Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Club français

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Club français
Logo du Club français
Généralités
Nom completClub français
SurnomsLe Club, Clubmen, Clubistes
Fondation1892
Disparition1935
Statut professionnel1932-1934
CouleursRose et noir puis tango et noir
StadeLa Ligue (Bois de Boulogne)
(1892-1893)
Terrain de la gare (Bécon)
(1893-1894)
Place Collanges (Levallois)
(1894-1895)
Rue de la Procession (Bécon)
(1895-1897)
Boulevard Bineau (Neuilly)
(1897-1898)
Haras de Suresnes (Suresnes)
(1898-1910)
Stade Brancion(Vanves)
(1910-1923)
Stade Buffalo (Montrouge)
(1923-1931)
Stade Élisabeth (Paris)
(1931-1932)
SiègeParis
Palmarès principal
National[note 1]Championnat de France de l'USFSA (1)
Coupe de France (1)

Maillots

Domicile


modifier

Le Club français, champion de France de football en 1896.
Le Club Français en décembre 1897.

LeClub français est unclub de footballfrançais fondé en1892, disparu en1935 et basé àParis.

À une époque où les rares clubs existants en France sont composés de Britanniques, le club est le premier à être fondé par des Français, d'où le choix du nom par ses membres. Le Club français s'impose rapidement comme un club majeur. Il participe à toutes les premières éditions duchampionnat de France organisé par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, la première compétition defootball en France, restant en1re série du championnat de Paris jusqu'en1914. Le Club français se forge un palmarès important entre1896 et1903, avec unchampionnat de France en1896, unecoupe Dewar et sixcoupes Manier. Par la suite, le club ne parvient plus à se qualifier pour la phase finale du championnat de France.

Le Club quitte l'USFSA en1915 pour s'affilier à laLigue de Football Association et y remporte unChallenge de la Renommée pendant laPremière Guerre mondiale. Affilié à laFédération française de Football Association dès1919, le Club français prend part au plus haut niveau de laLigue parisienne de Football Association jusqu'en1932, remportant deux championnats de Paris en 1929 et 1930, succès auxquels s'ajoutent uneCoupe de France en1931, compétition à laquelle il participe à toutes les premières éditions.

Le Club français passe professionnel en1932, mais termine relégué à l'issue dupremier championnat de France professionnel. Pour la première fois de son existence, le Club ne joue pas au plus haut niveau lors de la saison 1933-1934. À cause de lourds problèmes financiers, causés en grande partie par la concurrence des trois autres équipes professionnelles parisiennes, le Club français est contraint d’abandonner le championnat deDivision interrégionale 1934-1935. Le club ne s'en relèvera pas. Sans stade attitré, il est contraint de fusionner en1935 avec le « Football Club athlétique dionysien (FCAD) », basé àSaint-Denis, qui prend le nom de « Football Club athlétique dionysien-Club français » et abandonne les couleurs rose et noir du Club français.

Historique

[modifier |modifier le code]

Débuts du Club (1892-1894)

[modifier |modifier le code]

Au début des années 1890, quelques français ayant étudié enGrande-Bretagne et s'y étant initiés aufootball s'assemblent pour taper le ballon[A 1],[d 1]. Parmi ces jeunes gens venant ducollège Chaptal et dulycée Janson de Sailly, on trouve Eugène Fraysse etCharles Bernat qui pratiquent le football enÉcosse et enAngleterre lors de voyages linguistiques ou leurs études outre-Manche[d 1]. Ils s'installent à côté du tir au pigeons dans leBois de Boulogne[A 2]. Ce terrain nommé « La Ligue » car il était jadis utilisé par la Ligue d'éducation physique, avait été déserté par les rugbymen. Les clubistes s'y installent en mars1892[d 2]. La fondation officielle remonte au, date de l'arrêté préfectoral reconnaissant le club qui prend alors le titre de Club français[1]. Il est également possible que le Club commence ses activités de manière informelle dès 1890[2] dans la foulée des premiers voyages linguistiques de lycéens parisiens outre-Manche impliquant la pratique du football (Pentecôte 1890)[s 1].

