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Saint-Jean-Pied-de-Port

43° 09′ 48″ nord, 1° 14′ 17″ ouest
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(Redirigé depuisCombat de Saint-Jean-Pied-de-Port (1793))
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Jean.

Saint-Jean-Pied-de-Port
Saint-Jean-Pied-de-Port
Saint-Jean-Pied-de-Port en 2025
Blason de Saint-Jean-Pied-de-Port
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementPyrénées-Atlantiques
ArrondissementBayonne
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Laurent Inchauspé
2020-2026
Code postal64220
Code commune64485
Démographie
GentiléSaint-Jeannais[1]
Population
municipale
1 487 hab.(2022en évolution de −6,24 % par rapport à 2016)
Densité545 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 09′ 48″ nord, 1° 14′ 17″ ouest
AltitudeMin. 159 m
Max. 320 
m
Superficie2,73 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineSaint-Jean-Pied-de-Port
(ville-centre)
Aire d'attractionSaint-Jean-Pied-de-Port
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Montagne Basque
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Jean-Pied-de-Port
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Jean-Pied-de-Port
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Saint-Jean-Pied-de-Port
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Jean-Pied-de-Port
Liens
Site webst-jean-pied-de-port.fr
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Saint-Jean-Pied-de-Port (enbasqueDonibane Garazi) est unecommune française située dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Ville située au confluent de laNive et duLaurhibar, elle doit son nom à sa situation au pied du col (« port ») deRoncevaux (alt. 1 057 m), qui permet de passer au sud desPyrénées. Ancienne capitale politique et administrative de laBasse-Navarre, elle est aujourd'hui un centre économique, culturel et sportif pour lePays basque.

La ville est également une étape dupèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle avec environ 60 000 pèlerins par an. En 2016, elle a été admise à rejoindre l’association desPlus Beaux Villages de France[2]

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Jean-Pied-de-Port se trouve dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 118 km par la route[Note 1] dePau[4],préfecture du département, à 53 km de Bayonne[5],sous-préfecture, et à 42 km deMauléon-Licharre[6],bureau centralisateur ducanton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[3].La commune est par ailleurs ville-centre dubassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] :Uhart-Cize (0,6 km),Ispoure (0,8 km),Ascarat (1,6 km),Lasse (2,0 km),Caro (2,4 km),Saint-Michel (3,4 km),Saint-Jean-le-Vieux (3,5 km),Aincille (4,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pied-de-Port fait partie de laprovince de laBasse-Navarre, un des sept territoires composant lePays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ouEuskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10],[11]. La commune est dans lepays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontÇaro,Ispoure,Saint-Jean-le-Vieux,Saint-Michel etUhart-Cize.

Carte
Les limites communales de Saint-Jean-Pied-de-Port et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Jean-Pied-de-Port[12]
Ispoure
Uhart-CizeSaint-Jean-Pied-de-PortSaint-Jean-le-Vieux
Saint-MichelÇaro

Hydrographie

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La commune est drainée par la Nive, le Laurhibar, Arzubiko erreka et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[13],[Carte 1].

LaNive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour àBayonne, après avoir traversé20 communes[14].

LeLaurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune deMendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal, après avoir traversé8 communes[15].

Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune deGamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar sur le territoire communal, après avoir traversé7 communes[16].

  • La Nive de Béhérobie.
    LaNive de Béhérobie.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-Pied-de-Port

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Pyrénées-Atlantiques.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[19] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[20]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517 mm, avec12,6 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deBustince-Iriberry à5 km àvol d'oiseau[23], est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 327,4 mm[24],[25]. La température maximale relevée sur cette station est de42 °C, atteinte le ; la température minimale est de−10,1 °C, atteinte le[Note 4].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »[27], d'une superficie de9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces depoissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[28],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF detype 2[Note 6] est recensée sur la commune[29],[Carte 3] :le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant33 communes du département[30].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Jean-Pied-de-Port est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle estville-centre[Note 8],[32],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est la commune-centre[Note 9],[3]. Cette aire, qui regroupe22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (19,7 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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  • Ansa
  • Uganga

Voies de communication et transports

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La gare.

Saint-Jean-Pied-de-Port est desservie par lavoie de chemin de fer de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port et les routes départementales D 933 (ancienneroute nationale 133 qui mène à la frontière àArnéguy, à 7 km), D 918 (ancienneroute nationale 132) et D 401.

Saint-Jean-Pied-de-Port est reliée àBayonne par laroute impériale des Cimes (RD 22), une route aménagée parNapoléon au moment de laguerre d'indépendance espagnole pour des raisons stratégiques.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Jean-Pied-de-Port est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts etséisme (sismicité moyenne)[36]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment laNive, leLaurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009, 2014 et 2021[38],[36].

Saint-Jean-Pied-de-Port est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan deprotection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[39]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[42]. 43,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[43].

Toponymie

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Le nombasque de la ville estDonibane Garazi[44], et le nom françaisSaint-Jean-Pied-de-Port. Le premier élément est identique dans les deux langues : en basquedon signifie saint,iban est l'équivalent de Jean (comparez aurusseIvan), et-e est un suffixelocatif. Le deuxième élément, par contre, diffère entre les deux langues : le nom basque fait référence à la région entourant la ville (Garazi étant le nom basque dupays de Cize), contrairement au nom français qui fait référence à sa situation topographique, au pied duport de Roncevaux (le terme « col » étant traditionnellement peu usité dans les Pyrénées). AuPays basque, enSoule et enBasse-Navarre plus particulièrement, le mot port est synonyme des pâturages de haute montagne ou de l'estive[45]. Il faut cependant noter que plusieurs formes romanes du passé emploient une construction similaire au basque, comme la forme duXIIe siècle ci-dessous. La ville est souvent surnomméeGarazi, aussi bien en basque qu'en français.

