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Classe Yamato

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Pour les articles homonymes, voirYamato.

Classe Yamato
illustration de Classe Yamato
Dessin duYamato au
Caractéristiques techniques
TypeCuirassé
Longueur263,2 m[1],[2]
Maître-bau38,9 m[1],[2]
Tirant d'eau10,9 m
Déplacement63 200 tonnes[1]
Port en lourd72 810 tonnes[1]
Propulsion12 chaudières
4turbines à vapeur
4hélices à 3pales de 6 mètres de diamètre
Puissance150 000 ch[1],[2]
167 310 ch pendant les essais en 1942

45 000 ch en marche arrière

Vitesse50 km/h (27 nœuds)[1],[2]
Caractéristiques militaires
BlindageCeinture = 410 mm
Ponts = 200-230 mm
Kiosque = 300-500 mm
Tourelle = 193-650 mm
Barbette = 50-546 mm
Armementinitial :
9 canons de460 mm (3x3)[1]
12 canons de155 mm (4x3)[1]
12 canons de127 mm (6x2)[1]
24 canons de25 mm (8x3)
4mitrailleuses de13,2 mm (2x2)[1]
AéronefsYamato et Musashi :
7hydravions[3] (3Aichi E13A[3] et 4F1M)[3],
2catapultes[3], 1 grue[3]
Shinano :
47 avions
Rayon d'action13 300 km à30 km/h[1],[2] (7 200 miles à 16 nœuds) (6 300 tonnes demazout)
Autres caractéristiques
Électroniqueradar
Équipage2 767[4]
Histoire
Chantier navalArsenal naval de Kure
Arsenal naval de Yokosuka
Arsenal naval de Nagasaki
A servi dans Marine impériale japonaise
CommanditaireMarine impériale japonaise
Période de
construction
1937-1942
Période de service1941-1945
Navires construits3 (2cuirassés , 1 converti enporte-avions)
Navires prévus5
Navires annulésNavire de guerre numéro 111
Navire de guerre numéro 797
Navires perdus3
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LaclasseYamato(大和型戦艦,Yamato-gata senkan?) est une série decuirassés de laMarine impériale japonaise construits et utilisés durant laSeconde Guerre mondiale.

Déplaçant près de 73 000 tonnes à pleine charge, ces navires ont été les cuirassés les plus lourds et les plus puissants jamais construits. Cette classe a été équipée du plus grandcanon naval jamais adapté sur unnavire de guerre avec neufcanons type 94 capables de tirer desobus de 1 460 kg[5] à plus de 42 km de distance. Deux cuirassés : leYamato et leMusashi, ont été achevés, tandis qu'un troisième, leShinano, est converti enporte-avions en cours de construction.

En raison de la menace des sous-marins et des porte-avions américains, leYamato et leMusashi passent la majorité de leur carrière dans des bases navales àBrunei,Truk etKure. Cependant, ils sont déployés plusieurs fois en réponse aux raids américains sur les bases japonaises avant de participer à labataille du golfe de Leyte en dans la force commandée par le vice-amiralTakeo Kurita. LeMusashi a été coulé durant cette bataille par les avions américains. LeShinano est ensuite coulé dix jours après son entrée en service, en, par le sous-marinUSS Archerfish, puis leYamato en pendant l'opération Ten-Gō.

Histoire

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Contexte

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La conception des cuirassés de classeYamato a été définie par les mouvements expansionnistes du gouvernement japonais, la puissance industrielle japonaise et le besoin d'une flotte assez puissante pour intimider des adversaires probables[6].

Photographie duMusashi prise depuis laproue en.

Après laPremière Guerre mondiale, beaucoup demarines de guerre (dont celles desÉtats-Unis, duRoyaume-Uni et de l'empire du Japon) poursuivent et développent des programmes de construction amorcés pendant le conflit. Les énormes coûts associés à ces programmes amènent les gouvernements à envisager une conférence de désarmement. Le, le secrétaire d'État des États-UnisCharles Evans Hughes invite des délégations de laFrance, de l'Italie, duJapon et duRoyaume-Uni à venir àWashington, D.C. pour discuter d'une fin possible à la course aux armements navals. LaConférence navale de Washington aboutit autraité naval de Washington. Parmi diverses dispositions, il limite les futurs cuirassés à un déplacement standard de 35 000 tonnes et uncalibre de tir de 406 millimètres maximum. Les cinq pays s'interdisent également de construire plus de navires militaires pendant dix ans et à ne pas remplacer les bateaux qui auraient échappé aux conditions du traité pendant au moins vingt ans[7],[8].