Le premier match du Club se tient le9 octobre1892 à Bécon-les-Bruyères contre lesWhite-Rovers. Ce match amical se solde par une défaite 6-1[d 3]. Le1er novembre, ouverture d'une décennie de rivalité avec leStandard Athletic Club. Dès cette première édition de l'affiche Club-Standard, les échanges verbaux entre les deux capitaines, Eugène Fraysse (Club français) et Tomalin (Standard AC), pimentent la partie[d 4]. Cette première se solde par un résultat nul. La revanche jouée à La Ligue le26 novembre voit la victoire du Club (2-0)[d 4].

Le8 janvier1893, àBécon, les White Rovers s'imposent encore (3-2) face au Club[d 5]. Le29 janvier, à la Porte Dauphine, le Standard s'impose 4-0 contre le Club[d 5]. Revanche gagnée 1-0 par le Club le4 mars et belle pour le Standard, à la Ligue le 25 mars (1-3)[d 5].

Le samedi de Pâques,1er avril 1893, l'équipe londonienne de Marylebone joue un match contre une sélection des meilleurs joueurs de Paris (Standard, Rovers et Club). Les Anglais s'imposent 3-0[d 6].

La saison s'achève sur le premier match de l'équipe seconde du Club, opposée pour l'occasion à un nouveau club : l'Étoile. Le club de Géo Duhamel s'incline 4-0 à la Ligue face aux réservistes du Club[d 7]. L'Étoile ne joua jamais d'autres parties : le club est dissous. Ses membres parisiens joignent le Club français tandis que les banlieusards fondent le Cercle Athlétique de Neuilly[d 8].

Premiers championnats (1894-1900)

[modifier |modifier le code]

L'USFSA promettant l'institution d'unchampionnat, le Club demande à être reconnu officiellement par l'Union, c'est chose faite le6 mars1894[d 9]. Le Club prend donc part au tout premier championnat organisé en France. Les joueurs à la chemise rose et noire jouent en demi-finales face aux favoris de cette première compétition, lesWhite-Rovers. Le22 avril, à Bécon, les Clubistes s'inclinent 1-0 lors d'une partie arbitrée par Georges Caizac du CA Neuilly[d 10].

La saison suivante, le Club s'impose 11-0 en quarts de finale du championnat contre le Football Club de Levallois (13 mars)[d 11]. Nouvelle opposition Club-Rovers en demi-finale le17 mars1895. À l'issue du temps réglementaire, les deux formations sont à égalité, 1-1. On doit jouer une prolongation, soit deux fois dix minutes à l'époque, durant laquelle trois buts sont marqués : deux pour les Rovers, un pour le Club[d 12].

L'équipe du Club français le 3 avril 1898, jour de la finale du championnat de France.

En1896, le championnat change de formule et abandonne l'élimination directe. Ce championnat ayant débuté en janvier voit le triomphe du Club Français qui obtient une victoire 4-1[3] face aux White-Rovers le23 février et ne quitte plus la tête du classement. En huit rencontres, le Club compte huit victoires et la défense clubiste n'encaisse que deux buts[d 13]. Dès le15 mars[4] le Club est sacré champion de France. Ce résultat est d'autant plus impressionnant que tous les joueurs du Club français sont Français. L'équipe type du Club Français qui évolue alors en 2-3-5 est la suivante :Lucien Hutteau, dans les buts, Daumy et Lambert à l'arrière, Strittmatter, Block etCharles Bernat au milieu de terrain, etEugène Fraysse (capitaine),Georges Garnier,Gaston Peltier, Bruno et Laisné à l'avant[d 14]. Dans la foulée de ce titre, les Clubmen remportent le titre de champion des équipes réserves en n'alignant également que des victoires[5].

En février1896, une mini-tournée du Club en Belgique. Les Rose et Noir y battent successivement leSporting Club de Bruxelles (2-3) et l'Antwerp F.C (3-4)[d 14].

En1897, le Club termine troisième du championnat deux points derrière le Standard et les Rovers[d 15].

