Unclassement musical, généralement appelé simplementpalmarès en contexte, ou encorehit-parade, littéralement « parade des succès »[1], dans certaines aires de la francophonie[2], est une liste des chansons du moment classées suivant l'ordre croissant ou décroissant de leur popularité, et généralement en rapport avec les chiffres de ventes de disques et le nombre de passages à la radio.
En France, en plus duTop 50, classement officiel qui mesure la vente physique et numérique, plusieurs autres classements existent selon des critères basés, qu'ils soient d'ungenre musical spécifique ou généraliste, en rapport avec le goût du public (Hit-Parade) ou celui desDJ (Club 40). Parallèlement aux classements, ont aussi lieu des émissions annuelles derécompense musicale comme lesvictoires de la musique.
Les classements musicaux dans les médias reflètent soit les ventes d'albums,singles oucompilations, auquel cas il s'agit d'unhit-parade national ou officiel comme leTop 50 en France ; soit l'indice de diffusion d'un morceau (le plus souvent enradio, mais des classements propres aux télévisions ou même aux discothèques existent aussi, par exemple leClub 40[3]) ; soit l'opinion de tout ou partie d'une équipe éditoriale concernant les sorties musicales sur une période donnée.
AuxÉtats-Unis, lesradios généralisent le Top 40, classement des quarante chansons ayant le plus de succès apparu en 1951 lorsque lesjuke-boxes contenaient quarante disques[4].
Dès 1935, auxÉtats-Unis, peu après la première crise du disque, la radioNBC diffuse leYour Hit Parade(en), un classement de 15 titres. L'année suivante, en 1936, la revue américaineBillboard publie Best Sellers in Stores, un classement des 20 à 50singles les plus vendus, puis en1940, le Music Popularity Chart, un classement de popularité et enfin en 1942, le classementThe Harlem Hit Parade.
Il faut attendre l'année1952, pour que le concept de publication traverse l'Atlantique et arrive d'abord enGrande-Bretagne. C'est le magazineNME (New Musical Express) qui publie en premier un Top 12 (du fait d'ex æquo, le premier chart comportait 15 disques), conçu à partir des ventes de 20 disquaires[5],[6],[7].
LaRadio Luxembourg diffuse le classement dans son émission « The Great 208 » (Le Grand 208)[8]. Pendant ce temps, auxÉtats-Unis, un producteur-présentateur de radio,Todd Storz(en), diffusait déjà un « Top 40 »[9],[10], aussitôt repris par d'autresradios américaines commeWTIX(en) en1953.
L'année suivante, 1955, voit le lancement de « La Bourse des chansons », un classement de 10 titres publié par le journalLe Figaro et diffusé parRadio Luxembourg (puisEurope 1) ainsi que le lancement du magazineMusic Hall qui publie tout genre de classements dont un top 20 « généraliste » mixant plusieurs autres classements : ventes,rotation(en) radio oujuke-box[12]. De son côté, l'IFOP (Institut français d'opinion publique) relève chaque semainele titre musical le plus vendu et le plus diffusé en radio[13].
Le premierdisque d’or est certifié par l'association américaineRIAA[15]. De même, en France, les labels veulent aussi établir des comptabilités de ventes et décerner desdisques d’or afin de promouvoir leurs artistes respectifs.
Deslabels ont uneéquipe de promotion(en) devant mettre leurs titres enrotation(en) le plus possible dans les radios[17],[18] ainsi que dans les clubs. En 1960, dans l'affairepayola, les premières audiences de lasous-commission(en) sur la Surveillance législative de la Chambre des représentants des États-Unis concluent que255 DJ de radios ou de clubs, ont perçu des pots-de-vin de263 000 $[19],[20]. De l'autre côté de laManche, la revue britanniqueRecord Retailer publie à son tour son propre classement sous le nom de « Top 50 » (futur UK Singles Chart)[21]. Le succès de l'émission radiophoniqueSalut les copains surEurope 1 va conduire à la création du numéro « juillet - août 1962 », premier numéro dumagazine[22] au même nom qui va publier chaque mois un classement,Le Hit parade de Salut les copains (voir ici lepremier classement).
Dès 1964, l'émission britanniqueTop of the Pops diffuse son chart sur la chaîne de télévisionBBC One. En1965, la station France Inter diffuse à son tour son hit-parade, présenté parGérard Klein[23].
