| Collégiale Notre-Dame de Montréal | |
| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Catholique romain |
| Dédicataire | Notre-Dame |
| Type | Église paroissiale |
| Rattachement | Archidiocèse de Sens-Auxerre |
| Début de la construction | seconde moitié duXIIe siècle |
| Fin des travaux | fin duXIIe siècle |
| Style dominant | transitionroman -gothique |
| Protection | |
| Site web | Paroisse Notre-Dame de Montréal |
| Géographie | |
| Pays | |
| Région | Bourgogne-Franche-Comté |
| Département | Yonne |
| Ville | Montréal |
| Coordonnées | 47° 32′ 46″ nord, 4° 02′ 13″ est[2] |
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Lacollégiale Notre-Dame de Montréal est une anciennecollégiale située àMontréal enBourgogne, construite auXIIe siècle par lesseigneurs de Montréal.
Bâtie à une époque de transition entre leroman et legothique, elle a été qualifiée de « véritable bijou architectural » par l'architecteEugène Viollet-le-Duc à qui l'on doit sa restauration.
Elle abrite un ensemble destalles sculptées duXVIe siècle.
AuXIe siècle, la petite cité deMontréal est un bourg florissant établi sur une butte qui domine la région. Par sa position stratégique entre leduché de Bourgogne et lecomté de Champagne, puis entre laBourgogne et laFrance, par l'habileté de ses seigneurs, par ses foires et son commerce, Montréal est une ville capable de rivaliser avecAvallon.

L'histoire de lacollégiale est intimement liée à celle desseigneurs de Montréal. Pour asseoir leur pouvoir et leur prestige, ces derniers entourent Montréal de remparts, en bois d'abord puis rapidement en pierre. Ils établissent leur château sur le sommet de la colline.
Grands bâtisseurs, ils se préoccupent également du salut de leur âme. En1068, Anséric II fonde lechapitre de Notre-Dame, un collège constitué de dixchanoines chargés de prier et de célébrer la louange. La petite église seigneuriale devient donc une église collégiale sous le vocable desainte Marie.
En1146,Bernard de Clairvaux, à la demande du pape, vient àVézelayprêcher lacroisade.Anséric III fait partie de ceux qui répondent à cet appel et partent vers laTerre sainte. Mais avant de s'engager dans cette aventure dont il mesure tous les dangers, il fait le vœu – s'il revient vivant – d'édifier une nouvelle église.
C'est donc à partir de1150, tout près de son château dans l'enceinte qui l'entoure, qu'il fait édifier la collégiale que nous connaissons aujourd'hui. Son filsAnséric IV en achève la construction.
Guy IV Besors, seigneur deVillarnoult, lègue en1304, une rente perpétuelle de vingt sous, sur son moulin deBussières, au chapitre de Montréal[3].
Les Anséric disparaissent et, à la fin duXIIIe siècle, Montréal tombe dans l'escarcelle du duc de Bourgogne. Puis en 1477, à la mort deCharles le Téméraire, leduché de Bourgogne est rattaché auroyaume de France.
En 1521, le roiFrançoisIer vient à Montréal présider lesÉtats de Bourgogne. Il sait se montrer généreux envers le chapitre de Notre-Dame, et fait un don aux chanoines. Cette somme importante aurait été utilisée pour la réalisation destalles sculptées dans la collégiale.
Église collégiale, église seigneuriale, la collégiale Notre-Dame n'est pas l'église de laparoisse de Montréal. Curieusement celle-ci se trouve à Cherisy, un ancien village au bord duSerein qui a décliné tandis que Montréal se développait. Lassés de parcourir quatre kilomètres pour assister à l'office et en revenir, auXVIIe siècle les Montréalais obtiennent des chanoines que la collégiale leur soit ouverte. À partir de 1690, le curé de Montréal sera l'un des chanoines.
La réputation de la collégiale était telle qu'on venait enpèlerinage depuis les villages de la région, et même depuisAvallon, distant de douze kilomètres. Ainsi en 1554, il y eut une procession de onze paroisses. La dernière eut lieu en 1709, après le rigoureux hiver qui avait plongé la région dans la misère.