Participation du Club lors du premier match de football de l'histoire duParc des Princes le26 décembre 1897 devant 500 spectateurs. Les Anglais de Ramblers n'ayant pas effectué le déplacement à Paris, ils sont remplacés au pied levé par l'équipe duStandard AC qui s'affuble du nom d'« English Ramblers »[6]. Le Standard s'impose 3-1 face après un score d'égalité un à un à la pause[7].

En1898, le Club termine le championnat à égalité de points avec le Standard. Il faut un match de barrage pur désigner le champion de France 1898. La partie se joue le3 avril àCourbevoie[8].

En1899, le Club est champion de Paris et doit affronterLe Havre A.C. en finale nationale à la suite de l'ouverture du championnat aux clubs de province. Le Club refuse de disputer cette rencontre, arguant du fait que le trophée offert par Gordon Bennett couronnant le champion de Paris se devait de rester dans la capitale. C'était même précisé dans le règlement! Aussi, Le Havre est sacré champion de France sans disputer aucun match, son adversaire lillois ayant déclaré forfait en demi-finale[9].

Nouveau titre de champion de Paris pour le Club français en1900. Cette fois, les Clubistes acceptent d'affronter les Havrais, fraîchement sacrés champion de Normandie. Le6 mai, le Club s'incline 1-0[10].

En 1900, le Club représente la France dans la compétition de football organisée pendant lesJeux Olympiques. Les Français s'inclinent le jeudi20 septembre 1900 4-0 face au club anglais d'Upton Park, mais accrochent l'argent en s'imposant le dimanche23 septembre 6-2 face aux Belges de l'Université de Bruxelles[11].

  • Club français le 26 décembre 1897 au Parc (contre English Ramblers).
    Club français le 26 décembre 1897 auParc (contreEnglish Ramblers).
  • Club français-English Ramblers (Standard), le même jour.
    Club français-English Ramblers (Standard), le même jour.
  • Club Français-White Rovers en 1898.
    Club Français-White Rovers en 1898.
  • Club français-Standard AC (finale du championnat de Paris 1899).
    Club français-Standard AC (finale du championnat de Paris 1899).
  • Le Club Français, champion de Paris 1899.
    Le Club Français, champion de Paris 1899.

Début du siècle (1900-1918)

[modifier |modifier le code]
Club français en 1913

Malgré d'incessants changements de terrains touchant tous les clubs parisiens de l'époque héroïque, la position du Club est solide, voire institutionnelle : bons résultats sportifs, nombreux membres siégeant à la Commission football de l'USFSA ou assurant la couverture médiatique des débuts du football comme Ernest Weber ou André Saint-Ignan[s 2].

En championnat, le Club se maintient en première série parisienne de l'USFSA jusqu'à la Grande Guerre sans toutefois décrocher un nouveau titre. Le Club est tout de même vice-champion en 1901, 1903 et 1905. Dans les coupes, les Clubmen brillent en remportant sixcoupes Manier (1897, 1898, 1899, 1900, 1901, 1903) et unecoupe Sheriff Dewar (1900). EnChallenge international du Nord, le Club joue trois fois la finale (1900, 1913 et 1914).

En 1914-1915, le Club prend part à la « Coupe nationale » dans le groupe IV et la « Coupe de la Commission » dans le groupe I[12], deux compétitions de l'USFSA[13]. En Coupe nationale 1915, le Club atteint la poule finale sans vraiment y briller[14]. En fin de saison, le Club prend part au « Challenge de Paris »[15].

Le Club passe de l'USFSA à la LFA en1915 et participe auChallenge de la renommée de laLigue de Football Association à partir de la saison 1915-1916[16]. Le14 avril1918, le Club remporte le Challenge de la renommée en gagnant 3-1 en finale face à l'US Suisse[17]. Deux semaines plus tard, les Clubistes jouent la finale de la Coupe nationale LFA à Saint-Ouen contre laVGA Médoc[18]. Le Club s'incline 4-3 face aux Girondins[19].

