Colomiers est une commune urbaine qui compte 40 916 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine deToulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitantssont appelés les Columérins ou Columérines.
Sur le plan historique et culturel, Colomiers fait partie dupays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Deux petits cours d'eau dévalent de la terrasse la plus élevée vers la plus basse en formant deux échancrures, dont l'une a été approfondie par la mise en place d'une quatre voies : le Rival (aujourd'hui busé) et, plus au sud, le ruisseau du Cabirol (ou ruisseau de l'Armurié ou ruisseau Ramassier) qui va rejoindre leTouch 200 m après sa sortie de la commune.
C'est de part et d'autre du Rival que s'était créé le village (un fort sur le versant sud et une église sur le versant nord), en revanche le Cabirol reste un parc. La rivièreAussonnelle (qui fait frontière avecPibrac, à l'Ouest) traverse la commune, et aussi sonaffluent le ruisseau du Bassac qui s'encaissent dans le plateau.
Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur le territoire de la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée dans la commune[14] :le « cours de l'Aussonnelle et rives » (76ha), couvrant 12 communes du département[15].
Au, Colomiers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant81 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (34,6 %), forêts (5,4 %), prairies (5,1 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %),terres arables (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les anciens terrains agricoles ont été urbanisés en deux temps : un plan d'urbanisme sur quelques centaines d'hectares vers 1960/1975, (dont lazone industrielle d'En Jacca) qui est pour l'essentiel une ville nouvelle, en bâtiments mixtes, mais où dominent les collectifs, puis, autour, des lotissements ou des résidences couvrant la seconde terrasse.
Nord-est : Parc aéronautique (Garrousal, Causses, Cabournas, Gramont, La Crabe, La Borie, Les Colomères)
Ouest/nord-ouest : Perget Monturon (La Palanque, Servat, Monturon, Menuisier, Ramounet, Lespital, Le Perget, Ranch la Forêt, Piquemil, Franc, Triguebeoure)
Centre ouest : Falcou Fenassiers (Falcou, Val d'Aran, Fenassiers), inclus au sein d'unquartier prioritaire comptant près de 2 900 habitants en 2018[17]
Centre nord : Prat Couderc (Poitou, Prat, Pradine)
Plein centre
Centre sud : Gare (Garonnette)
Est : Bascule Oratoire (Village, Tricheries, Seycheron, Oratoire, Portalas, Al Page)
Ouest/sud-ouest :En Jacca,quartier prioritaire comptant 1 246 habitants en 2018, (La Sauvegarde, Garrabot, Triguebeurre, Les Croses, Naudinats, Palas, El Pey, Bordeblanque, La Ménude, L'Échut)
Sud : Marots Cabirol (En Sigal, Les Sévennes, Le Bousquet, Les Marots, Bourdette, Armurié, Pujouane, Cabirol, La Masque)
Sud-est :Les Ramassiers (Les Vignes, Ribaria, La Barrière).
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 17 199, alors qu'il était de 14 814 en 2009[I 6].
Parmi ces logements, 97,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,8 % des appartements[I 6].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (46,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 27,5 % contre 30,6 %, leur nombre étant presque constant 4 600 contre 4 429[I 6].
La commune est accessible par laroute nationale 124, qui est une voie rapide, qui traverse Colomiers d'ouest en est et qui compte quatre sorties dans la commune. Elle relie lepériphérique de Toulouse àAuch. On compte aussi dans la commune la route départementale 63, qui relieCornebarrieu àPortet-sur-Garonne.
Colomiers était desservie par le réseauBus Colomiers, qui gérait 8 lignes de bus, fonctionnant en boucle et convergeant vers une station centrale (l'esplanade François-Mitterrand). Ce réseau de bus gratuits transportait environ 1 500 000 voyageurs par an. Elle est aujourd'hui desservie par le réseauTisséo. La commune de Colomiers dispose de plus de 4 000 places de stationnement gratuites encentre-ville[19], réparties sur six parkings, dont quatre couverts : Périgord, Quercy, Rouergue, Place des Fêtes, Place du Languedoc et Lauragais.
