| Date | et |
|---|---|
| Lieu | La Croix-aux-Bois |
| Issue | Statu quo |
| Jean-Pierre François de Chazot | François Sébastien de Croix de Clerfayt Charlesde Ligne (†) |
Première Coalition
Guerres de la Révolution française
Batailles
| Coordonnées | 49° 24′ 12″ nord, 4° 47′ 39″ est | |
|---|---|---|
Labataille deLa Croix-aux-Bois oucombat de La Croix-aux-Bois qui eut lieu les et, pendant lesguerres de la première coalition, oppose les troupes françaises dugénéral Chazot et lestroupes autrichiennes du feld-maréchalFrançois Sébastien de Croix de Clerfayt.
Le que les divisions prussiennes et autrichiennes arrivent aux défilés qu'elles avaient à franchir.Clerfayt étaitdevant la trouée deLa Croix-aux-Bois. Un corps considérable de Prussiens menaçaitGrandpré, et leprince de Hohenlohe, revenu deThionville dont il avaitconfié le blocus à uncorps d'émigrés, campait en facedes Islettes.
Cette partie du front de la ligne française semblait donc être la seule exposée aux premières attaques de l'ennemi.
Le Chesne-Populeux n'étant pas directement menacé,Dumouriez, sans le dégarnir entièrement, en retira le généralDuval avec les troupes aguerries qu'il commandait pour le placer sur les hauteurs de Marque, qui jusqu'alors n'avaient été gardées que par de faibles détachements. Le généralDubouquet, avec 4 bataillons et 2 escadrons, remplaça Duval à Chesne-Populeux.
Sous le commandement du colonel dedragons Pierre Colomb, la position de La Croix-aux-Bois était occupée depuis le par les2e régiment de dragons,1er bataillon du 71e régiment d'infanterie de ligne et2e bataillon des volontaires de la Meuse munis de quatre pièces de canon de 4[1].
Le, le colonel Colomb indique que la position sera inexpugnable et demande sa relève par le4e bataillon de volontaires des Ardennes alors en formation àVouziers. Le généralDumouriez, recevant cet avis et induit dans une fausse sécurité, y consent trop facilement.
Le au matin le colonel Colomb évacue laissant la position sous la garde de 100 hommes seulement, commandés par un capitaine[2]. Averti de cet abandon,Clerfayt fait, dans la nuit du 12 au, attaquer lesabattis qui barraient la route. Les abattis étaient si mal faits qu'on les dérangea sans peine, et les chemins si peu endommagés que la cavalerie et l'artillerie y passèrent aisément.
Les 100 hommes qui devaient défendre le poste s'enfuirent, ledéfilé tombe au pouvoir des Autrichiens, et la ligne des Français est menacée d'être prise à revers.
Dumouriez, instruit du désastre, envoya aussitôt sur ce point legénéral Chazot à la tête de 8 bataillons et 5 escadrons pour reprendre le défilé avec l'appui de 12 pièces d’artillerie.
Chazot lance une première colonne à l’attaque du défilé le, à 6 heures du matin. A 7 heures les troupes de Chazot parviennent à rentrer dans la position après un combat meurtrier oùCharles de Ligne est tué.
Deux heures après, une colonne autrichienne de 3 bataillons d’infanterie, 2 escadrons de cavalerie et de l'artillerie revient à la charge, attaque les troupes Françaises avec fureur et les forcent à se replier surVouziers.
Le généralDubouquet, apprenant queLa Croix-aux-Bois était forcée, abandonne le passage duChesne-Populeux et profite de la nuit pour se retirer parAttigny. Lecorps des émigrés se porte alors surVouziers par Le Chesne-Populeux qu'il avait inutilement attaqué la veille.
Dumouriez se croyant déjà tourné et enveloppé, retraite à son tour dans la nuit du et marche vers le sud pour faire sa jonction avec l'Armée du Centre du généralKellermann. Le lendemain la divisionChazot est en déroute.
Laroute de Châlons et de Paris est ouverte aux coalisés.
Le, les troupes de Dumouriez et Kellermann se trouvent face à l'armée du duc deBrunswick pour labataille de Valmy.
Les troupes commandées par le généralChazot se composaient de[3] :
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