Fils d'un immigréitalien et d'une Française, Michel Colucci grandit àMontrouge. Il adopte lepseudonyme « Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière.
Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il annoncesa candidature à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer, à la suite de pressions et de menaces. Jouissant d'une énorme popularité et très apprécié du public, il fonde en 1985 l'associationLes Restos du cœur, qui vient en aide aux pluspauvres, quelques mois avant de mourir dans unaccident demoto, après avoir percuté un camion.
Michel Gérard Joseph Colucci naît le, à lamaternité Notre-Dame de Bon Secours dans le14e arrondissement de Paris[1]. Il a une sœur aînée, Danièle, née en 1942. Leur mère, Simone Bouyer dite Monette (1920-1994), est employée chez le fleuriste Baumann,boulevard du Montparnasse[2]. Leur père, Onorio Colucci, né àCasalvieri (région duLatium) enItalie[N 1], est peintre en bâtiment[3]. Ce dernier, né le 29 novembre 1916, meurt le 31 octobre 1947, à30 ans, d'unepoliomyélite et son épouse doit élever seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille (à l’exception notable de Maria, la mère d’Onorio qui passe encore les voir)[4], Monette, Danièle, future épouse deRené Metge[5], et Michel vivent ensemble dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonce à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette retrouve quelques petits emplois qu’elle doit parfois cumuler pour obtenir un salaire de misère[2]. Souffrant d’une gravescoliose, elle doit suivre des traitements àBerck lors d'un été où elle emmène ses enfants. Malgré toutes ces difficultés, elle garde espoir en l’avenir et adopte le mode de vie des classes sociales plus aisées, veillant à ce que ses enfants soient « bien mis » (correctement vêtus)[2]. Michel n’apprécie pas cette fracture entre la réalité et les aspirations de sa mère et, à propos de ses vêtements qui tranchent avec ceux des autres enfants du quartier, il lui reprochera de l’habiller comme une fille[N 2].
Loin des rêves maternels, Michel choisitMontrouge, commune de la banlieue sud deParis, où il traîne avec ses copains. Le travail scolaire ne le passionne pas et il fait rire ses camarades de classe, en tenant tête à l’instituteur[N 3]. Son parcours scolaire s’arrête auCertificat d'études primaires et Coluche raconte qu'il l'a raté volontairement en juin 1958[6] : après avoir fait une seule faute à la dictée le matin et ainsi fait selon lui ses preuves, il aurait jugé inutile d’y retourner l’après-midi[2]. Sa mère dément cette version en 1987 :« Contrairement à ce qu'on raconte, il a eu son certificat d'études » et précise qu'avant l'examen, elle lui a fait rédiger dix fois la même dictée et que ce texte sur lequel il s'est entraîné est tombé le jour de l'examen[7]. Quand il n’est pas à l’école, il traîne avec ses copains de la « bande Solo », du nom de la cité : « la Solidarité ». Accompagné généralement de Bouboule (Alain Chevestrier[N 4]), il cumule les petits larcins et a régulièrement affaire à la police. Tous deux vont même jusqu’à s’essayer à des méfaits plus graves comme l’agression physique ; mais, en tentant de dérober le sac d’une vieille dame, ils se font tirer dessus par un passant. Le jeune Coluche, âgé une quinzaine d'années, va mettre longtemps avant de relater cet épisode de sa vie dont il a honte[2].
Ce comportement exaspère Monette qui s’interroge de plus en plus vivement sur l’avenir de son fils. Il s'essaie alors à de petits boulots, qu'il n'arrive pas à garder bien longtemps. Ainsi, il est tour à tourtélégraphiste, céramiste, garçon de café, livreur, apprenti-photographe, assistant-préparateur en pharmacie,photostoppeur, aide-pompiste, assistant de marchand de fruits et légumes ou encore fleuriste[8]. Durant cette période, il s'intéresse à la musique. Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il est fan derock 'n' roll, d’Elvis Presley, deJohnny Hallyday, desChaussettes Noires, desBeatles. Toutefois, il voue également une profonde admiration àGeorges Brassens. Pour ses21 ans, sa mère lui organise son anniversaire dans l'arrière-boutique du magasin de fleurs et lui donne un chèque en blanc qu'il a le droit d'utiliser dans la limite de500 francs, il court aussitôt s'acheter une guitare chezPaul Beuscher, dont il joue sans jamais avoir appris[2].
Peu à peu, il s’éloigne deMontrouge, à la recherche d’une autre vie que celle que lui réserve cette cité. Il traîne dansParis, s’intéresse sans suite au métier de comédien ou à l'univers des sports mécaniques, touche un peu au bricolage. Puis il travaille quelque temps chez un fleuriste de l’île de la Cité. En 1964, incorporé dans le60e régiment d'infanterie deLons-le-Saunier, il fait de la prison pour insubordination. De retour à la vie civile, il travaille comme fleuriste avec sa mère, à la boutique qu'elle vient d'ouvrir à Paris,rue d’Aligre, puis dans un local plus vaste près de lagare de Lyon. Il estime ce travail peu intéressant et le quitte brusquement, ce qui lui vaut de se brouiller provisoirement avec sa mère[2].
