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Claudette Colbert

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Pour les articles homonymes, voirColbert.

Claudette Colbert
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo promotionnelle de l'actrice non datée, probablement vers le milieu desannées 1930.
Données clés
Nom de naissanceÉmilie Chauchoin
Naissance
Saint-Mandé (France)
NationalitéFrançaise
Américaine(après 1912)
Décès (à 92 ans)
Speightstown (Barbade)
ProfessionActrice
Films notablesCléopâtre
New York-Miami
Images de la vie
La Huitième Femme de Barbe-Bleue
Madame et ses flirts

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Claudette Colbert est uneactriceaméricaine, néefrançaise le àSaint-Mandé (Val-de-Marne), et morte le àSpeightstown à laBarbade.

Elle est la première actrice d'origine française à avoir reçu l'Oscar de la meilleure actrice en1935 et la première actrice à avoir été nommée trois fois.

L’American Film Institute a classé Claudette Colbertdouzième actrice de légende[1].

Biographie

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Origines et jeunesse

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Claudette Colbert dansLe Signe de la croix (1932).

Claudette Colbert naît sous le nom d'état civil de « Émilie Chauchoin »[2],[3],[a] le auno 5 rueArmand-Carrel (aujourd'hui l'avenue du Général de Gaulle) àSaint-Mandé où ses parents, Georges Claude Chauchoin (1867-1925)[4], pâtissier, et Jeanne Marie Loew (1876-1970), son épouse sans profession[5], tiennent une pâtisserie[6]. Sa mère est née le dans le14e arrondissement de Paris[7],[8] ainsi que le frère aîné d'Émilie[9],[10] : Charles Chauchoin (1898-1971)[2]. Son père est né àWasselonne[4] enAlsace.

Lorsqu'elle est âgée de3 ans en 1906, Émilie Chauchoin suit ses parents qui émigrent àNew York auxÉtats-Unis[11],[12] en compagnie de sa grand-mère maternelle, Marie Augustine Le Goupillot[8],[b], qui sera très proche de sa petite-fille jusqu'à ce que celle-ci quitte New York pourHollywood[13],[14]. La jeune fille poursuit ses études dans les écoles de New York, notamment à laWashington Irving School (en) où elle étudie le stylisme et les beaux-arts en vue d'une carrière destyliste[15]. Elle s'inscrit également à la ligue des étudiants d'art dramatique de son collège, tout en travaillant dans un magasin de mode. Elle donne parallèlement des leçons de français[16].

Elle est couramment appelée « Lily » (diminutif d'Émilie qu'elle n'aime pas)[17] mais choisit de se faire appeler en lieu et place « Claudette » (qui est de fait une féminisation du deuxième prénom de son père) à partir de ses15 ans[17],[15].

Elle débute au théâtre en amateur par de la figuration. En 1923, un élève lui présente l'auteur de théâtre Anne Morrison qui la fait auditionner pour sa pièce. C'est ainsi qu'elle fait ses débuts àBroadway[18] en 1924 dans la pièceThe Wild Wescotts[19]. En dépit du faible succès de la pièce, elle prend goût à ce nouveau métier et décide d'abandonner ses études de styliste[15].

Elle joue dans une dizaine de spectacles jusqu’en 1929, interprétant essentiellement des ingénues[20]. Elle atteint la célébrité théâtrale dansThe Barker (1927,adapté au cinéma l'année suivante[c]), jouant une danseuse charmeuse de serpent face à unaboyeur (en) campé parNorman Foster, acteur et futur réalisateur à qui elle est mariée de 1928 à 1934[15].

Ayant adopté lenom de scène de « Claudette Colbert » (Colbert est le nom de jeune fille d'une de ses arrière-grands-mères[17],[15]), elle est remarquée par le réalisateurFrank Capra, avec qui elle tourne son premier rôle au cinéma dansPour l'amour de Mike (For the Love of Mike) en 1927[21], qui est un désastre pour elle et lebox-office[22]. Déçue, elle ne retourne au cinéma qu’à l’avènement du parlant[21].

Une Française à Hollywood

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Puis laParamount Pictures la remarque à son tour et lui fait signer un contrat de sept ans[20]. Dès lors Claudette Colbert tourne énormément. En 1928, elle épouse un acteur de théâtre,Norman Foster, qui devient plus tard réalisateur. Après avoir été partenaires dans une pièce,Tin Pan Alley[19], ils tournent ensemble dansYoung Man of Manhattan. Sa faculté d’être parfaitement bilingue la désigne pour tourner plusieurs films en deux versions simultanées, américaine et française[20]. L'anglais étant devenu sa langue quotidienne, son français est teinté d'un léger accent américain. Elle rencontre le premier Français de Hollywood,Maurice Chevalier, dansLa Grande Mare (The Big Pond) et le retrouve un an plus tard dans unecomédie musicale réalisée parErnst Lubitsch,Le Lieutenant souriant. Dans un autre film musical,Chanteuse de cabaret, elle interprète elle-même plusieurs chansons[23].