Pendant les années 1960 et 1970, des classements des ventes de disques sont diffusés par des grossistes comme la Cogedep (top-20 hebdo des ventes)[26],[27] ou la Sapac. La différence des résultats diffusés amène une certaine confusion sur la fiabilité des classements.
Dès 1969, au Royaume-Uni, pour remédier à cela, laBBC s'associe au Top 50 duRecord Retailer qui devient leUK Singles Chart, en lui adjoignant le résultat fourni par l'institut de sondageBMRB (British Market Research Bureau) qui collecte les ventes de 500 disquaires. Les classements UK Singles Chart et UK Albums Chart seront édités par l'organisation inter-professionnelOfficial Charts. Dès1970, le réseau de radioWatermark Inc.(en) diffuse chaque semaine l'émissionAmerican Top 40(en), le classement des 40 meilleurs titres duBillboard Hot 100. La station de radio monégasqueRMC diffuse à son tour son hit-parade inspiré du chart du magazineNME.
Ayant arrêtéSalut les copains l'année dernière,Europe 1 continue le hit-parade qui est présenté parSam Bernett qui diffusera des titres non classées ailleurs, venant toutes dulabelAZ distribué par Discodis en France et Vogue en Belgique. Dès 1971, une nouvelle revue mensuelle publie son hit-parade :Hit Magazine (publié de décembre 1971 à décembre 1980). À partir de 1973, le CIDD, pour leSNEP, certifie officiellement lesdisques d'or[28],[15],[29].
Depuis, auLuxembourg, l’animateur radio-tvAndré Torrent présente sur la radio luxembourgeoise francophoneRTL,Hit-Parade, un classement des titres préférés des auditeurs. En France, à la fin de l'année 1972,Europe 1 diffuse un classement de 20 titres[30]. Jusqu'en 1974, les titres des clubs deNew York (quartiers deBrooklyn, duBronx et d'Harlem) sont classés dans leHot Soul Singles, classement réservé aux musiques « blacks ». L'arrivée de laboîte à rythmes programmable dans lasoul et lefunk, crée un nouveau genre de musique adaptée au marché blanc : ledisco[31] mais qui est encore trop « noir » pour faire partie du trop « blanc »Hot 100, alors leBillboard va lui créer son propre classement : leDisco Action, pour les titres les plus diffusés dans les clubs et discothèques de New York..
En 1975, en France, la revueGold Magazine publie l'Extra Gold, premierhits des clubs sans chansons de variétéspop ourock. Lehit-parade est à la fois diffusé sur la radio luxembourgeoiseRTL ainsi que sur la chaîne de télévisionRTL Télé-Luxembourg. La chaîne de télévision françaisesTF1 en 1975 lanceStudio 3, une émission de rock avec des chanteurs en direct, des découvertes, des nouveautés musicales, des clips et l'actualité des concerts et tournées. En 1976, conçu à partir de tous les États-Unis, le Disco Action devient leNational Disco Action Top 30. Le hit-parade d'Europe 1 est présenté parYann Hegann[32].
En 1977, s'inspirant du National Disco Action Top 30, la station de radioEurope 1 diffuse un classement des clubs américains dans plusieurs émissions présentées parFrançois Diwo tels que : « Disco 1000 » (qui devient le « Hit Parade des clubs » en décembre 1977[33]) et Disco Dance (1977-1978). Pendant l'été 1977, la station de radio luxembourgeoiseRTL, diffuse leRTL Disco Show, premier classement de trente titres les plus joués par les DJ de France (renomméeHit des clubs WRTL le). Le, le classement du CIDD[34] voit sadernière publication dans le journalFrance-Soir.
Après l'arrivée quinze ans plus tôt duposte de radio àcassette enregistrable, lechoc pétrolier conduit à l'augmentation du prix du vinyle qui voit la baisse de la vente française des albums en vinyle et la dernière année d'augmentation (inférieure à l'inflation) des ventes américaines en 1978 avant de chuter elles aussi à partir de 1979 : c'est la secondecrise du disque.
En 1979, la station de radio monégasque,RMC, diffuse unHit Parade des clubs. Le classement club de radio RTL passe à la télévisionLe Hit des clubs est diffusé sur la chaîne luxembourgeoiseRTL Télévision. Des chaînes de télévision françaises créent leurs propres classements musicaux commeAntenne 2 (futureFrance 2) en 1982 avecPlatine 45, etTF1, avecJack Spot etDisc Jockey.