Les années folles (1918-1932)

[modifier |modifier le code]
Vainqueur de la Coupe de France 1931
Gaston Doumergue et Huvier

En championnat, le Club connait deux sacres en Honneur à Paris en 1929[20] et 1930[21]. Le titre de 1929 donne accès au Club à la troisième et dernière édition duchampionnat de France amateur. Après avoir facilement écarté en poule leFC Mulhouse (2-0 le17 mars[22]) et l'AS Valentigney (6-1 le7 avril[23]), les Clubmen échouent en finale àPershing contre l'Olympique de Marseille (3-2 le28 avril[24]). Le Club participe également aux deux éditions de laCoupe Sochaux (1930-31 et 1931-32) sans jamais sortir des poules.

Club français en 1921 à Bergeyre

Les Clubmen prennent également part à de nombreux tournois et s'imposent notamment en 1928 lors du tournoi de Noël de Paris en écartant en finale les Suisses duYoung Boys de Berne[25] après avoir éliminé leRacing en demi-finale par 5 à 1[26]. Le Club participe aussi au prestigieux Tournoi de l'Exposition Coloniale de 1931 à la suite de sa victoire en Coupe de France cette même année. Face aux Tchèques duSlavia Prague, futurs finalistes du tournoi, les Clubistes s'inclinent 4-1 en quarts de finale.Arthur Parkes sauve l'honneur des Parisiens sur un penalty face aux champions de Tchécoslovaquie[27].

Quart de finaliste des Coupes de France 1918, 1926, 1927 et huitième de finaliste en 1929 et 1933, le Club français remporte laCoupe de France en 1931[28]. Au cours de cette campagne, le Club Français doit s'y reprendre à quatre fois pour éliminer l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale sans compter un match remis àStrasbourg pour terrain impraticable, le8 mars[29]. Pourtant, dès le deuxième match, le22 février, l'OM s'impose 2-0 sur les terres du Club, àBuffalo[30]. En alignant l'Allemand Vernicke, non qualifié, l'OM aurait pu connaître une élimination sur tapis vert, mais la partie fut donnée à rejouer[31]. La décision se fait le22 mars àColombes devant une grosse dizaine de milliers de spectateurs. Marseille ouvre la marque parAlcazar[32] ouGallay[33], selon les sources.Mercier égalise. En prolongation, la quatrième jouée lors de cette opposition,Boros inscrit le but décisif. Le Club élimine ensuite l'Excelsior de Roubaix auHavre le29 mars (1-0) en quart de finale[34] puis l'OGC Nice à Colombes le12 avril en demi-finale (5-1)[35] avant d'affronter leSO Montpellier en finale à Colombes le3 mai.Robert Fischer, l'entraîneur clubiste est très confiant avant la finale en déclarant « Le Club français ne peut pas perdre »[36]. Après 32 minutes de jeu, le Club mène 3-0. Une heure plus tard, le président de la RépubliqueGaston Doumergue remet la Coupe au capitaine clubiste, Huvier, qui porte un bandage sur la tête à la suite d'une blessure en début de match[37].

L'ère professionnelle (1932-1935)

[modifier |modifier le code]

Au vu de ce brillant palmarès, il est logique de retrouver le Club parmi les vingt premiers clubs professionnels du pays en1932. Sous la conduite de l'entraîneur danoisKaj Andrup, les Clubmen entament bien la saison par une victoire chez leFC Mulhouse puis enregistrent quelques victoires de prestige comme celles glanées contre leSC Nîmes (5-2 le2 octobre[38]) et l'OM (6-2 le11 novembre[39]). C'est toutefois insuffisant et la saison s'achève sur une pénible8e place sur dix dans le groupe A ; Le Club est condamné à descendre en deuxième division, il manque en effet deux points pour assurer le maintien. Il s'agit de la première relégation pour le Club depuis son entrée en compétition en 1894.

Les Clubistes désormais sous la conduite de l'entraîneur Pouleux[40] commencent leur deuxième saison professionnelle par une cinglante défaite 12-3 chez leFC Rouen le3 septembre 1933[41]. Le Club termine en douzième position sur treize dans le groupe Nord de la D2 avec cinq victoires, sept nuls et douze défaites.

