Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par leGard, l'Alzon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans lesgorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2[I 1]Collias est une commune rurale qui compte 1 080 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitantssont appelés les Colliassois ou Colliassoises.
Sur la commune il reçoit en rive gauche son affluent l'Alzon qui vient du nord-ouest. Sa rive droite est entrecoupée de cinq vallées très encaissées, taillées par de petits affluents saisonniers[2]. Les affluents de l'Alzon qui drainent la commune sont leruisseau de Bordnègre[3], leruisseau de Valsegane[4], leruisseau de Fabrègue[5], leValat de Campalong[6] etLe Rieu qui lui se jette dans leruisseau de Fabrègue[7].
Un autre espace protégé est présent sur la commune :les « gorges du Gardon », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de339,2ha[18].
Au, Collias est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,6 %), cultures permanentes (16,2 %),terres arables (8,5 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment leGard et l'Alzon. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002 et 2014[30],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Collias.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 688 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 669 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[28].
Le nom de la localité est attesté sous les formesCOLLIACO ;Coliaz en 1151 ;Coliacum en 1188 ;Castrum de Coliaco en 1208 ;Coliacum en 1215 ;Coliatz en 1217 ;Coliatz en 1237 ;Castrum de Colias en 1290 ;Coliacum en 1384 ;Locus de Coliaco en 1388 ;Ecclesia Sancti-Vincentii de Coliaco en 1408 ;Le lieu de Coulhas en 1618 ;Collias en 1715 ;Coillas en 1718 ;Couillas en 1746 ;La Chapelle-lez-Uzès, ci-devant Collias en 1788 ;Montpezat-lez-Uzès en 1789 ;La commune de Collias ou la Chapelle, ci-devant Montpezat en 1791 ;Coliacum,Colias[35],Collias en 1793 ;Montpezat-de-Collins puisCollias depuis 1801[36].
En occitan.Coliatz[37] attesté par les formes anciennes :Colliaco, monn. mérov.,de Coliaz, 1151,Coliacum, 1188,Coliatz, 1217 (DT) ; = NP rom. Colius (OTL) + - acum ; attr. des finales - as[38]. TZ se prononce /s/ en occitan moderne.
Lagrotte des Colonnes, ou "Baoumo-d'en-aut", rebaptisée grotte Bayol après la découvertes de peintures préhistoriques, est l'une des cinq grottes ornées connues dans le Gard[39],[N 1]. La grotte était connue des spéléologues, notamment Felix Mazauric qui en dresse le plan dès 1898, mais les peintures ne furent découvertes puis publiées qu'en novembre 1927 par l'abbé Jean-Frédéric Bayol (1870-1952)[40].L’abbé Bayol a été aidé pour ses fouilles par un colliassois de souche: Raymond Ribot. Classée Monument historique dès 1931, elle contient des peintures non datées mais qui ont été attribuées par les auteurs anciens à l'aurignacien[41], dont quelques-unes sont remarquables sous divers aspects. Trois d'entre elles utilisent en partie des aspects de la roche[42] (utilisation courante pour les dessins préhistoriques, voir par ex.Arcy).
Plusieursinscriptions latines votives ou funéraires, des tuiles plates et des tessons d'amphores ont été trouvées sur la commune, attestant une présence romaine[43].
Comme la plupart des villages du pays du Pont du Gard, celui de Collias est né aux alentours de l'an mil. Il procède d'une réorganisation du maillage de l'espace rural connu sous le nom consacré d'incastallamento. Cependant, sur le site même, une forteresse publique a pu précéder le village pendant que l'habitat rural se déployait en nébuleuse dans le fond de la vallée. Le choix du site pousse dans ce sens puisqu'il ne permet pas une covisibilité totale avec les voies de communication qui traversent la vallée. D'ailleurs, il a sans doute fallu créer unemotte de terre pour dresser la première tour féodale au lieudit le Castellas(ce qui correspondrait aujourd'hui au jardin du Pierrot)[Quoi ?]. Mais quoi qu'il en soit, le village, lui, naît après l'an mil.Les seigneurs d'Uzès y établissent leur résidence[Quand ?], certainstestent et meurent au château de Collias. Ayant pris le parti deRaymond V de Toulouse, la guerre de conquête des Capétiens a sans doute touché le village dominé par les Uzès. Le château a pu être détruit lors d'un siège.
Levin produit dans ce village[Quand ?] n'a jamais connu la gloire de ses oliviers. Sans doute affecté à la consommation familiale, les surplus de ce vin étaient voués à être brûlés dans les alambics. La concurrence des vins de la côte du Rhône était trop forte pour qu'ait pu se développer ici une viticulture spéculative, d'autant qu'Uzès se barricadait derrière des chapelets de prohibitions pour protéger sa propre production et notamment celle de l'évêque.Lesblés et notamment lesfroments du type Tozelle constituaient la culture principale, parfois associés aux oliviers et à la vigne[Quand ?].