En 1982, la Francelibéralise la radio[35] comme la stationNRJ, mais la multiplication des radios conduit à la prolifération de hit-parades aussi différents les uns des autres. Dès la mi-1983 commence la chute de la vente française du vinyle et du single (commencée dix ans[36] plus tôt aux États-Unis), qui n'est pas compensée par la vente des cassettes ni par l'arrivée sur le marché desCD musicaux.
Pour stimuler les ventes, l'industrie phonographique n'ayant pas le droit de faire de la publicité à la télévision ni à la radio[37],[38], et ne pouvant attendre deux ans les chiffres de ventes comptabilisés par laSacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)[39], fait transférer le classement du titre le plus vendu et diffusé[40] de l'Ifop auSNEP.
En1985, les créateurs du Top 50 créent un autre classement, leTop 20, qui classe les 20 meilleurs albums[41]. Le Top 50 classe uniquement lesingle. La même année sont organisées les premièresVictoires de la musique, cérémonie derécompense musicale annuelle.
En 1987, à la suite de l'éphémère chaîne musicaleTV6 (mars 1986 - février 1987), RTL autoriseJean Stock, directeur général adjoint deM6, à intégrer leHDC de RTL sur la première grille des programmes deM6[42],[43] dès son premier jour de d'antenne, mais sans succès : il est déprogrammé au bout de trois mois.
La chute de la vente de vinyles et de singles depuis quatre ans (1983) oblige la France à autoriser leslabels discographiques à faire de la publicité à la télévision[44], ce qui immédiatement augmente la vente cassette des albums promotionnés (et donc leur chiffre d'affaires), mais les ventes de gros de single et vinyle continuent de chuter. L'arrivée de nouvelles chaînes concurrentes, comme en 1988MTV avec son Hit-list UK et son Euro Top 20 puis en 1989 deMCM (Chaîne Musicale Monégasque), oblige la chaîne de télévision luxembourgeoiseRTL-TVI à arrêter la diffusion télévisuelle et radiophonique duHit des clubs, qui reste consultable surminitel un an plus tard[45].
Dès 1989,France 3 diffuse son classement Top CD en partenariat avecVirgin Music[46],[47]. La chaîneM6 diffuse son propre classement de vente généraliste, Multitop. Le classement des titres clubs disparait presque disparu des radios et télévisions francophones à l'exception d'une station de radio française,Skyrock, qui diffuse le Top Dance Discothecontrol (renommé Les N°1 Dance) de Thierry Savignac, un classement de vingt titres conçus à partir d'audio-cassettes[48] enregistrées chaque samedi de minuit à 3h00 du matin par deux cents DJ.
LeHDC prend en compte le classement « dance » anglais et américain. Plus un titre passe en radio, et plus il a de la chance d'être dans un classement et donc d'être vendu chez le disquaire ou à l'hypermarché[49],[50]. Alors, lesmaisons de disques subventionnent les radios pour qu'elles diffusent le plus souvent possible leurs titres.Si la majorité des radios annoncent honnêtement le nombre de fois qu'elles ont diffusé un titre par jour, certaines d'entre elles en diffusent moins qu'elles ne le disent.[réf. souhaitée] Alors pour vérifier cela, leslabels discographiques font appel à Media Control France, filiale deGFK, une jeune société allemande, qui comptabilise les titres diffusés sur les radios (airplay) nationales françaises et une dizaine d’indépendantes en France et donne le classement d'un « Hit des Clubs » de quarante titres[51]. En décembre 1989, la station de radio françaiseNRJ[52] est la première à diffuser leHDC de Media Control.
En 1991,France 3 diffuse son classement « Eurotop » en partenariat avec la station de radioMetropolys puisM40[53]. En 1992,M6, tente de reprogrammer unHDC sous le nomDance Machine un classement de 25 titres conçu à partir de75 disquaires, puis en mars1993, l'émissionTous en boîte[54].