Colomiers est unebanlieue de la première couronne toulousaine : son histoire est d'abord rurale et liée aux châteaux descapitouls ouparlementaires de Toulouse et à la vigne. Elle devient ensuite une banlieue plus industrielle, en particulier avec l'arrivée dutramway, puis le développement de l'aéronautique après1945.Les quatre rues du « vieux Colomiers » se sont développées autour d'une place entre un fort et l'église, avec quelques hameaux, et sa population veille surtout à préserver ses espaces communautaires (l'église, les biens communaux) contre les empiétements des Toulousains. Les affrontements politiques (entre laRévolution et 1890) permettent aux Républicains de fonder une tradition d'aide sociale municipale.Le député maire socialiste d'après-guerreEugène Montel profite de ses relations commeprésident du Conseil général pour, en1958, planifier le développement de sa commune dans un projet desocialisme municipal que réalise son successeur.
Des outils taillés avec desquartzites pyrénéens ont été retrouvés sur le siteacheuléen d’En Jacca situé au sud-ouest de la commune. Datant dupaléolithique inférieur, ils constituent un des plus anciens témoignages de la présence humaine dans la vallée de la Garonne[21].Aunéolithique, le territoire de la commune de Colomiers abritait déjà un peuplement sédentaire actif. Les vestiges de cette époque sont, en partie, conservés auMuséum de Toulouse.
Jusqu'à la Révolution, une coseigneurie de la banlieue toulousaine
Le site, occupé aupaléolithique, est sur l'axe romain versAuch. Ses deux terrasses caillouteuses et argileuses, assez médiocres, sont exploitées par plusieursvillae à l'époque romaine (celle de Gramont a été fouillée). Après l'an mille, Colomiers (ou Colomiez à l'époque) dépend pour moitié de labasilique Saint-Sernin de Toulouse, et pour moitié du comte de Toulouse, puis du Roi. Saint-Sernin vend sa part en 1200 à une famille de bourgeois toulousains : Colomiers est officiellement une co-seigneurie[22] entre le Roi et plusieurs familles toulousaines en 1313. Un village se structure autour d'une église dédiée àsainte Radegonde et d'un fort (coseigneurial) au pied duquel on trouve une forge (place Firmin-Pons). Le terroir se couvre de métairies, qui se fortifient et deviennent des châteaux de plaisance pour les famillescapitoulaires qui recherchent ce titre de coseigneurs. Elles prennent le nom de leurs propriétaires ou celui de leurs métiers (Gramont, Garroussal, Simonis, Armurier, Teinturier, Selery, Perget ouRaspaud). Ces coseigneurs se disputent plusieurs fois la préséance (les Rabastens vers 1610, M. de Vignes cent ans plus tard). Ils nomment des représentants des villageois (les consuls) qui gèrent les biens de la communauté (un « prat » - pré communal - et une forêt dite de « sauvegarde »). Les faibles revenus permettent l'entretien (rues, fontaines, église, presbytère, et halle de boucherie), malgré le poids des difficultés (guerres de religion, épidémies, passage de troupes…). En plus du blé sur les terrasses des grands domaines, les pentes caillouteuses des rivières se couvrent de vignes. Elles favorisent une micro propriété et un artisanat agricole (voituriers). Vers1789, les 1200 habitants se divisent, parfois violemment : la Révolution détruit la coseigneurie, divise la paroisse, défait les communaux et oppose les habitants (par exemple lors de l'émeute de 1799). Les artisans favorables à la République (Collongues) s'opposent aux familles plus proches des anciens coseigneurs (De Vignes) : le principal coseigneur anti-révolutionnaire est Francois-Xavier Mescur de Lasplanes, qui s'appuie sur la charité paroissiale. Il gère la commune après son ralliement auPremier Empire. Il la domine sous laRestauration. Le village s'appelle d'ailleurs Colomiers-Lasplanes à la fin duXIXe siècle.