Dans les autres langues environnantes, la ville est appeléeSent Joan Pè de Pòrt engascon,Sant Chuan Piet de Puerto enaragonais, etSan Juan Pie de Puerto enespagnol. Durant laRévolution française la ville a été rebaptiséeNive-Franche (1793) puisJean-Pied-de-Port (1794).

Saint-Jean-Pied-de-Port est attesté sous les formes suivantes :Santa Maria Cabo el Puente (Sainte-Marie du Bout du Pont)[Quand ?], « Saint-Jean est une jolie ville bâtie sur une éminence » (1154, Édrisi[46]),Via Sancti-Johannis etJohannes-de-Cisera (respectivement vers 1168[47] etXIIe siècle[47], cartulaire deBayonne[48]),Sanctus-Johannes-sub-Pede-Portus,San-Juan-del-Pie-de-Puertos,Sant-Johan-deu-Pe-deu-Port etSant-Johan-del-Pie-de-Puerto (respectivement 1234[47], 1253[47], 1268[47] et 1274[47], collection Duchesne volumes CX et CXIV[49]),Sant-Johan etSant-Johans (vers 1277 pour les deux formes[47], guerre de Navarre),Sanctus-Johannes-de-Pede-Portus (1302[47], chapitre deBayonne[50]),Sainct-Jean-du-Pied-des-Ports etSainct-Jean-du-Pied-pres-des-Ports (XIVe pour ces deux formes[47],Jean Froissart, livre IV), etS-Iean Pié de Port (1650).

Legentilé basque estDonibandar[44] (ouDonibanegaraztar[44]). Le gentilé français est Saint-Jeannais.

Microtoponymie

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Ansa, ancien fief vassal duroyaume de Navarre, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47].

Le toponymeUganga apparaît sous la formeGange (1736[47], registre des baux du chapitre deBayonne[51]).

Le toponymeArrankuntzea est documenté sous les formesporte d'Haraconcia en 1718 etporte d'Haranconcia en 1770[52].

Histoire

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Village de la Gaule Transalpine, sur le territoire desTarbelles, il fut nommé « Imus Pyrenaeus » par lesromains[53].

Fondation et développement au Moyen Âge

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Il s'agit d'unebastide édifiée auXIIe siècle. « La clef de mon royaume » dira deux siècles plus tardCharles le Mauvais qui, pour ses sujets, était « le Bon ». En se développant, la cité ravit sa primauté àSaint-Jean-le-Vieux. Elle devient la capitale de l'une des cinq divisions duRoyaume de Navarre : laMerindad de Ultrapuertos (c'est-à-dire d'« Outre-cols », vu qu'elle est la seule située au-delà des Pyrénées du point de vue de la cour, basée àPampelune).

L’un des premiers édifices de la ville fut l'église Sainte Eulalie, élevée auXIIe siècle non loin du gué de la Nive. On peut encore voir son portail roman, bien conservé, sur la façade de la maison de retraiteToki Eder, dans le quartier Ugange. Sur la colline dominant la ville, se dressait le château de Mendiguren, dont il est fait mention dès 1191.

Au pied du château,Sanche VII le Fort, roi deNavarre (né en 1152, roi de 1172 à 1221), construisit au début duXIIIe siècle une ville fortifiée, entourée de remparts aux portes ogivales, encore visibles de nos jours, ainsi qu'une église, incluse dans le système défensif de la place. Il fut l'un des principaux acteurs de la victoire remportée sur lesAlmohades en 1212, àLas Navas de Tolosa. Les chaînes représentées sur les armes de la Navarre en perpétuent le souvenir : elles évoquent la fameuse capture du trésor de l'émir.

En 1329,Philippe III de Navarre (1328-1343) lui accorde sesfors,chartes régissant le système administratif progressiste dont s'est dotée la Navarre auXIe siècle : elle peut organiser en ses murs, foires et marchés, et devient un centre commercial important, étape obligée des voyageurs et des pèlerins de Compostelle sur la route dePampelune.

Les rois de Navarre y font de fréquents séjours et, fait important, auXIVe siècle, l'évêque schismatique du pape d'Avignon y réside de 1383 à 1388, durant leschisme d'Occident, tandis que celui du pape deRome administrait l'évêché deBayonne. (Jean Froissart s'étonna fort de voir les prélats des deux obédiences réunis àOrthez à la même table, celle deGaston Fébus).

Renaissance et Époque moderne

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Carte de Saint-Jean-Pied-de-Port (1751)

En 1512,Ferdinand le Catholique enlève la Navarre à ses souverains légitimes, Jean et Catherine d'Albret, qui se réfugient enBéarn. L’armée espagnole franchit les Pyrénées et prend Saint-Jean en[54]. Leduc d'Albe fait renforcer les défenses du château à partir de septembre.

Dès septembre, une armée française de secours permet àJean III de Navarre de partir à la reconquête de la Navarre. Saint-Jean-Pied-de-Port devient un enjeu important dans le conflit. La ville passe d'une main à l'autre, non sans subir d'importants dommages.

Jean d'Albret assiège la ville avec 20 000 hommes en, sans réussir à la prendre. La garnison passe ensuite de1 000 à 1 800 hommes, et la ville jure fidélité au roi d’Aragon.