Malgré l'augmentation constante de la vente française d'albums depuis 6 ans, l'arrivée duCD enregistrable un an plus tard favorise la chute de vente du single qui atteint en 1993 son plus bas niveau à 5 millions d’unités par an. Le vinyle disparaît quasiment : deux ans après la fin du33 tours, c'est la fin du45 tours[55], ce qui entraîne la troisièmecrise du disque. Quelques mois plus tôt, en, voyant que leTop 50 refuse tout système électronique, l'industrie musicale avait secrètement décidé de monter son propre Top 50 : l'informatisation du comptage dans les points de vente pour le Top 50 et leTop Album étant sous-traitée parTite-Live et une filiale de l'IFOP pour le compte duSnep, le GIEEPA et l'UFPI (Union des producteurs phonographiques français indépendants). Fragilisé par la chute des ventes de singles, touché par la baisse d'audience de l'émission de Canal+, le Top 50 disparaît deCanal+, des radiosEurope 1 etEurope 2 et des journauxTélé 7 jours etJournal du dimanche en1993.
Le classement du Top Album est alors effectué par la Cogedep mais est peu diffusé. Il peut être consulté dans la revue professionnelleShow Mag. En 1994,Skyrock abandonne sonHDCN°1 Dance et signe tout comme la chaîne câbléeMCM, un contrat avec leHDC de Media Control.Skyrock le diffuse cinq ans en se contentant du strict minimum. Ses deux animateurs, DJ Bertrand et Laurent Cut Master ont essayé de créer leur propre « Top Dance » qui n'a pu aboutir à la suite du départ de Laurent.
Dès1995, au vu du succès duHit Machine,M6 retente de nouveau un classementHDC sous le nom « Dance Machine Club (présenté de mars 1995 à Noël 1996 parOphélie Winter puis Séverine Ferrer) avec son « Hit Dance » reprenant dans un premier temps leTop Dance de Savignac puis dans un second temps, en 1996, en s'inspirant duHDC de Media Control.
Dès1996, en France, les radios doivent diffuser un quota minimal de 40 % de titres francophones[56]. Pour ne pas déroger au quota français ni changer leurs programmations, des radios, commeNRJ, choisissent 10 titres français (soit 2 à 3 % de tous les titres français) qu'elles diffusent de façon répétée (un titre pouvant faire plus de 400rotations(en) par mois) de façon à remplir la quasi-totalité (74,3 %)[57] de leur quota français, ce qui amène des radios musicales à avoir la totalité de leurs titres en commun (cas non exceptionnel), créant un manque de diversité (4 nouveautés arrivent chaque mois contre 10 au début duTop 50 en 1984)[58].
En 1999, Eric André conçoit un nouveau classement des titres clubs : le Monday Chart de DJ Buzz pourMCM.Skyrock abandonne leHit des clubs de Media Control pour ne diffuser plus que durap et duRnB.
Absent de toutes les radios françaises, leHDC survit jusqu'en 2001 à travers la presse papier commeOnly for DJs ouMusique Info Hebdo.
L'arrivée en 2001 de laclé USB de 1 000 mégaoctets et dubaladeur numérique conduit à la chute des ventes dudisque « physique » dans tous les pays développés (en France en 2002) : c'est laquatrième crise du disque. En 2001, voyant cela arriver, et pour assurer la promotion de leurs nouveaux titres, la profession des gros labels dance des maisons de disques avait lancé un appel d'offres pour ne garder qu'un seul et unique classement officiel des titres joués dans les clubs de France. Il est remporté par le Club 40[59], de Yacast (qui mesure aussi la diffusion enairplay radio), alors que leSNEP[60] avec Media ControlGFK[61] mesurent eux la vente de disque[62] pour leTop 50.
Entre 2002 et 2004, le classement « généraliste » et le classementtechnohouse duClub 40 de Yacast est diffusé par la station de radio françaiseEurope 2. Cependant, côté télévision, les nouvelles chaînes musicales créent leurs propres classements club commeVirgin 17 (Club 17, 2002-2010),M6 Music Club (Hit des Clubs, 2009) ouD17 (Top Club, 2010).
En 2003, leDance/Electronic Singles Sales(en) (anciennement, le Hot Dance Singles Sales ou encore Hot Dance Music / Maxi-Singles Sales) n'est plus publié mais reste consultable sur le site internet duBillboard. Le Hot Dance / Disco est renomméHot Dance Club Songs (aussi connu sous le nom de Club Play Singles). LeBillboard crée le « Hot Dance Airplay chart(en) » (renommé en 2011 sous le nom de Dance / Mix Show Airplay) basé sur leairplay radio et 40mix de DJ.