À la fin des années 1960, il décide de se lancer dans la musique. Entre 1966 et 1967, il interprète certaines chansons deBoby Lapointe,Boris Vian,Charles Trenet,Georges Brassens,Léo Ferré,Yves Montand, aux terrasses des cafés des quartiers de laContrescarpe et deSaint-Michel. Il s’associe avec des musiciens rencontrés sur place, comme Xavier Thibault et Jacques Delaporte, futurs fondateurs duGrand Orchestre du Splendid ainsi que le guitariste et flûtiste Jean-Claude d'Agostini, dit « Le Bœuf » futur membre de la troupe « Le Vrai Chic parisien », avec lesquels il crée le groupe éphémère « Les Craignos Boboys ». Il se rapproche ensuite du monde des cabarets. Tout en étant plongeur dans la restauration, il se produit sur la scène ducabaretChez Bernadette, dans le quartier de laMontagne Sainte-Geneviève à Paris. Il y fait la connaissance deGeorges Moustaki, qui l'héberge et le soutient financièrement. Toujours à Paris, il se produit dans d'autres cabarets : La Galerie 55, rue de Seine,Le Port du Salut, rue Saint-Jacques ouLa Vieille Grille, rue du Puits-de-l'Ermite. Il travaille ensuite au cabaretLa Méthode, rue Descartes, comme barman et régisseur. Il y rencontre France Pellet et son frère, Alain Pellet, avec lesquels il se produit sous le nom des « Tournesols ». Il y rencontre égalementRomain Bouteille, qu'il va présenter toute sa vie comme son modèle[2],[N 5].
SelonRomain Bouteille, ses problèmes d'alcool le rendent exécrable voire violent[10]. Lors de la préparation de la pièceDes boulons dans mon yaourt auCafé de la Gare en 1970, une bagarre l'oppose ainsi à Bouteille et à son amiPatrick Dewaere. Il va jusqu'à brandir un tesson de bouteille et menacer l'entourage ; Dewaere parvient à le contenir mais il se voit dès lors contraint de quitter la troupe[N 6].
Durant la fin desannées 1960 et le début desannées 1970, il est engagé sur plusieurs tournages de séries télévisées françaises de l'ORTF (Madame êtes-vous libre ? avecDenise Fabre puisLa Cloche tibétaine avecPhilippe Léotard). Au cours de cette période, à l'instar de ses collègues decafé-théâtre, il apparaît dans des spots publicitaires à la radio et à la télévision. En 1970, il campe un petit rôle dans son premier long-métrage,Le Pistonné réalisé parClaude Berri dont il est initialement censé jouer le premier rôle, dévolu finalement àGuy Bedos[11].
En novembre1971, il fonde une autre troupe,Au vrai chic parisien - Théâtre vulgaire, puisLe vrai chic parisien. Le premier spectacle s'intituleThérèse est triste, présenté par une affiche réalisée par son amiJean-Marc Reiser.
Il rencontre à cette période sa future épouseVéronique Kantor (1948-2018[12]), alors étudiante de « bonne famille » qui se destine au journalisme. Il l'épouse le et en divorcera en1981. Ils ont deux garçons,Romain en1972 etMarius en1976.
Toujours à cause de son comportement et de ses addictions, il quitte sa troupe une nouvelle fois et se lance dans une carrière solo.
L'un des sosies de Coluche (Henri Giraud) en 2010 répliquant une performance de l'humoriste.
Son premiersketch,C'est l'histoire d'un mec, tourne en dérision la difficulté de raconter une histoire drôle. Ses sketches suivants lui valent rapidement un succès populaire qui ne se démentira plus :« Il inventait pour lesannées 1970 une image de pauvre urbain, bonne pâte mais à court d'idées, empêtré dans les mots,raciste faute de mieux, ballotté par lapublicité et les jeux radiophoniques[13]. » Il revendique sa grossièreté :« Toujours grossier, jamais vulgaire »[N 7].
Au printemps1974, l'impresario et producteurPaul Lederman lui offre lethéâtre La Bruyère pour y prolongerThérèse est triste, mais c'est un fiasco. Coluche devient alors son propre impresario, Claude Martinez devenant son associé. Dans le même temps, Coluche joue pour la première fois des sketchs en solo, sur la scène du Vrai Chic parisien, puis au Café de la Gare[14].
C'est dans ce spectacle qu'apparaissent sa mythique salopette OshKosh à rayures bleues des fermiers américains, son tee-shirt jaune, ses brodequins citron et son nez peint en rouge[15]. Il y met en scène ses personnages favoris, desbeaufs grossiers, incapables de s'exprimer correctement, haineux. Le 10 mars 1974, il signe le contrat d'un premier disque : l'album desAdieux.
