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Colomiers

43° 36′ 50″ nord, 1° 20′ 12″ est
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Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède unparonyme, voirCoulommiers.

Colomiers
Colomiers
Ancienne mairie.
Blason de Colomiers
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementHaute-Garonne
ArrondissementToulouse
IntercommunalitéToulouse Métropole
Maire
Mandat
Karine Traval-Michelet (PS)
2020-2026
Code postal31770
Code commune31149
Démographie
GentiléColumérins ou Columérines
Population
municipale
40 916 hab.(2022en évolution de +5,68 % par rapport à 2016)
Densité1 964 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 36′ 50″ nord, 1° 20′ 12″ est
AltitudeMin. 145 m
Max. 191 
m
Superficie20,83 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineToulouse
(banlieue)
Aire d'attractionToulouse
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Toulouse-7
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Colomiers
Géolocalisation sur la carte :France
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Colomiers
Géolocalisation sur la carte :Haute-Garonne
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Colomiers
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Colomiers
Liens
Site webville-colomiers.fr
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Colomiers (Colomèrs [kulu'mɛs] en gascon) est unecommune française située dans le nord dudépartement de laHaute-Garonne (enrégionOccitanie). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans lePays toulousain, qui s’étend autour deToulouse le long de la vallée de laGaronne, bordé à l’ouest par les coteaux duSavès, à l’est par ceux duLauragais et au sud par ceux de la vallée de l’Ariège et duVolvestre.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aussonnelle, leCourbet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Colomiers est une commune urbaine qui compte 40 916 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine deToulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitantssont appelés les Columérins ou Columérines.

Elle est située à l'ouest de l'agglomération toulousaine et dans l'aire d'attraction de Toulouse, c'est la2e commune la plus peuplée de Haute-Garonne et la 14e de la régionOccitanie.

Géographie

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Localisation

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La commune de Colomiers se trouve dans ledépartement de laHaute-Garonne, enrégionOccitanie[I 1].

Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau deToulouse[1],préfecture du département.La commune fait en outre partie dubassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] :Tournefeuille (3,2 km),Cornebarrieu (4,1 km),Pibrac (4,1 km),Blagnac (5,0 km),Plaisance-du-Touch (6,2 km),La Salvetat-Saint-Gilles (6,6 km),Beauzelle (6,7 km),Mondonville (7,5 km),Brax (7,8 km),Aussonne (8,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Colomiers fait partie dupays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].

Colomiers est limitrophe de six autres communes.Les communes limitrophes sontBlagnac,Cornebarrieu,Pibrac,Plaisance-du-Touch,Toulouse etTournefeuille.

Carte
Les limites communales de Colomiers et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deColomiers[4]
CornebarrieuBlagnac
PibracColomiers[4]Toulouse
Plaisance-du-TouchTournefeuille

Géologie et relief

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La commune de2 083 ha s'étage sur deuxterrasses de la Garonne (la seconde et la troisième, témoin desglaciations) : le terrainargileux (de nombreusestuileries s'y sont développées au cours des siècles, en particulier l'entrepriseGélis), parsemé degalets, en général plat, mais marqué par les rebords de terrasse ou de rivière, parfois assez abrupts (8 %). La terrasse la plus basse (environ 147 m) est limitrophe deToulouse à l'est. Elle est pour l'essentiel consacrée à l'industrie aéronautique au nord-est, à la limite avecBlagnac, l'ancien village deSaint-Martin du Touch, et à la nouvelle zone desRamassiers (mixte logement pavillonnaire et zones dePME). La terrasse la plus élevée (un peu au-dessus de 180 m) à l'ouest, couvre environ deux tiers de la commune.

Altitude : 180 m (calculée sur leparvis de l'Hôtel de ville.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Colomiers.

Deux petits cours d'eau dévalent de la terrasse la plus élevée vers la plus basse en formant deux échancrures, dont l'une a été approfondie par la mise en place d'une quatre voies : le Rival (aujourd'hui busé) et, plus au sud, le ruisseau du Cabirol (ou ruisseau de l'Armurié ou ruisseau Ramassier) qui va rejoindre leTouch 200 m après sa sortie de la commune.