Jusqu'à laRévolution, les chanoines sont chargés de l'entretien de la collégiale. Ils perçoivent pour cela ladîme prélevée sur les villages alentour, les revenus de leurs terres et biens, ainsi que des dons. Mais une loi révolutionnaire supprime la dîme tandis que les biens sont confisqués au profit de laNation, puis vendus ou loués commebiens nationaux. La collégiale elle-même devient un bien national.
En 1794 se développe une campagne dedéchristianisation en France. Malgré les pressions des autorités départementales, tout le village – ou presque – continue à pratiquer leculte catholique, sans que la municipalité n'intervienne. Ce qui vaudra à Montréal le surnom de "petiteVendée".
En est promulguée une loi qui accélère les choses : les églises deviennent des temples voués au culte républicain de l'Être suprême, elles sont mises à disposition des communes, afin d'y organiser fêtes civiques et réunions publiques. Le repos des dimanches et fêtes religieuses est interdit et remplacé par lesdécadi et les fêtes nationales.

Dans la collégiale, devenue le temple, la nouvelle municipalité entreprend des travaux. Les murs intérieurs et les autels sont abattus, on fait disparaître quelques-unes des « vieillesstallesgothiques » qui représentent « des emblèmes et des trophées fanatiques » et on déplace les autres. La sacristie devient un local de rangement : on y place le drapeau, les piques et les archives de la municipalité. Le comité de surveillance se réunit dans une ancienne chapelle. On décore les murs de l'ancienne église de tableaux révolutionnaires et d'inscriptions républicaines. On brise lebas-relief dutympan pour y peindre « Le peuple français reconnaît l’Être suprême et de l'immortalité de l'âme » puis « Liberté, égalité, fraternité », inscriptions qu'on devine encore aujourd'hui. La clef du temple est désormais entre les mains du maire.
Malgré tous ces efforts, le culte de l’Être suprême ne s'impose pas à Montréal, rebaptiséMont-Serein de 1793 à 1800, pas plus qu'on ne parvient à faire disparaître la pratique du culte catholique. Ultime épreuve de force : au début de l'année 1795, un décret interdit le culte catholique dans leséglises et assigne à résidence lesprêtres dans le chef-lieu dedistrict (Avallon pour le sud de l'Yonne).
Mais dès le, une nouvelle loi autorise les prêtres à exercer leur ministère, s'ils prêtent serment de soumission à la République. Les citoyens rentrent en possession de leur église et peuvent y pratiquer leur culte, sous certaines conditions. Ils doivent élever un autel à leurs frais, respecter les tableaux et inscriptions républicaines. On organise l'utilisation de la collégiale entre catholiques et républicains, en fonction des jours et des heures. De même l'utilisation de l'espace dans lechœur, lanef ou lestravées est soigneusement codifiée. L'utilisation des cloches pour appeler aux offices reste interdite. C'est une coexistence pacifique qui s'instaure.
Il faut attendre l'Empire pour que les catholiques de Montréal retrouvent le plein usage de la collégiale.

Héritage de la révolution, l'entretien de la collégiale est à la charge de lacommune. Or auXIXe siècle, le village de Montréal n'est plus la cité prospère duXIIe siècle. Et les fonds manquent pour entreprendre les lourds travaux de restauration, même les plus indispensables.
En 1840, l'architecteEugène Viollet-le-Duc conduit les travaux de restauration de labasilique de Vézelay. Profitant des moments libres que lui laisse sa charge, il visite la région et découvre la collégiale, qu'il qualifie de« véritable bijou architectural ». Il écrit dans sonDictionnaire d'architecture :« C'est un des plus beaux et derniers exemples de cette époque … Les profils sont d'une pureté et d'une netteté remarquable, et leur exécution est parfaite. ». Mais il ajoute :« Malheureusement ce curieux édifice a besoin de réparations importantes[4] » .
Viollet-le-Duc rédige un mémoire à l'intention de la commission des monuments historiques, qui vient d'être créée. Peu après, il obtient que les travaux de sauvetage soient entrepris, pour un montant supérieur à 100 000 francs. La collégiale, classée auxmonuments historiques en 1846, est sauvée.