Comme humoriste, Coluche apparaît pour la première fois en solo à la télévision le, dans une émission de variétés diffusée le soir de l'élection présidentielle et présentée parJean-Claude Brialy[16]. Les variétés sont régulièrement interrompues par les interventions politiques. Coluche interprèteL'Histoire d'un mec, juste avant l'allocution du perdant de l'élection présidentielle,François Mitterrand, en retard.
Du15 février au[17], il se produit en vedette àL'Olympia, avec le spectacleMes adieux au music-hall. En1975, il est en tournée à travers la France, lorsque toutes les radios diffusent son pastiche du jeu télévisé deGuy Lux, leSchmilblick[N 8]. Dans ce sketch apparaît un futur personnage célèbre de l'humoriste : papy Mougeot.
En1976, il remonte la pièceGinette Lacaze à l'Élysée Montmartre avec les comédiens duSplendid, auxquels il a offert desmobylettes pour leurs déplacements entre deux scènes parisiennes ou les tournages.
Engagé de nouveau, il passe en janvier1980 àRMC (de midi à 13 heures), le « directeur de la station, Michel Bassi, a seulement demandé que soit épargnéela famille princière, détentrice de 17 % des actions de la station »… Embauché pour trois mois, Coluche prend l'antenne par un : « Bonjour, nous sommes en direct du rocher aux putes », puis glisse un calembour sur la princesseCaroline de Monaco (« T'as vu Monte-Carlo ? Non, j'ai vu monter Caroline. »)[20] avant d'être remercié une fois de plus, au bout de quinze jours pour « incompatibilité d'humeur »[21]. Il part sans demander un seul centime, sauf pour l'équipe qui a travaillé pour lui ainsi que pour son copainRomain Goupil.
« Ils m'ont viré parce que je leur plaisais pas. C'est normal que je leur plaise pas avec le type de public qu'ils ont. J'voyais pas bien ce que les gens de Monte-Carlo pouvaient aimer en moi ! »
Après sa période d'interdiction d'antenne sur l'ensemble des radios et télévisions françaises, Coluche profite de lalibéralisation de la bande FM. Il participe au lancement de la stationRFM fondée par le journalistePatrick Meyer, en juin 1981. Alors que sa concurrente NRJ n'existe pas encore, cette station, qui a de gros moyens de diffusion, dérange le pouvoir et va être brouillée durant plusieurs années à partir du, soit un total de quatre cent vingt-trois jours. Coluche se maintient à l'antenne durant trois mois, du au. À l'issue de cette période, il proteste publiquement contre ce brouillage, déguisé en père Noël, en se rendant le au ministère de la Communication, remettant au ministreGeorges Fillioud une pétition de six cent mille personnes en soutien à RFM.
Coluche n'est pas le premier humoriste à se présenter à une élection présidentielle. En 1965,Pierre Dac, artiste que Coluche admirait, s'est porté candidat mais, à la demande de l'Élysée et par fidélité auchef de la France libre, l'ancien résistant renonce et se retire[22].
Le, Coluche organise une conférence de presse : il annonce son intention de se présenter à l'élection présidentielle de1981, avec des slogans tels que « Avant moi, la France était coupée en deux. Maintenant elle sera pliée en quatre », « Coluche, le seul candidat qui n'a pas de raison de mentir » ou encore « Tous ensemble pour leur foutre au cul ». Une des mesures phare de son programme est lemariage entre couples de même sexe[23]. Son célèbre « Avis à la population » listant fièrement tous les « exclus » est un des messages les plus impactants de la campagne de 1981.
Certains y voient une blague. Pourtant, un sondage retentissant le crédite de 16 % d'intentions de vote et il est soutenu par des intellectuels tels quePierre Bourdieu,Félix Guattari etGilles Deleuze. Cette candidature inquiète les équipes de campagne des principaux candidats « de tous bords » comme le déclare l'humoriste lui-même quelques années plus tard. Parmi ceux-là, François Mitterrand y voit une menace potentielle ; il charge deux responsables du Parti socialiste,Jean Glavany et Gérard Colé (voireJacques Pilhan) de dissuader Coluche de maintenir sa candidature[24].
Son régisseur René Gorlin, 39 ans, est découvert le au petit matin dans une carrière de la Marne[25] avec deux balles de calibre 5,5 mm dans la nuque[25], attribuées à « un règlement de comptes entre petits voyous »[25],[N 9]. Coluche reçoit quatre jours après[26] une lettre de menace d'Honneur de la Police titrée « dernier avertissement », avant la sortie du filmInspecteur la Bavure[27]. Coluche a demandé à être protégé dès l'assassinat[26] et les policiers font savoir qu'ils ont découvert un vieil uniforme de CRS lors d'une perquisition au domicile de la victime[26]. L'hebdomadaireMinute publie le une fiche de police de Coluche à l'âge de19 ans alléguant des vols chez un droguiste[25].
