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Communautés noires au Canada

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Afro-Canadiens
Description de cette image, également commentée ci-après
Afro-Canadiens célèbres :
1re rangée :Oscar Peterson,Michaëlle Jean,Ferguson Jenkins,Anderson Ruffin Abbott

2e rangée :Josiah Henson,Donovan Bailey,Deborah Cox,Mathieu da Costa
3e rangée :William Hall,Jarome Iginla,Marlene Jennings,Clement Virgo (en)

4e rangée :Kardinal Offishall,Elijah McCoy,Austin Clarke,Jamaal Magloire.

Populations importantes par région
Population totale1 198 540 (2016)[1]
Autres
Régions d’origineAfrique subsaharienne,Caraïbes,États-Unis
ReligionsChristianisme,Islam
Ethnies liéesAfro-Américains

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Lescommunautés noires au Canada, également appelées lesCanadiens Noirs, ouAfro-Canadiens, sont lescitoyens canadiens, ou lesrésidents permanents duCanada ayant lapeau noire. La majorité descanadiensNoirs ont des originescaraïbéennes etantillaises[2]. Si on les regroupe, les canadiens Noirs forment le troisièmegroupe ethnique visible duCanada, après lesEst-Asiatiques (principalementchinois) et lesSud-Asiatiques[2].

LesCanadiens d'originejamaïcaine,haïtienne,trinidadienne et tobagonienne,somalienne,barbadienne,éthiopienne (en),nigériane,ghanéenne etcongolaise comptent parmi les groupes démographique les plus importants dans la communauté Afro-Canadienne[3].

Les différentes communautés noires canadiennes se concentrent principalement dans les centres urbains et dans l’Est du Canada. Selon lerecensement de 2011, sur les 32 852 320 Canadiens interrogés, 945 700 (2,88 % de la population) s’identifient comme Noirs[2], dont 397 175 (41,99 % de ceux-ci) àToronto[4], 216 310 (22,87 %) àMontréal[5] et 60 660 (6,41 %) àOttawa-Gatineau[6], 32 985 àCalgary[7], 32 730 àEdmonton[8], 23 545 àVancouver[9], 19 060 àHamilton[10], 17 840 àWinnipeg[11], et 13 780 àHalifax[12].

LeCanada, a provisoirement connu jusque dans lesannées 1950 des clauses restrictives en matière immobilière qui interdisaient dans plusieurs localités la vente de propriétés à des Afro-Canadiens, à desJuifs canadiens, ou encore à des immigrantsSino-Canadiens[13]. Une certaine discrimination, minoritaire, persiste encore aujourd'hui en termes d'accès à l'emploi, ou à l'éducation pour la communauté noirecanadienne[14].

Histoire

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Premiers Noirs au Canada

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Les premiers habitants noirs du Canada étaient des esclaves. Amenés de force au Canada entre1629 et1834, les esclaves noirs du Canada provenaient majoritairement desAntilles, des colonies anglaises ou de la Louisiane[15]. Parallèlement, entre 1629 et 1865, plusieurs centaines de milliers de fugitifs afro-américains chercheront à s’établir sur le territoire canadien. Tous ont l’espoir d’y trouver une vie meilleure. Certains fuient leur condition d’esclave. D’autres, libres cette fois, fuient ladiscrimination raciale, les persécutions et les restrictions imposées par leur gouvernement. Partout au Canada, les réfugiés noirs, comme les premiers esclaves noirs contribueront à la formation de communautés actives et solidaires, dont plusieurs Canadiens sont les fiers descendants.

EnNouvelle-France et auBas-Canada, les métissages et les mariages interraciaux entre Français et Noirs donnent lieu à une nombreuse descendance selon l'historien Frank Mackey[16]. Les descendants des esclaves noirs ont maintenant la peau blanche[16]. Ils portent des noms comme Carbonneau, Charest, Johnson, Lafleur, Lemire, Lepage, Marois et Paradis[17]. Notons qu'un d'un point de vue américain, ils pourraient être considérés comme Noirs vu larègle de la goutte de sang.

Mathieu Da Costa

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Mathieu Da Costa serait le premier Noir à avoir mis les pieds au Canada. Homme libre, Mathieu Da Costa parlait portugais, français, hollandais et probablement différentes langues autochtones, dont un dialecte commercial de contact, lepidgin basque[18]. Cette aptitude lui permit de servir comme truchement (interprète) pour le compte de laFrance et de laHollande. Dans le cadre de ses fonctions, Mathieu Da Costa fut amené à participer à plusieurs missions exploratrices et expéditions commerciales. Sans doute originaire duCap-Vert enAfrique, il serait venu au Canada à plusieurs reprises[15].