Dans les années 1930, le gouvernement japonais bascule vers l'ultranationalisme. L'empire du Japon vise à poursuivre une politique expansionniste enAsie, en prenant le contrôle des pays de la région sous le couvert d'un indépendantisme pan-asiatique théorisé par le concept desphère de coprospérité de la grande Asie orientale. Le maintien d'un tel empire, s'étalant de la Chine jusqu'auxîles Midway, nécessite une flotte capable de contrôler de façon durable ce territoire[9]. Bien que les cuirassés japonais construits avant la classeYamato ont été achevés en 1921, soit un an avant la signature du traité (qui interdit toute nouvelle construction), toute la flotte a été reconstruite ou significativement modernisée dans les années 1930[10]. Cette modernisation comprend, entre autres, de plus grandes vitesses et puissances de feu, que les Japonais comptent utiliser pour agrandir et défendre leur empire[11]. Lorsque le Japon se retire de laSociété des Nations en 1933, deux ans après l'incident de Mukden, il renonce également à toutes ses obligations issues des traités internationaux[12]. Ainsi le Japon ne se considère plus tenu de concevoir ses cuirassés selon les limitations dutraité naval de Washington et s'estime libre de construire des navires de guerre plus grands que ceux des puissances maritimes de l'époque.

L'intention du Japon d'acquérir des ressources à partir de ces colonies du Pacifique et de l'Asie du Sud-Est mènerait probablement à la confrontation avec les États-Unis[13] ; ainsi ce pays est devenu le premier ennemi potentiel de l'empire du Japon. À cette époque, les États-Unis possèdent 30 % de la production industrielle mondiale tandis que le Japon n'en comptabilise que 3,5 %. En 1935, des membres duCongrès des États-Unis affirment que « le Japon se lance dans une course à l'armement maritime »[14]. Parce que la production industrielle japonaise ne peut surpasser lapuissance industrielle des États-Unis[6], les ingénieurs japonais proposent de concevoir un cuirassé supérieur à ses homologues de l'United States Navy[15]. Chacun de ces cuirassés doit être capable d'engager simultanément plusieurs navires ennemis, ce qui devait permettre de réduire le besoin de dépenser autant d'effort industriel que les États-Unis auraient investi dans la construction de leurs cuirassés[6].

Conception

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Pont duMusashi.

Le début de la conception duYamato remonte à l'année1934. De1934 à1936, 24 plans initiaux ont été mis en avant[16]. Les plans finaux, après modifications, sont acceptés en, pour un cuirassé de 68 000 tonnes. Après la sortie duJapon duTraité naval de Washington en1934, et le retrait de laconférence de désarmement naval en1936, la connaissance par les puissances occidentales de cette nouvelle classe decuirassés aurait probablement été considérée comme une provocation. C'est pourquoi cette classe de navire fut construite dans le plus grand secret. Ainsi, les canons furent officiellement appelés « canons de 40 cm », et les autorités civiles ne furent pas informées de leur mise en service. Le budget de construction fut divisé et réparti sur de nombreux projets, de façon à ne pas éveiller les soupçons.

LeYamato était conçu pour surclasser toutnavire susceptible d'être construit par lesÉtats-Unis d'Amérique. Le choix du calibre de460 mm pour l'armement principal (plutôt que le 406 mm) était motivé par la largeur ducanal de Panama, car il aurait été impossible pour la marine américaine de construire un navire portant un calibre équivalent sans de graves restrictions dans l'arrangement ou le blindage du navire[n 1].

Initialement elle devait comporter cinq navires. La construction duYamato commença le dans un bassin spécialement conçu auxchantiers navals de Kure situés dans lapréfecture de Hiroshima. En1938, c'est au tour duMusashi d’être construit et il fut lancé en1940. Le troisième de la série, leShinano, est transformé enporte-avions en cours de construction et la construction du quatrième, jamais baptisé et connu seulement comme le « navire de guerre numéro 111 » est annulée alors que le bâtiment n'était construit qu'au tiers. Le cinquième cuirassé prévu ne sera jamais construit. Les plans pour le typeSuper-Yamato, armé de canons de 508 mm, qui devait succéder auYamato pour maintenir l'avance des cuirassés japonais sur leurs rivauxaméricains, furent abandonnés.

Construction

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La construction des navires de la classeYamato requiert avant tout la modernisation et le développement des quatre chantiers navals deKure,Nagasaki,Yokosuka et deSasebo pour permettre la construction de coques de la taille envisagée[17].

LeYamato est construit en trois ans et neuf mois au chantier naval de Kure, où laquille est partiellement couverte pour que la construction reste secrète[18]. LeShinano est construit au chantier naval de Yokosuka, et leMusashi est construit en trois ans et cinq mois au chantier naval de Nagasaki. Le quatrième cuirassé, connu seulement comme le« navire de guerre numéro 111 » est destiné à être construit au chantier naval de Sasebo[17].