En 2005, la station de radio françaiseFun Radio diffuse leFun Club 40 de Yacast. Prenant en compte les playlists des DJ internationaux, leHDC passe à50 titres. En 2008,NRJ diffuse le NRJ Club 40 de Yacast. À la place, Fun Radio diffuse un nouveau classement club nommé leFun Club. Le Monday Chart de DJ Buzz est renomméLe Hit des clubs DJ Buzz en 2009. Savignac crée en 2009 le site Musibox Live, un website publiant deuxHDC, le premier appeléMusibox Play[63] fait à partir du vote des DJs membres du site, et le second, Musibox Club, créé en 2012, fait uniquement à partir des votes des DJs résidents en club.
En 2010, le Club 40 de Yacast est diffusé surMTV Idol. En 2011, leFun Club 40 de Yacast revient sur Fun Radio, tandis que NRJ diffuseLe Hit Des Clubs Dj Buzz[réf. nécessaire].
Depuis 2013, parmi les récompenses desNRJ DJ Awards, un Award est donné au « meilleur hit des clubs de l'année » et un autre au « meilleur club français de l'année ». De 2013 à 2014, sur son website,Charts in France a publié un classement club en partenariat avec Yacast[64].
En 2014, un troisièmeHDC conçu par Musibox Live voit le jour sous le nom de « Extra Club »[65] et comporte cinq sous-catégories : Général, Black, Electro, Nouveautés et Récurrent. Il est conçu à partir de boites noires de 100 clubs en en partenariat avec l'institut Média Forest.
LeBillboard crée le classementDance / Electronic Songs(en), un classement de50 titres basés sur les ventes numériques, le streaming, leairplay radio et la diffusion en club.
En 2015, avec lestreaming sur les sites web commeUniversal Music France,Deezer,Spotify,SoundCloud,Napster,Beatport, Traxsource etYouTube, mais aussiShazam, leHDC passe à60 titres. En 2016, pour empêcher que dix titres français n’accaparent de plus de 50 % du quota français des radios, la France vote un amendement qui prévoit que dans ce cas, les diffusions supplémentaires de ces mêmes dix titres ne seront pas comptabilisées s’ils accaparent plus des 50 % du quota[66],[67].
En 2017, Fun Radio remplace le classementgénéraliste duClub 40 par le classementTechno House duClub 40, renomméElectro, mais étant consultable sur internet quelques jours avant sa diffusion, il remporte un faible taux d'audience.
↑Jean Tournier,Les mots anglais du français, Belin, 1998, p. 433, rubrique Hit-parade.
↑L'emploi dehit-parade est usuel dans certaines aires de la francophonie, dont la France. Cet emprunt à l'anglais est toutefois critiqué en français normatif. Selon leGrand dictionnaire terminologique, le mothit-parade est critiqué par leConseil international de la langue française depuis les années 1970, alors que le motpalmarès a été normalisé par l'Académie française. En français québécois, l'usage du termepalmarès est usuel. Le motpalmarès est consigné dans le dictionnaireUsito sans marque de variation diatopique ni remarque, ce qui suggère qu'il serait commun à l'ensemble de la francophonie contrairement àhit-parade, qui est absent de l'ouvrage.
↑« Comment est fait le classement Club 40 ? »,OnlyforDJ'S,(lire en ligne).
↑C'est en voyant que certaines chansons dejuke-boxes à quarante disques étaient jouées à plusieurs reprises queTodd Storz(en) a eu l'idée dès la mi-1951, d'arpenter les disquaires pour déterminer un « Top 40 » des singles les plus vendus puis de les diffuser à rebours à la radio, mais ce n'est que vers le milieu des années 1950 qu'il a inventé le terme « top 40 » pour décrire son format radio à succès.
↑Billboard publie le classement single sous le nom de « The Top 100 » du 12 novembre 1955 au 28 juillet 1958, la semaine suivante il est renomméHot 100.
↑Wenceslas Lizé,Les stratèges de la notoriété : Intermédiaires et consécration dans les univers artistiques, Paris, Archives contemporaines,, 233 p.(ISBN978-2-8130-0099-6,lire en ligne)
↑ce qui a pour effet d’entraîner un cercle vicieux, mais rentable pour l'annonceur : dans un premier temps, les titres les plus vendus sont mis dans la revue duBillboard Hot 100, puis dans un second temps, le classement est diffusé en radio et télévision et enfin, et enfin, dans un troisième temps, le bouche à oreille amplifie la vente des titres qui sont déjà les plus vendus.