C'est de part et d'autre du Rival que s'était créé le village (un fort sur le versant sud et une église sur le versant nord), en revanche le Cabirol reste un parc. La rivièreAussonnelle (qui fait frontière avecPibrac, à l'Ouest) traverse la commune, et aussi sonaffluent le ruisseau du Bassac qui s'encaissent dans le plateau.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de la Haute-Garonne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[7] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[8]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec9,1 jours de précipitations en janvier et5,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deBlagnac à5 km àvol d'oiseau[11], est de14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,2 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station TOULOUSE-BLAGNAC (31)- alt : 151 m, lat : 43°37'15"N, lon : 1°22'43"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1947 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,93,15,57,911,4151717,113,910,96,33,69,6
Température moyenne (°C)6,37,110,312,716,420,322,622,819,315,39,9714,2
Température maximale moyenne (°C)9,711,21517,621,425,728,228,524,819,713,510,418,8
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
16.01.1985
−19,2
15.02.1956
−8,4
01.03.05
−3
13.04.1958
−0,8
01.05.1960
4
02.06.1962
7,6
08.07.1954
5,5
30.08.1986
1,9
27.09.1972
−3
29.10.1949
−7,5
23.11.1988
−12
28.12.1962
−19,2
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
15.01.1955
24,1
27.02.19
27,1
21.03.1990
30
13.04.1949
34,5
30.05.25
40,2
27.06.19
40,2
08.07.1982
42,4
23.08.23
35,3
08.09.1966
33
01.10.23
24,3
01.11.1968
21,1
17.12.1987
42,4
2023
Ensoleillement (h)89,1118,2175,3188,5212,3231,8258,6246,4210,1155,299,989,72 075,1
Précipitations (mm)52,537,245,365,273,664,240,144,645,754,35549,3627
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
45,4
09.01.04
58,6
12.02.1990
42,2
22.03.1971
43,8
23.04.1988
55
13.05.1988
62,3
20.06.1957
82,7
07.07.1977
56,6
26.08.1983
50,8
23.09.1993
68,6
11.10.06
35,6
12.11.1955
46,4
13.12.1981
82,7
1977
Source :« Fiche 31069001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
2,9
52,5
 
 
 
11,2
3,1
37,2
 
 
 
15
5,5
45,3
 
 
 
17,6
7,9
65,2
 
 
 
21,4
11,4
73,6
 
 
 
25,7
15
64,2
 
 
 
28,2
17
40,1
 
 
 
28,5
17,1
44,6
 
 
 
24,8
13,9
45,7
 
 
 
19,7
10,9
54,3
 
 
 
13,5
6,3
55
 
 
 
10,4
3,6
49,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur le territoire de la commune.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée dans la commune[14] :le « cours de l'Aussonnelle et rives » (76 ha), couvrant 12 communes du département[15].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Colomiers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant81 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (34,6 %), forêts (5,4 %), prairies (5,1 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %),terres arables (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Les anciens terrains agricoles ont été urbanisés en deux temps : un plan d'urbanisme sur quelques centaines d'hectares vers 1960/1975, (dont lazone industrielle d'En Jacca) qui est pour l'essentiel une ville nouvelle, en bâtiments mixtes, mais où dominent les collectifs, puis, autour, des lotissements ou des résidences couvrant la seconde terrasse.