Coluche déplore le fait que les journalistes « ont lâché » car « leurs chefs ont dit non », alors « qu'au début, ils se bousculaient, j'en voyais six par jour »[25], son score dans les sondages chutant d'entre 10 et 12,5 % en novembre 1980, peu après l'annonce de sa candidature le, entre 8 à 9 % en décembre puis en janvier 7 %, puis 5,5 % le mois suivant[25]. Entre-temps,L'Express du lui consacre six pages écrites au vitriol alors que celui du décrivait un Coluche intelligent et sympathique[25]. Il annonce qu'il se retire, le.
Après l'élection deFrançois Mitterrand, il animera régulièrement en soirée et pendant trois mois, à partir d'octobre 1981, une émission de radio d'une heure : « L'humour continue pendant les travaux », sur la station locale parisienneRFM créée et dirigée parPatrick Meyer.
Le suicide dePatrick Dewaere, avec la carabine qu'il lui a offerte, affecte Coluche.
Sondivorce est prononcé le. Lors d'une édition spéciale, il pose en photo pour le magazine satiriqueHara-kiri avec une carabine22 Long Rifle qu'il offre ensuite à son meilleur ami,Patrick Dewaere. Durant cette période d'errance, il vit enGuadeloupe àDeshaies[28] surBasse-Terre, à 40 km dePointe à Pitre où il s'adonne à sa passion : fabriquer des chaussures. Il invite Elsa (Élisabeth Malvina Chalier), l'épouse de Patrick Dewaere, à le rejoindre sur l'île. Celle-ci quitte alors son mari pour rejoindre Coluche. Le, Patrick Dewaere, profondément meurtri après le départ de sa compagne et de sa filleLola, se suicide en se tirant une balle dans la tête avec la carabine que Coluche lui a offerte[29].
Durant la même période, Coluche doit tourner, sur l'insistance deBertrand Blier, le filmLa Femme de mon pote avecPatrick Dewaere etMiou-Miou[N 10]. L'histoire s'inspire sensiblement de faits réels et de l'intimité qui unit ces trois acteurs. Après le suicide de Patrick Dewaere, Miou-Miou refuse d'assumer le premier rôle féminin du film de Bertrand Blier. Le climat doux-amer du film que Coluche tourne finalement en compagnie d'Isabelle Huppert et deThierry Lhermitte, laisse transparaître un certain changement dans le style de jeu de Coluche, préfigurant le rôle dramatique deTchao Pantin.
Coluche sombre de plus en plus dans la dépression, l'alcool et la drogue (dont la cocaïne et l'héroïne)[N 11],[30].
Cette période s'achèvera avec la mort de son autre ami, le dessinateurJean-Marc Reiser.
En tant qu'acteur, la consécration vient avec le filmTchao Pantin (1983) deClaude Berri dans lequel il joue le rôle dramatique d'un pompiste meurtri par un passé douloureux, confronté à l'alcool et à la drogue, pas si différent de la vie que mène alors Coluche lui-même. Il obtient leCésar du meilleur acteur en1984.
Au-delà de son métier d'humoriste, Coluche veut incarner un agitateur d’idées. Durant lesannées 1980, il participe plusieurs fois à l'émission débat deMichel Polac,Droit de réponse[31], dont celle du, qui lui est entièrement consacrée et durant laquelle il mime son propre suicide par arme à feu, à la suite de l'accueil hostile qui lui est fait par certains invités de l'émission. L'humoristeJean-Yves Lafesse est ainsi blessant en assénant à Coluche« Vous ne nous faites plus rire »[32].
Après plusieurs années d'errance entre l'élection deMitterrand (le 10 mai 1981) et les premières années duseptennat (au 15 septembre 1984), Coluche tente de revenir à une certaine stabilité et revient habiter son domicile parisien, le 16 septembre 1984, dans sa maison rue Gazan. Ayant été témoin des évènements populaires comme lamarche des beurs et « Convergence 84 », il participe le 15 octobre 1984 avecHarlem Désir, à la création deSOS Racisme.
Le, il participe et co-anime avecGuy Bedos, le concert de SOS Racisme de laplace de la Concorde. De plus, il organise un gigantesque canular le, relayé par les médias français, le mariage de Coluche et deThierry Le Luron,« pour le meilleur et pour le rire », parodiant le très coûteux et médiatique mariage d'Yves Mourousi.