Navires

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LeYamato et leMusashi ancrés dans les eaux desîles Truk en 1943

Bien que cinq navires de laClasse Yamato fussent planifiés en 1937, seulement trois (deux cuirassés et un cuirassé converti en porte-avion en cours de construction) sont achevés. Ces trois navires sont construits dans le plus grand secret pour empêcher les services de renseignement américains d'apprendre ni leur existence, ni leurs caractéristiques techniques[6]. En effet, l'Office of Naval Intelligence de l'United States Navy ne connaissait que les noms duYamato et duMusaho à la fin de l'année 1942. Dans un premier temps, les services de renseignement américain supposaient que les caractéristiques techniques de laclasse Yamato étaient exagérées, alors qu'en réalité elles étaient correctes. En effet ils ont estimé que les navires de laclasse Yamato avait unmaître-bau de 34 mètres (alors qu'il était en réalité il était de 39 mètres) et undéplacement de 40 000 tonnes à 57 000 tonnes (alors qu'il était en réalité il était de 69 000 tonnes). De plus, à la fin du mois de (soit quatre mois après le naufrage duYamato) ils pensaient toujours que l'armement principal de laclasse Yamato était composé de canons de 410 mm alors qu'en réalité il était composé de canons de 460 mm[19].L'ouvrage de référenceJane's Fighting Ships et les médias occidentaux ont également mal rapporté les caractéristiques technique des navires. En, laJane's Fighting Ships décrit le déplacement duYamato et duMusashi comme étant de 45 000 tonnes[20].De même, leNew York Times et l'Associated Press rapportent que les deux navires déplaçaient 45 000 tonnes à 30 nœuds[21]. Et même après le naufrage duYamato en, le quotidien britanniqueThe Times a continué d'attribuer 45 000 tonnes de déplacement au navire[22].Néanmoins, l'existence des bateaux (et leurs spécifications supposées) influença fortement les ingénieurs naval américains dans ledesign des cuirassés de laclasse Montana. Bien qu'annulés, les cinq navires de laclasse Montana ont spécialement été prévus pour contrer la puissance de feu des navires de laclasse Yamato[23].

Italie navalMarine impériale japonaise - Classe Yamato
NomChantier navalMise en chantierLancementEntrée en serviceDestination finalePhoto
YamatoArsenal naval de KureCoulé le par une attaque aérienne lors de l'opération Ten-Gō
MusashiMitsubishi Heavy Industries,NagasakiCoulé le par une attaque aérienne lors de labataille du golfe de Leyte
ShinanoArsenal naval de YokosukaConverti enporte-avions en juillet 1942
Coulé par quatretorpilles le
Navire de guerre numéro 111Arsenal naval de Sasebo[17]NCAnnulé le alors qu'il était complété à 30 % puis démantelé sur place

Yamato

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Article détaillé :Yamato.
LeYamato pendant des essais en mer en 1941

LeYamato(大和?) est commandé en mars 1937, saquille posée le, puis il est lancé le, et armé le[24]. Il participe à des exercices d'entrainement jusqu'au, quand l'AmiralIsoroku Yamamoto a considéré qu'il était opérationnel[24]. Il rejoint la1re Division de Cuirassé, en tant quevaisseau amiral de laFlotte combinée durant labataille de Midway en, pourtant il n'a pas engagé des forces ennemies pendant cette bataille. Les deux années suivantes ont été passées entre les bases navales Truk et de Kure, tandis que sonsister-ship leMusashi l'a remplacé en tant que vaisseau amiral de la Flotte combinée[24]. Dans le cadre de la1re Division de Cuirassé, leYamato est déployé à de multiples reprises pour contrer lesraids des porte-avions américains sur des bases japonaises. Le, il subit des dégâts majeurs à la suite d'une attaque de torpilles du sous-marinUSS Skate et il est forcé de retourner à la base navale de Kure pour y subir des réparations et des améliorations structurelles[24].

En, après l'amélioration de l'armement secondaire et des défenses anti-aériennes, leYamato rejoint la Deuxième Flotte pour prendre part à labataille de la mer des Philippines en escortant la division de porte-avions japonais. Puis en, il est utilisé dans le cadre de la Force Centrale duvice-amiralTakeo Kurita lors de labataille du golfe de Leyte, il utilise son artillerie navale pour la première fois contre un navire ennemi en aidant à couler leporte-avions d'escorteUSS Gambier Bay et ledestroyerUSS Johnston, avant d'être repoussé par l'USS Heermann, qui le mit hors de combat[25]. Légèrement endommagé à Kure en, leYamato est alors réarmé pour la préparation pour des opérations[24]. LeYamato est coulé le par les porte-avions américains lors de l'opération Ten-Gō en recevant 10 torpilles, et 7 bombes avant de chavirer avec 2 498 des 2 700 membres d'équipage, dont le vice-amiralSeiichi Itō[19]. Son explosion produit un nuage de 6 kilomètres de haut, visible à plus de 160 kilomètres de distance[26]. Le naufrage duYamato est perçu comme étant une victoire américaine majeure, et le reporter de guerreHanson W. Baldwin (en) auNew York Times, a écrit « Le naufrage du nouveau cuirassé japonais Yamato (...) est la preuve frappante (partout où il sera nécessaire de le démontrer) de la faiblesse du Japon dans les airs et en mer »[27]

Musashi

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Article détaillé :Musashi.
LeMusashi quittantBrunei en octobre 1944

LeMusashi(武蔵?) est commandé en, saquille posée le, et il est lancé le, et armé le. De septembre à décembre 1942, il est impliqué dans des exercices d'entrainement àHashira-jima. Le, leMusashi relève son sister-ship leYamato en tant que vaisseau amiral de la Flotte Combinée. Jusqu'en, leMusashi se déplace entre les bases navales de Truk, Yokosuka, Brunei et Kure. Le, il subit des dégâts au niveau de la proue par une torpille tirée depuis le sous-marin américainUSS Tunny qui créa un trou de 5,8 m dans la coque[26]. Après les réparations et la révision d', leMusashi rejoint la1re Division de Cuirassé àOkinawa[24].