Quartiers

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En Jacca.
  • Nord-ouest : Naspe Séléry (Séléry, Tinturier, Bassac, Fourcaudis, Espinglière, Maouré, La Naspe)
  • Nord-est : Parc aéronautique (Garrousal, Causses, Cabournas, Gramont, La Crabe, La Borie, Les Colomères)
  • Ouest/nord-ouest : Perget Monturon (La Palanque, Servat, Monturon, Menuisier, Ramounet, Lespital, Le Perget, Ranch la Forêt, Piquemil, Franc, Triguebeoure)
  • Centre ouest : Falcou Fenassiers (Falcou, Val d'Aran, Fenassiers), inclus au sein d'unquartier prioritaire comptant près de 2 900 habitants en 2018[17]
  • Centre nord : Prat Couderc (Poitou, Prat, Pradine)
  • Plein centre
  • Centre sud : Gare (Garonnette)
  • Est : Bascule Oratoire (Village, Tricheries, Seycheron, Oratoire, Portalas, Al Page)
  • Ouest/sud-ouest :En Jacca,quartier prioritaire comptant 1 246 habitants en 2018, (La Sauvegarde, Garrabot, Triguebeurre, Les Croses, Naudinats, Palas, El Pey, Bordeblanque, La Ménude, L'Échut)
  • Sud : Marots Cabirol (En Sigal, Les Sévennes, Le Bousquet, Les Marots, Bourdette, Armurié, Pujouane, Cabirol, La Masque)
  • Sud-est :Les Ramassiers (Les Vignes, Ribaria, La Barrière).

Logement

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En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 17 199, alors qu'il était de 14 814 en 2009[I 6].

Parmi ces logements, 97,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,8 % des appartements[I 6].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (46,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 27,5 % contre 30,6 %, leur nombre étant presque constant 4 600 contre 4 429[I 6].

Voies de communication et transports

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La commune est accessible par laroute nationale 124, qui est une voie rapide, qui traverse Colomiers d'ouest en est et qui compte quatre sorties dans la commune. Elle relie lepériphérique de Toulouse àAuch. On compte aussi dans la commune la route départementale 63, qui relieCornebarrieu àPortet-sur-Garonne.

Colomiers devrait être situé sur le tracé de la futureLigne C du métro de Toulouse[18], qui devrait relierColomiers Gare àLabège, en passant parFontaine Lumineuse,Blagnac, le centre-ville deToulouse ainsi que ses quartiers nord et est. La ligne devait ouvrir à l'horizon 2025 mais à cause duCovid-19 la mise en service est reportée à 2028.

Plusieurs lignes de busTisséo desservent la commune :

Il existe aussi un service de transport à la demande, TAD 170, reliant lagare de Colomiers àCornebarrieu,Aussonne etMondonville.

Colomiers est également desservi par les lignes305 et343 duréseau Arc-en-Ciel, qui relient lemétroArènes ou lagare routière deToulouse au sud-ouest de l'aire urbaine de Toulouse (Sabonnères,Rieumes…).

La commune compte deux gares ferroviaires : lagare de Colomiers et lagare de Colomiers-Lycée International, toutes deux situées sur laligne Toulouse - Auch et en partie sur laligne Arènes - Colomiers du réseauTisséo, cette dernière étant leterminus.

Et l'aéroport de Toulouse-Blagnac est situé à quatorze kilomètres du centre-ville.

Transports et Stationnements

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Colomiers était desservie par le réseauBus Colomiers, qui gérait 8 lignes de bus, fonctionnant en boucle et convergeant vers une station centrale (l'esplanade François-Mitterrand). Ce réseau de bus gratuits transportait environ 1 500 000 voyageurs par an. Elle est aujourd'hui desservie par le réseauTisséo. La commune de Colomiers dispose de plus de 4 000 places de stationnement gratuites encentre-ville[19], réparties sur six parkings, dont quatre couverts : Périgord, Quercy, Rouergue, Place des Fêtes, Place du Languedoc et Lauragais.

Risques naturels et technologiques

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Colomiers est concerné par un risque d'inondations important. On compte également un risque deséismes de 1/5 (très faible) dans la commune[20].

Toponymie

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Enoccitangascon, la commune se nommeColomèrs, qui signifiecolombier au pluriel, et dérivé dulatin "columbarium".

Histoire

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Colomiers est unebanlieue de la première couronne toulousaine : son histoire est d'abord rurale et liée aux châteaux descapitouls ouparlementaires de Toulouse et à la vigne. Elle devient ensuite une banlieue plus industrielle, en particulier avec l'arrivée dutramway, puis le développement de l'aéronautique après1945.Les quatre rues du « vieux Colomiers » se sont développées autour d'une place entre un fort et l'église, avec quelques hameaux, et sa population veille surtout à préserver ses espaces communautaires (l'église, les biens communaux) contre les empiétements des Toulousains. Les affrontements politiques (entre laRévolution et 1890) permettent aux Républicains de fonder une tradition d'aide sociale municipale.Le député maire socialiste d'après-guerreEugène Montel profite de ses relations commeprésident du Conseil général pour, en1958, planifier le développement de sa commune dans un projet desocialisme municipal que réalise son successeur.