La route du succès

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Claudette Colbert incarne la reineCléopâtre, dans lefilm de même nom, sorti en 1934.

Son premier grand succès est tourné en1932 avecCecil B. DeMille :Le Signe de la croix. Elle y est très remarquée pour sa beauté et sa sensuelle silhouette s'introduisant dans un bain de lait d’ânesse, une scène qui déjoue habilement les interdits ducode de censure Hays. Fort de ce succès, DeMille la choisit à nouveau deux ans plus tard pour incarner la fatale reineCléopâtre. Les tenues minimalistes que le réalisateur fait porter à l'actrice entoureront le film d'un parfum de scandale.

AvecClark Gable dansNew York-Miami (1934).

La même année,Frank Capra la fait tourner avec la grande starClark Gable dans unecomédie romantique façonroad-movie,New York-Miami. C'est un succès immédiat qui vaut à Claudette Colbert de remporter l'Oscar de la meilleure actrice.Les succès sont au rendez-vous tout au long de sa carrière cinématographique et les récompenses se succèdent durant sa vie d’actrice, avec, pour ne mentionner que des films projetés sur les écrans français,La Baronne de minuit (Midnight, 1939) deMitchell Leisen. Saluée comme interprète au même titre queJoan Crawford etBarbara Stanwyck, Claudette Colbert se paye le luxe d'éclipser la grande starHedy Lamarr dansLa Fièvre du pétrole (Boom Town, 1940) deJack Conway dans lequel joue égalementClark Gable.

Claudette Colbert dans les années 1940.

Outre les films deFrank Capra, d'Ernst Lubitsch et deCecil B. DeMille, Claudette Colbert, qui a fort à faire avec ses rivales de laParamount (Marlene Dietrich,Carole Lombard,Sylvia Sidney,Mae West, etc.), tourne aussi avecGregory La Cava,Wesley Ruggles,Frank Lloyd etW. S. Van Dyke. Elle a pour partenaires tous les séducteurs de l'époque, de son studio et des studios rivaux :Melvyn Douglas,Herbert Marshall, son compatrioteCharles Boyer (dans l'adaptation d'une pièce deJacques Deval notamment),Ray Milland,Gary Cooper, Clark Gable,Robert Young ouJames Stewart.

La star s'impose autant comme actrice de mélodrame que de comédie, avecImages de la vie (1934) deJohn Stahl[24], ouDepuis ton départ deJohn Cromwell (1944). Elle s'expose aussi au scandale dansZaza deGeorge Cukor en 1939. La même année, elle se rachète une conduite face àHenry Fonda dans le film historiqueSur la piste des Mohawks deJohn Ford, l'un des plus grands succès commerciaux de l'année 1939. C’est aussi son premier film en couleur ; cependant, toujours très préoccupée par son apparence à l'écran, elle n’aime pas ce nouveau procédé qu'est leTechnicolor de crainte qu'il ne la rende moins photogénique. C'est pourquoi elle préférera toujours être filmée en noir et blanc[25]. L'actrice est d'ailleurs connue pour ne jamais montrer son profil droit à l'écran et sur les photos, le jugeant moins esthétique que son autre profil[26].

À la fin de la décennie, Claudette Colbert a définitivement abandonné son image de femme sensuelle de ses débuts pour endosser celle de femme plus sage et rangée.

DansCaptives à Bornéo (1950).

Années 1940 et 1950

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Claudette Colbert confirme son statut de reine de la comédie. Au faîte de sa gloire, elle joue plusieurs scénarios deBilly Wilder dansMadame et ses flirts dePreston Sturges (1942). AvecFred MacMurray, elle formera un couple populaire dans les sept comédies qu'ils tourneront ensemble (1935 à 1949).

Quand les États-Unis entrent en guerre, elle participe, avec d’autres stars du cinéma, auHollywood Victory Caravan (en), une tournée en train de deux semaines à travers les États-Unis, destinée à récolter des fonds pour le soutien à l'effort de guerre.

Elle tourne encore pourHenry King,Mervyn LeRoy etDelmer Daves. Ailleurs, elle rivalise avecPaulette Goddard etVeronica Lake. En 1946, elle est la partenaire de prestige d'Orson Welles dansDemain viendra toujours et deJohn Wayne dansSans réserve deMervyn LeRoy. Surtout, elle joue sous la direction deDouglas Sirk dans deux de ses films,L'Homme aux lunettes d'écaille en 1948 etTempête sur la colline en 1951. Entretemps, elle est pressentie pour le rôle de Margo Channing dansÈve, le film à succès deJoseph L. Mankiewicz, mais en raison d'un mal de dos, elle est remplacée parBette Davis.