En1603, il aurait fait partie de l’expédition commandée parFrançois Gravé du Pont. Puis, en1606, engagé par contrat àPierre Du Gua de Mons, titulaire du Monopole Royal en Nouvelle-France, Mathieu Da Costa aurait possiblement séjourné enAcadie.

Mathieu Da Costa aurait aussi, selon toute vraisemblance, accompagnéSamuel de Champlain lors de son (ou ses) voyage(s) dans la région du Saint-Laurent[19].

À partir de1609, les historiens perdent la trace de Mathieu Da Costa.

Esclaves

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Olivier Le Jeune

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La première référence officielle de la présence de Noirs au Canada est celle d’un homme noir (dit « nègre ») décédé duscorbut àPort-Royal (Acadie) entre 1606 et 1607. Cependant, rien ne permet d’affirmer si cet homme est un esclave ou un homme libre[20],[19].

Le premier esclave noir identifié en Nouvelle-France estOlivier Le Jeune. En 1629, Olivier Le Jeune, originaire deMadagascar ou deGuinée, n’est encore qu’un enfant (âgé entre 6 ans ou 10 ans, selon les sources) lorsqu’il est amené au Canada parDavid Kirke, lors de l’invasion anglaise de laNouvelle-France[21]. L’année suivante, Olivier Le Jeune est vendu à Le Baillif, un commis français à la solde des Anglais, pour la somme de cinquante écus. En 1632, letraité de Saint-Germain-en-Laye met fin à l’occupation anglaise de la Nouvelle-France. La même année, Le Baillif, sur le point de quitter la colonie, fait don d’Olivier Le Jeune àGuillaume Couillard, un des premiers habitants permanents établis en Nouvelle-France[15]. En 1633, le jeune garçon, qui fréquente l’école des Jésuites, est baptisé selon le rite catholique romain. Lors de son baptême, il reçoit le prénom d’Olivier, probablement en l’honneur du commis généralOlivier Letardif, et le patronyme de Le Jeune, en l’honneur du pèrePaul Le Jeune[19]. Olivier Le Jeune est inhumé en 1654, à Québec. Il est alors enregistré comme domestique de Guillaume Couillard. Personne ne sait s'il est mort en esclave ou en homme libre.

D’ailleurs, jusque dans les années 1680, Olivier Le Jeune semble avoir été le seul homme Noir à avoir séjourné en Nouvelle-France[15]. Le recensement de 1686, réalisé par l’intendantJacques de Meulles, confirme la présence d’un deuxième esclave Noir en Nouvelle-France, un dénommé La Liberté[21].

Esclaves sous les régimes français et britannique

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Lesdescendants des esclaves noirs qui ont vécu dans l'actuel Canada français sont des Canadiens françaispassant pour Blancs[22],[23],[24]. Ils portent des noms comme Carbonneau, Charest, Johnson, Lafleur, Lemire, Lepage, Marois et Paradis[17].

Au Canada, l’esclavage est introduit à la fin duXVIIe siècle à la demande de quelques hauts fonctionnaires français, sans véritable succès. Durant le régime français, de 1629 à 1760, la présence noire sur le territoire canadien reste très limitée. Quelques centaines d’individus, tout au plus, y sont dénombrés[15]. C’est sous le régime britannique que l’esclavage prend toute son importance, avec l’arrivée des esclaves noirs appartenant auxLoyalistes blancs venant ainsi gonfler le nombre d’esclaves déjà présents dans la colonie. Bien que l’esclavage existe bel et bien au Canada de 1629 à 1834, il n’a pas la même importance que dans lesAntilles ou auxÉtats-Unis[19].

En effet, contrairement aux Antilles françaises (1685), à la Guyane (1723) ou à la Louisiane (1724), aucunCode noir n’est adopté en Nouvelle-France. C’est plutôt l’ordonnance de l’intendant Raudot, adoptée en 1709, qui légalise l’esclavage[15]. Puis, l’Article 47 de lacapitulation de Montréal et une requête présentée à la chambre d’Assemblée en 1799 renforcent le caractère légal de l’esclavage[21].

Généralement possédés par des membres de l’élite coloniale urbaine (ex. : membres de l’administration publique, membre de la communauté d’affaire, communautés religieuses, etc.), les esclaves noirs permettent à leur propriétaire d’afficher leur statut social, d’étaler leur fortune ou leur réussite financière[15].

