Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Lesbassins versants concernés sont celui de laChiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (laCrusnes, laPienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de laFensch, leVeymerange, laKiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
Au, Colmey est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (56,8 %), forêts (25,3 %), prairies (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesColomiès de Jany (1273) ;Colemey (1354) ;Coulemay (XVe siècle) ;Coullemey (1499) ;Coulmey (1573) ;Colmeyum (XVIIe siècle) ;Coulmy (1618) ;Colmé (1681) ;Coulmé (1682) ;Colmei (1749)[16].
Il y a plusieurs hypothèses qui donnent l'origine du nom Colmey :
La première hypothèse dit que Colmey vient dupatoislorrain en voie de disparition, donne « mauvais col ».
La deuxième hypothèse dans plusieurs ouvrages évoque l'idée que Colmey dériverait decolombier.
Finalement, la dernière hypothèse est celle d'Auguste Terquem dans un livre sorti en 1864 sur l'étymologie des villes et villages mosellans qui donnerait pour 'col,colonus, c'est-à-dire « cultivateur ou habitation de cultivateur » tandis quemey viendrait de « maîtairie ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
Château fort de Martigny construit en 1573 dans la seigneurie barroise de Colmey pour Marguerite de Xivry (épouse de Jean de la Mouillie), sur autorisation du duc Charles III, passée par mariages aux familles de Wopersnow et du Han, seigneur de Martigny, puis au capitaineGirault baron de Martigny (qui entreprit de nombreux travaux, dont la reconstruction du corps de logis et la creation d'un jardin à la française). Le château est transmis par héritage ou par alliance aux familles Soleirol, Husson puis Chevigny. L'actuel propriétaire estHubert de Chevigny. De la maison forte primitive subsistent encore la façade ouest de l'enceinte avec au milieu une tour porche et la tour d'angle sud-ouest. Construction au début duXIXe siècle d'une grande maison d'habitation. Éléments défensifs. Le château de Martigny est inscrit au titre desmonuments historiques par arrêté du pour les façades et toitures du château et des communs ainsi que pour les douves[23].
Borne dite Borne des Trois Évêchés, à Bouillon. Borne duXVIIIe siècle ?, dite des trois évêchés, marquant la limite entre la généralité des trois évêchés et celles de Lorraine et Barrois.
Église paroissiale de L'Assomption-de la-Vierge reconstruite à partir de 1878 ; a remplacé une église construite en 1767, les deux niveaux inférieurs de la tour clocher ayant été conservés.
Chapelle Saint-Hubert construite limiteXVe siècle/XVIe siècle à l'initiative de l'abbaye Saint-Hubert d'Ardenne, propriétaire de biens à Flabeuville. Partiellement repercée auXVIIIe siècle, ancien ossuaire de Flabeuville, édifice classé au titre desmonuments historiques par arrêté du[24].
Chapelle Saint-Joseph, située C.D.29c, de plan octogonal reconstruite en 1818 par Justin de Soleyrol, qui a servi de sépulture à sa descendance, aujourd'hui la famille de Boissonneaux de Chevigny.
Église Saint-Hubert à Flabeuville.
Ancien ossuaire dit Chapelle Saint-Hubert à Flabeuville.
Jacqueline de Chevigny (1911-1993), plus connue sous son nom de religion desœur Jeanne d'Arc o.p. - une religieusedominicaine et unebibliste - est inhumée dans le cimetière.
« Colmey-Flabeuville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Ernest de Bouteiller,Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Moselle, Paris, Impr. nationale,,p. 57.