En 1516, Jean d'Albret s’en empare, mais échoue à prendre la citadelle. Battu dans les défilés de Roncevaux, il meurt le.

Un nouveau siège est mis devant Saint-Jean-Pied-de-Port le par son filsHenri II de Navarre, qui prend ville et château le 15, grâce à l’aide d’une armée française. Mais celle-ci est battue àNoain le. Le duc d’Albe fait reprendre la ville, et la garnison périt après un siège de trois semaines. Les Espagnols évacuent la garnison en 1522, avant de reprendre la ville en janvier 1524 lors de l’invasion du sud de la France. Le bâtard d’Albret reprend à nouveau la ville en 1527 pour le roi de Navarre, qui ne la conserve que quelques mois[54].

En 1530, Charles Quint abandonne aux Foix-Albret-Navarre cette ville qui lui semble trop coûteuse à conserver, et en détruit le château. La partie nord de la Navarre devient alors la Basse-Navarre par opposition à la Haute-Navarre. C'est pourquoiHenri IV, lorsqu’il accède au trône, se fait appeler roi de France et de Navarre, titre que ses successeurs portent jusqu’àCharles X.

Durant lesguerres de religion, des incidents éclatent entre protestants et catholiques. L’interdiction du culte catholique par Jeanne d’Albret en 1567 provoque la formation d’une ligue en septembre, puis un soulèvement en. Refuge des catholiques, la ville est prise parMontgomery le jeudi des Cendres 1570. Deux églises de la ville sont incendiées. Lorsque les catholiques se soulèvent à nouveau,Henri III, à quinze ans, les bat et les refoule en Espagne, avant de promettre à Saint-Jean de ne pas imposer le culte protestant[54].

Révolution française

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En mars 1789, réunis à Saint-Jean-Pied-de-Port, les États de Navarre, considérant que la Navarre n’est pas une simple province française, refusent d’envoyer des députés aux États généraux. Lors d'une session en juin, ils envoient néanmoins quatre députés, aux mandats très stricts, dont le respect de leursfors. Cela reste vain : ceux-ci sont abolis dans la nuit du. La Basse-Navarre, avec les deux autres provinces du Pays basque nord, est rattachée auBéarn pour former le département desBasses-Pyrénées[54].

La loi du[55], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant leBéarn, les terres gasconnes deBayonne et deBidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés :Mauléon,Saint-Palais etUstaritz, qui remplaça lebailliage duLabourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Jean-Pied-de-Port s'appela Nive-Franche, Ustaritz devint Marat-sur-Nive (d’aprèsMarat),Itxassou Union,Arbonne Constante,Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles (d’après labataille des Thermopyles),Saint-Palais Mont-Bidouze,Louhossoa Montagne-sur-Nive,Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon,Ainhoa Mendiarte etSouraïde Mendialde.

En 1790, le canton de Saint-Jean-Pied-de-Port comprenait les communes actuelles à l'exception d'Ainhice-Mongelos et dépendait du district deSaint-Palais.

Les guerres de laRévolution et de l'Empire épargnent la ville. Cependant en 1793, début de la guerre entre laConvention et l'Espagne, laplace forte, rebaptisée Nive-Franche, joue un rôle important dans la défense du territoire, notamment avec leschasseurs basques.

En 1813, la contre-attaque des armées napoléoniennes commandées parSoult pour tenter de délivrerPampelune, assiégée parWellington et ses alliés, part de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se solde par un échec, la France est envahie. Le général espagnolMina est chargé de faire le siège à distance de la ville qui ne se rend qu'à Louis XVIII, après l'abdication deNapoléonIer.

XIXe siècle

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La Restauration ne s’impose pas sans opposition. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1817, plusieurs hommes retirent tous les insignes de la monarchie de l’église, et hissent le drapeau tricolore sur le clocher. L’affaire, jugée grave, motive le déplacement de lacour prévôtale sur place[56]. Un prévenu s’enfuit en Espagne, l’autre est condamné à la déportation. Mais, recommandé par la cour à la commisération du roi, sa peine est commuée en cinq ans de prison[57].

Le chemin de fer qui arrive en 1889, désenclave la cité mais ne parvient pas à compenser le déclin démographique duXIXe siècle.

  • Saint-Jean-Pied-de-Port autrefois.
    Saint-Jean-Pied-de-Port autrefois.
  • Partie de pelote.
    Partie de pelote.
  • La gare de Saint-Jean-Pied-de-Port.
    La gare de Saint-Jean-Pied-de-Port.
  • La Nive Saint-Jean-Pied-de-Port en 1843, par Eugène de Malbos.
    LaNive Saint-Jean-Pied-de-Port en 1843, parEugène de Malbos.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19952001Charles Cabrol  
20012020Alphonse IdiartDVD[58] 
2020en coursLaurent InchauspéHorizons[59]Chef d'entreprises

Intercommunalité

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La commune appartient à sept structures intercommunales[60] :

Saint-Jean-Pied-de-Port accueille le siège du SIVOS de Garazi, ainsi que ceux du syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Jumelages

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Politique environnementale

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La commune est adhérente de l'associationLes Plus Beaux Villages de France[63].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

En 2022, la commune comptait 1 487 habitants[Note 11], en évolution de −6,24 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1211 2861 4211 6321 7711 9792 3322 0851 979
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 7521 9391 9591 9721 6411 5561 5451 5461 600
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 6821 6381 5661 4041 5171 5911 5411 5411 537
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 6121 6861 7291 5631 4321 4171 5111 5131 471
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
1 5801 5101 487------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puisInsee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose de quatre écoles : l'école élémentaire publique, l'école maternelle publique, l'école primaire privée Garaziko Ikastola et l'école primaire privée Sainte-Marie[68]. L'école Garaziko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les trois autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[69].