La majorité des esclaves noirs de la colonie sont employés comme domestiques et s’occupent des travaux ménagers (ex. : cuisine, nettoyage et éducation des enfants), tandis que les panis, les esclaves amérindiens, s’occupent des lourds travaux. Bien que pénibles, les conditions de vie et de travail des esclaves noirs au Canada diffèrent des conditions de vie et de travail vécues par les esclaves noirs des Antilles ou des États-Unis[15]. La plupart du temps, leurs conditions de vie et de travail ressemblent à celles des domestiques blancs. Dans certains cas, même, une relation complexe entre maître et esclave peut être observée. La faible présence d’individus noirs aurait été à l’origine de cette attitude « ouverte » des propriétaires d’esclaves canadiens[15].

Réfugiés afro-américains

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Un autre groupe, dont descend aujourd’hui plusieurs Canadiens noirs, est celui des réfugiésafro-américains arrivés par milliers entre 1770 et 1865.

Loyalistes noirs

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Article détaillé :Loyaliste noir.

En 1776, les Treize colonies anglaises d’Amérique du Nord s’unissent et proclament leur indépendance. Cependant, près du tiers des habitants des Treize colonies souhaitent rester fidèles à la Grande-Bretagne. La sécurité de ces derniers, considérés comme des traîtres, est alors menacée par les Rebelles américains[25].

Entre 1775 et 1785, environ 100 000 Loyalistes quittent les États-Unis[25]. Certains immigrent en Grande-Bretagne ou dans d’autres territoires de possession britannique, comme les Antilles ou les Bermudes, alors que d’autres choisissent plutôt de s’établir en Amérique du Nord Britannique[25]. Quelques milliers de Loyalistes décident de s’installer au Québec (ex. : Montréal et les Cantons-de-l’Est), mais la majorité d’entre eux, soit plus de 40 000, choisissent de s’établir en Nouvelle-Écosse[19]. En s’installant au Canada, ils amènent avec eux 2 000 esclaves noirs[26], faisant ainsi considérablement gonfler le nombre d’esclaves noirs présents dans la colonie.

Parallèlement, quelque 3 500 esclaves noirs, ayant obtenu leur liberté en combattant aux côtés des Britanniques, choisissent de s’installer dans les Maritimes[25]. En, afin de gonfler les rangs de l’armée britannique continentale, Lord Dunmore promet aux esclaves noirs l’obtention de leur liberté et de droits égaux. Sous ces conditions, plus de 300 Noirs rejoignent les rangs de l’armée britannique et forment l’Ethiopian Regiment et le Black Pionners[19]. En échange du service rendu, la Grande-Bretagne s’engage également à donner aux Loyalistes, blancs comme noirs, une terre agricole. Les Loyalistes noirs s’installent dans les Maritimes et y fondent de véritables communautés indépendantes, comme à Birchtown.

Cependant, la plupart des Loyalistes noirs n’obtiennent pas leur terre. Quand ils en obtiennent une, elle est généralement de mauvaise qualité et trop petite : la superficie de ces terres, oscillant entre 1 et 50 acres, les rendent impropres à la culture de subsistance[25]. Cette situation contraint une vaste majorité de familles loyalistes noires à chercher du travail occasionnel comme métayers, domestiques ou ouvriers.

Les Loyalistes noirs qui se sont installés dans ces communautés souffrent de discrimination et de ségrégation raciale.

En 1792, frustrés par la situation, 1 200 Loyalistes noirs décident d’émigrer enSierra Leone[25].

Underground Railroad

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Entre 1780 et 1865, la majorité des Noirs établis au Canada sont des réfugiés ayant fui les persécutions, les violences et les lois discriminatoires (ex. : lois de 1793 et de 1850) des États esclavagistes des États-Unis. Pour passer au Nord, ces individus empruntent des routes clandestines, nomméesunderground railroad, qui suivent le développement du chemin de fer. Entre 40 000 et 60 000 individus noirs, esclaves ou libres, en provenance des États-Unis s'installent au Canada (principalement en Ontario) durant cette période[19]. À la suite de la guerre de Sécession, la grande majorité de ces individus retournent aux États-Unis, l'esclavage y ayant été aboli.

Réfugiés de la guerre de 1812

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Après la guerre de 1812, favorisé par une pénurie de main d’œuvre dans les Maritimes, un grand nombre de Noirs américains immigre au Canada. Entre 1812 et 1816, plus de 2 000 Noirs s’installent en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick[19].

Immigration récente

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Un autre groupe de Canadiens noirs est issu de l’immigration récente.

En 1960, legouvernement canadien adopte une politique qui met fin à la discrimination « fondée sur la race, la couleur, l’origine nationale, la religion ou le sexe »[27]. À partir de 1962, la formation, l’instruction et les compétences sont les principaux critères d’admissibilité considérés lors de l’admission d’un nouvel immigrant[27]. Puis, en 1967, le Canada abolit le système d’immigration basée sur la discrimination raciale. L’immigration est désormais ouverte à tous les immigrants autrefois interdits par la Loi de l’immigration de 1910. Dès lors, l’immigration des personnes noires augmente exponentiellement. En effet, à partir de 1960, favorisés par le contexte économique, des milliers d’Antillais, provenant principalement d’Haïti, de Jamaïque et d’Afrique, immigrent au Canada[28].

Notes et références

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  1. « Profil du recensement, Recensement de 2016 - Canada [Pays] et Canada [Pays] », surwww12.statcan.gc.ca(consulté le).
  2. ab etc« Immigration et diversité ethnoculturelle au Canada », surStatistique Canada, statcan.gc.ca
  3. « Enquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Origine ethnique (264) », surStatistique Canada, statcan.gc.ca
  4. « Profil de l'ENM, Toronto, RMR, Ontario, 2011 »
  5. « Profil de l'ENM, Montréal, RMR, Québec, 2011 »
  6. « Ottawa-Gatineau, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  7. « Calgary, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  8. « Edmonton, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  9. « Vancouver, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  10. « Hamilton, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  11. « Winnipeg, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  12. « Halifax, Tableau de donnée: Minorités visibles (15) », surEnquête nationale auprès des ménages de 2011 : Tableaux de données, Statistique Canada
  13. (en) Anneke Smit et Marcia Valliante,Public Interest, Private Property : Law and Planning Policy in Canada, University of British Columbia Press,, 334 p.(ISBN 9780774829328),p. 70.
  14. Au Canada, la mobilisation contre le racisme met en lumière les violences subies par les minorités autochtones, Le monde, 18 juin 2020
  15. abcdefgh etiArnaud Bessière,La contribution des Noirs au Québec : quatre siècles d'une histoire partagée, Publications du Québec,(ISBN 9782551252015 et2551252016,OCLC 775060922,lire en ligne)
  16. a etb« Des traces de l'esclavage se retrouvent également au Canada »,Radio-Canada.ca,‎(lire en ligne).
  17. a etbDaniel Gay, « Portrait d’une communauté: Les Noirs du Québec, 1629-1900 »,Cap-aux-Diamants,‎(lire en ligne).
  18. « Mathieu da Costa » dansL'Encyclopédie canadienne,Historica Canada, 1985–. Publié le 19 décembre 2016. (consulté le).
  19. abcdefg ethFrantz Voltaire,Une brève histoire des communautés noires du Canada, Éditions du CIDIHCA,(ISBN 9782894542491 et2894542496,OCLC 664422270,lire en ligne)
  20. « Biographie – LE JEUNE, OLIVIER – Volume I (1000-1700) – Dictionnaire biographique du Canada », surwww.biographi.ca(consulté le)
  21. ab etc« Esclavage des Noirs au Canada » dansL'Encyclopédie canadienne,Historica Canada, 1985–. (consulté le).
  22. « Des traces de l'esclavage se retrouvent également au Canada »,Radio-Canada.ca,‎(lire en ligne)
  23. « L’histoire du Québec métissée méconnue », surwww.vice.com,.
  24. « Histoire 101 de l'esclavage au Québec »,Le Journal de Québec,‎(lire en ligne).
  25. abcde etfJames W. St. G. Walker,Précis d'histoire sur les Canadiens de race noire : sources et guide d'enseignement, Ministre d'État, Multiculturalisme,(ISBN 0660905353 et9780660905358,OCLC 15893807,lire en ligne)
  26. Communautés noires au Canada surL'Encyclopédie canadienne
  27. a etbJames W. St. G. Walker,The West Indians in Canada, Canadian Historical Association,(ISBN 0887981003 et9780887981005,OCLC 11997122,lire en ligne)
  28. « Antillais » dansL'Encyclopédie canadienne,Historica Canada, 1985–. (consulté le).

Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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