Claudette Colbert tourne en Grande-BretagneLa Femme du planteur en 1952, puis un sketch du réalisateur italienMarcello Pagliero dansDestinées en 1954, où elle rivalise avecMartine Carol etMichèle Morgan, et surtout, elle incarneMadame de Montespan dansSi Versailles m'était conté deSacha Guitry en 1954. À cette époque, elle travaille déjà pour la télévision : elle y est dirigée parRichard Donner,Arthur Hiller,John Frankenheimer… DansThe Dark Dark Hours (1954), elle a pour partenairesRonald Reagan etJames Dean ; ailleurs avecFranchot Tone dans l'adaptation d'une pièce deFerenc Molnar, ouFredric March etHelen Hayes dansThe Royal Family d'aprèsEdna Ferber, ou encore dans le téléfilm de 1956Blithe Spirit, d'après la pièce deNoel Coward, aux côtés ce dernier et deLauren Bacall.

Fin de carrière

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Claudette Colbert a59 ans quand elle annonce sa retraite en 1962, date à partir de laquelle elle va partager son temps entre son appartement de New York et une ancienne maison de plantation àSpeightstown, à laBarbade, où elle invite de célèbres amis tels queFrank Sinatra etRonald Reagan. En 1987, elle revient à la télévision pour un téléfilm,The Two Mrs. Grenvilles avecAnn-Margret.

Vie privée

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Mariée à deux reprises, en 1928 et 1935, Claudette Colbert n'a pas eu d'enfant. Elle a divorcé de l'acteurNorman Foster en 1934[15], et a épousé l'année suivante en secondes noces lechirurgien Joël Pressman, mort en 1968.

Filmographie

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(Liste non exhaustive)

Années 1920

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Années 1930

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Années 1940

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Années 1950

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Années 1960 à 1980

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Hommage

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Claudette Colbert fait partie des très rares artistes français honorés par une étoile sur leHollywood Walk of Fame (trottoir des célébrités deHollywood) àLos Angeles.

Distinctions

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Oscars

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Autres

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Curiosité

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Notes et références

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Notes

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  1. Certaines sources indiquent, de manière erronée, son surnom de « Lily » comme étant son véritable prénom.
  2. Veuve depuis 1896, Marie Augustine Le Goupillot était née en 1848 àJersey (Îles Anglo-Normandes), d'une famille française originaire deBricquebec dans leCotentin, et était donc naturellement bilingue. Elle mourra en 1930 aux États-Unis, sans doute à New York.
  3. La première adaptation au cinéma, sous le même titreThe Barker (1928), se fait avec une distribution qui n'a aucune relation avec la distribution de la pièce. Il en est de même pour les deux autres adaptations qui ont été tournées :Houp là en 1933 etBroadway en folie en 1945.