Ayant retrouvé la santé et la forme, passionné de moto et desports mécaniques comme son beau-frèreRené Metge, il se lance un défi accompagné de son ami le journaliste moto Érick Courly : battre le record du monde du kilomètre lancé sur piste[35]. Il bat ce record à la deuxième tentative, le, atteignant252,087km/h sur leCircuit de Nardò, au guidon de laYamaha 750 OW 31 avec laquellePatrick Pons est devenu champion du monde deFormule 750 en 1979[36],[37],[38],[39]. Il prévoit alors de tenter à nouveau ce record, sur une 1000 cm3 ELF cette fois. Il se livre à des essais aucircuit du Castellet en vue d'effectuer la tentative après son spectacle du Zénith[35]. En 1999, la tentative de record est relatée parJean Graton dans unDossier Michel Vaillant intitulé « Coluche : c'est l'exploit d'un mec... »[40].
En s'engageant à rester fidèle à la ponctualité de ses rendez-vous, il entame son retour à la radio. Du 8 juillet 1985 au 19 mars 1986 (de 11 heures à12 h 30 en juillet et de16 h 30 à18 heures à partir du mois d'août), il anime l'émissionY'en aura pour tout le monde surEurope 1 avecMaryse ainsi queColuche 1 faux surCanal+. En parallèle, un projet se dessine alors pour lui, celui desRestaurants du cœur.
Le, il conçoit et lance le projet des Restos du Cœur[41] sur Europe 1 en déclarant :« J'ai une petite idée comme ça, si des fois y a des marques qui m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours. Si y a des gens qui sont intéressés pour parrainer unecantine gratuite qu'on pourrait commencer par faire à Paris ». La première campagne se déroule du avec l'ouverture du premier resto, jusqu'au, jour de la fermeture annuelle.
Pour préparer son nouveau spectacle (prévu pour la rentrée de septembre au Zénith de Paris), il s'établit dans lesAlpes-Maritimes à proximité de laCôte d'Azur (Châteauneuf-Grasse[42], près d'Opio). Il enregistre des maquettes abouties de plusieurs sketches sur une cassette audio (Les Hommes Politiques,Les Journalistes,L'Administration,Les Sportifs…) qu'il fait parvenir à son producteur,Paul Lederman. Ce spectacle est en principe prévu pour durer quarante jours, à partir du 23 septembre 1986. Il doit y interpréter un chômeur déguisé enZorro. Sur l'affiche, est imprimé « Le nouveau spectacle de Coluche au Zénith », dont transcrit : « Y en aura pour tout le monde ». Une partie de ces sketches sera éditée ultérieurement ; on entend distinctement que les rires en fond ne sont pas ceux d'une grande salle à laquelle Coluche est alors habitué. Vingt ans après les faits,Fred Romano, sa compagne d'alors, déclare dans un entretien que certains de ces enregistrements auraient disparu durant les semaines qui ont suivi l'accident de moto de Coluche en 1986[43].
Au cinéma, Coluche (qui n'a plus tourné depuis 1984 — son dernier film,Le Fou de guerre, est sorti en 1985), est attendu aux auditions du film de Jean-Pierre Mocky,Le Miraculé (Paul Lederman a obtenu l'accord par écrit de Coluche pour y participer, où doit également se présenterMichel Blanc). Finalement, le filmLe Miraculé sortira en 1987, mais avec Michel Serrault et Jean Poiret, Michel Blanc étant finalement retenu pour le tournage du filmTenue de soirée de Bertand Blier, auquel Coluche ne participera pas non plus.
En 1984, Coluche participe à la sélection pour le filmJean de Florette de Claude Berri ; pressenti pour incarner le personnage d'Ugolin, il tourne des essais avecYves Montand (qui lui joue le Papet), mais n'est pas retenu, Claude Berri recherchant un personnage plus singulier (qui finalement sera interprété parDaniel Auteuil). Cela lui permet toutefois de faire davantage connaissance avec Montand, que Coluche n'a jusqu'à présent rencontré que brièvement, lors d'émissions enregistrées à la télévision. Les deux hommes s'apprécient, et Coluche apprend qu'Yves Montand est d'origine italienne et d'un milieu modeste, tout comme lui. Les deux hommes ont aussi la scène en commun. Lorsque Coluche n'est pas pris pour le film, Yves Montand trouve des mots réconfortants pour son nouvel ami. Cette rencontre est très importante pour Coluche, car Yves Montand participera à l'aventure des Restaurants du Cœur.
Stèle commémorative près du lieu de l'accident.La tombe de Coluche dans la division 66 ducimetière de Montrouge.
Le, Coluche quitteCannes peu avant16 heures[44] pour rentrer àOpio sur unemoto (Honda 1100 VFC[45]), accompagné de deux de ses amis[46]. Sur la départementale 3 entreValbonne etChâteauneuf-Grasse, alors que les troismotards s'apprêtent à croiser unsemi-remorque benne venant en sens inverse[47], celui-ci, chargé de gravats provenant de la gendarmerie de Grasse[48], effectue un virage sec à gauche, en vue de traverser la route et d'entrer dans une décharge[45]. Les deux autres motards ont le temps de freiner, mais Coluche, qui ne porte pas de casque[N 12], ne peut éviter la collision : sa tête heurte l'avant-droit du véhicule de38 tonnes, et il est tué sur le coup à environ16 h 30[46]. Son retour àParis était prévu pour le lendemain[49] à la suite de cette petite sortie à moto ce jour-là[50].
