La ville de Coire est située dans la vallée duRhin alpin, au point de rencontre des influences latines et germaniques (alémaniques).
Elle s'est construite, légèrement à l'écart du fleuve, sur uncône de déjection engendré par le torrent affluent de laPlessur.
La commune de Coire s'étend sur 54,24 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 15,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 21,3 %, les surfaces boisées 54,8 % et les surfaces improductives 7,9 %[3].
La ville connut un développement important avec l'aménagement des cols alpestres et la construction du chemin de fer.
Le, les habitants approuvent à 76,16 % l’intégration de la commune voisine deTschiertschen-Praden à leur territoire. De leur côté, les habitants de cette dernière avaient validé la fusion à 85 % le. Le changement prend effet le[4].
En 2023, le taux de personnes de moins de30 ans s'élève à 29,1 %, au-dessus de la valeur cantonale (28,2 %). Le taux de personnes de plus de60 ans est quant à lui de 28,7 %, alors qu'il est de 30,6 % au niveau cantonal[7].
La même année, la commune compte 19 026 hommes pour 19 923 femmes, soit un taux de 48,8 % d'hommes, inférieur à celui du canton (50,2 %)[7].
D'argent au château de gueules sommé de trois tours crénelées, ajouré et maçonné de sable, une grand voûte au milieu et, dans celle-ci, un bouquetin saillant de sable, vilené et lampassé du deuxième[9].
Église paroissiale réformée Sainte-Régula, reconstruite vers 1494-1500
Ancienne église conventuelle Saint-Lucius
Monument aux soldats allemands internés à Coire durant laPremière Guerre mondiale. Ce témoignage, seule relique monumentale dunazisme connue en Suisse, se trouve au cimetière municipal de Daleu à Coire. Le bloc de granit a été sculpté en 1938 à l’initiative de l’association duVolksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge. La stèle est gravée de 58 noms[10].
↑Louis Mühlemann,Armoiries et drapeaux de la Suisse : recueil officiel des armoiries et drapeaux pour les 700 ans de la Confédération, Lengnau, Bühler,, 159 p.,p. 114
↑Georges-Marie Bécherraz, « Une relique nazie à Coire »,Passé simple(mensuel romand d’histoire et d’archéologie.),no 84,,p. 37