Les travaux de réparation, de conservation et d'embellissement ne sont pas pour autant terminés. En 1990, le père Alphonse Garnier crée l'Association des Amis de la Collégiale. À l'initiative de cette association, des travaux de restauration sont menés en 1998 pour restaurer et embellir l'intérieur. Un système de vidéo-surveillance est installé, pour éviter qu'un vol comme celui du retable ne se reproduise (voir plus bas). En 2007, un système de chauffage par le sol est mis en place.
En ce début duXXIe siècle, la collégiale de Montréal fondée il y a plus de 800 ans, est un monument historique qui attire chaque annéede nombreux[C'est-à-dire ?] touristes.
Depuis 2006, elle est l'aboutissement du spectacle de rue historique créé par l'association "Montréal en lumière". En 2008, elle est même le thème du spectacle "Le vœu d'Anséric".
Chaque dimanche et lors des grandes fêtes religieuses, elle accueille les chrétiens des paroisses de Montréal, Guillon, Sainte-Magnance.
La collégiale est édifiée sur un plan encroix latine, c'est un édifice assez petit. Ses murs sont unis, bâtis en pierre deCoutarnoux et armés de lourdscontreforts. Ils sont percés de fenêtres enplein cintre.
Les quatrepignons sont surmontés de croix toutes différentes.
La façade est large et sobre, bâtie en pierre de taille. Leportail et larosace en sont ainsi mis en valeur.
Le portail en plein cintre est une œuvre remarquable. Tout d'abord, par son équilibre, son assise est large : il occupe le tiers de la façade. Particulièrement bien proportionné, il semble soutenir avec une extrême finesse, la rosace qui l'effleure à peine.
Lescolonnettes, de part et d'autre des portes, sont séparées par des rangées de fleurs bien ciselées, qui font du portail un beau spécimen de l'"art bourguignon fleuri".
Lesarcspolylobés qui entourent les portes évoquent les architecturesmozarabes d'Espagne. Certains ont voulu y voir une inspirationorientale rapportée deTerre sainte par Anséric, à son retour decroisade.
Letympan surmontant les portes devait porter unbas-relief, qui fut martelé à la Révolution et recouvert par l'inscription "le peuple français reconnaît l'Etre suprême et l'immortalité de l'âme".
Lesvantaux des portes ont conservé leurspentures defer forgé duXIIe siècle.
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Larosace est, dans son genre, l'une des plus anciennes de France. Ses huit rayons sont formés de fines colonnettes et terminés par unearcature ajourée.
Selon l'architecte Viollet-le-Duc, qui l'étudia auXIXe siècle, la fit restaurer et classer monument historique, la rosace« rappelle celle de la façade occidentale deNotre-Dame de Paris ; ce sont les mêmes profils, le même caractère, la même simplicité dans lesornements ».
Lors de sa construction, la collégiale Notre-Dame n'était pas destinée à accueillir les paroissiens de Montréal. Elle n'avait donc nicloche, niclocher.
Plus tard, on a cherché à lui adjoindre uneflèche, élevée à lacroisée des transepts. Mais les vents soufflent fort au sommet de la colline, et occasionnaient de nombreux dégâts sur la flèche. En 1704, une grande tempête emporta le clocher. On reconstruisit au milieu duXVIIIe siècle, un clocher dans le style de laRenaissance. Mais un siècle plus tard, il penchait et menaçait d'entraîner lesvoûtes dans sa chute. On préféra le détruire, sur les conseils de Viollet-le-Duc.
Les cloches ont été installées au-dessus de la Porte d'en haut, où l'on peut toujours les voir et surtout les entendre.

La collégiale mesure 35 mètres de long sur 17 mètres de large, au niveau destransepts. Construite dans la seconde moitié duXIIe siècle, elle bénéficie des innovations de l'art gothique, telles lesvoûtes d'ogives de la nef qui apportent hauteur et lumière, tandis que l'art roman est encore présent dans les bas-côtés,voûtés d'arêtes. C'est donc un style de transition entre le roman et le gothique.
Le transept, orienté nord-sud, est fermé par deux murs droits, qui ne sont pas exactement parallèles. Ils sont ajourés de rosaces qui laissent entrer la lumière et éclairent le chœur.
