Instituée par la résolution du portant règlement provisoire du Sénat sous le nom decommission des Finances, du Contrôle budgétaire et des Comptes économiques de la Nation (FINC), elle se réunit pour la première fois le suivant après lescrutin intégral fondant la chambre le. Elle prend son nom actuel en vertu d’une résolution du. À la suite durenouvellement sénatorial du, la présidence de la commission est occupée parClaude Raynal (Socialiste, écologiste et républicain) à partir du.
Bien que la dévolution automatique de la présidence de la commission des Finances au principal groupe d’opposition ne soit pas inscrite dans le règlement du Sénat, elle se produitpara legem dans les faits depuis lerenouvellement triennal de à l’imitation de la pratique, observée depuis 2007[c], de l’Assemblée nationale[3].
Elle commet des rapports d’information, des rapports législatifs ou des rapports budgétaires[j 3]. Un groupe d’études, celui de l’Aviation civile, est placé sous son contrôle depuis 2017[j 4].
Elle dispose d’un service propre au sein de la direction de la Législation et du Contrôle du Sénat. Il est sis dans le pavillon nord-ouest dupalais du Luxembourg[j 5].
À chaque renouvellement triennal du Sénat, le président est la première des personnalités constituant le bureau élue par les autres membres de la commission lors de sa réunion constitutive. Il peut être suppléé ou représenté par un des vice-présidents.
Présidents successifs de la commission des Finances depuis 1959
Le bureau se constitue du président, des vice-présidents, des secrétaires et du rapporteur général. Tous sont élus par les membres de la commission[δ],[ε].
Le président et les vice-présidents font l’objet d’une élection au scrutin secret depuis la résolution du[ζ]. Le rapporteur général est soumis à ce type de scrutin depuis la résolution du[η].
Nombre de vice-présidents et secrétaires de la commission par résolution depuis 1959
↑Il s’agit d’une abréviation des services du Sénat[j 1].
↑Toutefois, des élections sénatoriales ont lieu le dans les « départements algériens ». Les sénateurs représentant les Français établis hors de France sont désignés quant à eux le et ceux des départements desOasis et de laSaoura le[i 1].
↑Promesse du président de la RépubliqueNicolas Sarkozy, la présidence de lacommission des Finances de l’Assemblée nationale est confiée à undéputé membre du principal groupe d’opposition depuis le, au moment de l’ouverture de laXIIIe législature. Cette dévolution devient un droit de l’opposition depuis la modification du règlement de l’Assemblée approuvée par une résolution parlementaire du[1],[2].
↑Il décède au cours de l’exercice de sa fonction le[i 20].
↑Sénat,Table nominative : sessions de 1980, Paris, Direction des Journaux officiels,, 568 p.(lire en ligne[PDF]),p. 46.
↑Sénat,Table nominative : sessions de 1983, Paris, Direction des Journaux officiels,, 504 p.(lire en ligne[PDF]),p. 58.
↑a etbSénat,Table des débats du Sénat : sessions de 1986, Paris, Journaux officiels, 311 p.(lire en ligne[PDF]),p. 27.
↑a etbSénat,Table des débats du Sénat : sessions de 1989, Paris, Journaux officiels,, 58 p.(lire en ligne[PDF]), « Première partie : renseignements divers »,p. 27.
↑a etbSénat,Table des débats du Sénat : sessions de 1992, Paris, Journaux officiels,, 65 p.(lire en ligne[PDF]), « Première partie : informations parlementaires annuelles »,p. 25-26.
↑a etbSénat,Table des débats du Sénat : sessions de 1995, Paris, Journaux officiels,, 61 p.(lire en ligne[PDF]), « Première partie : informations parlementaires annuelles »,p. 25-26.
↑ab etcSénat,Table des débats,, 61 p.(lire en ligne), « Première partie : informations parlementaires annuelles »,p. 25-26.
↑Sénat,Direction de la Législation et du Contrôle,(lire en ligne).
↑Sénat,Informations sur la composition et les activités du Sénat au 31 décembre 2012,(lire en ligne).
↑Sénat,Informations sur la composition et les activités du Sénat au 31 décembre 2015,(lire en ligne).
Autres références
↑« Didier Migaud élu président de la commission des Finances de l’Assemblée »,Les Échos,(lire en ligne).
↑Bastien Irondelle, Olivier Rozenberg, Catherine Hoeffler, Jean Joana, Olivier Chopin et Christian Olsson, « Évolution du contrôle parlementaire des forces armées en Europe »,Études de l’IRSEM,no 12,,p. 45(lire en ligne[PDF]).
↑Jean-Louis Hérin, « Les groupes minoritaires : un nouveau concept entre droit et politique »,Pouvoirs,no 146,,p. 63.