L'enquête établit que, contrairement aux premières déclarations du chauffeur ducamion répercutées par une partie de la presse[46],[51], l'humoriste ne roule pas à grande vitesse : sur cette route sur laquelle la vitesse maximale autorisée est de90km/h, sa moto circule à60km/h[46]. L'enquête est menée par la gendarmerie et dirigée par le juge d'instructionJean-Paul Renard ; leur conclusion soutient la thèse de l'accident[51]. En 1988, le chauffeur Albert Ardisson est condamné à une amende de 1 000 francs par letribunal correctionnel deGrasse, pourhomicide involontaire (Il meurt le mercredi 15 mai 2024, à l'âge de 85 ans)[52],[53]. Toutefois, le chauffeur Albert Ardisson, en raison de son rôle et des contradictions que l'enquête a relevées dans ses déclarations, est au centre de plusieurs théories du complot qui se développent ensuite autour de la mort de Coluche, suspectant un assassinat « sur d'obscurs ordres du pouvoir ou de l'industrie agro-alimentaire à cause des restos du cœur… ». Depuis lors, Albert Ardisson subit une dépression nerveuse et refuse toute autre interview[54],[51]. Un ouvrage, publié en 2006,Coluche, l'accident, deJean Depussé etAntoine Casubolo décrit les conditions dans lesquelles l'intervention de la gendarmerie locale et l'enquête policière ont été menées en 1986, mettant en relief certains éléments, sans pouvoir toutefois trancher entre les hypothèses évoquées, faute de preuves[55].
À une centaine de mètres de l'endroit où s'est produit l'accident, à hauteur du carrefour du Piol, entreOpio etValbonne[57], un lieu de recueillement est aménagé et fait l'objet d'un rassemblement annuel de motards, au mois de juin[58],[59]. À côté se trouve une stèle, régulièrement fleurie par des riverains et visiteurs[57]. Le carrefour du Piol a été rebaptisé « rond-point Coluche » le[60].
La bataille autour de l'héritage de Coluche commence dès sa mort, ses deux filsMarius etRomain Colucci (qui ont d'abord refusé la succession, « à cause des dettes colossales », puis ont accepté l'héritage au début des années 1990) étant en conflit ouvert avecPaul Lederman, l'impresario-producteur de l'humoriste[61]. Cette bataille prend une dimension juridique quand Marius et Romain assignent la société de production de Paul Lederman en justice, d'abord au civil en 1998, puis au pénal en 2009. Le conflit porte sur les redevances des droits d'auteur attachés à l'exploitation des enregistrements phonographiques de Coluche, son ex-femme Véronique Kantor ayant reçu la totalité de ces redevances pour la période de leur mariage et ayant cédé ces droits en 1988 à Lederman moyennant une contrepartie financière[62].
Coluche crée l'association humanitaire desRestos du Cœur en 1985.
Célèbre comme humoriste, il est également connu comme le fondateur desRestos du Cœur. Issu d'un milieu défavorisé (« Je ne suis pas unnouveau riche, je suis un ancien pauvre »), il a pris conscience de grosses défaillances en France, pour l'entraide envers les plus démunis ; cette association étant conçue pour provisoirement pallier les carences. Cependant, l'histoire de la misère sociale de la France a rendu son initiative pérenne. Il est également à l'origine d'une loi dite « Loi Coluche », votée en1988. Cette loi permet à un particulier ou à une entreprise qui souhaite faire un don à certains organismes d’aide aux personnes en difficulté, de déduire, dans une certaine limite, 75 % de la somme donnée de ses impôts.
Sa célèbre salopette bleue et blanche qu'il arbore depuis le début de sa carrière d'humoriste, provient dumouvement Emmaüs. Devenu célèbre, il « renvoie l'ascenseur » à l'association humanitaire, en remettant à son fondateur, l’abbé Pierre, un chèque d'un montant élevé, solde des dons réunis pour lesRestos du cœur[63].
À partir du[64],La Cinq diffuse un sketch chaque soir de la semaine, avant et après le journal de20 heures, sous le titre « C'est l'histoire d'un mec… »[65].
En, surLa Cinq, « Coluche-Le Luron pour toujours » ou « Coluche, Le Luron, est-ce bien raisonnable ? » présente de nombreux sketches et extraits de spectacles des deux comiques puis se termine par la parodie de mariage en public de Coluche avecThierry Le Luron[66].