↑L'animateurDick Clark a avoué que l'émission de télévisionAmerican Bandstand payait la moitié de leurs artistes et demandait aux compagnies de disques de payer pour leurs artistes lorsque l’émission n’avait plus d’argent.
↑Le Top 50 deviendra l'UK Singles Chart en 1969 puis la revueRecord Retailer se renommeraMusic Week en 1972[source insuffisante].
↑Le hit-parade de France Inter sera diffusé du 2 octobre 1965 à 1968, puis sera remplacé par le Top Inter (1973-1977), et enfin le hit-parade des clubs 1982-1990[source insuffisante].
↑les deejays envoient leur playlist par papier lettre que les différents présentateurs successifs vont synthétiser jusqu'en 1989-1991, 1977-1980 et 1984 :François Diwo (remplacé par Nicolas du Roy et Jean-Loup Lafont), 1980-1983, 1985 : Yann Hégann, 1986-1989 : Jacky Gallois, et sur la fin : Yves Bigot (à ne pas confondre avec le Hit Parade tout court présenté également par Jean-Loup Lafont).
↑En 1973, leRoyaume-Uni cessant le monopole absolu sur la radiodiffusion de laBBC, les stations commerciales commencent à s’installer sur les îles britanniques, la chute de la vente de single commence aux États-Unis.
↑En 1981, en France, redoutant la perte de sesannonceurs, lapresse écrite avait fait interdire la diffusion de publicité par lesstations de radio, qui étaient brouillées par laTDF si elles en diffusaient. Mais lesstations de radio ne parvenaient pas à survivre seulement grâce aux subventions, alors la France retira l'interdiction en 1984, mais maintenait l'interdiction publicitaire des disques à la télévision jusqu'en 1987.
↑LaSacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) comptabilise les disques vendus pour calculer les droits d'auteurs, mais cela lui prend deux ans. La Sacem n'est pas capable de donner des chiffres instantanément[source insuffisante].
↑En 2005, le classement des E-Tops (téléchargements) est créé, puis en 2011, leTop 50 « officiel » comporte fusionne les ventes physiques et les téléchargements contrairement à l’historique Top 50 qui est arrêté l'année d'après, en 2012. En 2014, un classementstreaming est créé. En 2017 est créé, le classementmégafusion fusionnanttéléchargements etstreaming
↑En 2006, le classement des téléchargements est créé, puis en 2011, le Top 50 « officiel » fusionne les ventes physiques et les téléchargements. En 2016 est créé, le classement mégafusion fusionnant ventes physiques, téléchargements etstreaming,« Un nouveau TOP Albums en phase avec la consommation - SNEP »
↑LeHDC reste consultable surminitel jusqu'à début 1990.
↑Virgin Megastore transmet ses dix meilleur ventes hebdomadaires de CD àPatrice Drevet qui les transmet àFrance 3 qui les diffuse tous les vendredi et dès ce vendredi 17 février1989 dans le classement Top CD.
↑Loïc Depecker,La mesure des mots : cinq études d'implantation terminologique, Paris, Publication Univ Rouen Havre,, 528 p.(ISBN2-87775-224-0)
↑Malheureusement certains DJ ne fournissent par leurs véritable enregistrements mais trichent en envoyant aux maisons de disques les enregistrements avec leurs nouveaux titres, ce qui amènera en 1996 à la création d'une société de surveillance appelé « L'Extra Club » qui met en place des boites noire qui seront directement connectées à l'ADSL.
↑Ce classement coûte cher à l’industrie du disquecar beaucoup de titres des enregistrements sur audio-cassette ne sont pas reconnus et mal retranscrits, obligeant de piger « à la main »[Quoi ?].
↑présentés par l’animateur Mike qui sera suivi du commandant Cocto qui officiera jusqu'en 1994.
↑à ne pas confondre avec l'Extra Club ayant fait suite auTop Dance Discothecontrol
↑L’amendement de non comptabilisation en cas de dépassement a été voté dans la nuit du mercredi 16 au jeudi, et la loiLCAP votée le 7 juillet 2016[réf. nécessaire].