Le Club français entame lasaison 1934-1935 en Interrégionale (Division 2), mais abandonne après onze matches joués (3 victoires, 1 nul et 7 défaites) le6 décembre1934 victime de très lourds problèmes financiers. Les recettes du Club étaient alors 60 % moins importantes qu'à l'époque du championnat de Paris Amateurs[42]! La dernière partie jouée sous statut professionnel se tient à Amiens le2 décembre 1934. Crève-cœur supplémentaire, le Club est éliminé en Coupe de France par le modeste club auvergnat de Moulins, sur tapis vert. Cette élimination est déterminante dans l'abandon, comme l'explique le président du Club,Paul Annet Badel : « Seule la Coupe de France pouvait nous sauver. Or, on nous élimine sur le tapis vert. »[43] Le motif de l'élimination était la non-qualification de quatre joueurs pour le motif que leur transfert n'avait pas été entièrement payé.

Durant l'été1935, le Club français fusionne avec le Football Club athlétique dionysien, qui évolue alors en Promotion (D2 Paris), et adopte le nom de Football Club athlétique dionysien-Club français[44]. Le siège social du nouveau club est celui du FCA dionysien àSaint-Denis[45]. Le club est le plus souvent abrégé en Club français dans la presse lors de la saison 1935-1936[46]. Le club évolue alors en maillot bleu et rouge[47]. Lors de la saison 1935-1936, le parcours en Coupe de France s'achève face auFC Lorient au4e tour le24 novembre 1935 (4-0)[48].

Structures et identité du club

[modifier |modifier le code]

Stades

[modifier |modifier le code]
Stade Buffalo (1923)

La Ligue (Bois de Boulogne) est le premier terrain utilisé par le Club entre mars 1892 et mars 1893[d 2]. Installation la saison suivante àBécon au stade de la gare[d 16]. L'expérience tourne court car la compagnie de chemin de fer de l'Ouest récupère ses terrains obligeant le Club mais aussi les autres clubs installés aux abords de la gare de Bécon à trouver d'autres lieux pour jouer[d 17]. Le Club se fixe pour une saison àLevallois à la Place Collanges, à l'angle des rues Baudin et Fazillau[d 17], avant un retour à Bécon sur un terrain situé Rue de la Procession. Les Clubistes y restent deux saisons puis font l'acquisition d'un vaste terrain àNeuilly sur le Boulevard Bineau[d 18] non loin du pont de Courbevoie. Après une saison à Neuilly, le Club préfèrent aller jouer pour douze saisons (1898-1910) au Haras de Suresnes (Suresnes), installations également utilisées par leStandard Athletic Club.

Le Club s'installe ensuite auStade Brancion àVanves de 1910 à 1923 puis loue régulièrement leStade Buffalo àMontrouge de 1923 à 1931. Repli auStade Élisabeth deParis durant la dernière saison sous statut amateur (1931-1932).

Durant les deux saisons et demie jouées sous statut professionnel, le club utilise cinq stades pour ses matchs à domicile :Parc des Princes (Paris),Stade Buffalo (Montrouge),Stade de Paris (Saint-Ouen),Stade olympique Yves-du-Manoir (Colombes) et leStade des Suisses (Saint-Mandé). Le dernier nommé n'est pas utilisé en 1932-1933 mais c'est le lieu du premier match à domicile du Club lors de la saison 1933-1934, le samedi9 septembre 1933[49]. Le dernier match à domicile de l'ère pro du Club se joue le11 novembre 1934 à Buffalo lors duderby contre leCA Paris[50]. La partie qui se solde par une défaite 0-3 ne rassemble que quelques centaines de spectateurs[51].

Couleurs

[modifier |modifier le code]

Le club jouait en 1917 avec un maillot rayé rose et noir[52].