En 2006, en hommage à Coluche pour les vingt ans de sa mort, sont passés à la télévision trois documentaires :Coluche, toujours20 ans, reprenant les meilleurs de ses sketches, avec comme interprèteDidier Gustin (réalisateurGuy Job)[67],Coluche, la France a besoin de toi ! deEric Guéret (celui-ci étant plus axé sur sa vie personnelle et familiale)[68] etColuche : une mort sans réponse (voix off dePhilippe Labro) est plus basé sur sa mort.
En à l'occasion des25 ans de sa mort, surFrance 5,Marie Drucker présente trois émissions consacrées à Coluche dans le cadre de la série « C'est notre histoire »[70] ainsi qu'une grande soirée Coluche avec deux documentaires surParis Première[71].
En et rediffusé en, surTMC,Laurence Boccolini présente « Éternel Coluche », émission en deux volets, consacrée à l'artiste[72].
En, un documentaire sur la chaîne D8 a été diffusé,Du Schmilblick aux Restos du cœur : la folle histoire de Coluche, fêtant de façon posthume le 19 mai 1974, jour de sa première apparition sur la scène télévisée et retraçant sa vie[75].
Le chanteurRenaud, ami proche de Coluche depuis 1969, lui a rendu hommage dans la chansonPutain de camion.
Gérard Lenorman fait un clin d'œil à Coluche de son vivant, dans la chansonSi j'étais Président (1980) : « Coluche, notre ministre de la rigolade, imposerait des manèges, sur toutes les esplanades… »
Gogol Premier, chanteur depunk français, signe la chansonMais qui va nous faire marrer (juin 1986) quelques heures après la mort de Coluche[78]. Il apparaît par ailleurs dans le filmTchao Pantin deClaude Berri.
Jean-Luc Lahaye lui rend hommage dans le titreJ' t'aime quand même (Tchao Coluche), face B du45 toursIl faudrait que tu reviennes, toutes deux extraites de l'albumFlagrant délit tendresse (septembre 1986).
Vulcain, groupe deheavy metal français, signe la chansonJeudi 19 juin dans l'albumBig Brothers (1986) en souvenir du jour de sa mort.
Les VRP font allusion à Coluche dans leur chansonMardi Gras (1989) : « Vivement mardi gras, […] avec un faux Coluche qui essaye de vous faire marrer […] C’est l’histoire d’un mec… »
Bérurier Noir dans leur chansonOn a faim (1990) : « salut même aux Restos du cœur, c'est tout de même mieux que chez les bonnes sœurs. »
Les Wriggles parlent de la mort de Coluche dans leur chansonLe complot (1994) : « Vous croyez que Coluche est mort bêtement écrasé par un camion ? »
Oxmo Puccino évoque Coluche dans sa chansonL’enfant seul (1998) : « L'enfant seul c'est l'inconnu muet du fond de classe, celui de qui on se moque, rond comme Coluche. »
Monsieur R évoque Coluche dans sa chansonQuoi, Ma Gueule ? (2000) : « Aussi connue que les conneries de Coluche. »
Don Choa évoque Coluche et Les Restos du cœur dans sa chansonJungle de Béton (2007) : « Seul Coluche t'invite au resto ».
Jordy évoque Coluche dans sa chansonDiplomate (2008) : « J'aimerais rejoindre John, Coluche, Gainsbourg mais je crois pas aux anges, au paradis et à tout ça. »
Les Fatals Picards critiquentles Enfoirés dans leur chansonC'est l'histoire d'une meuf (2009) : « T'espères au moins que sur le refrain c'est toi qui tiens Coluche par la main. »
Rockin Squat évoque Coluche dans sa chansonTriste Paris (2010) : « Coluche et Le Luron au paradis doivent devenir dingues. »
Soprano dans sa chansonHiro (2010) lui rend hommage en affirmant vouloir « remonter le temps pour crever les pneus de sa moto ».
La Fouine parle desRestos du cœur de Coluche dans sa chansonDébuter en bas (2011) : « Cache tes courses maman quand tu reviens de chez Coluche. »
Mike Lécuyer consacre un couplet à Coluche dans sa chansonC'est pas moi qui… sur l'albumDe Montparnasse à Montréal (2011) : « Putain d’moto se dit le camionneur / En r’gardant dans son rétroviseur / C’est pire qu’une dose de cocaïne / Et ça fait mal dans les narines / C’était l’histoir’ d’un mec président / Et on s’est bien marré un moment / J’ai pas tué Colucci, Va t’ fair’ cuir’ un steak, mec, C’est pas moi qui… »
Black M évoque Coluche dans sa chansonJe fonce (2013) : « J'vais te faire pleurer, te distraire, comme Coluche. »
Sofiane lui dédie une des chansons de son albumAffranchis (2018),Coluche.
Orelsan évoque Coluche dans son morceauCivilisation (2021) : « J'viens d'là où les darons ressemblent à Coluche, j'viens d'la campagne normande. »
Une variété derose, est nommée Rose 'Coluche' en son honneur. On peut la voir par exemple au Parque del Poblado àPuertollano ou encore dans la roseraie duparc du Thabor àRennes.