Après1830, les propriétaires bourgeois de Toulouse qui viennent à la belle saison dans leurs châteaux, cherchent à rentabiliser leurs domaines : au conseil municipal, ils veulent privatiser les communaux et limiter leurs impôts (restriction sur l'école gratuite pour les enfants pauvres…), afin d'« embellir » le village (les « odeurs » du cimetière et des mares, les croix des places gênent leurs aller-retour). Cela les oppose aux villageois : d'un côté, les paysans catholiques veulent conserver un cadre paroissial traditionnel (le cimetière à côté de l'église, des écoles religieuses, notamment avec l'arrivée desœurs pour les filles), de l'autre, les artisans républicains défendent les biens communaux et l'enseignement laïc. Cela provoque des tensions de typeClochemerle (délinquance rurale, destructions des bois, bagarres politiques vers 1848). Sous leSecond Empire et à la fin duXIXe siècle, même si le terroir reste agricole (vigne, blé), l'arrivée du train, d'entreprises (fabrique de malles,tuileries, développement des chemiseries à domicile ou de l'horticulture au Cabirol) et le développement de la scolarisation ou de l'aide sociale sont les dossiers qui opposent les élus. Lelégitimiste, gendre de Lasplanes fils,Gabriel Lacoste de Belcastel, lebonapartiste industriel De Pigny, le propriétaire modéré Baqué, le médecin républicain Marini et même l'avocat socialisant Bales s'opposent, en particulier sur le dossier de la scolarité, des communaux ou de l'emplacement de la mairie. L'église et la mairie (déplacée) sont embellies, la population passe à 1700 habitants. Après 1900, la commune de banlieue est marquée par l'arrivée du tramway et son électrification. L'accord politique se fait sur un développement d'une aide sociale à une population frappée par lemildiou, la fuite des ouvriers agricoles, et la saignée démographique de1914/18, sous la tranquille période duradical Étienne Collongue. Vers 1930, son successeur l'ingénieur centriste Calvet modernise un peu la gestion. L'occupation allemande et une reprise du développement urbain de la commune, surtout pour loger les ouvriers desusines aéronautiques voisines pose dans les années 1950 la question d'un nouveau développement.
Mairesocialiste depuis laLibération, d'abord avec l'appui descommunistes, puis avec celui du centre droit chrétien (Anne Laffont), Eugène Montel est aussidéputé et président duConseil général : il profite de ses contacts pour lancer avec son collaborateur et successeurAlex Raymond le projet novateur, dès 1958, d'une ville nouvelle devant faire passer le village de 3 000 habitants à une ville de 35 000, la seconde commune du département. Le plan Viguier prévoit l'implantation de zones industrielles (En Jacca et celle liée à l'aéronautiqueDassault etAérospatiale). Cela donne du travail et les moyens de développer un urbanisme planifié marqué par desronds-points. Cela permet aussi de soutenir unsocialisme municipal qui fait de la commune un bastion électoral avec un haut niveau de services publics et de vie associative (en particulier une forte école derugby). Dans les années 1980/1990, des difficultés financières et l'évolution de la population conduisent à une nouvelle phase d'équipement et d'urbanisation (lycée international,ligne C, zones pavillonnaires et commerciales) qui effacent les derniers espaces agricoles et fondent Colomiers dans la zone urbaine de Toulouse (avec une implication de plus en plus forte dans l'intercommunalité, en particulier legrand Toulouse).
Signe particulier, jusqu'en2001, les nombreux ronds-points de la ville avaient la priorité à droite puisque, disaitAlex Raymond, ancien maire, cette ville avait été conçue ainsi et que « ça marchait depuis bien avant la loi instituant la priorité à gauche sur les ronds-points ». L'utilisation importante des ronds-points à Colomiers permet à la ville de n'avoir quasiment aucun recours aux feux tricolores (on en compte deux dans toute la ville et ceux-ci sont au vert la majeure partie du temps). Sous l'impulsion du nouveau maire Bernard Sicard, l'harmonisation des ronds-points de la ville est entrée dans les faits. Autres spécificités de la ville de Colomiers, la gratuité des parkings.
Sonblasonnement est :Écartelé : au premier d'azur à une tour d'argent, au deuxième d'azur au lion d'argent, au troisième degueules au taureau furieux d'or, au quatrième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 30 000 habitants et 39 999 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-neuf[24],[25].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de lamétropole deToulouse Métropole[29].