En, leMusashi prit part à la Deuxième Flotte pour escorter des porte-avions japonais lors de la bataille de la Mer des Philippines[24]. En, il quitte Brunei en tant que membre de la Force Centrale de l'amiral Takeo Kurita pour prendre part à la bataille du golfe de Leyte[28]. LeMusashi est coulé le durant cette bataille, en encaissant 17 bombes et 19 torpilles, et en causant la perte de 1 023 des 2 399 membres d'équipage[29],[26].

Shinano

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Article détaillé :Shinano.
LeShinano en novembre 1944

Initialement nomméNavire de guerre numéro 110, leShinano(信濃?), est prévu pour être le troisième membre de la classeYamato, malgré une conception légèrement modifiée. L'épaisseur du blindage original est légèrement réduit, y compris au niveau de la ceinture, du pont et des tourelles. L'économie en poids signifie que d'autres améliorations peuvent être ajoutées dans d'autres domaines, y compris au niveau des protections supplémentaires pour des postes d'observation et le contrôle de feu. De plus, l'armement secondaire duYamato et duMusashi alors composé des canonsType 89 de 127 mm est remplacé par les canonsType 98 de 100 mm. Bien que d'un calibre plus petit, le canon de Type 98 possédait unevitesse initiale significativement plus grande, une portée plus grande, et une cadence de tir plus élevée pour la défense anti-aérienne que le Type 89[30].

En, après la défaite des japonais lors de la bataille de Midway, la construction duShinano est suspendue, et la coque est grandement reconvertie en un porte-avions[24]. Il est alors conçu comme un navire de soutien de 64 800 tonnes qui serait capable de transporter, réparer et approvisionner les flottes aériennes des autres porte-avions[31],[32]. Bien qu'il ait été initialement prévu qu'il entre en service au début de l'année 1945[24], la construction du navire a été accélérée après la bataille de la Mer des Philippines[33], en conséquence leShinano est lancé le puis mit en service un peu plus d'un mois plus tard le. LeShinano est parti de la base naval deYokosuka pour celle deKure neuf jours plus tard. Le matin du, leShinano est frappé par quatre torpilles tirées par le sous-marinUSS Archerfish[24]. Bien que les conséquences des dégâts soient contrôlables, l'inondation a fait gîter le navire sur le côté tribord. Peu avant midi, il chavire et coule en emportant 1 435 des 2 400 membres d'équipage[24]. À ce jour, leShinano est le plus grand navire jamais coulé par un sous-marin[34].

Navires de guerre numéros 111 et 797

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LeNavire de guerre numéro 111, n'a jamais été nommé. Il a été planifié comme étant le quatrième membre de la classe Yamato et le deuxième bateau pour incorporer les améliorations duShinano. Laquille du bateau est posée après le lancement duYamato en et sa construction continua jusqu'en, quand les Japonais ont commencé à mettre en doute leur programme de construction navale ambitieux puisqu'avec l'arrivée de guerre, les ressources nécessaires à la construction du navire deviendraient beaucoup plus difficiles à obtenir. En conséquence, la coque du quatrième navire, complétée à seulement 30 %, a été démontée et mise au rebut en 1942. La ferraille issue de ce démantèlement fut réutilisée dans les transformations des naviresIse etHyūga (de typedreadnought) en hybrides de cuirassés et porte-avions.[n 2],[35],[36]Le cinquième navire, le navire de guerre numéro 797, a été planifié comme étant unShinano amélioré, mais la quille n'a jamais été posée. En plus des modifications faites sur ce bateau, le 797 aurait enlevé deuxtourelles double de 155 millimètres au profit de canons supplémentaires de 100 millimètres.[n 3],[37]

Position des épaves

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Dès 1983 des efforts ont été faits pour déterminer la localisation duYamato, grâce aux informations obtenues de six des survivants du naufrage, pour essayer de trouver l'épave duYamato. Elle est localisée en 1984 à l'aide d'un sonar à 365 mètres de profondeur à la position30° 22′ 00″ N, 128° 04′ 00″ E[24]. L'année suivante les premières images des restes duYamato ont été obtenues depuis son naufrage.

Dans les années 1990, une équipe de robots submersibles sponsorisée par la chaîne japonaiseNHK réussi à obtenir des images plus claires de l'épave ; en 1999 l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer en association avec la chaîne de télévision japonaiseTV Asahi, réalisa un examen des restes de l'épave[38],[39].