La commune dispose également de deux collèges, l'un public (collège de la Citadelle) et l'autre privé (collège Saint-Jean-de-Mayorga) ainsi que d'un lycée d'enseignement général et professionnel public (lycée de Navarre) et d'un lycée agricole privé (lycée Frantses-Enia).

Sports

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Clubs

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  • Le Football Club de Garazi[70] (F.C. Garazi) est un club de football fondé en automne 1977. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port.
  • L'Union sportive Garazi est un club derugby à XV créé en 1963, représentation la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port. Il disparaît en 2003.
  • L'Union sportive Nafarroa est un club de rugby à XV créé en 2003, né de la fusion de l'US Garazi de Saint-Jean-Pied-de-Port et de l'US Baigorri deSaint-Étienne-de-Baïgorry. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port[71] et son siège annexe à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Une section féminine de handball est depuis venue compléter l'offre sportive de ce club[72].

Enceintes sportives

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  • Le stade Pierre-Camou, nommé à partir de 2024 en l'honneur dePierre Camou, personnalité du rugby à XV ayant notamment joué à l'Union sportive Garazi[73].

Économie

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La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Saint-Jean-Pied-de-Port est également un haut lieu du tourisme en pays basque intérieur, par son attrait propre, mais aussi par le fait qu'elle se trouve sur la principale voie routière régionale de communication avec l'Espagne (frontière à 7 km) àArnéguy. La ville est accessible en autocar, par l’entrepriseLe Basque Bondissant qui propose des excursions en aller retour tous les jours depuis Bayonne et St Jean de Luz.

Culture locale et patrimoine

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Pèlerinage de Compostelle

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La commune se trouve sur trois chemins dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, confondus depuisOstabat et se poursuivant versRoncevaux et, de là, àSaint-Jacques-de-Compostelle.Saint-Jean-Pied-de-Port est également située sur lavoie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, deBayonne, recherchaient à gagner leCamino navarro avant sa traversée des Pyrénées, àSaint-Jean-Pied-de-Port.

Arrivés, au nord, par lachapelle de la Madeleine, les pèlerins pénétraient dans la ville haute par laporte Saint-Jacques, puis suivaient larue d'Espagne jusqu'au pont enjambant la Nive. Là, deux itinéraires s'offraient à eux pour gagnerRoncevaux : celui duport de Cize, qui suit le tracé de l'antiqueIter XXXIV de l'Itinéraire d'Antonin reliantBordeaux àAstorga, ou celui plus facile qui rejoint lecol de Roncevaux (puerto de Ibañeta en espagnol) parValcarlos, située dans la vallée de la Nive, où Charlemagne établit jadis son camp, avant de voler au secours de Roland, à Roncevaux.

Au Moyen Âge, la route ducol de Cize était la plus fréquentée, même si l'ascension de ce « mont remarquable », aux dires d'Aimery Picaud, n'était pas de tout repos : « Pour le franchir, il y a huit mille à monter et autant à descendre. [...] Celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, toucher le ciel. »

Dans songuide du Pèlerin,Aimery Picaud donne ces précisions sur la région :« Les Navarrais et les Basques se ressemblent et ont les mêmes caractéristiques dans leur façon de se nourrir et de se vêtir, et dans leur langage. » »

Il nous parle aussi des percepteurs du péage :« Dans ce territoire, c'est-à-dire, à la proximité du port de Cize, dans les localités d'Ostabat et de Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont franchement à envoyer au diable. En effet, ils vont au-devant des pèlerins avec deux ou trois bâtons pour extorquer par la force un injuste tribut et si quelque voyageur refuse de céder à leur demande et de donner de l'argent, ils le frappent à coups de bâton et lui arrachent la taxe en l'injuriant et en le fouillant jusque dans les culottes. »

Patrimoine militaire

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La citadelle de Mendiguren.

La citadelle de Mendiguren

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La citadelle[74], munie de quatre bastions, fut édifiée en 1625-1627 parPierre de Conty de La Mothe d'Argencourt[Note 12], puis reprise en 1640-1648 par Nicolas Desjardins. Son mur ouest comprend des casemates d’artillerie construites dans les années 1540 ou 1550, afin de s’assurer de la fidélité de la ville. De 1686 à 1700, l’ingénieurFrançois Ferry y effectue des travaux supplémentaires : constructions de casernements et quelques défenses supplémentaires, sur les instructions deVauban. Quelques améliorations mineures, dans la continuité du projet initial, furent apportées jusqu’en 1728. LeXIXe ne modifie pratiquement pas cette citadelle, qui est un exemple bien conservé et exceptionnel de l’architecture militaire telle qu’on l’entendait en France, dans la première moitié duXVIIe siècle[54].

Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, le panorama s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Récemment restaurée, la citadelle fournit un bel exemple du système défensif desplaces fortes bastionnées : fossés, remparts flanqués de bastions,caponnières, bouches à feu, ponts dormants, ponts levis et herses, et dotées des aménagements spécifiques d’une place de montagne sur un emplacement exigu.

La forteresse, occupée par un collège, ne peut être visitée. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construit au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les magasins à poudre et le puits.