L'endettement de Colomiers au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :
La ville de Colomiers est jumelée avecVictoriaville (ville duQuébec) depuis 2019[30]. Le CMJ (Conseil municipal des jeunes) va aller une fois auQuébec pour établir des liens et discuter car Colomiers etVictoriaville ont à peu près les mêmes statistiques en ce qui concerne la population et la superficie. Des idées qui pourraient être appliquées à Colomiers pourraient l'être àVictoriaville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 17].En 2022, la commune comptait 40 916 habitants[Note 18], en évolution de +5,68 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 25 035 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 21],[I 10]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
Sur ces 17 269 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 391 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % lestransports en commun, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
3 169 établissements[Note 22] sont implantés à Colomiers au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 23],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
3 169
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
202
6,4 %
(5,7 %)
Construction
343
10,8 %
(12 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
853
26,9 %
(25,9 %)
Information et communication
144
4,5 %
(4,1 %)
Activités financières et d'assurance
133
4,2 %
(3,8 %)
Activités immobilières
92
2,9 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
621
19,6 %
(19,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
544
17,2 %
(16,6 %)
Autres activités de services
237
7,5 %
(7,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant dans la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (853 sur les 3169 entreprises implantées à Colomiers), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Excent France - Serta, ingénierie, études techniques (52 519 k€) ;
Unither Liquid Manufacturing, fabrication de préparations pharmaceutiques (45 063 k€).
L'économie est principalement liée à l'industrieaéronautique et au secteur tertiaire à travers des zones d'activités : Zone aéronautique au nord-est (Airbus), ZIEn Jacca (stockage,logistique), ZAC du Perget (commerces et services), en pleine expansion à partir de 2005 etZAC des Ramassiers, zone en développement à partir de 2007. Le secteur de la construction est présent avec l'usine de production de briques du groupeTerreal.
Oratoire allée de Naurouze réalisé par les frères Francinot, décoré à lafresque parJean Ningres lors de sa construction. L'œuvre a été restaurée par l'artiste en 1919. Propriété privée, le monument a été cédé à la ville de Colomiers qui le réhabilite en 1992 et le décore avec la photographie d'un tableau de Jean Ningres, uneVierge à l'Enfant que l'on peut voir dans l’église Sainte-Radegonde. La décoration de l'oratoire est complétée par l'allégorie des 4Évangélistes.
Eugène Montel : maire de Colomiers de 1945 à 1966, c'était un collaborateur deLéon Blum qui s'est caché dans le domaine de son gendre où il a été arrêté en1940 par le régime de Vichy.
François Mitterrand : président de la République, il appréciait l'ancien maireAlex Raymond. Il séjourna à de nombreuses reprises dans la ville et avait ses habitudes à la pension « Journey end » 16 chemin d'En Sigal, aujourd'hui devenue maison d'habitation.
Fabien Galthié : rugbyman, formé à l'US Colomiers qu'il rejoint à 12 ans, il fut demi de mêlée de l'équipe de France de rugby à XV. Il quitte le club en 2000 pour rejoindre le Stade français.
Monique Iborra : députée de Haute-Garonne de 2007 à 2024.
Pour le premier degré d'éducation, Colomiers possède 8écoles maternelles publiques et 1 école maternelle privée, 4 écolesélémentaires publiques et 1 école élémentaire privée.
Pour le secondaire, Colomiers dénombre 4collèges publics et 2 collèges privés.
La ville possède 2lycées publics et 1 lycée privé.
Siège social de l'association de bienfaisance « France-Regard ». Aide et soutien des malades atteints de rétinite pigmentaire et de dégénérescence rétinienne (DMLA). Soutient l'aide à la recherche médicale. Association loi de 1901, reconnue d'utilité publique, déclarée à la préfecture de Haute-Garonne le.
Groupe de danses et musiques duPays basque et d'ailleurs[48].
Siège social de l'Association intermédiaire « La Passerelle », secteur de l'économie sociale et solidaire, qui œuvre pour le retour à l'emploi des personnes qui en sont éloignées[49].
L'US Colomiers basket est le club le plus important de Haute-Garonne avec en particulier une équipe féminine qui évolue enNationale féminine 1 (NF1), une école de basket-ball et de mini-basket.
L'US Colomierstennis est un club comptant environ un millier de membres et dont les équipes seniors masculine et féminine évoluent en première division française.
L'US Colomiers judo ju-jitsu est le plus gros club du département en nombre de licenciés. Sous l'impulsion de Frank Opitz, il atteint le plus haut niveau français avec des équipes masculines et féminines en 1°division. En 2013, Chloé Nézar est championne de France cadette.
L'Étoile gymnique de Colomiers (EGC) qui fête ses 45 ans en 2018. Basé à la Maison des activités gymniques, au complexe Capitany, le club abrite plusieurs centaines de licenciés répartis dans des sports comme la gymnastique artistique, le trampoline, la gymnastique rythmique, la petite enfance ou encore l'aérobic.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et80 communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Colomiers.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).