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Naissance | (78 ans) |
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Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Œuvres principales
Claudine Glot, née le, est une femme de lettres française[1], spécialiste de lalégende arthurienne, de lamythologie celtique et du patrimoine deBretagne. Elle fonde la revueArtus en 1979 et cocrée leCentre de l'imaginaire arthurien en 1988 auchâteau de Comper.
Née enDordogne, Claudine Glot s'intéresse depuis l'enfance à tous les récits légendaires, fabuleux et mythiques.
Elle garde le goût des contes et légendes, étudiant le latin, le grec, puis leslettres modernes, avant de se spécialiser auprès des celtisantsChristian-Joseph Guyonvarc'h (Auray, 18 octobre 1926 -Bohars, 9 janvier 2012) et de son épouseFrançoise Le Roux (Rennes, 19 décembre 1927 - Rennes, 23 décembre 2004) dans le domaine celtique, à l'époque où il est profondément méconnu. Cette même époque est celle où, par un hasard de circonstance, elle emménage en Bretagne, près de laforêt de Brocéliande, et découvre les contes locaux. Au début des années 1970, elle vend des journaux bretons et participe à des défilés « avec des cornemuses et des personnes costumées ».
Dès la fin des années 1970, elle suit les travaux des archéologuesPierre Roland Giot etJacques Briard, des médiévistesJoël Grisward,Claude Lecouteux,Philippe Walter,Anne Berthelot,Jacques Ribard. C’est aussi l’époque où elle entreprend de parcourir les chemins de l'Écosse. Elle y effectue une quinzaine de séjours et publie sur ce pays différents articles ou livres. Ses voyages dans les années 1980, la conduisent aussi en Irlande et auPays de Galles et à de nombreuses reprises enCornouailles et dans leDevon où elle se lie d'amitié avecBrian Froud et son épouseWendy Froud, mais aussi Elizabeth Jane Baldry et de nombreux artistes duDartmoor.
En 1979, elle fonde la revueArtus, une création qui est saluée dans la revueÉléments pour sa contribution au« combat métapolitique »[2]. Elle en assure aussi le secrétariat de rédaction ; selonYves Plasseraud, la revue met en valeur leceltisme et lenéo-paganisme ésotérique dans une perspectiveethniciste, à travers des sujets tels que le culte duhéros, la recherche d'un« nationalisme sain », ledéterminisme biologique, l'anti-républicanisme, et l'éloge des« peuples du Nord-Ouest européen », le tout sur de très belles illustrations de style mythologique[3].
Durant lesannées 1980, Claudine Glot s'est rapprochée de laNouvelle Droite (ND), un courantantichristianiste ancré àdroite voire à l'extrême-droite, notamment à travers ses publications pour la revueÉléments[4],[5]. Elle participe à trois éditions de cette revue[5].
Elle adhère aussi auGroupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE), pour lequel elle écrit différentes publications[5]. Elle est l'autrice d'une publication dans le numéro spécial du GRECE intituléePour un Gramscisme de droite[6], la docteure en histoire Ingrid Skrede précisant que« la penséegramscienne était un élément central du fondement idéologique de la ND, et il était donc important de faire partie de l'éditorial »[5]. Cet article avec le titreRenaissance culturelle et destin breton[7],[8], est la publication écrite de son intervention en tant que directrice de la revueArtus devant un millier de personnes lors ducolloque du GRECE du, sous une banderole annonçant« Voici venu le temps des sociétés de pensée »[9].
En 1988, elle fonde avec quelques-uns de ses amis, leCentre de l'imaginaire arthurien, hébergé auchâteau de Comper, qu'elle préside depuis sa création. Elle y a pour principales activités la création des scénographies d’exposition, l’écriture des textes des catalogues ; elle intervient également dans des projets d’écriture (écoles, collèges, lycées).Elle a été à l’initiative des visites guidées et contées de la forêt de Brocéliande, des expositions, de conférences sur les thèmes de la forêt, du monde celtique médiéval ainsi que des légendes de la Table ronde, et d’un grand nombre d’animation qui infusent le pays de Brocéliande et ses alentours[réf. nécessaire].
En plus des thèmes liés à la légende arthurienne, Claudine Glot y aborde le conte de fée, les Celtes et la forêt de Brocéliande.
Autrice d'une vingtaine d'ouvrages sur l'univers celtique et médiéval[10], Claudine Glot a commencé par publier des articles sur le sujet dans des magazines tels queGEO ouGrands Reportages. Elle réalise principalement des adaptations destinées aux jeunes lecteurs. Les actes d'un colloque tenu à Metz en 2009 louent sa démarche de réécriture qui« facilite souvent la lecture pour le jeune public, dans la mesure où ils respectent toujours la sensibilité médiévale »[11].
Outre l'organisation de l'exposition thématique annuelle du centre arthurien, Claudine Glot en a organisé deux autres[12] à l'abbaye de Daoulas, l'une sur les créatures légendaires en 1993 (Fées elfes, dragons et autres créatures des royaumes de féerie), l'autre consacrée à l'Europe au temps desVikings, avecMichel Le Bris.
Elle est régulièrement invitée à des festivals consacrés aux légendes ou auMoyen Âge ; ainsi, le, elle a remis unprix Oriande d'honneur à Pierre Dubois lors duPrintemps des Légendes deMonthermé pour récompenser l'ensemble de son travail en faveur de la féerie. Elle a été invitée d'honneur avec le Centre de l'imaginaire arthurien aux27e médiévales deProvins[13].
Claudine Glot est l'une des personnalités interviewées par Christophe Chabert pour le film documentaireAux Sources de Kaamelott réalisé entre 2006 et 2010 pour accompagner l'intégrale « Les six livres » des DVD de la série téléviséeKaamelott d'Alexandre Astier.
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