De 1892 à 1912

Alternative de 1892 à 1912

De 1912 aux années 1920

Années 1930

Résultats sportifs

[modifier |modifier le code]

Palmarès

[modifier |modifier le code]
Palmarès du Club français en compétitions officielles
Compétitions nationalesCompétitions régionales
Championnats
Coupes
Championnats

Bilan saison par saison

[modifier |modifier le code]

Le tableau suivant présente les résultats du Club français en championnat de la première saison du club en 1893-1894 à la saison 1933-1934. Les résultats enCoupe Manier (1897-1910) et enCoupe de France (1918-1934) sont également détaillés.

Bilan saison par saison du Club français
SaisonChampionnatDiv.Clas.PtsJVNDBpBcDiffCoupe DewarCoupe Manier
1893-1894Championnat de France1/2100101-1
1894-1895Championnat de France1/22101122+10
1895-1896Championnat de France11 / 9168800332+31
1896-18971re série (France)13 / 91285211910+9Victoire
1897-18981re série (France)11 / 61810901276+21Victoire
Barrage pour le titre1 / 2100123-1
1898-18991re série (Paris)11 / ??Victoire
Championnat de FranceFinale1001
1899-19001re série (Paris)11 / 8261413014510+35VictoireVictoire
Championnat de FranceFinale100101-1
1900-19011re série (Paris)12 / 8Demi-finaleVictoire
1901-19021re série (Paris)13 / 71er tour
1902-19031re série (Paris)12 / 8FinaleVictoire
1903-19041re série, groupe B (Paris)1? / 6Quart de finale
1904-19051re série (Paris)1? / 12non participant
1905-19061re série (Paris)1? / 12Quart de finale
1906-19071re série (Paris)1? / 10non participant
1907-19081re série (Paris)1? / 10Quart de finale
1908-19091re série (Paris)14 / 10209513Demi-finaleFinale
1909-19101re série (Paris)1? / 10Premier tour
1910-19111re série (Paris)16 / 817103161627-11Demi-finale
1911-19121re série (Paris)1? / 12Finale
1912-19131re série (Paris)1? / 12Finale
1913-19141re série (Paris)13 / 122511704Demi-finale
1914-1915non participant
1915-1916
1916-1917Coupe de France
1917-1918Quart de finale
1918-191916e de finale
1919-1920Série A (Paris)132e de finale
1920-19211re Division (Paris)132e de finale
1921-19221re Division (Paris)132e de finale
1922-1923Challenge des Lions (Paris)16e de finale
1923-1924Challenge des Dix (Paris)32e de finale
1924-1925Division d'Honneur (Paris)1prélim.
1925-1926Division d'Honneur (Paris)1Quart de finale
1926-1927Division d'Honneur (Paris)1Quart de finale
1927-1928Division d'Honneur (Paris)116e de finale
1928-1929Division d'Honneur (Paris)18e de finale
1929-1930Division d'Honneur (Paris)132e de finale
1930-1931Division d'Honneur (Paris)12/10[53]36Vainqueur
1931-1932Division d'Honneur (Paris)116e de finale
1932-1933Ch. France (groupe A)18 / 10131853104350-78e de finale
1933-1934Division Interrégionale (Nord)212 / 13172457124373-3016e de finale

Personnalités

[modifier |modifier le code]

Joueurs

[modifier |modifier le code]

Avant laGrande Guerre, les ClubistesFernand Canelle,Georges Garnier,Julien Du Rhéart etRaymond Gigot connaissent la sélection en équipe de France. Entre 1919 et 1934,Maurice Banide,Jean Batmale,Marcel Bertrand etRaymond Sentubéry évoluent également avec les Bleus. Signalons également les sélections non officielles deEugène Fraysse (1900),Gaston Barreau (1909) etEdgar Lenglet (1915).

Joueurs du Club français en équipe de France

JoueurSélectionsPériodeSél. (total)
Maurice Banide[fiche 1]21933-19349
Jean Batmale[fiche 2]119216
Marcel Bertrand[fiche 3]519295
Fernand Canelle[fiche 4]61904-19086
Julien Du Rhéart[fiche 5]119083
Georges Garnier[fiche 6]31904-19053
Raymond Gigot[fiche 7]119051
Robert Mercier[fiche 7]61931-19337
Raymond Sentubéry[fiche 8]31924-19263
Total281904-1934

Autres sections

[modifier |modifier le code]

Une sectionhandball à onze[54] survivra à la section football et remportera notamment uneCoupe de France en 1944.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.