Patrimoine civil

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  • Porte Arrankuntzea dite « Saint-Jacques » et les remparts de la ville haute[75].
On pénètre dans la cité par laporte Saint-Jacques, anciennementArrankuntzea, ouverte dans les remparts duXVe siècle, améliorés en 1680 sous Vauban par le chevalier Deville qui bâtit la citadelle sommitale. On lui associe le nom de l'ancienne porte Saint-Jacques située plus bas sur une deuxième ligne d'enceinte[52].
Du pont Neuf, on peut admirer tout à loisir les maisons anciennes baignant dans la Nive, avec leurs balcons de bois, le vieux pont Notre-Dame et les contreforts de l'église se détachant sur le rideau des arbres qui couvre la colline escarpée de la citadelle.
  • Rue de la Citadelle
La pente raide de la rue de la Citadelle, bordée de façades en grès rose, parfois alternées de grès gris. Les pierres dessinent encore les encadrements des anciennes échoppes, serrées les unes contre les autres et abritées sous les auvents protecteurs. Les linteaux de porte ciselés arborent, entre des motifs décoratifs, le nom de la maison, la date de sa construction, le nom des premiers propriétaires et parfois même leur profession. Le promeneur attentif peut y lire l'histoire de certaines familles de la ville.
Auno 3[76] se dresse une maison de maître datant de 1866.
Auno 6 se trouve la maison Andragnés ou Seindurenia, datant de 1654.
Auno 8[77], se trouve une maison dont la restauration date de 1741.
Auno 18 le linteau de la maison porte l'inscription : « Ioannes Diriberry et Louise Duhalde, maître et maîtresse de la maison de Londresena 1722 ».
Auno 31[78] la maison date de 1633.
Auno 32 la maisonArkanzola[79], datée de 1510, se signale par son étage à pans de bois et à remplage de brique en arêtes de poisson. C'est la maison natale de Jean de Mayorga (1538 - 1570),bienheureux, jésuite, martyr assassiné près desîles Canaries par descalvinistes[80].
Plus loin, auno 33, se trouve la maison natale deCharles Floquet.
Auno 39, la maison à encorbellement connue sous le nom de « maison des Évêques », ou maison Laborde[81] laisse apparaître un moellon portant en relief la date de 1584, indiquant une reconstruction puisque le dernier des trois évêques schismatiques de Saint-Jean-Pied-de-Port rejoignit Bayonne en 1418. Le jardin de cette maison communique avec la prison des Évêques[82], servant aujourd'hui de musée.
La rue s'achève à laporte Saint-Jacques, que les pèlerins venant d'Ostabat empruntaient pour entrer en ville.
  • La porte Notre-Dame
Curieusement ouverte dans le clocher de l'église, elle donne d'un côté sur la rue de la Citadelle, de l'autre sur le pont Notre-Dame. Sa herse et ses impressionnants vantaux de bois sont bien conservés.
Au-dessus de la porte est nichée une copie de la Vierge à l'Enfant qui, lors des guerres de Religion, trouva refuge en Haute Navarre et ne fut jamais restituée.
  • Le pont Notre-Dame
Également appelé pont Sainte-Marie, cet ouvrage fut construit sur le gué qui menait à l'église, dit « romain », en réalité médiéval et restauré en 1634.
  • La rue d’Espagne par où repartaient les pèlerins
Ses auvents, larges et richement sculptés, annoncent déjà l'Espagne toute proche ; des linteaux portent des inscriptions originales et parfois même des enseignes de métiers ciselées dans la pierre (maisons de serrurier auno 30 et de barbier auno 45).
Auno 9[83], des têtes et des virgules ornent les poutres et une inscription indique sur le linteau « 1789 Le Froment Ft a 15l » : le froment fut à 15 livres (sous-entendu la conque).
La maison des États de Navarre, maison de maître appeléeMendiri, auno 23[84], possède deux portes en plein cintre et un écusson martelé, elle date de 1610. C'est ici qu'eut lieu la dernière session des États de Navarre du 19 au.
  • La maison Mansart[85]
Situé sur la place du Marché, ce vaste hôtel de style Louis XIV, à la façade classique et symétrique, abrite l’hôtel de Ville. Majestueux, il est construit en pierre de taille et percé à l'étage par six grandes fenêtres à croisées de pierre. De belles lucarnes s'ouvrent dans le grand toit d'ardoises. Face à lui se dresse un pan de la muraille qui enserre la vieille ville. La partie inférieure, duXIIIe siècle, en pierres bien appareillées, a été surélevée tardivement par une maçonnerie plus grossière sur laquelle apparaissent des meurtrières ainsi que d'éléganteséchauguettes etbretèches.
  • La maison de maîtreEtxehandia[86], au 8 avenue Renaud, date de 1645.
  • La prison des évêques.
    La prison des évêques.
  • Maison Arkanzola.
    Maison Arkanzola.
  • Maison natale de Charles Floquet.
    Maison natale deCharles Floquet.
  • Chemin de ronde des fortifications : 269 marches.
    Chemin de ronde des fortifications : 269 marches.
  • Saint-Jean-Pied-de-Port, vue depuis la citadelle.
    Saint-Jean-Pied-de-Port, vue depuis la citadelle.