Le, la chambre d'industrie et de commerce Kure annonça un plan pour sauver des restes duYamato au moyen d'un budget estimé à des milliers de millions deyen[24].

Depuis le naufrage duMusashi en 1944 à la position13° 07′ 00″ N, 122° 32′ 00″ E[40], il n'y a pas eu de recherches pour connaître l'état des restes de l'épave à cause de la profondeur à laquelle elle git (à environ 800 mètres de profondeur), et parce que de telles investigations nécessitent un équipement spécialisé[40]. Finalement, ce n'est qu'après huit années de recherches[26], le[41], qu'une équipe du cofondateur de MicrosoftPaul Allen réussit à localiser l'épave dans la mer de Sibuyan, à plus d'un kilomètre de profondeur[26] à l'aide d'un robot embarqué sur l'Octopus[26].

Depuis que leShinano a coulé aux coordonnées33° 07′ 00″ N, 137° 04′ 00″ E[42], il n'y a pas eu de travaux de recherche des restes de l'épave. Et leShinano est toujours porté disparu[43].

Caractéristiques

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Armement

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Défenses anti-aériennes de la maquette duYamato duMusée Yamato àKure

Officiellement l'armement principal de la classeYamato est composé de canons de calibre 400 mm[44], afin de cacher la vraie puissance du canon de 460 mm qui est le plus gros canon jamais monté sur un navire de guerre[6]. Ces canons sont montés dans troistourelles triples, dont chacune pèse 2 774 tonnes[45]. Chaque tube construit parJapan Steel Works mesurait 21,13 mètres de long et pesait 147,3 tonnes[n 4],[6]. Desobus explosifs et perforants peuvent être envoyés à plus de 42 kilomètres, à unecadence de tir d'un et demi à deux coups par minute[6],[44]. Les canons principaux sont aussi capables de tirer des obus anti-aériensShiki tsûjôdan de 1 360 kilogrammes[n 5]. Une fusée éclairante est utilisée pour voir où les obus éclatent (bien qu'elles ne soient généralement encore efficientes lorsque l'obus avait parcouru une distance de 1 000 mètres). La détonation de chacun de ces obus dispersait 900 tubes incendiaires dans un angle de 20 degrés vers l'avant puis une charge brisante explosait pour faire éclater l'obus lui-même dans le but de projeter des éclats deshrapnel brisant les tubes incendiaires et les faisaient exploser à leur tour. Les tubes incendiaires brûlent pendant cinq secondes à environ3 000 °C et projettent une flamme d'environ 5 mètres. Bien que représentant près de 40 % des munitions embarquées avant 1944[44], lesShiki tsûjôdan sont rarement utilisés lors des combats contre les avions ennemis car pouvant détériorer fortement les canons principaux[46]. En effet, un de ces obus aurait éclaté prématurément et mis hors service un des canons principaux duMusashi pendant labataille du golfe de Leyte[44]. Ces obus sont destinés à opposer un barrage de flammes à n'importe quel avion essayant de l'attaquer. Cependant, les pilotes américains considéraient que ces obus représentaient plutôt uneffet pyrotechnique qu'une arme anti-aérienne efficace[44].

Initialement l'armement secondaire de la classeYamato comportait douze canonsType 3 de 155 mm montés en quatrebatteries de trois canons (un à l'avant, deux au milieu, et un à l'arrière)[45], ainsi que douze canonsType 89 de 127 mm en sixbatteries de deux canons (six au milieu sur le côté gauche et six autres au milieu sur le côté droit)[45], et l'armement anti-aérien de vingt-quatrecanons anti-aérien Type 96 de 25 mm montés au centre du navire[45]. En 1944, le cuirasséYamato (le seul navire restant de la classe) voit son armement anti-aérien amélioré. En conséquence l'armement secondaire a été changé pour six canons de155 mm[47], vingt-quatre canons de127 mm[47], et une centaine decanons anti-aérien de 25 mm[47], en préparation de labataille du golfe de Leyte[19].

L'armement duShinano diffère de celui desYamato etMusashi en raison de sa conversion enporte-avions. Comme le porte-avions a été conçu pour un rôle d’escorte, des armes antiaériennes ont majoritairement été installées sur le navire avec seize canons de127 mm[48], cent canonsanti-aérien de 25 mm[48], et trois cent trente-six lance-roquettes antiaériens dans douze tourelles de vingt-huit canons de 130 mm[49]. Aucun de ces canons n'a été utilisé, ni contre un avion ni contre un navire ennemi[49].

Blindage

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Schéma du blindage de la classeYamato au niveau de la tourelle arrière.

