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Collias

43° 57′ 17″ nord, 4° 28′ 40″ est
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Collias
Collias
Collias vu de la Torte.
Blason de Collias
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementGard
ArrondissementNîmes
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pont du Gard
Maire
Mandat
Jonathan Pire
2020-2026
Code postal30210
Code commune30085
Démographie
GentiléColliassois
Population
municipale
1 080 hab.(2022en évolution de −2,35 % par rapport à 2016)
Densité53 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 57′ 17″ nord, 4° 28′ 40″ est
AltitudeMin. 20 m
Max. 212 
m
Superficie20,42 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionNîmes
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Redessan
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Collias
Géolocalisation sur la carte :France
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Collias
Géolocalisation sur la carte :Gard
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Collias
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Collias
Liens
Site webmairie-collias.fr
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Collias[kɔljas] est unecommune française située dans l'est dudépartement duGard, enrégionOccitanie. Ses habitantssont appelés lesColliassois.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par leGard, l'Alzon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans lesgorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2[I 1]Collias est une commune rurale qui compte 1 080 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitantssont appelés les Colliassois ou Colliassoises.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre desmonuments historiques : lagrotte des Colonnes, classée en 1931, et l'ermitage, classé en 1934.

Géographie

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Localisation

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Collias est dans la partie orientale du département du Gard, entreAvignon (32 km à l'est) etUzès 11 km au nord-ouest[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes deCollias
Saint-MaximinArgilliersVers-Pont-du-Gard
Sanilhac-SagrièsCollias
PoulxCabrièresLédenon

Hydrographie

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Le Gardon, 1 km en amont de Collias, vue vers l’aval. En arrière-plan, le pont de la D3.
Articles détaillés :Gardon (rivière) etGorges du Gardon.

LeGard ou Gardon, affluent duRhône, traverse la commune d'ouest en est. Les célèbresgorges du Gardon se trouvent juste en amont (à l'ouest) de Collias : le Gard entre dans la commune à une altitude de 30 m et en ressort à environ 24 m d'altitude ; jusqu'à Collias, les deux rives du Gard sont dominées par d'imposantes falaises de 130 à 150 m de hauteur (environ 150 à 190 m d'altitude)[2].

Sur la commune il reçoit en rive gauche son affluent l'Alzon qui vient du nord-ouest. Sa rive droite est entrecoupée de cinq vallées très encaissées, taillées par de petits affluents saisonniers[2]. Les affluents de l'Alzon qui drainent la commune sont leruisseau de Bordnègre[3], leruisseau de Valsegane[4], leruisseau de Fabrègue[5], leValat de Campalong[6] etLe Rieu qui lui se jette dans leruisseau de Fabrègue[7].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gard.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen et est dans la région climatiqueProvence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents>5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 759 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Uzès à 8 km àvol d'oiseau[10], est de14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[14],[15].

La commune fait également partie desgorges du Gardon, un territoire reconnuréserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles etyeuseraies[16],[17].

Un autre espace protégé est présent sur la commune :les « gorges du Gardon », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de339,2 ha[18].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

et un au titre de la directive oiseaux[20] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 2] est recensée sur la commune[23] :les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant10 communes du département[24] et une ZNIEFF detype 2[Note 3],[23] :le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant16 communes du département[25].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Collias.
  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Collias est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,6 %), cultures permanentes (16,2 %),terres arables (8,5 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Article connexe :Réseau routier du Gard.

La commune est desservie par lesroutes départementales D 3 et D 112[27].

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Collias est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à unrisque technologique, larupture d'un barrage[28]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment leGard et l'Alzon. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002 et 2014[30],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Collias.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 688 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 669 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[28].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval dubarrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[34].

Toponymie

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Article connexe :Toponymie française.

Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formesCOLLIACO ;Coliaz en 1151 ;Coliacum en 1188 ;Castrum de Coliaco en 1208 ;Coliacum en 1215 ;Coliatz en 1217 ;Coliatz en 1237 ;Castrum de Colias en 1290 ;Coliacum en 1384 ;Locus de Coliaco en 1388 ;Ecclesia Sancti-Vincentii de Coliaco en 1408 ;Le lieu de Coulhas en 1618 ;Collias en 1715 ;Coillas en 1718 ;Couillas en 1746 ;La Chapelle-lez-Uzès, ci-devant Collias en 1788 ;Montpezat-lez-Uzès en 1789 ;La commune de Collias ou la Chapelle, ci-devant Montpezat en 1791 ;Coliacum,Colias[35],Collias en 1793 ;Montpezat-de-Collins puisCollias depuis 1801[36].