Patrimoine religieux

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  • L’église, anciennementNotre-Dame du Bout du Pont est actuellement église de l'Assomption-de-la-Vierge[87].
La porte de Navarre conduit au parvis de l'église. Sur la gauche, un escalier mène au chemin de ronde que l'on peut emprunter sur la quasi-totalité du rempart de la rive droite de la Nive et d'où l'on découvre une vue magnifique sur le bassin du pays de Cize. Près du pont, la maison qui jouxte le clocher a abrité durant des siècles l'hôpital Sainte-Marie. L'église et l'hôpital faisait partie du même ensemble, selon une architecture hospitalière classique (voir l'hôpital de Pons en Charente-Maritime). Ces hôpitaux médiévaux étaient ouverts à tous, « pauvres, passants, pèlerins ». Il est inexact de dire qu'ils étaient construits pour les pèlerins de Compostelle.
En face se dresse le mur-pignon triangulaire de Notre-Dame-du-Bout-du-Pont avec sonoculus. Letympan a été martelé pendant lesguerres de Religion ou pendant laRévolution française. La partie supérieure du portail a étémaladroitement[réf. nécessaire] restaurée.
Bâtie en stylegothique rayonnant sur des basesromanes, l'église présente unenef à deux bas-côtés, deux étages de tribunes, des piliers élancés, sans autre décor que la recherche de la ligne et unchœur polygonal. Elle possède un portail et deschevets ogivaux, uneabside à cinq pans.
L'église possède également unorgue datant du milieu duXIXe siècle et dont lefacteur futVincent Cavaillé-Coll. Il est composé de deux claviers (grand orgue etrécit) et d'un pédalier. Il fut l'objet d'une restauration de 2002 à 2004 et, à cette occasion, il fut surmonté de la statue de saint François-Xavier, patron de la Navarre.
  • L'église de l'Assomption depuis la rue d'Espagne.
    L'église de l'Assomption depuis la rue d'Espagne.
  • L'église de l'Assomption depuis les rives de la Nive.
    L'église de l'Assomption depuis les rives de la Nive.

Saint-Jean-Pied-de-Port au cinéma, à la télévision et à la radio

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Personnalités liées à la commune

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Naissance à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Décès à Saint-Jean-Pied-de-Port.

nées auXVIe siècle

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  • Juan Huarte de San Juan, né en 1530 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1588 àLinares, est une médecin et philosopheespagnol ;

nées auXVIIIe siècle

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nées auXIXe siècle

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  • Adolphe Daguenet (1801-1886), magistrat et homme politique né à Saint-Jean-Pied-de-Port, député des Pyrénées-Atlantiques puis sénateur.
  • Michel Renaud, homme politique né le à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) et mort le àPau (Pyrénées-Atlantiques).
  • Charles Floquet, né en 1828 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1896 àParis, est unhomme politique français ;
  • Jean Barbier, né en 1875 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1931 àSaint-Pée-sur-Nivelle, est un prêtre et écrivain basque d'expression navarro-labourdine ;
  • Jean-Baptiste Pétré, (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1896-1959), Résistant, chef régional de l’Armée Secrète à Marseille[88].

nées auXXe siècle

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  • Pierre Duny-Pétré (pseudonyme : Piarres Hegitoa), écrivain basque (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1914-2005)
  • Michel Inchauspé, né en 1925 à Saint-Jean-Pied-de-Port, est un homme politique et un banquier français ;
  • Bernard Housset, né en 1940 à Saint-Jean-Pied-de-Port, évêque deLa Rochelle et Saintes ;
  • Antton Luku, né en 1959 à San Francisco (USA), écrivain et homme de théâtre.
  • Txetx Etcheverry, né en 1964 à Saint-Jean-Pied-de-Port, militant écologiste.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Pyrénées-Atlantiques.
Blason de Saint-Jean-Pied-de-PortBlason
De gueules au château d'argent senestré de saintJean-Baptiste de carnation, nimbé et vêtu d'or, la main droite appuyée sur le château et tenant de la main gauche une croix haute d'or ornée d'une banderole d'argent chargée de l'inscription SAN JVAN en lettres capitales de sable, le château soutenu de chaînes d'or posée en orle en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, et saint Jean soutenu d'un agneau couché d'argent[89].
Détails
Paul Raymond[47] note que le sceau de la ville représentait en 1785 saint Jean-Baptiste, la main droite appuyée sur une tour crénelée, avec la légendeSello y armas de San-Juanis.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé« San Juan Pie de Puerto »(voir la liste des auteurs).
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment lepays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
  6. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port comprend trois villes-centres (Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Jean-Pied-de-Port etUhart-Cize) et quatre communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  12. D'après les plans d'Antoine de Ville.

Cartes

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  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Jean-Pied-de-Port », surgeoportail.gouv.fr(consulté le).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
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Références

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  4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Pau », surfr.distance.to(consulté le).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Bayonne », surfr.distance.to(consulté le).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Mauléon-Licharre », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Communes les plus proches de Saint-Jean-Pied-de-Port », survillorama.com(consulté le).
  8. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 22.
  9. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 25.
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  12. Carte IGN sousGéoportail
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  89. (archive)
v ·m
Administration duPays basque français
Région
(entité supérieure)
Département
(entité supérieure)
Intercommunalité
(depuis 2017)
Anciennes intercommunalités
(jusqu'en 2016)
Cantons
(depuis 2015)
Anciens cantons
(jusqu'en 2015)
Communes
Chambre de commerce et d'industrie
v ·m
Pays historiques
Blason du Royaume de Navarre
Anciennes communes
de Basse-Navarre
voirGéographie politique des communes des Pyrénées-Atlantiques sous l'Ancien Régime
v ·m
Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Centre-Val de Loire
Corse
Grand Est
Hauts-de-France
Île-de-FranceBon articleLa Roche-Guyon
Normandie
Nouvelle-Aquitaine
Occitanie
Pays de la Loire
Provence-Alpes-Côte d'Azur
La RéunionHell-Bourg (Salazie)
v ·m
Drapeau de la FranceFrance
Nouvelle-Aquitaine
Pyrénées-Atlantiques
(Basse-Navarre)
• Entrée en Basse-Navarre par :Saint-Palais (814 km) ou anciennementGarris (817 km) ouSauveterre-de-Béarn (826 km) ouArancou (832 km) ouL'Hôpital-Saint-Blaise (844 km)