Article détaillé :Histoire de Colomiers.

Préhistoire

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Hachenéolithique Colomiers –Muséum de Toulouse.

Des outils taillés avec desquartzites pyrénéens ont été retrouvés sur le siteacheuléen d’En Jacca situé au sud-ouest de la commune. Datant dupaléolithique inférieur, ils constituent un des plus anciens témoignages de la présence humaine dans la vallée de la Garonne[21].Aunéolithique, le territoire de la commune de Colomiers abritait déjà un peuplement sédentaire actif. Les vestiges de cette époque sont, en partie, conservés auMuséum de Toulouse.

Jusqu'à la Révolution, une coseigneurie de la banlieue toulousaine

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Le site, occupé aupaléolithique, est sur l'axe romain versAuch. Ses deux terrasses caillouteuses et argileuses, assez médiocres, sont exploitées par plusieursvillae à l'époque romaine (celle de Gramont a été fouillée). Après l'an mille, Colomiers (ou Colomiez à l'époque) dépend pour moitié de labasilique Saint-Sernin de Toulouse, et pour moitié du comte de Toulouse, puis du Roi. Saint-Sernin vend sa part en 1200 à une famille de bourgeois toulousains : Colomiers est officiellement une co-seigneurie[22] entre le Roi et plusieurs familles toulousaines en 1313. Un village se structure autour d'une église dédiée àsainte Radegonde et d'un fort (coseigneurial) au pied duquel on trouve une forge (place Firmin-Pons). Le terroir se couvre de métairies, qui se fortifient et deviennent des châteaux de plaisance pour les famillescapitoulaires qui recherchent ce titre de coseigneurs. Elles prennent le nom de leurs propriétaires ou celui de leurs métiers (Gramont, Garroussal, Simonis, Armurier, Teinturier, Selery, Perget ouRaspaud). Ces coseigneurs se disputent plusieurs fois la préséance (les Rabastens vers 1610, M. de Vignes cent ans plus tard). Ils nomment des représentants des villageois (les consuls) qui gèrent les biens de la communauté (un « prat » - pré communal - et une forêt dite de « sauvegarde »). Les faibles revenus permettent l'entretien (rues, fontaines, église, presbytère, et halle de boucherie), malgré le poids des difficultés (guerres de religion, épidémies, passage de troupes…). En plus du blé sur les terrasses des grands domaines, les pentes caillouteuses des rivières se couvrent de vignes. Elles favorisent une micro propriété et un artisanat agricole (voituriers). Vers1789, les 1200 habitants se divisent, parfois violemment : la Révolution détruit la coseigneurie, divise la paroisse, défait les communaux et oppose les habitants (par exemple lors de l'émeute de 1799). Les artisans favorables à la République (Collongues) s'opposent aux familles plus proches des anciens coseigneurs (De Vignes) : le principal coseigneur anti-révolutionnaire est Francois-Xavier Mescur de Lasplanes, qui s'appuie sur la charité paroissiale. Il gère la commune après son ralliement auPremier Empire. Il la domine sous laRestauration. Le village s'appelle d'ailleurs Colomiers-Lasplanes à la fin duXIXe siècle.

Le village de banlieue

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Après1830, les propriétaires bourgeois de Toulouse qui viennent à la belle saison dans leurs châteaux, cherchent à rentabiliser leurs domaines : au conseil municipal, ils veulent privatiser les communaux et limiter leurs impôts (restriction sur l'école gratuite pour les enfants pauvres…), afin d'« embellir » le village (les « odeurs » du cimetière et des mares, les croix des places gênent leurs aller-retour). Cela les oppose aux villageois : d'un côté, les paysans catholiques veulent conserver un cadre paroissial traditionnel (le cimetière à côté de l'église, des écoles religieuses, notamment avec l'arrivée desœurs pour les filles), de l'autre, les artisans républicains défendent les biens communaux et l'enseignement laïc. Cela provoque des tensions de typeClochemerle (délinquance rurale, destructions des bois, bagarres politiques vers 1848). Sous leSecond Empire et à la fin duXIXe siècle, même si le terroir reste agricole (vigne, blé), l'arrivée du train, d'entreprises (fabrique de malles,tuileries, développement des chemiseries à domicile ou de l'horticulture au Cabirol) et le développement de la scolarisation ou de l'aide sociale sont les dossiers qui opposent les élus. Lelégitimiste, gendre de Lasplanes fils,Gabriel Lacoste de Belcastel, lebonapartiste industriel De Pigny, le propriétaire modéré Baqué, le médecin républicain Marini et même l'avocat socialisant Bales s'opposent, en particulier sur le dossier de la scolarité, des communaux ou de l'emplacement de la mairie. L'église et la mairie (déplacée) sont embellies, la population passe à 1700 habitants. Après 1900, la commune de banlieue est marquée par l'arrivée du tramway et son électrification. L'accord politique se fait sur un développement d'une aide sociale à une population frappée par lemildiou, la fuite des ouvriers agricoles, et la saignée démographique de1914/18, sous la tranquille période duradical Étienne Collongue. Vers 1930, son successeur l'ingénieur centriste Calvet modernise un peu la gestion. L'occupation allemande et une reprise du développement urbain de la commune, surtout pour loger les ouvriers desusines aéronautiques voisines pose dans les années 1950 la question d'un nouveau développement.

Du village à la ville nouvelle

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Eugène Montel était un ancien collaborateur deLéon Blum, ancien président du Conseil duFront populaire, qu'il avait caché à Colomiers en1940 au château de l'Armurier (duXVIIe siècle). Après un séjour de 82 jours[23],Léon Blum fut arrêté par la milice le en compagnie d'Eugène Montel et deVincent Auriol.

Mairesocialiste depuis laLibération, d'abord avec l'appui descommunistes, puis avec celui du centre droit chrétien (Anne Laffont), Eugène Montel est aussidéputé et président duConseil général : il profite de ses contacts pour lancer avec son collaborateur et successeurAlex Raymond le projet novateur, dès 1958, d'une ville nouvelle devant faire passer le village de 3 000 habitants à une ville de 35 000, la seconde commune du département. Le plan Viguier prévoit l'implantation de zones industrielles (En Jacca et celle liée à l'aéronautiqueDassault etAérospatiale). Cela donne du travail et les moyens de développer un urbanisme planifié marqué par desronds-points. Cela permet aussi de soutenir unsocialisme municipal qui fait de la commune un bastion électoral avec un haut niveau de services publics et de vie associative (en particulier une forte école derugby). Dans les années 1980/1990, des difficultés financières et l'évolution de la population conduisent à une nouvelle phase d'équipement et d'urbanisation (lycée international,ligne C, zones pavillonnaires et commerciales) qui effacent les derniers espaces agricoles et fondent Colomiers dans la zone urbaine de Toulouse (avec une implication de plus en plus forte dans l'intercommunalité, en particulier legrand Toulouse).

Signe particulier, jusqu'en2001, les nombreux ronds-points de la ville avaient la priorité à droite puisque, disaitAlex Raymond, ancien maire, cette ville avait été conçue ainsi et que « ça marchait depuis bien avant la loi instituant la priorité à gauche sur les ronds-points ». L'utilisation importante des ronds-points à Colomiers permet à la ville de n'avoir quasiment aucun recours aux feux tricolores (on en compte deux dans toute la ville et ceux-ci sont au vert la majeure partie du temps). Sous l'impulsion du nouveau maire Bernard Sicard, l'harmonisation des ronds-points de la ville est entrée dans les faits. Autres spécificités de la ville de Colomiers, la gratuité des parkings.

Héraldique

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Colomiers

Sonblasonnement est :Écartelé : au premier d'azur à une tour d'argent, au deuxième d'azur au lion d'argent, au troisième degueules au taureau furieux d'or, au quatrième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.

Politique et administration

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Hôtel de Ville de Colomiers - Place Alex-Raymond
Hôtel de Ville de Colomiers - Place Alex-Raymond

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de lasixième circonscription de la Haute-Garonne deToulouse Métropole et ducanton de Toulouse-7. Elle accueille unconseil municipal des jeunes (CMJ).

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne.
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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 30 000 habitants et 39 999 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-neuf[24],[25].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Colomiers.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[26]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
20 octobre 1944février 1966Eugène MontelSFIOPrésident duConseil général etdéputé
20 février 1966mars 2001Alexis dit Alex RaymondSFIO
puisPS
Président duConseil régional etdéputé
17 mars 200130 mars 2014Bernard SicardPSVice-président duConseil général et de lacommunauté urbaine du Grand Toulouse
4 avril 2014en coursKarine Traval-MicheletPSCadre supérieure,2e vice-présidente deToulouse Métropole(2015 → )

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[27].

Dans son palmarès 2016, leConseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de trois fleurs à la commune auConcours des villes et villages fleuris[28].

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de lamétropole deToulouse Métropole[29].

Finances locales

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Cette sous-section présente la situation desfinances communales de Colomiers[Note 7].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif dubudget municipal de Colomiers s'établit à 95 705 000 € endépenses et 104 031 000 € enrecettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 60 365 000 € de charges (1 701 € par habitant) pour 66 464 000 € de produits (1 873 € par habitant), soit un solde de 6 098 000 € (172 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Colomiers[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La sectioninvestissement[Note 11] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

Les ressources en investissement de Colomiers se répartissent principalement en[A2 4] :

L'endettement de Colomiers au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

Instances judiciaires et administratives

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Les juridictions compétentes pour la commune de Colomiers sont letribunal d'instance de Toulouse, letribunal de grande instance de Toulouse, lacour d'appel de Toulouse, letribunal pour enfants de Toulouse, leconseil de prud'hommes de Toulouse, letribunal de commerce de Toulouse, letribunal administratif de Toulouse, lacour administrative d'appel de Bordeaux, et lachambre régionale des comptes de Montpellier.

Jumelage

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La ville de Colomiers est jumelée avecVictoriaville (ville duQuébec) depuis 2019[30]. Le CMJ (Conseil municipal des jeunes) va aller une fois auQuébec pour établir des liens et discuter car Colomiers etVictoriaville ont à peu près les mêmes statistiques en ce qui concerne la population et la superficie. Des idées qui pourraient être appliquées à Colomiers pourraient l'être àVictoriaville.

Démographie

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Évolutions

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 17].En 2022, la commune comptait 40 916 habitants[Note 18], en évolution de +5,68 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 0801 1551 2271 2471 1491 3381 3251 4561 456
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 4141 5761 6341 7161 7121 7101 7161 6231 689
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 7201 7321 8291 5561 6401 8211 8602 1223 195
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
4 60710 58420 12623 32626 97928 53832 11035 78438 716
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
40 15940 916-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puisInsee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[34]1975[34]1982[34]1990[34]1999[34]2006[35]2009[36]2013[37]
Rang de la commune dans le département42222222
Nombre de communes du département592582586588588588589589

Au recensement de 2006, les 32 110 habitants (15 671 hommes et 16 438 femmes) se décomposent suivant les tranches d'âges suivantes[I 7]:

27,0 % de moins de 20 ans
56,4 % de 20 à 59 ans
10,3 % de 60 à 74 ans
6,3 % de 75 ans et plus

Économie

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Revenus

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En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 16 445 ménages fiscaux[Note 19], regroupant 37 481 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 22 860 [I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 20] (55,3 % dans le département).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 10]7,8 %9,4 %9,7 %
Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 25 035 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 21],[I 10]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Toulouse[Carte 2],[I 13]. Elle compte 30 520 emplois en 2018, contre 27 666 en 2013 et 23 277 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17 269, soit unindicateur de concentration d'emploi de 176,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,1 %[I 14].