Conçu pour engager simultanément plusieurs cuirassés ennemis[4], les navires de la classeYamato adoptent un blindage lourd décrit par l'historien naval Mark Stille comme fournissant « un degré de protection inégalé dans le combat de surface »[50]. La ceinture principale du blindage (située sur la longueur et le côté du navire) est de 410 millimètres d'épaisseur[1], avec des cloisons supplémentaires de 355 millimètres d'épaisseur[1]. En outre, la forme de coque supérieure est très avancée, la forme oblique est particulièrement efficace puisqu'elle maximise la protection et la rigidité structurelle, pour un poids optimal. Le blindage des tourelles principales est plus épais que celui de la ceinture principale, avec un blindage de 650 millimètres d'épaisseur[1]. Le blindage tant dans la ceinture principale que dans les tourelles principales est fait enacier trempé[51]. Le blindage du pont de 75 millimètres d'épaisseur est composé d'un acier allié dechrome, denickel et demolybdène. Les tests balistiques réalisés à Kamegabuki démontrent que l'alliage du pont est meilleur de 10 à 15% comparé à des plaquesVickers homogènes[51]. Des plaques supplémentaires ont été conçues en modifiant les teneurs en chrome et en nickel de l'alliage. Un fort pourcentage en nickel permettait à la plaque d'être roulée et pliéesans développer de lafatigue[En quoi ?][51].

Le nouveau procédé desoudage à l'arc est largement utilisée sur les navires de la classe, ce qui a renforcé la durabilité du blindage[52]. Avec cette technique, le blindage inférieur de la ceinture a été inclus dans les navires comme une réponse aux expérimentations sur leTosa et le nouvel obus japonais Type 91 qui pouvait parcourir une grande distance sous l'eau[53] ; de plus cette technique est utilisée pour renforcer l’intégralité de la structure de la coque du navire[52]. Au total, les navires de la classeYamato contenaient 1 147 compartiments étanches[52], dont 1 065 se trouvaient en dessous du pont blindé[52].

Cependant, le blindage de la classeYamato a toujours souffert de plusieurs défauts, dont beaucoup s'avéreront fatals dans les années 1944 et 1945[54]. Particulièrement la jointure entre la ceinture supérieure et la ceinture inférieure crée un point faible juste en dessous de laligne de flottaison, particulièrement vulnérable aux torpilles lancées depuis un avion[46]. D'autres faiblesses structurelles existent au niveau de laproue des navires, où le blindage est généralement plus mince[46]. La coque duShinano était soumise à des faiblesses structurelles encore plus grandes puisqu'elle a été équipée d'un blindage minimal sans aucun compartiment étanche[48].

Propulsion

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La classeYamato est équipée de 12 chaudières Kanpon, qui actionnent quatre turbines à vapeur[1] ; lesquelles font tourner les quatrehélices de 6 mètres de diamètre. Cette disposition permet à la classeYamato d'atteindre une vitesse de pointe de50 km/h (27 nœuds)[6] Avec une puissance indiquée de147 948 ch (110 325 kW)[6], la capacité de la classeYamato à naviguer aux côtés de navires plus rapides est limitée.

De plus, la consommation en carburant des deux cuirassésYamato etMusashi était très élevée[19]. Elle pouvait atteindre 70 tonnes de carburant par heure et à pleine vitesse[55]. Or les problèmes de ravitaillement en carburant de la flotte japonaise se sont manifestés dès l'attaque de Pearl Harbor[n 6],[56]. De plus, durantla campagne de Guadalcanal, la consommation de carburant de la flotte atteignait 10 000 tonnes par jour[57]. Tandis que les réserves de carburant à la base navale de Kure étaient au plus bas à 65 000 tonnes[57]. En conséquence, aucun de ces cuirassés n'a été utilisé dans lacampagne des îles Salomon ni dans les engagements mineurs relatifs à la période de "voyages d'île en île" de 1943 et jusqu'au début de l'année 1944[19].

Le système de propulsion duShinano a été légèrement amélioré, permettant auporte-avions d'atteindre une vitesse de pointe de52 km/h (28 nœuds)[49].

Manœuvrabilité

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L'habileté pour faire demi-tour est bonne comparée à celle d'autres cuirassés. Son diamètre tactique est de 640 mètres, alors que son diamètre de progression est de 589 mètres. Et il fallait 17,5 secondes pour faire demi-tour[58].

Les navires de classeYamato peut compter sur deuxgouvernails, un principal de 46 m2, et un secondaire de 16,5 m2[58]. L'usage de ce gouvernail secondaire a démontré qu'il était presque incapable de faire manœuvrer à lui seul le navire.

Aéronefs et grue

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LeYamato et leMusashi ont été conçus pour transporter septhydravions, troisAichi E13A et 4 Mitsubishi F1M, lesquels étaient lancés par deuxcatapultes de 19,5 mètres[3].

Une grue avec un bras de 20 mètres était utilisée pour ressortir les aéronefs de l'eau et les ramener a bord[3].

Systèmes de pompage

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En théorie le système de contrôle de gîte installé dans les navires de classeYamato était capable de stabiliser le vaisseau avec unegîte inférieure à 18,3°. Il fonctionne de la manière suivante : la gîte résultant du premier impact d'une torpille serait réduite à moins de 4° dans les cinq premières minutes après la mise en marche du système de pompage. La gîte produite par un second impact pouvait être contrôlée au bout de 30 minutes[59].