Références

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  1. (en) « AFI’s 100 Years…100 Stars », surafi.com (American Film Institute)(consulté le)
  2. a etb« Généalogie de Émilie CHAUCHOIN alias Claudette COLBERT », surGeneanet.org(consulté le)
  3. Les Gens du cinéma, « Fiche de Claudette Colbert », surlesgensducinema.com(consulté le)
  4. a etbArchives départementales du Bas-Rhin, « Registre des naissances pour l'année 1867 dans la commune de Wasselonne », soit l'année de naissance soit le nom de la commune est erroné car la table en fin de registre ne permet pas de retrouver de Georges Claude Chauchoin, surarchives.bas-rhin.fr,(consulté le)
  5. Archives du Val-de-Marne, « Registre des naissances de Saint-Mandé, 1903-1905, vue 48/188, acteno 171, Chauchoin Émilie, 14 septembre 1903, légitime », surarchives.valdemarne.fr(consulté le) :« 
    […] Acte de naissance de Chauchoin Émilie, du sexe féminin, née le courant àh du matin au domicile de ses père et mère, rue Armand-Carrelno 5. Fille de Georges Claude [Chauchoin], âgé de36 ans, pâtissier, et de Loew Jeanne Marie, son épouse, âgée de25 ans [cet âge ici déclaré et retranscrit apparaît erroné car il est en réalité de26 ans puisque sa mère est née le], sans profession. […] »
  6. (en) Bernard F. Dick,Claudette Colbert. She Walked in Beauty, Univ. Press of Mississippi,,p. 1.
  7. Archives de Paris, « Table décennale des naissances dans le14e arrondissement, vue 11/21, naissance de Jeanne Marie Loew le 29 octobre 1876 », cette date est erronée car il s'agit de la date de l'acte, la naissance est en fait « d'avant-hier », soit le d'après la rédaction de l'acte, voir la référence suivante, surarchives.paris.fr(consulté le)
  8. a etbArchives de Paris, « Registre des naissances du14e arrondissement, vue 23/31, acteno 3434, Loew Jeanne Marie », surarchives.paris.fr(consulté le) :« 
    […] du […] Acte de naissance de Jeanne Marie […] née avant-hier [par conséquent le] matin àh chez ses père et mèrerue Vandammeno 23 […] Fille de Charles Loew, mécanicien, âgé de30 ans, et de Marie Augustine Le Goupillot, sans profession, âgée de29 ans, son épouse […] »
  9. (en) Bernard F.Dick,Claudette Colbert : She Walked in Beauty, Jackson, Miss., University Press of Mississippi,, 329 p.(ISBN 978-1-60473-087-6,OCLC 317403502),chap. 1 (« Lily of Saint-Mandé »).
  10. Archives de Paris, « Une des tables décennales des naissances dans le14e arrondissement pour la décennie 1893-1902 », cette table ne permet pas de retrouver de naissance avec le nom « Chauchoin » dans cette décennie pour cet arrondissement ; une recherche identique sur une autre table décennale similaire, cette fois pour le nom « Loew » (nom de la mère), ne permet pas non plus d'aboutir ; l'information selon laquelle le frère aîné de Claudette Colbert serait né dans le14e arrondissement est donc probablement erronée, surarchives.paris.fr(consulté le)
  11. (en) Lawrence J.Quirk,Claudette Colbert : An Illustrated Biography, Crown Publishers.,, 212 p.(ISBN 978-0-517-55678-8,OCLC 11344224),p. 5.
  12. « Ellis Island National Monument: Destined For Fame »,American Park Network(consulté le).
  13. Selon une interview de l'actrice publiée en février 1975 dans le magazinePhotoplay. Elle y indiquait aussi que sa grand-mère, qui rêvait de la Californie, avait fortement appuyé la décision de ses parents d'émigrer aux États-Unis.
  14. (en) Lawrence J.Quirk,Claudette Colbert : An Illustrated Biography, Crown Publishers.,, 212 p.,p. 186.
  15. abcde etf(en)Encyclopædia Britannica, « Biographie de Claudette Colbert », surbritannica.com(consulté le) :« 
    American stage and motion-picture actress […] She had begun using the name Claudette instead of Lily in high school, and for her stage name she added her paternal grandmother’s maiden name, Colbert.
     »
    .Traduction de la citation : « Actrice américaine de théâtre et de cinéma […] Elle avait commencé à utiliser le prénom Claudette au lieu de Lily alors qu'elle était au lycée, et pour son nom de scène, elle a ajouté le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle, Colbert. »Dans une interview télévisée de 1988 (voir la référenceina.fr jointe), Claudette Colbert déclare que Colbert vient en fait d'une arrière-grand-mère.
  16. MartineAllain, RogerFavre et EmiliTeixidor,Encyclopédie Alpha du cinéma,vol. 11 :Les Grands acteurs, Lausanne Paris, Grammont Alpha éd. etc,, 280 p.(ISBN 978-2-8270-0491-1,OCLC 490908220).
  17. ab etc« Claudette Colbert à propos de New York Miami - Vidéo Ina fr - interview en français datée de », surYouTube,(consulté le)
  18. JacquesLourcelles,Dictionnaire du cinéma,vol. 3 :Les films, Paris, R. Laffont,coll. « Bouquins »,, 1725 p.(ISBN 978-2-221-09112-8 et978-2-2210-5465-9,OCLC 489661851).
  19. a etb« Claudette Colbert – Broadway Cast & Staff | IBDB », suribdb.com(consulté le)
  20. ab etcDominiqueLebrun et ChantalMermet (avec la participation de),Paris-Hollywood : les Français dans le cinéma américain, Paris, Hazan,, 334 p.(ISBN 978-2-85025-136-8,OCLC 18599196).
  21. a etbBifi.fr
  22. Imdb.
  23. Jean-PierreCoursodon et BertrandTavernier,50 ans de cinéma américain, Paris, Nathan,coll. « Omnibus », (1re éd. 1991), 1268 p.(ISBN 978-2-258-04027-4,OCLC 34035146).
  24. Douglas Sirk en fera un remake avecLana Turner.
  25. Cf. page 24 deJoel W.Finler,The Hollywood Story: Everything You Always Wanted to Know About the American Film Industry But Didn't Know Where to Look, Pyramid Books,(ISBN 1-85510-009-6)
  26. (en) Helen Dudar, "Claudette Colbert Revels in a Happy, Starry Past", The New York Times, October 27, 1991, p. A-1

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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