un atelier parisien ; il a probablement été financé parMarie de Médicis et la famille Legras. La superbe salle souterraine dite cellier de Saint-Louis n'est plus accessible depuis laSeconde Guerre mondiale et a été en partie comblée[184].
Vestiges du couvent des Jacobins, au parc Songeons, 1 rue d'Austerlitz, derrière le musée Pierre-Vivenel (classés monument historique par arrêté du 19 mars 1931[185]) : Le couvent desDominicains, appelés ici Jacobins, a été fondé en 1257 parSaint Louis dans l'enceinte du château royal. L'emplacement de l'église, rebâtie en 1422 après un incendie et démolie sous la Révolution, est occupé par un hôtel particulier néoclassique depuis 1800 environ. Il abrite le musée Antoine-Vivenel depuis 1952 grâce au legs du comte Songeons, qui porta également sur le parc municipal qui porte son nom. Ce parc abrite un nombre de vestiges peu importants, mais certains proviennent du château royal et il n'est pas toujours certain lesquels peuvent être attribués au couvent. Seulement le mur de clôture près du musée et les deux portails du parc proviennent assurément du monastère. Les sept arcades subsistent probablement du cloître, mais puisqu'elles sont parallèles à la courtine du château contre laquelle s'appuie la maison du conservateur du musée, certains archéologues les interprètent comme un vestige du château. Dans le parc, une porte enanse de panier est dite de la chambre de saint Louis, et le mur avec une fenêtre en tiers-point et les traces d'une porte sont associés à la salle des gardes du château. Une partie du parc recouvre les anciens remparts du début duXIIIe siècle, et un bastion de la seconde moitié duXVIe siècle se situe en contrebas, près de l'Oise. Deuxgisants longtemps exposés aux intempéries au parc sont mal identifiés. Protégés au même titre que le couvent, ils ont été rapatriés dans le musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille sous l'identité du maréchal d'Humières et de Jeanne de Hangest, morts tous les deux en 1514[186]. Le mur d'enceinte est à son tour inscrit par arrêté du 20 mai 1930, à l'exception des parties classées. La porte de l'ancien cimetière de Clamart de 1787 et deux sépultures provenant de ce même cimetière se trouvent aujourd'hui également dans le parc Songeons ; elles sont inscrites par arrêté du 18 mars 1947[187].
Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours : la première chapelle a été construite en 1636 à la suite d'un vœu du père Boniface, qui avait demandé à la Vierge de protéger le couvent desCapucins de l'invasion espagnole. Quelques guérisons miraculeuses ont fait affluer les pèlerins et rendu la chapelle célèbre, si bien que le père Léonard d'Auxerre parvint à faire venir le roi et la reine en 1653. Leur financement a permis de construire une chapelle plus grande, et les familles royales deLouis XIV àCharles X l'ont fréquenté. La principale période de pèlerinage était la neuvaine de l'Annonciation. Fait exceptionnel, la chapelle a été entièrement préservée des ravages de la Révolution française grâce à l'engagement d'une famille, et elle est restée propriété privée jusqu'en 1980, quand elle a été offerte à la ville. La chapelle se situe au bout d'une allée de verdure et son allure est simple et harmonieuse, ce qui contraste avec la richesse de son mobilier qui est toujours celui d'origine, dont la peinture de laVierge à l'Enfant allaitante devant laquelle le père Boniface a prié en 1636[188].
Vestiges de l'abbaye de Royallieu, au parc de Bayser, avenue des Martyrs-de-la-Libération (inscrits monument historique par arrêté du 16 décembre 1947[174]) : Il s'agit de laporterie, d'unchapiteaux et de deux vases en pierre au parc, et de restes d'un bâtiment conventuel au sud du parc, dont une fenêtre ou porte. Ces restes servent aujourd'hui de mur de clôture vers l'ancienne ferme de l'abbaye. Le bâtiment d'habitation, dit château de Bayser, est également inscrit au même titre.
Chapelle Saint-Corneille en forêt de Compiègne, parcelle 1251 (classée monument historique par arrêté du 23 septembre 1922[189])
Musée du cloître de l'ancienneabbaye Saint-Corneille, rue Saint-Corneille : dépendance du musée Antoine-Vivenel, il est consacré à l'histoire de l'abbaye Saint-Corneille et à la sculpture religieuse du Moyen Âge[194].