De plus, en inondant des compartiments spéciaux situés du côté opposé des voies d'eau, le navire pouvait se remettre à niveau avec une gîte de13,8° maximum. Les4,5° de gîte restant pouvaient être corrigés de la même manière en transférant le carburant des citernes[59].

Projet A-150

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Article détaillé :Projet A-150.

Le projet A-150 envisage deux cuirassés entièrement nouveaux et plus grands dont la conception a été planifiée dans le programme de réapprovisionnement de la flotte de 1942. La conception de la classe a été rapidement approuvée par le Haut Commandement Naval japonais[60] malgré les objections des aviateurs japonais, qui préféraient la construction de porte-avions plutôt que des cuirassés[n 7],[61].

Désigné comme le Projet A-150 initialement nommés « navire de guerre numéro 178 » et « navire de guerre numéro 179 », les plans pour ces deux bateaux ont commencé peu après que la conception de la classe deYamato a été achevée, probablement dans les années 1938-39. Ce projet a été « essentiellement complété » en 1941, mais avec la guerre à l'horizon, le travail sur les cuirassés a été interrompu pour couvrir le besoin de navires de guerre supplémentaires, comme des porte-avions et des cuirassés, mais aussi pour remplacer les pertes de guerre de ces bâtiments vitaux. La perte japonaise lors de labataille de Midway, où quatre porte-avions japonais ont été coulés (sur les dix alors présents dans la marine impériale), a eu pour conséquence que le travail sur les bateaux ne commença jamais. S'ils avaient été construits, ces navires auraient été les cuirassés les plus puissants de l'Histoire grâce à leur artillerie principale de 510 millimètres et à leur puissante défense anti-aérienne[62].

Semblables aublueprint relatif à la classeYamato, la plupart des documents et des plans relatifs au projet A-150 ont été détruits pour en empêcher la capture à la fin de la guerre. Le design final des bateaux aurait eu une taille et une puissance de feu plus grande que celles de ceux issus de la classeYamato, avec six canons de 510 millimètres dans trois tourelles doubles et un armement secondaire composé de vingt-quatre canons de 100 millimètres (semblable à ceux utilisés sur les destroyersAkizuki). Leur déplacement devait être supérieur à celui duYamato, et un blindage latéral de 46 centimètres a été planifié[63],[64].

Destruction des documents

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À la veille de l'occupation du Japon par les alliés, les officiers de laMarine impériale japonaise ont détruit pratiquement tous les rapports, dessins et les photographies relatifs aux cuirassés de classeYamato, ne laissant que des informations fragmentaires sur les caractéristiques de la conception et d'autres questions techniques. La destruction de ces documents était si complète que, jusqu'en 1948, les seules images connues duYamato et duMusashi étaient celles prises par des avions de lamarine américaine lors des attaques sur les deux cuirassés[65].

La conversion duShinano fut tenue secrète (les Américains ne découvrant qu'après la guerre l'existence du porte-avions géant, l'Archerfish fut d'abord crédité de la perte d'un porte-avions non identifié de 28 000 tonnes).

Cependant, en octobre 1942, à la demande spéciale d'Adolf Hitler, l'amiral allemand etattaché militairePaul Wenneker (en) avait été autorisé à inspecter les cuirassés de classeYamato pendant leur maintenance dans un chantier naval. Il en a fait une description détaillée, envoyée à Berlin. Le, ce rapport[n 8] a été transmis auquartier général du Führer et il a été ordonné d'utiliser ce rapport pour dessiner des croquis des cuirassés japonais.

Comparaison avec la classeIowa

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Pour un article plus général, voirClasse Iowa.

L'USS Iowa est fréquemment comparé avec leYamato.

Les Japonais ont adopté une politique visant à construire des cuirassés qui seraient individuellement supérieurs à leurs équivalents étrangers[15].

« Les américains ne construiront pas de cuirassé qui ne peut pas traverser lecanal de Panama (a assuré un employé qui n'a pas voulu fournir son identité). Lesécluses du canal de Panama font un peu plus de 108 pieds de largeur. Cela impose une limite dans le maître-bau, et dans la largeur, des cuirassés américains ce qui ajoute également des limitations en épaisseur du blindage et le calibre des canons des bateaux américains. »

— Note publiée par HNN le 5 novembre 1937[66].

La guerre a empêché que les navires de la classeYamato attaquent un de ses équivalents américains c'est pourquoi il y a des spéculations sur l'issue de l'affrontement entre le cuirasséYamato et l'USSIowa. Dans cet affrontement théorique, les historiens anglo-saxons s'accordent en général pour donner un avantage à l'USS Iowa[67], principalement parce que, malgré un déplacement moindre, l'USSIowa avait une plus grande vitesse et un meilleur système de visée grâce à l'usage du radar[68], en plus de disposer d'un système supérieur de contrôle des dégâts[69].

