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| Nom de naissance | Claude Joseph Heymann |
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| Alias | Claude J. Alain |
| Naissance | 10e arrondissement de Paris |
| Décès | (à 86 ans) Saint-Denis |
| Activité principale |
| Langue d’écriture | Français |
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| Genres |
Claude Heymann, né le àParis et mort à Saint-Denis le[1], est unréalisateur etscénariste français. Il est également l'auteur d'unroman policier sous le pseudonyme deClaude J. Alain.
Claude Heymann est né à Paris en 1907[2], dans une famille d'origine juive (ce qui aura des conséquences sur son parcours durant les années d'occupation allemande[3]).
Passionné de cinéma et souhaitant s'y consacrer, il débute à presque vingt ans, à l'époque ducinéma muet, comme assistant deJean Renoir (notamment pourSur un air de charleston sorti en 1926[2],La Petite Marchande d'allumettes sorti en 1928[2], ou encoreTire-au-flanc sorti également en 1928[2]. Puis lecinéma parlant arrive. Il travaille alors pour l'avant-garde et est assistant sur des films tels queL'Âge d'Or deLuis Buñuel[2]. Il est aussi à nouveau assistant de Jean Renoir surOn purge bébé[2], son premier film parlant sorti en 1931 ouLa Chienne[2], sorti également en 1931. Il écrit aussi des poèmes et des chansons[2].
Il réalise son premier film,L'Amour à l'américaine, toujours en 1931, aidé dePaul Fejos (apportant en partticulier son expériencehollywoodienne du parlant)[2]. Il supervise, à Berlin, les versions françaises de films de l'Universum Film AG (UFA) tournés, selon les méthodes de l'époque, en deux versions (allemande et française) (dont la version française du film deLeni Riefenstahl sur lesJeux olympiques)[2]. Il est le père de la future critique de cinémaDanièle Heymann (1933-2019)[4]. Dans la seconde partie desannées 1930, il tourneJeunesse d'abord, avecJean Steli mais aussi, comme scénariste,Jacques Prévert[2]. Il acquiert une notoriété en adaptant au cinéma une pièce deTristan Bernard,Les Jumeaux de Brighton, avec Raimu en acteur principal[2]. D'autres films suivent. Ainsi, juste avant le début du conflit de 1940, il commence la réalisation du filmParis-New York, un film policier[2].
La guerre éclate. Mobilisé, il est fait prisonnier, et écrit des poèmes en captivité. Revenu en France, il se cache sous un pseudonyme en raison de ses origines juives, et cache sa famille. Pour autant, il réussit, avec quelques concours, à travailler à nouveau comme assistant[3]. Sous le pseudonyme de Claude J. Alain, il est aussi l'auteur d'unroman policier publié en1942,Le Mystère des petits pois,« un livre étrange et imprégné de surréalismes »[5].
Au moment de lalibération de la France, il participe avecCharles Spaak, au scénario deJéricho, réalisé parHenri Calef[2],[3]. Il signe encore comme réalisateur dans les années qui suivent :La Belle Image sorti en 1951 d'après un roman deMarcel Aymé[6], etVictor, sorti également en 1951, avec l'acteurJean Gabin dans le rôle principal, une adaptation d'une pièce d'Henry Bernstein[7]. Il apporte ses conseils àBernard Cohn pour réaliserNatalia, un film sur le cinéma pendant l'occupation allemande, sorti en 1989[8].
Il meurt en avril 1994, à 86 ans[2].
| Réalisateur |
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