Milieu d'interconnaissance, le village est aussi un monde d'exclusion. N'habite pas là qui veut, du moins pas sans en payer le droit : jusqu'à la Révolution, les nouveaux venus doivent payer un droit d'habitanage pour être comptés au nombre des « vrays habitants ».Dans le village voisin de Vers, une série de délibérations consécutives à des malversations relatives à ce droit nous informe des procédures[Quand ?]. En fait, un nouveau venu pouvait mourir au village quarante ans après son arrivée sans jamais avoir été admis au sein de la communauté. De ce fait, il était exclu des droits communautaires (droit de dépaissance, de chasse, de pêche, de lignerage (ramassage du bois mort)...). On voit les témoins se succéder devant le notaire Longuet. Certains sont des descendants d'immigrés, nés dans le village de Vers, et pourtant non comptés au nombre des vrais de vrais. D'autres fois, l'admission est immédiate comme celle de ce maréchal à forge venu de Rochefort que les habitants fuient tant les manieurs d'argent les oppriment à cause des énormes dettes qui les écrasent. Ce maréchal paiera quelques livres et se verraillico nanti des droits si jalousement gardés habituellement. Nécessité faisant loi, il manquait un artisan de cet art au village. À Collias, le fonctionnement était identique. Et comme à Vers, leXVIIIe siècle voit les villageois se détendre vis-à-vis des biens communautaires. Il faut dire que les plus importants - les droits de pécoration - sont réduits à pas grand-chose tant la forêt a reculé depuis leXVIe siècle. Suffisait alors un geste de bonne volonté envers la communauté, une sorte de travail d'intérêt général. Tel maçon nouvellement arrivé réparait la fontaine…
Collias subit encore les affres de la guerre pendant leconflit religieux. La population essentiellement catholique est d'ailleurs à l'issue du conflit remerciée par la hiérarchie ecclésiastique pour son comportement héroïque : un abaissement du taux de ladîme s'ensuit.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2022, la commune comptait 1 080 habitants[Note 6], en évolution de −2,35 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune est un centre de tourisme nautique et équestre, un point de passage duGR 6 qui permet de suivre lesGorges du Gardon, Collias possède des falaises où se pratique l'escalade. Lavia ferrata est restaurée en 2011/2012. Les touristes peuvent également faire dukayak sur 8 km jusqu'aupont du Gard, ou remonter les gorges vers le site de la Baume.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à644 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 157 emplois en 2018, contre 190 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 419, soit unindicateur de concentration d'emploi de 37,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].
Sur ces 419 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % lestransports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
116 établissements[Note 9] sont implantés à Collias au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
116
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
5
4,3 %
(7,9 %)
Construction
23
19,8 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
28
24,1 %
(30 %)
Information et communication
3
2,6 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
1
0,9 %
(3 %)
Activités immobilières
3
2,6 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
29
25 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
16
13,8 %
(13,5 %)
Autres activités de services
8
6,9 %
(8,8 %)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 116 entreprises implantées à Collias), contre 14,9 % au niveau départemental[I 15].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 17 en 2000 puis à 16 en 2010[52] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[53],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de575ha en 1988 à580ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à58ha[52].
Roland Ausset,Contribution l'histoire d'une seigneurie languedocienne, Collias, thèse d'histoire du droit.
Palatan Michael,Collias, société espace et communauté auXVIIIe siècle, mémoire de maîtrise, 1998.
Palatan Michael,Dynamique des territoires et changement agricole autour du Pont-du-Gard (1350-1850), essai d'analyse de la transformation d'un agrosystème, thèse de3e cycle, université de Montpellier.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
↑a etb« Collias, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Marc Azéma, Bernard Gély, Raphaëlle Bourrillon et David Lhomme,« La grotte ornée paléolithique de Baume Latrone (France, Gard) : la 3D remonte le temps », dansJean Clottes (dir.),L’art pléistocène dans le monde, Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, septembre 2010 – Symposium « Application des techniques forensiques aux recherches sur l’art pléistocène », Société Préhistorique Ariège-Pyrénées, LXV-LXVI,coll. « Préhistoire, Art et Sociétés (n° spécial) », 2010-2011, 1221-1238 p.(lire en ligne),p. 1222.
↑Édouard Drouot, « Les peintures de la grotte Bayol à Collias (Gard) et l'art pariétal en Languedoc méditerranéen »,Bulletin de la Société préhistorique française,vol. 50,nos 7-8,,p. 392-405(lire en ligne [Persée], consulté le),p. 394.
↑Christol Michel, Gazenbeek Michel. Une nouvelle épitaphe d'époque gallo-romaine à Collias (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 362-367
↑« 19/20 - Pays Gardois », à 00:59, surfrance3-regions.francetvinfo.fr,(consulté le).