Importance culturelle

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Des visiteurs duMusée Yamato examinent la maquette du cuirassé en 2006

Du temps de leur construction et jusqu'à présent, les cuirassésYamato etMusashi ont une présence notable dans la culture japonaise, leYamato en particulier. Avec leur achèvement, les cuirassés ont représenté l'épitomé de l'ingénierie navale japonaise. De plus ces deux bateaux, en raison de leur taille, vitesse, puissance de feu, ont visiblement incarnés la détermination du Japon et l'empressement de défendre ses intérêts contre les puissances occidentales, et particulièrement contre les États-Unis.Shigeru Fukudome, chef de la Section des Opérations de l'état-major de la marine impériale japonaise, a décrit les deux bateaux comme « les symboles du pouvoir naval qui a fourni aux officiers et aux hommes un sens profond de confiance dans leur marine »[70]

Dans les médias

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Les apparitions dans la culture populaire décrivent la dernière mission du bateau comme un effort courageux, désintéressé, mais futile. Un effort symbolique des marins de japonais pour participer à défendre leur patrie. Une des raisons qui font que ce navire de guerre peut avoir une telle signification dans la culture japonaise est que le mot « Yamato » était souvent utilisé comme un nom poétique pour le Japon. Ainsi, la fin du cuirasséYamato pourrait servir de métaphore relative à la fin de l'empire du Japon[71],[72]

LeYamato et plus particulièrement l'histoire de son naufrage, est souvent apparu dans la culture populaire japonaise, comme dans l'animeSpace Battleship Yamato et en 2005 dans le filmLes Hommes du Yamato[73],[74]. Il y a également un autre film à propos duYamato nomméSenkan Yamato (« Le cuirasséYamato », produit par le studioShin-Toho et réalisé parYutaka Abe) dès1953[75]. Ce film est basé sur le livreSenkan Yamato-no Saigo (戦艦大和ノ最期, « Les Derniers jours du cuirasséYamato ») écrit parMitsuru Yoshida , un survivant du naufrage duYamato.

Musée et mémoriaux

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Maquette duYamato dans leMusée Yamato.

En 2005, leMusée Yamato (大和ミュージアム) a été inauguré comme étant « un hommage aux compétences et à la science des ouvriers qui ont créé de telles merveilles que leYamato[76]. La principale attraction du musée est une réplique duYamato.

Deux mémoriaux existent, l'un dédié à toute la classeYamato et l'autre exclusivement auYamato. Le premier d'entre eux se trouve àKure comme une partie du musée et imite le pont et le mât du cuirasséYamato, au-dessus duquel se trouvent des projectiles utilisés tant par leYamato que par leNagato. Le deuxième mémorial se trouve dans le sud-est de l'île deTokunoshima. Construit en 1968 en forme de tour, il est dédié à l'ensemble des hommes qui sont morts à bord des navires de laflotte combinée[77].

Voir aussi

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Liens internes

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Navires comparables
Liste

Lien externe

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Notes

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  1. Plus le blindage est lourd, plus la coque est volumineuse, et plus grand est le calibre de l'armement principal, plus longue est la portée.
  2. Bien que la coque ait été mise au rebut, le double fond ne l'était pas. Plus tard, la construction de quatre grands sous-marins a eu lieu sur ce double fond. Des sources disponibles ne rapportent pas quand le double fond a été abandonné.
  3. Les auteurs William H. Garzke et Robert O. Dulin estiment que cette suppression des tourelles doubles de 155 millimètres aurait permis d'installer vingt quatre canons de 100 millimètres. LeYamato a été finalement modifié en 1944 dans ce sens.
  4. Chacune de ces trois tourelles triple est plus lourde que celles d'undestroyer de bonne taille.
  5. Cet obus est surnommé « la ruche » pendant sa période de service[44].
  6. Une des raisons pour lesquelles les officiers japonais n'ont pas lancé de troisième vague d'attaque était la peur de manquer de carburant pour effectuer le voyage retour.
  7. Dès l'année 1933, les aviateurs japonais, y compris l'AmiralIsoroku Yamamoto, ont soutenu que la meilleure défense contre des attaques des porte-avions américains serait une flotte de porte-avions et non une flotte de cuirassés. Cependant, « Quand la controverse a fait irruption, les amiraux plus vieux, et les plus conservateurs se sont tenus raccrochés à leur foi traditionnelle dans les cuirassés comme étant le navire principal de la flotte et ils ont soutenu la construction de la... classe des cuirassésSuper Yamoto »[61].
  8. Ce rapport a été conservé par la femme de l'historien allemand Erich Groner, qui l'a transmise à des éditeurs dans les années 1950.

Références

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  11. Gardiner et Gray 1984,p. 229-231.
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Bibliographie

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Drapeau de l'Empire du JaponMarine impériale japonaise
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Navire dépôt de débarquementShinshū Maru[1]
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Autre
  • 1.  Un navire dans la classe
  • 2.  Construction arrêtée avant la fin de la guerre
  • 3.  Annulé
Transcriptions japonaises :classe/type(,"Gata"?),(re)modèle(,"Kai"?),A(,"Kō"?),B(,"Otsu"?),C(,"Hei"?),D(,"Tei"?)
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