Ostabat (801 km : j. Via Podiensis+Via Lemovicensis+Via Turonensis+branche Via Tolosana au carrefour dit deGibraltar) |Arros |Saint-Jean-le-Vieux |Saint-Jean-Pied-de-Port (782 km) |

|| Honto (777 km) ouArnéguy (778 km : var. ouest) •
Navarre Navarre
(communauté monoprovinciale)
• (Luzaide-Valcarlos)>Col de Lepoeder (763 km : col à 1 429 m) ouLuzaide-Valcarlos (774 km : var. ouest)

(Roncevaux)>Col d'Ibañeta (Col de Roncevaux à 1 057 m ; fin var.) |Roncevaux (Orreaga-Roncesvalles)  |>Auritz-Burguete |(Erro)>Aurizberri-Espinal |Bizkarreta-Gerendiain |Lintzoain |Puerto de Erro |(Esteribar)>Zubiri |Ilarratz |Ezkirotz |Larrasoaña |Akerreta |Zuriain |Irotz |Zabaldika |Arletta |>Huarte-Uharte |>Arre |>Atarrabia-Villava |>Burlata-Burlada |>Iruñea-Pamplona (Pampelune) (712 km : j. Voie du Baztan) |>Cizur Menor |>Zizur Mayor |(Cizur Menor)>Gendulain-Guenduláin |Zariquiegui |>Alto del Perdón (col à 770 m) |Uterga |Muruzábal |Obanos (691 km : j.Camino aragonés) |Puente la Reina-Gares |Mañeru |Cirauqui |Lorca |Villatuerta |Estella-Lizarra |Ayegui |Irache |Azqueta |Villamayor de Monjardín |Urbiola |Los Arcos |Sansol |Torres del Río |

Viana (626 km) •
Drapeau de La RiojaLa Rioja
(communauté monoprovinciale)
• Logroño (617 km : j. Camino del Ebro)

Navarrete |Ventosa |Nájera ||San Millán de la Cogolla &Cañas (var. sud : + 30 km) |Azofra (fin var.) |Cirueña |Santo Domingo de la Calzada (567 km : j. est Ruta de Bayona) |

Grañón (560 km) •
Drapeau de Castille-et-LeónCastille-et-León
Drapeau de la province de BurgosProvince de Burgos
• Redecilla del camino (556 km)

Castildelgado |Viloria de Rioja |Villamayor del Río |Belorado |Tosantos |Villambistia |Espinosa del Camino |Villafranca Montes de Oca |San Juan de Ortega ||Agés ouSantovenia de Oca (var. sud) |Atapuerca ouZalduendo (var. sud) |Villalval ouIbeas de Juarros (var. sud) |Cardeñuela Riopico ouCastrillo del Val (var. sud) |Orbaneja Riopico ouSan Medel (var. sud) |Villafría de Burgos ouCastañares (var. sud et est) |Gamonal de Riopico ouVillayuda (var. est) |Burgos (492 km : j. ouest Ruta de Bayona & j. Ruta de la Lana ; fin var.) |Villabilla de Burgos |Tardajos |Rabé de la Calzada |Hornillos del Camino |San Bol |Hontanas |San Antón |Castrojeriz |

|| Itero del Castillo (442 km ; hc : 1 km) •
Drapeau de Castille-et-LeónCastille-et-León
Drapeau de la province de PalenciaProvince de Palencia
• Itero de la Vega (441 km)

Boadilla del Camino |Frómista |Población de Campos ||Revenga de Campos ouVillovieco |Villarmentero de Campos |Villalcázar de Sirga (fin var.) |Carrión de los Condes (408 km : j. Ruta del Besaya & j: Ruta de Palencia) ||Calzadilla de la Cueza ouCervatos de la Cueza (var. sud) |Ledigos ou San Román de la Cuba (var. sud) |Terradillos de los Templarios ouPozo de Urama (var. sud) |Moratinos ouVillada (var. sud) |
Pozuelos del Rey (381 km : var. sud) •

San Nicolás del Real Camino (376 km) •
Drapeau de Castille-et-LeónCastille-et-León
Drapeau de la province de LeónProvince de León
• Grajal de Campos (374 km : var. sud et j. Ruta de Madrid)