Espace culturel Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes : la ville de Compiègne propose des expositions gratuites dans l'ancienne église[197], qui a été édifiée entre 1130 et 1160 comme chapelle d'unprieuré dépendant de l'abbaye Saint-Corneille. LesMinimes s'y sont installés auXVIIe siècle et ont bâti les bâtiments conventuels aujourd'hui occupés par l'école Pierre-Sauvage. En 1791 les Minimes ont cedé la place auxFrères des écoles chrétiennes, qui, chassés dès 1792, sont revenus en 1818. L'église est toutefois restée désaffectée au culte, et si le mobilier subsiste encore en grande partie, il a été dispersé à la Révolution, et le bâtiment est aujourd'hui entièrement vide. La perte du clocher et du bas-côté sud est également attribuable à la Révolution, alors que letriplet duchevet a été maladroitement remplacé par unoculus sous le Second Empire. Il ne faut pas s'étonner duvoûtement d'arêtes du bas-côté nord, qui ne date que de l'installation des Minimes. La sculpture desculs-de-lampe sur lesquels retombent les nervures des voûtes est assez originale, ainsi que la décoration du portail, très dégradée[198].
Mémorial ducamp de Royallieu, avenue des Martyrs de la Libération : aménagée par la ville en 2008, il retrace l'histoire de cecamp d'internement et de déportation, qui a fonctionné de 1941 à 1944, et dont 50 000 des 54 000 prisonniers sont morts dans ladéportation. Quatre anciennes baraques et l'ancienne chapelle du camp restent en place[199].
Charles Coustant de Belle-Assise (1676-1752) gouverneur de Compiègne le, gouverneur attourné de Compiègne le et bailli général des douanes du Val-de-Grâce. À la fin de sa vie, Charles est aussi subdélégué de Messieurs les prévôts des marchands et échevins de Paris, bailli pour les rivières d'Aisne et d'Oise, conseiller-procureur du roi au bailliage de Compiègne. Il est également bailli général desdames du Val-de-Grâce et gouverneur et administrateur de l'hôpital général de Compiègne
Plaque commémorative sur un mur de l'abbaye Saint-Corneille.
Plusieurs rois et un dauphin y sont enterrés d'après une plaque sur un mur de l'ancienneabbaye Saint-Corneille dont :
ClotaireIer ditle vieux le (probablement mort dans la commune limitrophe deChoisy-au-Bac où il avait son palais[204]) d'autres sources le disent mort à Compiègne;
L'abbaye Saint-Corneille, son église et les sépultures qu'elle renfermait furent profanées pendant la Révolution et détruites, comme le furent celles de labasilique de Saint-Denis. La rue Saint-Corneille a été percée à l'emplacement de la nef et du bas-côté Sud de l'abbatiale.
Antoine Vivenel (1799-1862), architecte-entrepreneur à Paris, fondateur du musée de Compiègne
Entre 1915 et 1918,Alexis Carrel organise un système d'ambulance pour secourir les blessés sur le champ de bataille. Aujourd'hui désavoué pour ses thèseseugénistes, la création à l'initiative du maireUMPPhilippe Marini d'une « allée de l'ambulance Carrel 1915-1918 » après le débaptisage d'une « rue Alexis-Carrel » a en 2003 créé une polémique locale qui a eu quelques échos au niveau national[205].
Roger Judrin, écrivain (1909-2000). Arrivé à Compiègne à la fin de septembre 1941, il y écrivit la plupart de ses livres.
Jacques Mesrine a habité près de Compiègne et, le 6 juin 1973, s'est évadé du palais de Justice de Compiègne.
Bernard Stiegler, philosophe et professeur, fonde en 1993 à l'UTC une unité de recherche consacrée aux « Connaissances, Organisations et Systèmes Techniques ».
Georges Tainturier (escrime) et Jean-Christophe Bette (aviron), champions olympiques.
Jacques Chirac, président français,Angela Merkel, chancelière allemande, etVladimir Poutine, président russe, le à l'occasion d'un sommet tri-nations pour des discussions informelles sur l'Iran et les intérêts économiques et stratégiques croisés des trois pays.