Ouvrage de référence

[modifier |modifier le code]
  • Pierre Denaunay, Jacques De Ryswick, Jean Cornu et Dominique Vermand,100 ans de football en France, Atlas
  1. Les tout débuts à Paris et en province,p. 15
  2. Les tout débuts à Paris et en province,p. 16
  1. a etbDuhamel, 1892-1893,p. 31
  2. a etbDuhamel, 1892-1893,p. 30
  3. Duhamel, 1892-1893,p. 32
  4. a etbDuhamel, 1892-1893,p. 33
  5. ab etcDuhamel, 1892-1893,p. 34
  6. Duhamel, 1892-1893,p. 38
  7. Duhamel, 1892-1893,p. 39
  8. Duhamel, 1892-1893,p. 40
  9. 1893-1894,p. 42
  10. 1893-1894,p. 48
  11. 1894-1895,p. 62
  12. 1894-1895,p. 63
  13. 1895-1897,p. 70
  14. a etb1895-1897,p. 71
  15. 1895-1897,p. 72
  16. 1893-1894,p. 43
  17. a etb1894-1895,p. 54
  18. 1895-1897,p. 69
  1. Sorez, La formation des premières équipes de football parisiennes,p. 33
  2. Sorez, Un rayonnement hexagonal incontestable,p. 60