• Sahagún (368 km : j. Ruta de Madrid ; fin var.)
Calzada del Coto ||Bercianos del Real Camino (var. sud) ou Calzadilla de los Hermanillos |El Burgo Ranero (var. sud) |Villamarco de las Matas (var. sud) |Reliegos (fin var.) |Mansilla de las Mulas (331 km : j. Ruta valdiniense) ||Mansilla Mayor &Villaverde de Sandoval &Nogales (var. sud : + 5 km) |Villamoros de Mansilla (fin var.) |Villarente |Arcahueja |Valdelafuente |León (311 km : j. Camino real) |Trobajo del Camino |La Virgen del Camino ||Fresno del Camino ouValverde de la Virgen (var. nord) |Oncina de la Valdoncina ouSan Miguel del Camino (var. nord) |Chozas de Abajo ouUrbanización Camino de Santiago (var. nord) |Villar de Mazarife ouVilladangos del Páramo (var. nord) |Villavante ouSan Martín del Camino (var. nord) |Puente de Órbigo (fin var.) |Hospital de Órbigo |Villares de Órbigo |Santibáñez de Valdeiglesias |San Justo de la Vega |Astorga (262 km : j. Vía de la Plata) |Valdeviejas |Murias de Rechivaldo |Santa Catalina de Somoza |El Ganso |Rabanal del Camino |Foncebadón |Cruz de Ferro |Manjarín |El Acebo |Riego de Ambrós |Molinaseca |Campo |Ponferrada |Columbrianos |Fuentesnuevas |Camponaraya |Cacabelos |Pieros |Villafranca del Bierzo |Pereje |Trabadelo |Las Herrerias |La Portela de Valcarce |Ambasmestas |Vega de Valcarce |Ruitelán |Las Herrerías de Valcarce |La Faba |

La Laguna (158 km) •
Drapeau de la GaliceGalice
Drapeau de la province de LugoProvince de Lugo
• (Pedrafita do Cebreiro)>O Cebreiro (155 km)

Liñares |Hospital da Condesa |Padornelo |Alto do Poio |Fonfría do Camiño |(Triacastela)>O Biduedo |Fillobal |Pasantes |Ramil |Triacastela ||(Samos ou Triacastela)>San Cristovo do Real ouA Balsa (var. nord)  |Renche ouSan Xil (var. nord) |San Martíño do Real ouAlto de Riocabo &Montán (var. nord) |Samos ouFontearcuda &Furela (var. nord) |Teiguín ouPintín (var. nord)  |(Samos ou Sarria)>Aián ouCalvor (var. nord) |Fontao ouAguiada &San Mamede do Camiño (var. nord) |Sarria (fin var.) |As Paredes |Vilei |Barbadelo |Rente |A Serra |Leimán |Peruscallo |Cortiñas |Lavandeira |A Brea |Morgade |(Paradela)>Ferreiros |Mirallos |A Pena |O Couto |As Rozas |Moimentos |Marcadoiro |Moutras |A Parrocha |Vilachá |(Portomarín)>Portomarín |Toxibó |Monte Torros |Gonzar |Castromaior |Hospital da Cruz |Ventas de Narón |Serra de Ligonde (col à 722 m) |(Monterroso)>A Previsa |Os Lameiros |Ligonde |Airexe |(Palas de Rei)>Portos ||Vilar de Donas (hc : 2,5 km) |Lestedo |Os Valos |A Mamurria |A Brea |Abenostre |As Lamelas |O Rosario |Palas de Rei (65 km j. Camino primitivo) |O Carballal |San Xulián do Camiño |A Pallota |A Ponte Campaña |Casanova |Porto de Bois |

A Campanilla (58 km) | •
Drapeau de la GaliceGalice
Drapeau de la province de La CorogneProvince de La Corogne
• (Melide)>O Coto (57 km)

O Leboreiro |Desecabo |Furelos |Melide  |O Carballal  |O Raído  |Parabispo |(Arzúa)>A Peroxa |Boente |Punta Brea |A Castañeda |Ribadiso da Baixo |Arzúa (37 km : j. Chemin du Nord) |As Barrosas |Pregontoño |Cortobe |A Peroxa |A Taberna Vella |A Calzada |(O Pino)>A Calle |A Boavista |A Salceda |Oxén |As Ras |A Brea |A Rabiña |O Empalme |O Monte de Santa Irene |Santa Irene |A Rúa |O Pedrouzo |Santo Antón |O Amenal |Cimadevila |Alto de Barreira |(Santiago de Compostela)>San Paio |A Esquipa |A Lavacolla |Vilamaior |San Marcos |O Monte do Gozo |

Saint-Jacques-de-Compostelle (0 km : j. Ruta de los Ingleses, j. Ruta de los Portugueses por el Interior, j. Ruta de los Portugueses por la Costa, j. Rutas de Arosa, j. Ruta a Finisterre) •
Légende de la palette • nnn (... km) =point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.

 (... km : col à hhh m) =distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres.
 (... km : j. ccc ) =distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc.
 | = séparateur de jalons ordinaires.
 |(municipio)> = entrée dans unmunicipio complexe (nom dumunicipio), c'est à dire dans unconcello en Galice, ou dans unvalle ou uncendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor.
 || = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique.
 (hc : . km) =écart de . km aller, hors chemin.
 (var. nnn : + .. km) =variante nnn qui rallonge de .. km au total.

  nnn (... km) • =point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
Précédé parSuivi par
Saint-Jean-le-Vieux
(4 km à pied)
Via Podiensis -Via Turonensis -Via Lemovicensis
Fin de lavoie de la Nive - Début duCamino navarro
(782 ou 786 ou 809 km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
Col de Roncevaux
-- direct par beau temps et sol peu enneigé ---
viaHonto, refuge d'Orisson,col de Bentarte
etcol de Lepoeder
(22,5 km à pied)
ou
-- variante par mauvais temps ou sol enneigé ---
viaArnéguyetValcarlos
(26 km à pied)
Étape précédenteÉtape suivante
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Saint-Jean-Pied-de-Port
Estérençuby
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