Sur ces 17 269 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 391 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % lestransports en commun, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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3 169 établissements[Note 22] sont implantés à Colomiers au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 23],[I 17].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble3 169100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2026,4 %(5,7 %)
Construction34310,8 %(12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
85326,9 %(25,9 %)
Information et communication1444,5 %(4,1 %)
Activités financières et d'assurance1334,2 %(3,8 %)
Activités immobilières922,9 %(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
62119,6 %(19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
54417,2 %(16,6 %)
Autres activités de services2377,5 %(7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant dans la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (853 sur les 3169 entreprises implantées à Colomiers), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

L'économie est principalement liée à l'industrieaéronautique et au secteur tertiaire à travers des zones d'activités : Zone aéronautique au nord-est (Airbus), ZIEn Jacca (stockage,logistique), ZAC du Perget (commerces et services), en pleine expansion à partir de 2005 etZAC des Ramassiers, zone en développement à partir de 2007. Le secteur de la construction est présent avec l'usine de production de briques du groupeTerreal.

Agriculture

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1988200020102020
Exploitations241643
SAU[Note 24] (ha)2681012521

La commune est dans « les Vallées », unepetite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par laGaronne et l’Ariège[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 25] dans la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Troisexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 26] (24 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de21 ha[41],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Sainte-Radegonde.
    L'église Sainte-Radegonde.
  • La chapelle du cimetière
    La chapelle du cimetière
  • La chapelle Sainte-Bernadette
    La chapelle Sainte-Bernadette
  • L'ancienne mairie construite en 1936.
    L'ancienne mairie construite en 1936.
  • Le château du Cabirol.
    Le château du Cabirol.
  • Le château de l'Armurier.
    Le château de l'Armurier.
  • Pavillon blanc Henri-Molina.
    Pavillon blanc Henri-Molina.
  • La ferme du Perget.
    La ferme du Perget.
  • Le pigeonnier du Perget.
    Le pigeonnier du Perget.

Personnalités liées à la commune

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Vie locale

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Enseignement

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Colomiers dépend de l'académie de Toulouse (zone C).

Pour le premier degré d'éducation, Colomiers possède 8écoles maternelles publiques et 1 école maternelle privée, 4 écolesélémentaires publiques et 1 école élémentaire privée.

Pour le secondaire, Colomiers dénombre 4collèges publics et 2 collèges privés.

La ville possède 2lycées publics et 1 lycée privé.

Culture

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Construction par ID Ciné du nouveau cinéma, le Grand Central, en centre-ville de Colomiers.

La municipalité gère depuis 1073 une grande salle consacrée auspectacle vivant, leHall Comminges. Une plaque posée en 2023 rappelle qu'entre 1975 et 1986 de grands groupes derock s'y sont produits (Lou Reed,Hawkwind,Rory Gallagher,Scorpions,Leonard Cohen,Nina Hagen,Téléphone,Motörhead,Iron Maiden,Status Quo,Trust ouJoe Jackson).

En, les anciennesbibliothèques de quartier ont disparu au profit duPavillon blanc Henri-Molina, unemédiathèque et un centre d'art, construit par l'architecteRudy Ricciotti.

Depuis2012, l'ancienPôle Municipal des Pratiques Artistiques (PMPA) est devenuLe Conservatoire.

Depuis octobre 2021, Colomiers dispose d'un nouveau cinéma de 5 salles, le cinéma Véo Grand Central[44].

Événements

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Associations

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  • Siège national de l'Association Retina France « Vaincre les maladies de la vue »,reconnue d'utilité publique, 21 000 membres au[47].
  • Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées (association loi de 1901).
  • L'école dedansemodern jazz.
  • Siège social de l'association de bienfaisance « France-Regard ». Aide et soutien des malades atteints de rétinite pigmentaire et de dégénérescence rétinienne (DMLA). Soutient l'aide à la recherche médicale. Association loi de 1901, reconnue d'utilité publique, déclarée à la préfecture de Haute-Garonne le.
  • Groupe de danses et musiques duPays basque et d'ailleurs[48].
  • Siège social de l'Association intermédiaire « La Passerelle », secteur de l'économie sociale et solidaire, qui œuvre pour le retour à l'emploi des personnes qui en sont éloignées[49].

