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| Claude Fournier | ||
Extrait d'une photo de groupe du134e RI | ||
| Naissance | Colombier-en-Brionnais,Saône-et-Loire, | |
|---|---|---|
| Décès | (à 35 ans) Verdun,Meuse, | |
| Origine | ||
| Allégeance | ||
| Arme | Infanterie ; 134ème régiment d'Infanterie deMâcon | |
| Grade | Sergent | |
| Conflits | Première Guerre mondiale | |
| Faits d'armes | Mort pour la France | |
| Distinctions | Médaille militaire | |
| Autres fonctions | Soldat,Militaire | |
| Famille | Robert Allard, son petit-fils, par lequel ont pu être effectuées des analysesADN | |
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Claude Fournier, né le àColombier-en-Brionnais[1], enSaône-et-Loire, etmort au combat le àVerdun, dans l'actueldépartement de la Meuse, est unsergent,soldat etmilitaire de l'Armée française ayant vécu lors de laPremière Guerre mondiale. Il disparaît lors de labataille de Verdun, le[2].
C'est le premiersoldathistoriquefrançais identifié grâce à sonADN.
Fils d'Antoine Fournier et de Claudine Desmurger, Claude est le dernierenfant de ce couple decultivateurs.
Il estjardinier dans le civil, àRochetaillée-sur-Saône quand il se marie, en 1906 àFontaines-sur-Saône avec Jeanne Marguerite Beaudet. Il a également exercé son métier dans leRhône et enIsère.
Il est appelé sous les drapeaux le. Appartenant à la classe 1900, il prend part à laGrande Guerre avec le134e régiment d'infanterie deMâcon. Son ascension est rapide, puisqu’il est nommésergent le quelques mois après avoir été fait caporal, puis avoir été cité à l'ordre de son régiment[3].
Sa fiche matricule le désigne comme« un gradé énergique et dévoué et d’une grande bravoure, s’est signalé particulièrement aux combats du 7 au 12 juillet 1915 et du 6 au 8 octobre 1915. S’est offert comme gradé de quart volontaire, prenant avec calme toutes dispositions. » Son comportement lui a valu lacroix de guerre[3].
Claude Fournier disparaît àFleury-devant-Douaumont lors des combats deVerdun, le.
Le 6 mai 2015, à la faveur de travaux de rénovation aumémorial de la Grande Guerre de Verdun (Meuse), les ouvriers découvrent trois corps non identifiés et divers effets prouvant qu'il s'agit bien de soldats français. Lessquelettes sont pris en charge par Bruno Frémont, passionné d'histoire, dit le « médecin légiste desPoilus »[4],[5]. Une plaque d'immatriculation indiquant "Fournier Claude 1900" est trouvée à proximité mais ne permet pas à ce stade d'identifier précisément son squelette parmi les trois.
La reconstitution du visage dusergent Claude Fournier par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie est effectuée à partir des ossements et de l'ADN est prélevé.
En novembre 2017[6], le corps de Claude Fournier est finalement formellement authentifié par le professeur Christine Keyser et son équipe à l'institut médico-légal de Strasbourg, par comparaison génétique avec legénome de son petit-fils, Robert Allard.