En occitan.Coliatz[37] attesté par les formes anciennes :Colliaco, monn. mérov.,de Coliaz, 1151,Coliacum, 1188,Coliatz, 1217 (DT) ; = NP rom. Colius (OTL) + - acum ; attr. des finales - as[38]. TZ se prononce /s/ en occitan moderne.

Histoire

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Préhistoire

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Lagrotte des Colonnes, ou "Baoumo-d'en-aut", rebaptisée grotte Bayol après la découvertes de peintures préhistoriques, est l'une des cinq grottes ornées connues dans le Gard[39],[N 1]. La grotte était connue des spéléologues, notamment Felix Mazauric qui en dresse le plan dès 1898, mais les peintures ne furent découvertes puis publiées qu'en novembre 1927 par l'abbé Jean-Frédéric Bayol (1870-1952)[40].L’abbé Bayol a été aidé pour ses fouilles par un colliassois de souche: Raymond Ribot. Classée Monument historique dès 1931, elle contient des peintures non datées mais qui ont été attribuées par les auteurs anciens à l'aurignacien[41], dont quelques-unes sont remarquables sous divers aspects. Trois d'entre elles utilisent en partie des aspects de la roche[42] (utilisation courante pour les dessins préhistoriques, voir par ex.Arcy).

Un cervidé rendu par la roche et deux lignes

Période gallo-romaine

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Plusieursinscriptions latines votives ou funéraires, des tuiles plates et des tessons d'amphores ont été trouvées sur la commune, attestant une présence romaine[43].

Moyen Âge

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Comme la plupart des villages du pays du Pont du Gard, celui de Collias est né aux alentours de l'an mil. Il procède d'une réorganisation du maillage de l'espace rural connu sous le nom consacré d'incastallamento. Cependant, sur le site même, une forteresse publique a pu précéder le village pendant que l'habitat rural se déployait en nébuleuse dans le fond de la vallée. Le choix du site pousse dans ce sens puisqu'il ne permet pas une covisibilité totale avec les voies de communication qui traversent la vallée. D'ailleurs, il a sans doute fallu créer unemotte de terre pour dresser la première tour féodale au lieudit le Castellas(ce qui correspondrait aujourd'hui au jardin du Pierrot)[Quoi ?]. Mais quoi qu'il en soit, le village, lui, naît après l'an mil.Les seigneurs d'Uzès y établissent leur résidence[Quand ?], certainstestent et meurent au château de Collias. Ayant pris le parti deRaymond V de Toulouse, la guerre de conquête des Capétiens a sans doute touché le village dominé par les Uzès. Le château a pu être détruit lors d'un siège.

Laguerre de Cent Ans n'épargne pas le village qui se fortifia, suivant ainsi les injonctions des autorités royales. Quatre tourelles d'angles furent bâties aux quatre coins des remparts (on retrouve d'ailleurs inscrit dans le parcellaire ce semblant de quadrilatère quasi identique à celui du village de Saint-Chaptes ce qui prouverait que d'importants travaux urbanistiques aient pu être entrepris comme ils ont pu l'être àVers,Domazan,Saint-Hilaire-d'Ozilhan ouSaint-Laurent-la-Vernède). À cette époque, l'église(sans doute une église qui était associée à la villa de la Gaud et à laquelle on accédait via unchemin de croix)[réf. nécessaire] se trouvait dans le quartier de la Treille,sans doute à la place de maison de Bernard[réf. nécessaire]. Cet édifice devint d'ailleurs la maison commune auXVIe siècle après la construction de la nouvelle église à la place de l'église actuelle. La physionomie du village change alors. En lieu et place du Castellas, s'élève unemétairie dont on retrouve des traces dans les contrats de location passés chez Daroussin, notaire à Collias. Le village s'est étendu sous les effets de la poussée démographique qui se fait jour dès le milieu duXVe siècle. Alors que la population est au plus bas vers 1420(on peut tabler sur une population aux alentours de 100 à 150 habitants)[réf. nécessaire], la reprise se profile et accélère après 1470-1480 comme on peut le voir dans le village voisin de Castillon-du-Gard avec l'existence de 3 compoix pour le seulXVe siècle).