L'abside est carrée, fermée par un mur droit à trois étages. En bas, celui-ci est orné d'une galerie d'arcades romanes fermées qui prend appui sur un banc de pierre, avec unepiscine liturgique.
L'étage du milieu est percé de trois fenêtres, celle du centre étant plus large et plus haute que les autres
La partie supérieure abrite une belle rosace de la fin duXIIe siècle. Elle est entourée de colonnettes, qui outre leur fonction esthétique, permettent de renforcer le mur là où la rosace risquait de le fragiliser.
Sur la porte de lasacristie, à droite de l'abside, on peut remarquer une serrure qui daterait duXIIIe siècle.
Les piliers des transepts sont couronnés dechapiteaux tous différents. Ils présentent un décor végétal simple, mais décliné dans une très grande variété.
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"Je ne connais pas en France, d'autre exemple detribune ainsi construite, et de cette époque, aussi admirablement conservée" écrivait Viollet-le-Duc. Construite en même temps que la collégiale, la tribune qui surplombe l'entrée repose sur de fortesconsoles et symboliquement sur une finecolonnette. On y accède par un escalier aménagé dans l'épaisseur du mur de façade. Au centre de la tribune se trouve un autel de pierre datant de la fin duXIIe siècle, éclairé par la rosace située au-dessus. On peut penser que cette tribune devait être réservée au sire de Montréal et à sa famille.
Lesstalles sculptées qui ornent la collégiale nous ramènent à laRenaissance. Le roiFrançoisIer, en remerciement de l'accueil qu'il reçut à Montréal, fit un don au chapitre de la collégiale. Les chanoines utilisèrent le don, pense-t-on, pour faire sculpter ces stalles. Exécutées entre 1530 et 1550, elles sont attribuées aux frères Rigolley deNuits-sur-Armançon[5].
Les stalles sont des sièges destinés aux chanoines. Lamiséricorde est la partie du siège qui se rabat, permettant ainsi aux chanoines de se reposer au cours des longs offices, sans véritablement s'asseoir, d'où son nom. Les sculptures des miséricordes sont toutes différentes.
Les panneaux enbas-reliefs et les groupes enronde bosse qui les couronnent représentent des scènesbibliques. Le style renaissance marque un retour à l'art antique,grec ouromain. On trouve un foisonnement derinceaux et d'éléments végétaux.
AuXIXe siècle, les stalles avaient été installées dans le chœur, et certains panneaux furent alors mutilés pour les adapter.
« Je n'ai point vu de stalles anciennes mieux travaillées ni plus remplies d'ornements ». Victor Petit[5].
| Lepéché originel On y voitAdam etÈve dans leparadis terrestre, de part et d'autre de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ledémon, à tête humaine, est caché dans l'arbre et semble d'adresser à Ève. Adam porte la main à sa gorge, comme s'il avait déjà mangé lefruit défendu. L'expression de son visage souligne sa prise de conscience tardive. | La vertu et le vice Un homme debout, un livre ouvert à la main, maintient un démon à figure humaine à ses pieds. Celui-ci cherche à se dégager de son emprise, représentée par une écharpe enroulée autour de son cou. Cetteallégorie pourrait représenter lavertu maîtrisant levice, lathéologie triomphant de l'hérésie. |
| LaVisitation Ce panneau présente la rencontre de deux femmes enceintes. Celle de droite est Elisabeth, cousine de Marie, qui va donner naissance àJean-Baptiste.Marie, venue à la rencontre de sa cousine, porteJésus. Elle pose sa main sur le ventre d'Elisabeth. L'arrière-plan est un paysage, avec une petite ville fortifiée et un moulin à vent. Est-ce une évocation de la campagne montréalaise ? | L'annonce aux bergers Deux bergers sont tournés vers le ciel et regardent desanges qui semblent leur annoncer lanaissance du Messie. À leurs pieds se trouve un chien, et des moutons paissent à l'arrière-plan. |
| Lebaptême de Jésus LeJourdain coule aux pieds de Jésus, tandis que son cousin Jean-Baptiste verse sur sa tête l'eau dubaptême. Aux dessus de leurs têtes volent des anges. | Allégorie de la force Un homme barbu terrasse des lions. Certains y voient une évocation biblique :David ouSamson combattant un lion. Peut-être le lion est-il une figure du mal ? |