Sports

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Ville sportive avec des clubs formateurs et recruteurs dans la région (natation synchronisée,rugby à XV,natation sportive,football,basket-ball…).

  • La sectionNatation Synchronisée de l'US Colomiers Omnisports a été créée en 1987 avec 30 licenciées. Elle n'a cessé de grandir et de récolter les succès avec aujourd’hui 113 nageuses. Le club occupe la9e place au classement national (2011/2012) et la1re place du Grand Sud-Ouest.
  • LeColomiers rugby, connu de 1915 à 2008 sous le nom US Colomiers rugby, a remporté leChallenge européen en 1998, finaliste de laHeineken Cup en 1999 et finaliste duchampionnat de France de rugby en 2000. En 2008, l'équipe remonte en pro D2 à la suite de son parcours sans faute (une seule défaite lors de cette saison) et son titre de champion de Fédérale 1.Stade Michel-Bendichou.
  • La section Natation Sportive ("USC Nat")[50] créée le 22 mars 1976, regroupe plus de 400 licenciés aujourd'hui, et occupe par ses brillants résultats sportifs, le rang 87 sur 1285 au classement des meilleurs clubs français en 2009, le rang 20 sur 1038 sur le nombre de nageurs classés. Le club est classé9e sur 62 sur le plan régional. Sa section Masters est la plus représentée de la région Midi-Pyrénées.
  • L'US Colomiers football accéda en 2007 enCFA2, en 2008 enCFA et en 2013 enNational.
  • L'US Colomiers basket est le club le plus important de Haute-Garonne avec en particulier une équipe féminine qui évolue enNationale féminine 1 (NF1), une école de basket-ball et de mini-basket.
  • L'US Colomierstennis est un club comptant environ un millier de membres et dont les équipes seniors masculine et féminine évoluent en première division française.
  • L'US Colomiers judo ju-jitsu est le plus gros club du département en nombre de licenciés. Sous l'impulsion de Frank Opitz, il atteint le plus haut niveau français avec des équipes masculines et féminines en 1°division. En 2013, Chloé Nézar est championne de France cadette.
  • L'Étoile gymnique de Colomiers (EGC) qui fête ses 45 ans en 2018. Basé à la Maison des activités gymniques, au complexe Capitany, le club abrite plusieurs centaines de licenciés répartis dans des sports comme la gymnastique artistique, le trampoline, la gymnastique rythmique, la petite enfance ou encore l'aérobic.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Société d'archéologie et d'histoire locale de Colomiers,Colomiers des origines à 1940 etColomiers de 1940 à 2000
  • B. de Capèle, Y. Gachet,Colomiers, une histoire urbaine et solidaire, Éditions Privat, 2012(ISBN 978-2-7089-8356-4)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et80 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Cette sous-sectionFinances locales est issue d'une synthèse des données du sitealize2.finances.gouv.fr duministère de l'Économie et des Finances.Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang KappaLogo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des98 pages du sitealize2.finances.gouv.fr concernant Colomiers.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
  9. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  10. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant àacquérir des équipements d’envergure et aussi auremboursement du capital de ladette.
  12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
  15. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  16. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Colomiers.
  17. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  18. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  19. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  20. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  21. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  22. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  23. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  24. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  25. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  26. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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  1. a etb« Les comptes des communes - Colomiers : chiffres clés »(consulté le).
  2. « Les comptes des communes - Colomiers : opérations de fonctionnement »(consulté le).
  3. a etb« Les comptes des communes - Colomiers : fiche détaillée »(consulté le).
  4. a etb« Les comptes des communes - Colomiers : opérations d'investissement »(consulté le).
  5. a etb« Les comptes des communes - Colomiers : endettement »(consulté le).
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Références

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Autres sources

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v ·m
Villes de laHaute-Garonne
Les communes de plus de 8 000 habitants
Plus de 500 000 habitantsToulouse(préfecture)
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