Unestatue de Coluche auVigan, dans leGard, installée dans un parc de la ville[81].
Plaque commémorative sur la route d'Opio[57],[82].
À Coluche, statue commémorative en bronze du sculpteurGuillaume Werle, représentant le comique par sa tenue de scène, la salopette et les Doc Martin's, est inaugurée le mardi àMontrouge, place de la Libération[83]. La ville natale de Michel Colucci, Véronique, Marius et César ont souhaité ainsi célébrer les25 ans de sa disparition.
Un CD paru en 1991 regroupant les meilleurs extraits de l'émissionl'Humour continue pendant les travaux de Coluche surRFM.
L'intégrale de ses sketches est rééditée en 1996 dans un coffret de septCD, sous le nomColuche intégral. Le coffret prend la forme et le graphisme d'un carton de lessive.
Un coffret de troisDVDColuche : Ses plus grands sketches,TF1 Vidéo, 2002.
Un coffretVive la guerre regroupant les DVDColuche 1 faux volumes 1 à 3 ainsi que les manuscrits originaux de l'opéra sur le thème de la guerre écrit en 1986 par Coluche mais jamais interprété en public, une série de photos rares de Coluche et les paroles des chansons de l'opéra,Studiocanal, 2011.
Coluche, une vie d'enfoiré (BD faite pour les70 ans de Coluche),éditions Jungle, 88 p., sorti 22 octobre puis officiel le 5 novembre 2014(ISBN2822208174 et9782822208178).
↑« Comme vous le savez, les Italiens étaient associés àHitler pour faire la guerre. Évidemment, l'Europe rêvait d'être envahie par l'Italie plutôt que par l'Allemagne mais, après la guerre, ça la foutait mal d'avoir été Italien, ce qui était le cas de mon père… j'ai jamais eu un physique d'italien. Donc je m'en suis sorti » (Rock & Folk,1985).
↑« Ma mère nous habillait pareils, ma sœur et moi. Elle voulait qu'on soit impeccables. Une spécialité de pauvre. Comme d'avoir de grandes idées ».
↑« À l'école, je foutais le bordel, mais c'était pas pour faire rire, c'était pour foutre le bordel. J'ai toujours été plus subversif que comique » (Rock & Folk,1985).
↑Celui-ci le suivra plus tard dans son aventure parisienne. Il est considéré comme un des modèles de Coluche pour ses sketches : personnage rondouillard, jovial, picoleur et hâbleur.
↑« Des comme lui, il n'y avait que lui. Ça se comptait sur les doigts d'un pouce » (L'Express,1980).
↑« J'ai eu deux coups de pot dans ma vie : être découvert par Bouteille et surtout être viré par Bouteille » (Rock & Folk,1974).
↑« Si j'ai pu me moquer des beaufs, des racistes, des cons, c'est aussi parce que je les aime bien. Parce que moi aussi, je suis un peu raciste, un peu con, un peu beauf sur les bords. En jouant sur l'ambiguïté, tu doubles le public(Le Figaro Magazine,1984). »
↑« Eh bien bonjour, le Schmilblick est aujourd'hui à Cajarc, petite ville de l'Aveyron. Je rappelle brièvement que le Schmilblick est rond, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout. À vous Cajarc ! À vous Simone ! Premier candidat… » Le sketch est une réalisation deMartin Lamotte, qui joue le rôle deGuy Lux,Christine Dejoux étantSimone Garnier. Coluchepiquera à Lamotte l'idée duCancer du bras droit.
↑Selon l'enquête policière, cet assassinat n'aurait rien à voir avec des motifs politiques mais correspondrait plutôt à un crime passionnel, ce que Coluche ignore à ce moment.
↑À ce sujet il déclare aujeu de la Vérité dePatrick Sabatier :« parce que je suis une nature excessive et que si je fais un truc, j'le fais trop. Alors j'ai mis le nez dedans, puis après j'ai mis la tête, j'en ai eu plein les oreilles. Mais j'en n'ai pas honte ».
↑Propos recueillis par Silvana Grasso, « Toulouse. C'est l'histoire d'un mec qui possède la moto de Coluche »,La Dépêche,(lire en ligne, consulté le).
↑E. Cornet, A. Masseglia, D. Beaumont et M. Guilloiseau, « Coluche : 30 ans après, l'hommage des motards sur le site de l'accident »,France info,(lire en ligne).
↑Frédéric Michel et HDN, « Coluche, c’est l’histoire d’un mec…mort il y a déjà 30 ans »,Europe 1,(lire en ligne).
↑Leroy, L., Vermeulen, J., Lazarin, P., Lepinay, P., Mascarelli, E., 2017. Sur quelques Crioceratitidae Gill, 1871 de l’Hauterivien supérieur du sud-est de la France. Annales du Muséeum d’Histoire Naturelle de Nice, XXXII, 1-33.