Autres références

[modifier |modifier le code]
  1. Géo Duhamel,p. 31, nous dit que le dépôt des statuts et le choix du nom remonte à octobre 1892 ; leDictionnaire historique des clubs de football français indiquep. 120 la date du 13 septembre 1892 ; Julien Sorez,Le football dans Paris et ses banlieues, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013,p. 34 confirme le dépôt des statuts en septembre 1892
  2. Coll.,Dictionnaire historique des clubs de football français,p. 120 et Gauthey Gilles,Le football professionnel français,p. 155
  3. Le Journal de la jeunesse, 1896 surgallica.bnf
  4. Véloce-Sport,No 19 mars 1896 surgallica.bnf
  5. Véloce-Sport,No 9 avril 1896 surgallica.bnf
  6. Le Sport Universel Illustré, N° du1er janvier 1898,p. 22-23 surgallica.bnf. Article très complet sur deux pages avec photos de ce tout premier match de football de l'histoire au Parc des Princes
  7. La Presse,no 2039 du 27 décembre 1897,p. 3, surgallica.bnf.fr
  8. « 1897/98 » dans « France 1892-1919 » par Frédéric Pauron surrsssf.com
  9. « 1898/99 » dans « France 1892-1919 » par Frédéric Pauron surrsssf.com
  10. « 1899/00 » dans « France 1892-1919 » par Frédéric Pauron surrsssf.com
  11. Rapport officiel,p. 68 surla84foundation.org.
  12. Le Matin,No 11 janvier 1915 sur gallica.bnf
  13. Le Petit Parisien,No 22 février 1915 sur gallica.bnf
  14. Le Petit Parisien,No 15 mars 1915 sur gallica.bnf
  15. Le Petit Parisien,No 10 mai 1915 surgallica.bnf
  16. Le Petit Journal,No 11 octobre 1915,p. 4 surgallica.bnf
  17. Le Matin,No 15 avril 1918,p. 2 surgallica.bnf
  18. L'Echo de Paris,No 28 avril 1918,p. 4 surgallica.bnf
  19. L'Echo de Paris,No 29 avril 1918,p. 2 surgallica.bnf
  20. Paris-Soir,No 12 février 1929 sur gallica.bnf
  21. Le Matin,No 17 mars 1930,p. 4 sur gallica.bnf
  22. Le Matin,No 18 mars 1929,p. 4 sur gallica.bnf
  23. Le Matin,No 8 avril 1929,p. 4 sur gallica.bnf
  24. Le Matin,No 29 avril 1929,p. 4 sur gallica.bnf
  25. Le Matin,No 31 décembre 1928,p. 5 sur gallica.bnf
  26. Le Matin,No 30 décembre 1928,p. 5 sur gallica.bnf
  27. Le Matin,No 7 juin 1931,p. 5 sur gallica.bnf
  28. coll.,La Coupe de France de football, Paris, FFF, 1993,
  29. Le Matin, du 9 mars 1931,p. 4 sur gallica.bnf
  30. Le Matin, du 23 février 1931,p. 7 sur gallica.bnf
  31. coll.,La Coupe de France de football, Paris, FFF, 1993,p. 58
  32. Le Matin, du 23 mars 1931,p. 4 sur gallica.bnf
  33. Le Petit Parisien,No 23 mars 1931 sur gallica.bnf
  34. L'Ouest-Eclair,No 30 mars 1931,p. 8 sur gallica.bnf
  35. Le Petit Parisien,No 13 avril 1931,p. 4 sur gallica.bnf
  36. Paris-Soir,No 3 mai 1931,p. 4 sur gallica.bnf
  37. Le Matin, du 4 mai 1931,p. 4 sur gallica.bnf
  38. Le Petit Journal,No 3 octobre 1932,p. 4 sur gallica.bnf
  39. Paris-Soir,No 12 novembre 1932 sur gallica.bnf
  40. Paris-Soir,No 27 août 1933 sur gallica.bnf
  41. L'Ouest-Eclair,No 4 septembre 1933,p. 10 sur gallica.bnf
  42. Gauthey Gilles,Le football professionnel français, Paris, 1961,p. 155
  43. Le Petit Journal,No 7 décembre 1934,p. 4 sur gallica.bnf
  44. Paris-Soir,No 23 septembre 1935,p. 11 sur gallica.bnf
  45. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65489693/f48.item.r=soci%C3%A9t%C3%A9%20athl%C3%A9tique%20de%20pantin.zoom
  46. Le Petit Parisien,No 14 octobre 1935,p. 6 sur gallica.bnf
  47. Annuaire 1936-1937 de la FFF, Paris, FFF, 1936,p. 637
  48. L'Ouest-Eclair,No 25 novembre 1935 sur gallica.bnf
  49. Le Matin,No 10 septembre 1933,p. 6 surgallica.bnf
  50. Paris-Soir,No 12 novembre 1934,p. 6 surgallica.bnf
  51. Le Petit Journal,No 12 novembre 1934,p. 4 surgallica.bnf
  52. « Football association »,L'Auto,no 6136,‎,p. 2(lire en ligne)
  53. « La vie sportive »,Le Petit Marseillais,no 22963,‎,p. 6(lire en ligne)
  54. « Club Français (Champion de Paris 1946-47 en Equipe 1 et Réserve) »,Hand-ball,Fédération française de handball,no 19,‎(lire en ligne, consulté le)
Fiches de joueur surfff.fr
  1. « Fiche de Maurice Banide »(consulté le)
  2. « Fiche de Jean Batmale »(consulté le)
  3. « Fiche de Marcel Bertrand »(consulté le)
  4. « Fiche de Fernand Canelle »(consulté le)
  5. « Fiche de Julien Du Rhéart »(consulté le)
  6. « Fiche de Georges Garnier »(consulté le)
  7. a etb« Fiche de Raymond Gigot »(consulté le)
  8. « Fiche de Raymond Sentubéry »(consulté le)

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]


v ·m
Clubs masculins
Ligue 1 (D1)
Ligue 2 (D2)
National 1 (D3)
National 2 (D4)
National 3 (D5)
Régional 1 (D6)
Autres
Disparus
Clubs féminins
Division 1 (D1)
Division 2 (D2)

aucun

Autres
Disparus
Stades
Essonne
Hauts-de-Seine
Val-de-Marne
Seine-Saint-Denis
Seine-et-Marne
Paris
Yvelines
Val d'Oise
Organismes
Rivalités
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Club_français&oldid=229906652 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp