Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Claude-François de Thiollaz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Claude-François de Thiollaz
Image illustrative de l’article Claude-François de Thiollaz
Biographie
Naissance
Château de Thiollaz
(Chaumont)
Ordination sacerdotale
Décès (à 79 ans)
Annecy
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonctionÉvêque d'Annecy
Evêque d'Annecy
Précédent Fonction crééePierre-Joseph ReySuivant
Prévôt du Chapitre deGenève
Vicaire Général du diocèse deGenève

Blason
(en) Notice surcatholic-hierarchy.org
modifier 

Claude-François de Thiollaz, né le au château de Thiollaz (Chaumont) et mort le àAnnecy (alors division de Savoie duroyaume de Sardaigne). Il fut le1er évêque d'Annecy de à.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Origines

[modifier |modifier le code]

Il est le fils de Joseph François, dit Jean-Baptiste, de Thiollaz (-) et de Louise-Françoise de La Faverge, fille de feu Jacques-François de La Faverge, seigneur de Cormand et de Marie-Anne d'Anthon[1]. Il a six frères et sœurs :

  • Péronne-Rosalie de Thiollaz, (-…), religieuse de la Visitation, émigrée àVerceil à la Révolution.
  • Jean-Joseph-Marie-Emmanuel de Thiollaz, (-), officier au service du royaume de Saxe, sans alliance, il fut aide de camp et ambassadeur du roi de SaxeFrédéric-Auguste Ier[2].
  • Marie-Joséphine de Thiollaz, (-), religieuse à Bonlieu, réfugiée dans sa famille auchâteau de Montpon, à la Révolution.
  • Jeanne-Reine de Thiollaz, (-).
  • Joseph-Marie de Thiollaz, (-), sénateur auSénat de Savoie le. Il épouse Jeanne-Pauline de Livet, fille de Philippe-François, baron de Monthouz et de Françoise Angot de Bonnières. De cette union sont issus quatre enfants, dont Joseph-André-Marie, comte de Thiollaz, (-) qui épouse le, Noémie de Seyssel, fille de Charles-Henri-Philibert de Seyssel-Cressieu et de Clotilde Marie Costa de Beauregard. De cette union est issue la famille subsistante de Thiollaz.
  • Louise-Péronne de Thiollaz, (-…). Elle épouse le, Joseph-Marie Collomb, seigneur d'Arcine, capitaine au Régiment de Tarentaise, incarcéré dans les cachots du Palais de l'Îsle d'Annecy, à la Révolution. Elle a caché de nombreux prêtres réfractaires dans son château deSougey pendant la Révolution. Elle est veuve le13 germinal anXIII () (dont postérité).

Avant la Révolution

[modifier |modifier le code]

Claude-François de Thiollaz termine ses études secondaires auCollège Chappuisien d'Annecy, à14 ans. Puis il est envoyé à laSorbonne, àParis. Il est reçu docteur en théologie et droit civil ecclésiastique. En, il est ordonné prêtre. En, il est nommé chanoine deGenève, en fonction àAnnecy et prévôt du chapitre[3]. Il devientvicaire général à27 ans.

Claude-François de Thiollaz est le cousin germain deJean-Pierre Biord (-), évêque de Genève, résidant à Annecy. Le dernier évêque savoyard de Genève-Annecy seraJoseph-Marie Paget (-), qui devra s'exiler en Piémont lors de l'invasion de la Savoie par les troupes révolutionnaires françaises en.

La Contre-Révolution (1792-1801)

[modifier |modifier le code]

Le, les troupes révolutionnaires françaises aux ordres du« ci-devant »marquis de Montesquiou, envahissent la Savoie. Le, après le vote majoritaire des communes savoyardes,la Convention décrète la réunion de la Savoie à la République Française. La seule réserve proclamée par les communes savoyardes de« maintenir le libre exercice du culte et de l'indépendance des prêtres » ne fut pas respectée : le, les commissaires suppriment les sièges épiscopaux de la Savoie, les remplacent par l'unique évêché d'Annecy et ordonnent aux prêtres, sous peine d'exil, de prêter serment à laConstitution civile du clergé. Le chanoine de Thiollaz est incarcéré àChambéry, sur l'intervention dePhilibert Simond. Il avait été arrêté le, àAlby, dans lechâteau de Montpon, résidence de sa famille où il s'était réfugié. Après avoir courageusement protesté contre la nomination par les révolutionnaires du prêtre jureur,François Panisset, commeévêque constitutionnel du nouveaudépartement du Mont-Blanc àAnnecy, il échappe à la peine de mort, mais il est condamné à la déportation enGuyane le. Il va être traîné, les fers aux pieds. Il s'évade de sa prison de Lyon, mais il est repris près deBelley et ramené à Chambéry[3],[4].

Il est conduit de prison en prison, à Marseille, Toulouse, Bordeaux.

Puis il est libéré de sa prison dufort du Hâ, grâce à l'action conjuguée du fidèle Annecien Mathieu qui l'a suivi tout au long de son périple et deBénigne-Augustine de La Rochefoucauld, duchesse de Doudeauville, (-) qui avait connu autrefois le chanoine de Thiollaz à Annecy en lors de son exil en Savoie. Elle obtient « miraculeusement » sa grâce devant le Tribunal révolutionnaire de Paris, en intervenant directement auprès du redoutableFouquier-Tinville, moyennant finances[Note 1], et elle finance également son évasion jusqu'en Suisse. Il s'embarque pour la Hollande. D'Ostende, il rejoint Bruxelles et traverse à pied laPrusse, lePalatinat, leduché de Bade et la Suisse[3],[4].

Le, Claude-François de Thiollaz rejoint àLausanne son ami,François-Marie Bigex, vicaire général d'Annecy et futurarchevêque de Chambéry[4],[5]. Il se met en relation avecJoseph de Maistre, et il organise la contre-Révolution avec une infatigable énergie. Il ne cesse de correspondre avec les prêtres restés en Savoie. Le chanoine de Thiollaz est considéré comme l'âme de la Résistance ; Joseph de Maistre en est le conseil et l'orateur.

En, les clubs obtiennent le rappel du commissairePhilibert Simond, suspect de modérantisme. Il sera guillotiné à Paris le. Son successeur,Antoine Louis Albitte, surnommé « le Robespierre Savoyard », impose le à tous les prêtres constitutionnels restés en Savoie, une nouvelle formule de serment correspondant à une véritable abjuration. Certains y souscrivent, mais la plupart se réfugient en Suisse ou en Piémont. Rares sont les prêtres réfractaires restés au service de leurs paroissiens : ils sont protégés par le peuple savoyard et cités en exemple pour leur courage. À Lausanne, le chanoine de Thiollaz est empêché d'envoyer des prêtres missionnaires dans ledépartement du Mont-Blanc, en raison des risques provoqués sous lerégime de la Terreur. ÀThonon, deux jeunes prêtres sont fusillés, M. Vernaz le, M. Morand le suivant, en application de l'article 6 du décret du qui punissait de mort les émigrés saisis sur le territoire de la République.

Dès la chute deMaximilien de Robespierre, le10 thermidor anII (), le retour des prêtres savoyards est toléré et au printemps, une partie du clergé est revenue dans ses paroisses. Sous leDirectoire, le chanoine de Thiollaz, dont l'indomptable énergie a fait, en Faucigny, le désespoir des révolutionnaires français, imagine d'arracher de son siège d'Annecy l'évêque constitutionnel, François Panisset. L'évêque, escorté de quelques prêtres réfractaires, se rend en grand secret à Lausanne. Il signe le, en présence de Claude-François de Thiollaz, une rétractation solennelle dont l'annonce va faire sensation en Savoie[6]. Mais cet acte entraine la réaction des commissaires français qui reprennent la persécution du clergé : le,80 ecclésiastiques sont condamnés à la déportation sur l'île de Ré[Note 2] et sur l'île d'Oléron et 19 à la prison, en attendant leur déportation enGuyane.

Il faudra attendre le consulat et l'Empire pour retrouver la paix en Savoie. En, le chanoine de Thiollaz assiste à l'intronisation du papePie VII àRome.

Le régime du Concordat français (1801-1814)

[modifier |modifier le code]

En, sous leConsulat et par application duconcordat de 1801, les prêtres exilés, emprisonnés ou déportés par les commissaires français sont en mesure de rejoindre la Savoie[Note 3].

L'évêché provisoire d'Annecy, créé par les révolutionnaires français en en faveur de l'évêque constitutionnel François Panisset, a disparu. Le siège de l'ancien évêché deGenève, qui était transféré historiquement à Annecy depuis l'intrusion des protestants genevois en, est supprimé depuis le. Il est rattaché audiocèse de Chambéry, dont le Français,René des Monstiers de Mérinville, ancien député de la noblesse française, est nommé évêque concordataire le.

Claude-François de Thiollaz rejoint le chapitre de Chambéry. Le, il devient prévôt du chapitre et il reçoit la charge de vicaire général . Il aura la charge des paroisses dudépartement du Léman qui relèvent de l'ancien évêché de Genève-Annecy . Il fait preuve de fermeté et de ténacité pour restaurer les églises abandonnées et saccagées sous l'autorité d'Albitte, le « Robespierre savoyard ». C'est à lui que le diocèse d'Annecy doit la réorganisation de ses paroisses, démantelées au cours de la Révolution française. Le, il est nommé prieur deLovagny et deLéaz. En, il établit un petit séminaire dans le couvent des Bernardines deLa Roche-sur-Foron. Monarchiste savoisien convaincu, il impose une ligne ferme, à la fois contre l'héritage révolutionnaire français et contre le protestantisme genevois.

Sous le régime duPremier Empire, Mérinville est remplacé par un évêque bonapartiste français,Irénée-Yves Dessolle, nommé le au siège épiscopal de Chambéry. Lors du passage deNapoléon Ier en Savoie, le, c'est Claude-François de Thiollaz qui se substitue à son évêque, au château de Chambéry où se tenait la réunion des notables savoyards, pour réclamer de l'État une amélioration des subventions en faveur des curés du Léman et du Mont-Blanc. En, au moment desCent-Jours, un conflit va opposer le prélat bonapartiste à son premier vicaire royaliste. Le chanoine de Thiollaz est obligé de se réfugier à Genève, tandis que certains prêtres savoyards, fidèles à la dynastie de Savoie, sont emprisonnés.

La Restauration en Savoie (1814-1815)

[modifier |modifier le code]

En, le premier congrès de Paris décide de diviser leduché de Savoie entre le Piémont, la Suisse et la France, au grand dam deJoseph de Maistre qui écrit depuis Saint-Petersbourg :« Ma malheureuse patrie est dépecée et perdue…[7] »

Claude-François de Thiollaz, fidèle au souvenir de son vieil ami de la résistance de Lausanne, milite pour le retour duduché à lamaison de Savoie. Il préside une délégation royaliste savoyarde qui négocie la révision dutraité de Paris de 1814[Note 4] pour aboutir à sa rectification : par le nouveautraité de Paris du 20 novembre 1815, le duché de Savoie et le comté de Nice sont rendus au roi de Sardaigne,Victor-Emmanuel Ier de Savoie. La délégation était notamment composée du généralHippolyte Gerbaix de Sonnaz (-) , ducomte François-Sébastien-Joseph de Chevron-Villette, (-), adjudant-général etchevalier des saints Maurice et Lazare, ducomte Nicolas de Maistre (1756-1836), colonel au régiment de Savoie,chevalier des saints Maurice et Lazare[8].

C.F. de Thiollaz publie en unEssai sur la nature de l'autorité souveraine où il plaide en faveur de la monarchie[3].

L'évêché d'Annecy de 1822 à 1832

[modifier |modifier le code]

Depuis son retour en Savoie, C.F. de Thiollaz sollicite à Rome le rétablissement d'un siège épiscopal à Annecy. Malgré l'opposition de sa hiérarchie, l'évêché d'Annecy, extrait de celui de Chambéry, est finalement décidé par Rome et Turin le. Thiollaz est sacréévêque d'Annecy le à Turin[3]. Il déploie ses talents d'organisateur dès son arrivée.

Il rétablit le monastère de l'ordre de la Visitation. Des41 religieuses qui en avaient été chassées par la Révolution française en, il n'en restait que 8 en vie, dont 4 infirmes. Parmi elles, se retrouvait sœur Péronne-Rosalie de Thiollaz, sœur de l'évêque. Le monastère de la Visitation conserve religieusement depuis cette époque les châsses desaint François de Sales et desainte Jeanne de Chantal. En, le monastère est transféré en périphérie d'Annecy. Les reliques de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal sont translatées à l'occasion d'une grande cérémonie présidée par4 cardinaux et50 évêques lors des cérémonies des et. À cette occasion, Thiollaz offre deux reliquaires à la duchesse de Doudeauville, en reconnaissance pour celle qui lui avait sauvé la vie pendant la Révolution, au péril de la sienne propre[9].

Thiollaz fait acheter par le diocèse les bâtiments qui seront la fondation du grand séminaire d'Annecy. En, il y nomme un premier supérieur savoyard, l'abbéClaude-Marie Magnin, qui sera plus tard le successeur deLouis Rendu, en tant qu'évêque d'Annecy, entre et. Le résultat est remarquable :118 prêtres seront ordonnés entre et. Parallèlement à cette action de recrutement, Thiollaz organise des missions à travers toutes les paroisses duDiocèse d'Annecy qui regroupe320 communautés. Il en confie la tâche à l'abbéPierre-Marie Mermier, (-) qui, sur les traces deFrançois de Sales, va prêcher de village en village. Le prélat fait lui-même la visite de l'ensemble de son diocèse de à[3],[Note 5].

Mort et épilogue

[modifier |modifier le code]

Claude-François de Thiollaz meurt en fonction, à Annecy, le.

Il a incarné la résistance face à l'occupant qui avait envahi la Savoie en, en assistant depuis Lausanne les prêtres victimes de la Constitution Civile du clergé et des commissaires de la Convention. Puis, à son retour dans sa patrie en, il a déployé toute son énergie pour obtenir le rétablissement de l'évêché d'Annecy qui avait été supprimé par le concordat de 1801. Ce n'est qu'au bout de20 ans d'efforts acharnés, malgré les oppositions de l'évêché de Chambéry, qu'il obtint de Rome et de Turin la création du diocèse d'Annecy, tel qu'il existe encore aujourd'hui. Enfin, on doit lui reconnaître un rôle prépondérant dans la restitution du duché de Savoie et du comté de Nice en en faveur de la dynastie de Savoie. Par son action, il a contribué au maintien de l'unité savoyarde, pour le plus grand bienfait de sa patrie menacée d'être dépecée et partagée entre trois pays riverains, la France, le Piémont et la Suisse, en.

Le premier mandement de l'évêché d'Annecy (Extrait)

[modifier |modifier le code]

« N'oubliez jamais, Nos Très Chers Frères, cette désastreuse époque. Que les pères la racontent soigneusement à leurs enfants, de génération en génération; qu'ils leur disent que les croix et les autels furent renversés, les temples démolis ou fermés; que les évêques et les prêtres furent poursuivis avec acharnement; que toutes les propriétés de l'Église que la charité chrétienne avait destinées pour le bonheur des générations futures, furent englouties; qu'on foula aux pieds la majesté royale, la sainteté des lois; que les familles et la société entière furent bouleversées, et que, dans cet effrayant délire, on applaudissait aux ruines et aux décombres de tout genre, comme à une gloire et un bonheur. Mais éloignons avec soin tout sentiment de haine contre les auteurs de tant de maux: souvenons-nous que les maux, comme les biens, viennent de Dieu, et que, s'Il a permis cette hideuse expérience, c'est pour nous rendre sensible toute la perversité des doctrines qui ont produit tant de malheurs » .

Donné à Annecy, le, C.F. de Thiollaz, Évêque d'Annecy.

Ouvrages de Claude-François de Thiollaz

[modifier |modifier le code]

Les honneurs

[modifier |modifier le code]

Armoiries et devise de la famille de Thiollaz

[modifier |modifier le code]

La famille de Thiollaz est anoblie en par lettres patentes du ducCharles-Emmanuel Ier de Savoie. Ses armoiries portentde gueules à l'aigle naissante d'argent becquée de sable et à 2 étoiles d'or au canton du chef. Sa devise est« Post Mortem Lauda » (« Les louanges après la mort »).

Notoriété

[modifier |modifier le code]

Le fondateur de l'actuelévêché d'Annecy ne semble pas avoir donné son nom à une rue de la capitale de Haute-Savoie.Yves Boivineau, titulaire du siège épiscopal d'Annecy, a été sollicité afin d'intervenir auprès de la municipalité. Laurent Périllat, président de l'Académie Salésienne, intervient également dans ce sens :« Que soit créée une voie, si modeste soit-elle, au nom du fondateur haut-savoyard de l'évêché d'Annecy ».

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Jeanne de Lavernette,Dans la Tourmente, une femme forte, Bénigne-Augustine de La Rochefoucauld, duchesse de Doudeauville (1764-1849), éditions Salvator, 2010. Bénigne-Augustine est la petite-fille du ministre Louvois. Elle est, en, cofondatrice de l'ordre de la congrégation des religieuses de Nazareth, connue dans le monde entier
  2. Dans la citadelle de Saint-Martin de l'île de Ré, à la fin de, on compte 1 023 prêtres réfractaires originaires de toutes les régions de France et de Savoie, entassés dans des locaux capables d'en loger 500… Les survivants ne virent la fin de leur calvaire et leur libération qu'à la suite de la signature du Concordat, le.
  3. Ils n'oublieront pas leur misère passée et justifient pleinement la teneur du mandement que Thiollaz a publié lors de la fondation de l'évêché d' Annecy, en.
  4. « Hier, je vis, dans la salle des postulants, la députation des nobles savoyards avec un ecclésiastique en costume ( grand, maigre, pâle et causant avec un accent du pays). Il s'écoutait et se complaisait dans son parlage un peu trop haut pour un diplomate. J'entendis qu'il disait : "Nous le verrons venir. (Metternich) Si nous pouvons obtenir qu'il conserve la commission centrale, c'est déjà bon ?" Cette députation fut reçue seule. Tout le reste fut ajourné… Cette députation avait à sa tête l'abbé de Thiollaz et elle était composée du comte de Chevron-Villette, du chevalier Hippolyte de Sonnaz, du chevalier de Launay, du marquis Jules de Saint-Innocent, du marquis Ernest de La Serraz et du baron de Montmayeur. » Pictet de Rochemont, conseiller d'État de la République de Genève,Correspondance diplomatique, Genève, Kundïg, 1914.
  5. Lors de l'une de ses dernières visites paroissiales, Thiollaz a établi deux neuvaines àMarlioz, les3 mai et10 septembre de chaque année, en l'honneur de laSainte Croix. Ses successeurs ont perpétué son œuvre.Guide et Manuel du pèlerin de Marlioz. Imprimerie L'Abry-Annecy. 1922.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Foras,p. V5 - p.526.
  2. Christian Regat et François Aubert,Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita,, 193 p.(ISBN 2-88295-117-5 et9782882951175),p. 11.
  3. abcde etfJean-MarieMayeur,ChristianSorrel etYves-MarieHilaire,La Savoie,t. 8, Paris, Éditions Beauchesne,coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p.(ISBN 978-2-7010-1330-5),p. 385-386.
  4. ab etcHenriBaud (Sous la dir.) et LouisBinz,Le diocèse de Genève-Annecy,t. 1,Éditions Beauchesne, collection « Histoire des diocèses de France »,, 331 p.(ISBN 978-2-7010-1112-7,lire en ligne),p. 205.
  5. Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet),Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé,coll. « Les Savoisiennes »,, 439 p.(ISBN 978-2-84206-342-9,présentation en ligne),p. 151.
  6. Joseph de Maistre,Correspondance, éditions Les Belles Lettres, Paris, 2017, p.1415 (à propos de l'abbé de Thiollaz), citation:« Jadis, nous eûmes déjà une petite prise au sujet de la rétractation de ce pauvre hère de Panisset, qu'il avait faite, et que je lui refis d'un bout à l'autre… »
  7. AndréPalluel-Guillard (sous la dir.),La Savoie de Révolution française à nos jours,XIXe – XXe siècle, Rennes, Ouest France Université,, 626 p.(ISBN 2-85882-536-X),p. 121-128.
  8. Foras,p. V2 - p.26.
  9. Vie de madame de La Rochefoucauld, Ch. IV, p.111-114, Lecoffre et fils, Paris, 1877. À propos des reliques, en, le chirurgien Amblet et le sacristain Burquier avaient enlevé les reliques de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal pour les mettre en lieu sûr. Ils les avaient remplacées par des squelettes du cabinet d'anatomie.
  10. Académie de Savoie, « Etat des membres de l'Académie de Savoie »(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Claude-François_de_Thiollaz&oldid=229144432 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp