Claude Gay, souvent nomméClaudio Gay Mouret dans les textes en espagnol, est unnaturaliste ethistorien franco-chilien, né le àDraguignan et mort le au Deffens, près deFlayosc (Var).
Il fait une excursion enGrèce et enAsie mineure[4]. À la fin de l'année1828, il embarque pour le Chili, en passant par leBrésil puis l'Argentine. Lorsqu'il arrive là-bas, le collège s'apprête à fermer et le ministre propose à Claude Gay de faire un voyage scientifique pour étudier le Chili, ce que Claude Gay effectue pendant sept années à partir de 1830[5],[6].
Il revient à Paris pour six mois en1832 et se fait construire les instruments dont l'absence freinait ses recherches[4].
Il retourne au Chili en1834 et explore le pays durant quatre autres années. Après avoir visité lePérou en1839, il s'installe àSantiago[réf. nécessaire] où il rédige sonHistoria física y política de Chile. Cet ouvrage est publié par le gouvernement chilien entre1844 et1871et lui vaut en France laLégion d'honneur.[réf. nécessaire]
Élu membre en1856 de l'Académie des sciences dans la section de botanique, il est envoyé par elle en1856–1858 enRussie et enTartarie, puis, vers la fin de 1858, aux États-Unis où il étudie le système des mines ; il revient aux États-Unis en1860[4].
En1863, il retourne une dernière fois au Chili pour revoir le pays et ses amis[8].
Portrait de Claude Gay àDraguignan, à l'angle de la place Claude Gay
En France
Ancien élève du collège deDraguignan, il lui laisse à sa mort un legs important : « Je lègue une rente de 1 000 francs-or au collège de Draguignan pour fonder trois prix annuels : un prix de littérature française, un prix de littérature latine, un prix de sciences mathématiques ou physiques. Les prix seront alloués aux élèves qui auront obtenu les premières places dans leurs classes ». Les prix sont décernés pour la première fois en 1879[9]. La trésorerie du legs épuisée, les prix sont remplacés par une médaille puis supprimés en 1968[10].
Une place de Draguignan porte le nom du botaniste et son visage est peint sur le côté d'un bâtiment donnant sur cette place[11] (l'œuvre est composée de plusieurs centaines d'animaux formant le visage du naturaliste).
Collaborateurs pour les huit volumes de botanique :Clos,Decaisne,Ém. Desvaux,Naudin,J. Rémy et Montagne (pour la cryptogamie) ; on y trouve décrites quatre mille espèces dont plus des trois-quarts ont été recueillies par Gay lui-même. La faune comporte également 8 volumes[12], avec d'autres collaborateurs :Des Murs (1804–1894) pour les oiseaux,Guichenot pour les reptiles et poissons,Hercule Nicolet(de) pour les araignées et crustacés,Antoine Joseph Jean Solier pour les insectes,Paul Gervais pour les mille-pattes et une grande partie des insectes,Spinola ,Louis Hippolyte Hupé pour les mollusques.
[Raynaud 1877] V. Raynaud,Vie de Claude Gay, membre de l'Institut (Académie des Sciences), Draguignan, impr. C. et A. Latil,, surgallica(lire en ligne)..
↑[Cinquantenaire, 1923] « Cinquantenaire du décès de Claude Gay » (séance du 4 janvier 1924. Dont notice par Henri Lecomte (p. 17-21) et discours de plusieurs personnages),Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var,t. 35,,p. 9-50(lire en ligne [surgallica]).
↑« [H]e querido ver una vez más este hermoso país y los excelentes amigos que aquí poseo y que me serán siempre tan queridos » (Lettre àBarros Arana citée par lesitebiografiadechile.cl).