Trois épisodes de l'émissionSous les jupons de l'Histoire, présentée parChristine Bravo, ont été tournés au palais impérial de Compiègne. Ces épisodes sont consacrés à Marie-Louise d'Autriche, l'imperatrice Eugénie et à la comtesse de Castiglione.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 23/06/2022 à 10:19 TU à partir des 477 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1961 au 01/08/2002.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 61 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/2011 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Compiègne comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Concert, feu d'artifices : à Compiègne, le Pont-Neuf va fêter ses dix ans : Pour ses dix ans, le Pont-Neuf de Compiègne va s'animer. Samedi 11 septembre 2021, l'artiste française DJ Naomie sera présente pour un concert gratuit, avant un feu d'artifices »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Elie Julien, « Ces communes de l'Oise qui ont besoin de logements sociaux : Alors que plusieurs municipalités viennent d'être rappelées à leurs obligations, un tour d'horizon permet de constater que le département doit construire énormément de logements locatifs publics »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑J.-Cl. Blanchet, "État des recherches archéologiques dans la région de Compiègne", Bull. de la Soc. Histor. de Compiègne, 1980, t. 27, pp. 3-32.
↑M. Hémery, "Les origines de Compiègne", Bull. de la Soc. Histor. de Compiègne, 1952, t. 24, p. 29.
↑Hervé Margot, « Occupation gallo-romaine en forêt de Compiègne au IIIe siècle. Un village de potiers »,Revue archéologique de Picardie,,p. 23-33(lire en ligne).
↑Fanny Dolle, « Le site de Champlieu, un joyau caché au sud de Compiègne »,Le courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Grégoire de Tours ,Histoire des Francs, Les Belles Lettres, coll. « Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge », 27-28, Paris, 1963 (réédition 1995).
↑Olivier Devillers et Jean Meyers dansChronique des temps mérovingiens (Livre IV et Continuations), Brepols, 2001,Turnhout,(ISBN2-503-51151-1).
↑Les annales d'Éginhard sur le site Monumenta Germaniae Historica.
↑May Vieillard-Troïekouroff, « La chapelle impériale de Charles le Chauve à Compiègne »,Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,,p. 49-51(e-ISSN2540-3494,lire en ligne, consulté le).
↑Expilly, Abbé Jean-Joseph,Compiègne, inDictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Tome second C - E, Amsterdam, 1764, p. 417 et ss.
↑Dans la France de l'Ancien Régime, une élection est une circonscription financière soumise à la juridiction d'officiers royaux.
↑En France au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, un bailliage est une circonscription administrative et judiciaire placée sous l'autorité du bailli.
↑Nathaniel Herzberg, « Un mémorial de l'internement inauguré à Compiègne : Des prisonniers politiques, des juifs puis des Alliés furent détenus au camp de Royallieu »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Jacques Béal,Hommes et Combats en Picardie 1939 / 1945, Amiens, Martelle-Éditions, 1998(ISBN2-87890-035-9).
↑Laure Besnier, « Municipales 2020 à Compiègne : le maire sortant doit-il s'inquiéter ? : Actu Oise vous propose un tour d'horizon des forces en présence dans les villes de plus de 10 000 habitants du département, à quelques mois des élections municipales 2020 »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Stéphanie Forestier et Élie Julien, « Résultats des municipales à Compiègne : Philippe Marini (LR) l'emporte pour la sixième fois : À 70 ans, le maire LR sortant, aux commandes de la cité impériale depuis 1987, a été réélu dès le premier tour. Son jeune opposant, Daniel Leca (UDI), réalise un score honorable et entre au conseil municipal »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbPaul Thiry, « Ces maires qui ont marqué leur ville : Jean Legendre à Compiègne »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Comment parler de Compiègne sans évoquer Jean Legendre, maire de la commune de 1947 à 1954 et de 1959 à 1984. Né à Paris en 1906, il est mort en 1994 dans la ville qu'il a su transfigurer ».
↑« M. Adnot, radical socialiste, est élu maire de Compiègne avec les voix communistes »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« M. Henri Adnot, radical socialiste, colistier de M. de Rothschild, R.G.R., a été élu maire de Compiègne au troisième tour par 14 voix contre 12 à M. Dubé, de la liste de M. Legendre, maire sortant, A.R.S., et 1 bulletin nul ».