| L'atelier deJoseph Nous retrouvons Jésus enfant dans l'atelier de son père, occupé à travailler le bois. Derrière lui se trouvent ses outils : ciseaux, gouge, hachette. Marie, assise, est en train de coudre. Jésus, devant l'établi, est dans un chariot à roulette poussé par un ange. | La samaritaine Dans cette scène tirée de l'évangile de Jean, Jésus désormais adulte rencontre une femme, unesamaritaine, qui puise l'eau dans un puits. À la différence des autres scènes, l'arrière-plan n'est pas représenté. |
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| Les deux lions Deux lions se font face en se disputant un os, saisissants de réalisme. Peut-être évoquent-ils l'âpreté des luttes entre les hommes et la loi du plus fort qui trop souvent l'emporte. | L'adoration des mages Lesrois mages, richement vêtus à la mode orientale duXVIe siècle, viennent déposer leurs offrandes aux pieds de l'enfant-Jésus. |
| Laprésentation de Jésus au temple Marie et Joseph présentent Jésus au vieillardSyméon et à laprophétesse Anne. | Les personnages au lutrin |
| Les compères Cette scène - emblème de Montréal - serait un clin d’œil des sculpteurs. En effet, la tradition veut que les frères Rigolley se soient représentés eux-mêmes en train de se servir du vin avec un pichet, en bons bourguignons qu’ils sont, peut être pendant la pause.
— Victor Petit[5] |
Il s’agit d’unpolyptyque duXVe siècle composé de sept panneaux, dont quatre consacrés à laVierge. On l’attribue à un atelier deNottingham, enAngleterre, dont la production est bien connue.
Il est malheureusement incomplet puisque quatre panneaux ont été volés en 1971 et remplacés par des photos.
Leretable est enalbâtre et certains éléments pouvaient être peints (vêtements, meubles).
On peut voir de la gauche à la droite :
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Sculptée auXVe siècle, la chaire est une véritable dentelle de bois.
Sur sa base sont représentés des sujetsprofanes, classés au registre des monuments historiques depuis 1904.
| Lutrin En bois finement sculpté, il servait à porter les grands livres de chants deschantres. | Triptyque sculpté Cette œuvre duXVIe siècle, située dans le chœur, représente le Christ entouré de la Vierge et de saint Pierre. Jésus tient dans sa main le globe terrestre surmonté d'une croix. Marie porte l'enfant Jésus. |
| Tableau du couronnement de la Vierge Il s'agit d'un tableau peint auXVIe siècle par un artiste d'origine hollandaise. Il représente la Vierge, assise dans les cieux et entourée par laTrinité : le Père et le Fils qui la couronnent, l'Esprit Saint sous la forme d'une colombe. | Calvaire en pierre Cette croix duXIVe siècle a été retrouvée en 1943, enterrée dans le cimetière. Elle a été placée dans letransept sud (à droite quand on regarde le chœur). Elle montre le Christ crucifié, surmonté par deux anges qui portent le soleil et la lune. Sur l'autre côté, on voit la Vierge, couronnée par un ange. La croix est décorée de nombreuses fleurs et d'évocations de pierreries. |
| Pierres tombales Le pavage de la collégiale est fait de grandes dalles, dont certaines sont d'anciennes pierres tombales. Les plus intéressantes ont été relevées et adossées aux murs de l'église. Elles proviennent des tombes de châtelains, chanoines et autres notables, du Moyen Âge jusqu'auXVIIIe siècle. On peut également voir d'ancienssarcophages, difficiles à dater. | Cloche Il s'agit d'unecloche fondue en 1623, inscrite à l'inventaire desmonuments historiques. Légèrement fêlée, elle fut remplacée dans la Porte d'en Haut en 1994 par deux cloches plus petites. |
La collégiale peut également être source d'inspiration pour des auteurs :
« C'est moi qui ai sculpté (cela, c'est mon chef-d’œuvre) pour ma délectation et celle du curé, dans le chœur de l'église de Montréal, ces stalles où l'on voit deux bourgeois qui se rigolent et trinquent, à table, autour d'un broc et deux lions qui braillent en s'arrachant un os." »
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