Cet article concerneClusia rosea Jacq., 1760. PourClusia rosea Cambess., 1828, voirClusia hilariana.
Règne | Plantae |
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Classe | Equisetopsida |
Sous-classe | Magnoliidae |
Super-ordre | Rosanae |
Ordre | Malpighiales |
Famille | Clusiaceae |
Genre | Clusia |
Clusia rosea,clusier ou l'arbre autographe, est uneespèce deplantes à fleurs du genreClusia et de la famille desClusiaceae.
C'est unarbre à répartition tropicale et subtropicale.
Clusia rosea est un arbre originaire desCaraïbes, que l'on trouve notamment auxBahamas, àHispaniola (comme dansle parc national Los Haitises), àCuba, àPorto Rico et en Floride[3],[4].
C'est unhémiepiphyte, c'est-à-dire qu'il pousse en tant qu'épiphyte sur des rochers ou d'autres arbres au début de sa vie, et ressemble à unfiguier étrangleur (Ficus). Tout comme le figuier étrangleur, il envahit et étrangle son arbre hôte grâce à ses nombreuses racines aériennes[3],[4],[5].
Des fleurs en entonnoir, atteignant 5 à 8 cm de diamètre, peuvent apparaître en été. Les pétales sont roses à blancs. Ses feuilles de grande taille (8 à 20 cm de long) et coriaces lui ont donné son nom commun : "arbre autographe" parce qu'elles enregistrent «l'écriture» à l'aide d'un objet pointu. L'arbre produit un fruit charnu, vert clair et toxique, dont les graines sont appréciées des oiseaux et des animaux sauvages. Les espèces deClusia sont normalementdioïques, mais chezC. rosea, il n'y a que des individus pistillés et les graines se forment paragamospermie.
Cette plante est cultivée commeplante ornementale d'intérieur pour ses fleurs, son feuillage et ses fruits. Elle est plantée dans lesjardins commearbre fruitier ouornemental dans les climats subtropicaux, et utilisée commeplante d'intérieur dans de nombreux climats[6].
Clusia rosea est uneplante envahissante qui menace labiodiversité au Sri Lanka, à Hawaï et dans de nombreux autres pays tropicaux.
Au Sri Lanka, elle se propage rapidement sur les montagnes du centre du pays. Elle pousse surtout sur les rochers et les affleurements rocheux, où elle forme des fourrés denses, ainsi que sur les branches et les troncs d'arbres indigènes, qu'elle envahit et étrangle rapidement. Cette espèce représente donc une grande menace pour le peu qu'il reste des forêts montagnardes indigènes, et pour la flore locale unique autour des affleurements rocheux, par exemple sur la chaîne de montagnes Hantana près de Kandy. On l'appelle Gal Goraka (ගල් ගොරක) ou Gal Idda (ගල් ඉද්ද) encinghalais[7],[8],[9].
C'est l'une des plantes les plus envahissantes de Hawaï, où elle pousse dans les forêts et dans les zones dégagées et perturbées à basse altitude. Elle est propagée par les oiseaux qui en mangent les fruits[3],[4].
Les feuilles étaient utilisées pour fabriquer descartes àjouer auxAntilles. Certaines personnes inscrivent leur signature sur les feuilles et les regardent pousser[10].
À Porto Rico, certaines parties de la plante étaient autrefois utilisées pour fabriquer des balles, du goudron et comme bois de chauffage[11].
SelonTropicos(3 septembre 2020)[1] :
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