À Collias se produit un évènement suffisamment important pour être noté[Quand ?]. Une partie de la population du village voisin d'Argilliers est venue s'y installer. À la suite d'une saisie féodale qui visait à réorganiser la seigneurie bannière du mas de Vacqueyras les habitants du village d'Argiliers I (sis à proximité du château de Castille) sont invités à aller s'installer au nord sur le site d'Argilliers II. Une partie de la population avait néanmoins décidé d'aller s'installer à Collias, sans doute parce que leurs parcelles se trouvaient au sud du territoire de la manse d'Argilliers donc plus près de Collias que du futur village neuf d'Argilliers II. Cette arrivée de population (qui n'est pas une exception puisque le phénomène se produit à Garrigues auXVe siècle également) s'est transcrite dans le parcellaire du village par l'apparition d'un module urbain autonome au sud du village. Lacarrera de villanova, comme on la trouve mentionnée dans le plus ancien censier du duché d'Uzès (vers 1380), devient au siècle suivant le quartier de Villeneuve et rend compte de l'arrivée de ces nouveaux habitants.

La communauté de Collias gère une partie de sa destinée depuis au moins leXIIIe siècle[réf. nécessaire]. Lefonds d'archives locales montre que les droits de police rurale appartiennent à la communauté depuis leXIIIe siècle. Ces droits concernent la gestion du territoire à la fois urbain et rural. Les coutumes du bourg de Remoulins permettent de se rendre compte de l'étendue de ces droits. Il s'agit par exemple et avant tout de réglementer la déambulation des troupeaux ovins et bovins. On trouve encore des articles réglant certains usages agricoles, le transport du feu, l'entassement du fumier, l'usage des puits… À la tête de la communauté, le premier était le représentant de la communauté. Il était secondé par un second consul. Un conseil politique formé de six membres les accompagne. On s'imagine mal aujourd'hui le rayonnement social de ces magistrats de village. LeXIVe siècle en fera des personnages importants relayant d'une certaine manière, avec les bayles royaux, l'autorité royale. Ils sont convoqués à certaines assemblées provinciales pendant la guerre de Cent Ans. On voit d'ailleurs qu'à Collias, la communauté se charge des frais du barbier venu raser le premier consul (XIVe). Les communautés n'ont sans doute jamais été aussi puissantes et indépendantes qu'auXIVe siècle alors que la seigneurie reculait, s'appauvrissait et voyait sa démographie fondre. Peu à peu, avec leXVIe et surtout leXVIIe siècle, la royauté mettra au pas ces communautés qui avaient été ses alliées par le passé. La bureaucratie monarchique va homogénéiser les modes de fonctionnement, réduisant d'autant les particularismes et l'indépendance des corps municipaux. Désormais la quasi-totalité des initiatives locales est soumise à autorisation, celle-ci étant délivrée par l'intendance de Montpellier ou la subdélégation d'Uzès selon les matières.

Époque moderne

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La triade méditerranéenne est cultivée à Collias depuis l'époque romaine. L'olivier est peu présent auXIVe siècle comme dans les localités voisines. Il semblerait qu'il passe à cette époque du statut d'arbre fruitier que l'on n'enregistre pas systématiquement dans lescensiers et les compoix, au statut de produit agricole à forte valeur libératoire. L'explosion de cette culture à Aramon auMoyen Âge est le point de départ d'une aventure agricole originale. Parce que situé sur leRhône où les pondéreux sont embarqués sur les naves circulant sur le fleuve, Aramon devient un grand centre de la production d'huile d'olive irradiant dans les communes voisines. Collias voit les surfaces en olivier augmenter tout au long de l'époque moderne. Dans un mémoire du docteur Labrousse de la seconde moitié duXVIIIe siècle, le plant de Coïas est compté au nombre des grandes variétés d'oliviers languedociens. Peut-être celui-ci était-il antérieur à cette mode oléicole post-médiévale ? On trouve noté ici ou là - sans que jamais aucune source ne soit mentionnée - que les inventeurs de la picholine auraient érigé l'olive de Collias comme celle étant la plus apte à subir cette préparation.De notre côté, nous avons noté[Qui ?] que la confiserie des olives est une pratique attestée dès leXVIe siècle par des mentions y faisant allusion dans les contrats notariés. Quoi qu'il en soit, le plant de Collias est effectivement célèbre auXVIIIe siècle et il est d'ailleursde nos jours[Quand ?] bien connu des spécialistes de l'olivier.