↑« Mort de Jean Legendre ancien maire de Compiègne : Jean Legendre, ancien député de l'Oise et ancien maire de Compiègne, est mort, mercredi 21 septembre, à Compiègne. Il était âgé de quatre-vingt-huit ans »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Frantz Jacques et Jacques Trentesaux, « Un énarque sur le terrain : Voilà plus de vingt ans que Philippe Marini règne sur Compiègne, brillant intellectuellement, dur avec ses adversaires, très présent auprès de la population… Son système de gouvernement est rodé. Et conçu pour durer encore longtemps »,L'Express,(lire en ligne, consulté le).
↑« « Ce mandat sera celui de la rareté financière » : Philippe Marini, sénateur-maire (UMP) de Compiègne et président de l'agglomération »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑« Compiègne : Philippe Marini officiellement réélu maire, douze adjoints nommés »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le)« Pour rappel, le 15 mars dernier, l'édile avait emporté 57,86 % des suffrages. L'abstention s'élevait à 62,12% ».
↑« Le palmarès des villes et villages fleuris »,Le Courrier picard édition de l'Oise,.
↑« Une première Maison France services ouvre à Compiègne : Le dispositif reste encore rare dans les villes. À Compiègne, il est mis en place au cœur des quartiers populaires »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑amille Sarazin, « Compiègne : le gymnase du Manège fait peau neuve en vue des Jeux Olympiques : Le gymnase du Manège, à Compiègne (Oise), va subir d'importants travaux de rénovation. Il pourra ensuite servir de centre de préparation aux Jeux Olympiques 2024 »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « Apaches intègrera la brigade cynophile de la police municipale : La police municipale de Compiègne vient d'annoncer qu'une nouvelle recrue va rejoindre ses rangs. Apache, un Berger belge tervueren de trois mois renforcera la brigade cynophile »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « Compiègne : les policiers municipaux équipés de neuf nouvelles caméras piétons : La Ville de Compiègne (Oise) a équipé de neuf nouvelles caméras piétons ses policiers municipaux. Elle doivent permettre de dissuader les tentatives d'intimidations »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Romain Bénard, « 60 nouvelles caméras de vidéo-protection à Compiègne d'ici fin 2022 : Le maire de Compiègne, Philippe Marini, a annoncé l'installation de 60 nouvelles caméras de vidéo-protection dans la ville d'ici fin 2022 »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑« Compiègne : l'ancienne prison en vente sur Leboncoin : L'ancienne maison d'arrêt de Compiègne (Oise) a été mise en vente mercredi 10 juin sur Leboncoin. L'offre est de 527 000 € pour 4 250 m² »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « Compiègne : la prison finalement vendue pour 1,53 million d'euros après 62 enchères : La vente aux enchères de la prison de Compiègne est finie. Elle a été vendue pour 1,53 million d'euros après 62 enchères. La question maintenant est : que va-t-elle devenir ? »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑« Compiègne : en 2021, la ville va verdir une partie de son chauffage urbain : La ville de Compiègne (Oise) souhaite verdir une partie de son réseau de chaleur. Elle va se doter d'une chaufferie biomasse. Explications »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « le festival du film Plurielles organisé du 11 au 19 juin : Le festival du film Plurielles aura bien lieu au cinéma Le Majestic de Compiègne (Oise) cette année. Plusieurs nouveauté sont annoncées pour cette quatrième édition »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « Compiègne : le tout jeune club de tennis dévoile ses ambitions : Le Tennis club Compiègne Pompadour se lance dans sa deuxième saison. Une période de transition vers des objectifs ambitieux. Pour le volet compétition comme pour la vie du club »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Aubouin, « Compiègne : l'ancienne église anglicane est à vendre : À Compiègne, l'église située avenue Thiers est à vendre. Aujourd'hui occupée par la communauté Baptiste, elle pourrait servir un projet culturel selon le groupe immobilier »,Actu Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑MaryseBideault et ClaudineLautier,Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard,, 412 p.(ISBN2-7084-0352-4),p. 176-184.
↑Le musée situé au troisième étage du château est de nouveau ouvert aux visites depuis le 16 mars. Fermé depuis 2015, il a été entièrement restauré et son agencement repensé., « Après plusieurs années de travaux, le musée de l'Impératrice à Compiègne rouvre ses portes : Le musée situé au troisième étage du château est de nouveau ouvert aux visites depuis le 16 mars. Fermé depuis 2015, il a été entièrement restauré et son agencement repensé. »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).