Levin produit dans ce village[Quand ?] n'a jamais connu la gloire de ses oliviers. Sans doute affecté à la consommation familiale, les surplus de ce vin étaient voués à être brûlés dans les alambics. La concurrence des vins de la côte du Rhône était trop forte pour qu'ait pu se développer ici une viticulture spéculative, d'autant qu'Uzès se barricadait derrière des chapelets de prohibitions pour protéger sa propre production et notamment celle de l'évêque.Lesblés et notamment lesfroments du type Tozelle constituaient la culture principale, parfois associés aux oliviers et à la vigne[Quand ?].

Quelques registres de délibération (XVIIe – XVIIIe siècles) permettent d'avoir des vues assurées sur l'activité de consulat. Celle-ci est dominée par la fiscalité royale, les conflits avec les seigneurs et les affaires rurales concernant directement la communauté. Illustrons cela d'un exemple : l'affaire se déroule au début duXVIIe siècle. Une délibération du conseil prise sur la place de l'église et enregistrée par Daroussin notaire nous informe de l'infortune du premier consul. Celui-ci rentrait de Montpellier où il était allé représenter la communauté de Collias devant la Cour des Aides et Finances de Montpellier. Le différend opposait Collias au seigneur de Saint-Privat qui prétextait la présence d'un moulin lui appartenant sur la rivière du Gardon sis sur le territoire de Collias pour envoyer ses grands troupeaux paître dans les coufines du Nord-Est. Cette usurpation était préjudiciable pour les habitants et pour la communauté qui devait revoir à la baisse les prix des baux de location d'herbage qu'elle consentait régulièrement pour alimenter la trésorerie consulaire. Collias avait donc porté l'affaire devant les tribunaux. La Cour des Aides s'était déclarée incompétente. Sur le retour, le consul suivait le seigneur rentrant à Saint-Privat. Le Gardon était en crue et il fut bien obligé de passer la rivièrevia le Pont-du-Gard qui appartenait au dit seigneur. Là, l'attendait le noble personnage qui le bastonna avec la tranche de son épée. Le consul s'était alors rendu tant bien que mal à Collias où il fit aussitôt constater ses blessures et rassembler l'assemblée générale des habitants. Là, il avait fait la narration des aventures qui avaient été les siennes et à l'unanimité l'assemblée composée de plus d'une centaine d'individus avait décidé d'engager une procédure judiciaire.Ce qu'il faut retenir decette anecdote tient à la farouche volonté d'indépendance des communautés d'habitants. Elles se sont imposées peu à peu depuis le Moyen Âge. Et si le sentiment communautaire s'étiole dès leXVIIe siècle, la montée de l'individualisme n'effacera pas tous les réflexes communautaires[non neutre].

Milieu d'interconnaissance, le village est aussi un monde d'exclusion. N'habite pas là qui veut, du moins pas sans en payer le droit : jusqu'à la Révolution, les nouveaux venus doivent payer un droit d'habitanage pour être comptés au nombre des « vrays habitants ».Dans le village voisin de Vers, une série de délibérations consécutives à des malversations relatives à ce droit nous informe des procédures[Quand ?]. En fait, un nouveau venu pouvait mourir au village quarante ans après son arrivée sans jamais avoir été admis au sein de la communauté. De ce fait, il était exclu des droits communautaires (droit de dépaissance, de chasse, de pêche, de lignerage (ramassage du bois mort)...). On voit les témoins se succéder devant le notaire Longuet. Certains sont des descendants d'immigrés, nés dans le village de Vers, et pourtant non comptés au nombre des vrais de vrais. D'autres fois, l'admission est immédiate comme celle de ce maréchal à forge venu de Rochefort que les habitants fuient tant les manieurs d'argent les oppriment à cause des énormes dettes qui les écrasent. Ce maréchal paiera quelques livres et se verraillico nanti des droits si jalousement gardés habituellement. Nécessité faisant loi, il manquait un artisan de cet art au village. À Collias, le fonctionnement était identique. Et comme à Vers, leXVIIIe siècle voit les villageois se détendre vis-à-vis des biens communautaires. Il faut dire que les plus importants - les droits de pécoration - sont réduits à pas grand-chose tant la forêt a reculé depuis leXVIe siècle. Suffisait alors un geste de bonne volonté envers la communauté, une sorte de travail d'intérêt général. Tel maçon nouvellement arrivé réparait la fontaine…

Les habitants de Collias ont à leur compte un assassinat, celui du hameau de Laval perdu dans les coufines. L'affaire commence auXVe siècle quand les consuls, poursuivant une tradition vieille de plus de deux siècles peut-être, c'est-à-dire la mise en location des pâturages de la rive droite du Gardon, interdisent la traversée de la zone aux troupeaux des habitants de Laval. Ceux-là portent l'affaire devant les tribunaux royaux qui tranchent en faveur de Collias, lieu de perception de l'impôt. L'assujettissement fiscal de Laval à Collias lui valut l'assujettissement administratif dans l'ordre des affaires rurales. Laval rentrait définitivement dans le giron de son voisin. À plusieurs reprises, on voit ceux de Collias humilier ceux de Laval. Une fois on fait arrêter deux jeunes bergers de Laval et on les jette dans geôles villageoises. Une autre fois, pour les punir d'une faute non mentionnée, on change le coefficient des terres de Laval lors de la réfection du compoix. Bref on les surtaxe au mépris des usages en la matière. Cette attitude a pour conséquence de vider peu à peu Laval de ses habitants, si bien qu'auXVIIIe siècle on ne trouve plus que des métairies peuplées de locataires en rotation permanente. La politique menée des siècles durant est celle imaginée par les élites villageoises, avec en tête les gros paysans entretenant de gros troupeaux. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise de les voir au début duXIXe siècle bâtir à qui mieux-mieux des bergeries et y entretenir des bergers à demeure. Séparé de Collias par la rivière du Gardon qu'aucun pont ne traversait encore, cette partie pouvait demeurer inaccessible lors des crues. En s'y installant de la sorte, les gros paysans l'accaparaient - c'était bien le sens de la supplique adressée par les habitants de Collias aux autorités cantonales.

Collias subit encore les affres de la guerre pendant leconflit religieux. La population essentiellement catholique est d'ailleurs à l'issue du conflit remerciée par la hiérarchie ecclésiastique pour son comportement héroïque : un abaissement du taux de ladîme s'ensuit.

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Depuis le Moyen Âge, Collias et Argiliers sont unis par des liens particuliers. Collias tentera d'ailleurs de s'annexer ce hameau au début duXIXe siècle puis, ayant échoué, de s'en annexer une portion vers 1880.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Gard.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Nîmes dudépartement duGard.

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Gard.

La commune est membre de lacommunauté de communes du Pont du Gard.

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Redécoupage cantonal de 2014 en France,Liste des cantons du Gard,Conseil départemental du Gard etListe des conseillers départementaux du Gard.

La commune est rattachée aucanton de Redessan.

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Gard etListe des députés du Gard.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de latroisième circonscription du Gard.

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Gard,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
20012008Éliette GalzyDVG 
20082014Raymond AparisUMP 
20142020Benoit GarrecECOInformaticien
20202026Jonathan PireDVC[44]Acheteur public

Équipements et services publics

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Enseignement

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Santé

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Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Les habitantssont appelés lesColliassois[45].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

En 2022, la commune comptait 1 080 habitants[Note 6], en évolution de −2,35 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311841184618511856
856832791875819785798836789
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186118661872187618811886189118961901
814782756694663645631596648
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
589600453470437407434444508
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006200820132018
5205106177568299539921 1021 073
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
1 080--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puisInsee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les plus anciens éléments démographiques concernant Collias sont contenus dans les registres de Catholicité (XVIIIe). Ainsi nous savons qu'il y avait quelque 500 habitants au début duXVIIIe siècle et près de 600 vers 1780.

Sports et loisirs

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La commune est un centre de tourisme nautique et équestre, un point de passage duGR 6 qui permet de suivre lesGorges du Gardon, Collias possède des falaises où se pratique l'escalade. Lavia ferrata est restaurée en 2011/2012. Les touristes peuvent également faire dukayak sur 8 km jusqu'aupont du Gard, ou remonter les gorges vers le site de la Baume.

Économie

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Revenus

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En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte476 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 073 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 21 200 [I 5] (20 020 € dans le département[I 6]).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]7,6 %13,4 %12,6 %
Département[I 8]10,6 %12 %12 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à644 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 157 emplois en 2018, contre 190 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 419, soit unindicateur de concentration d'emploi de 37,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].

Sur ces 419 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % lestransports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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116 établissements[Note 9] sont implantés à Collias au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble116100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
54,3 %(7,9 %)
Construction2319,8 %(15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
2824,1 %(30 %)
Information et communication32,6 %(2,2 %)
Activités financières et d'assurance10,9 %(3 %)
Activités immobilières32,6 %(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
2925 %(14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1613,8 %(13,5 %)
Autres activités de services86,9 %(8,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 116 entreprises implantées à Collias), contre 14,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

Agriculture

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La commune est dans lesGarrigues, unepetite région agricole occupant le centre du département du Gard[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est laviticulture[Carte 4].

1988200020102020
Exploitations44171610
SAU[Note 12] (ha)575493448580

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 17 en 2000 puis à 16 en 2010[52] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[53],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de575 ha en 1988 à580 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à58 ha[52].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments historiques

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Sur la commune se trouve deuxmonuments historiques :

  • L'Ermitage

Autres lieux et monuments

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  • L'église Saint-Vincent.
  • Oppidum du Camp Grecque
  • la grotte suspendue
  • Le monument aux morts.
  • L'église Saint-Vincent.
    L'église Saint-Vincent.
  • Le monument aux morts.
    Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Gard.
Blason de ColliasBlason
D'hermine au pal losangé d'or et d'azur[59],[60].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Concernant l'histoire du village de Collias :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  2. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  1. Les cinq grottes ornées connues dans le Gard en 2010 sont :grotte de Baume-Latrone, grotte Bayol,grotte d’Oulen,grotte Chabot etgrotte aux Points. VoirAzémaet al. 2010,p. 1222.

Références

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Site de l'Insee

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  2. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », surinsee.fr(consulté le).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Collias »(consulté le).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard »(consulté le).
  7. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Collias »(consulté le).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard »(consulté le).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Collias »(consulté le).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Collias »(consulté le).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard »(consulté le).

Autres sources

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  1. « Collias », surgoogle.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
  2. a etb« Collias, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Bordnègre (V7181380) »(consulté le)
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Valsegane (V7181360) »(consulté le)
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Fabrègue (V7181440) »(consulté le)
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - valat de Campalong (V7181400) »(consulté le)
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Rieu (V7181420) »(consulté le)
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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  10. « Orthodromie entre Collias et Uzès », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Uzes » (commune d'Uzès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Uzes » (commune d'Uzès) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  14. « Les espaces protégés. », surle site de l'INPN(consulté le).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  18. « les « gorges du Gardon » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  20. a etb« Liste des zones Natura 2000 de la commune de Collias », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  22. « site Natura 2000 FR9110081 - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  23. a etb« Liste des ZNIEFF de la commune de Collias », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  24. « ZNIEFF les « gorges du Gardon » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  25. « ZNIEFF le « plateau Saint-Nicolas » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
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  28. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Collias », surGéorisques(consulté le).
  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
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  31. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
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  35. « Dictionnaire topographique de la France », surdicotopo.cths.fr(consulté le).
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  40. Drouot 1953,p. 392.
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  42. Drouot 1953,p. 397.
  43. Christol Michel, Gazenbeek Michel. Une nouvelle épitaphe d'époque gallo-romaine à Collias (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 362-367
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  47. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  49. « Entreprises à Collias », surentreprises.lefigaro.fr(consulté le).
  50. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », suragreste.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  51. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  52. a etb« Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Collias - Données générales », surrecensement-agricole.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard »(consulté le).
  54. « grotte des Colonnes », noticeno PA00103045, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  55. « Ermitage », noticeno PA00103044, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  56. « Éléments patrimoniaux de la commune classés au titre d'objet des monuments historiques. », surle site duMinistère de la culture(consulté le).
  57. Robert Dutilleul, « Le peintre Robert Bouquillon n'est plus »,Midi-libre, 21 février 2013.
  58. « Villarose »,Septimanie,no 3,‎,p. 30(lire en ligne).
  59. « Blason », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
  60. EugèneGermer-Durand,Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) etComité des travaux historiques et scientifiques (dir.),Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale,, XXXVI-298 p., in-4(BNF 30500934),p. 61
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