Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Classe Tonnant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLe Tonnant.

Classe Tonnant
illustration de Classe Tonnant
LeRobuste, vaisseau de 80 canons de classe Tonnant.
Caractéristiques techniques
TypeVaisseau de ligne de2e rang
Longueur59,26 mètres
Maître-bau15,26 mètres
Tirant d'eau7,58 mètres
Pont2
Déplacement3 868 tonnes
PropulsionTrois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement30canons de 36 livres
32canons de 24 livres
18canons de 12 livres
6caronades de 36 livres
Autres caractéristiques
Équipage860 hommes
Histoire
ArchitecteJean-Charles de Borda
Jacques-Noël Sané
Chantier navalToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
A servi dansPavillon de la marine royale française Marine royale française
Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
Pavillon de la Marine du Premier Empire Marine impériale française
 Royal Navy
Période de
construction
1787-1831
Période de service1789-1870
Navires construits35
PrécédentClasse Saint-EspritClasse BucentaureSuivant
modifier 

Comme les vaisseaux de laclasse Téméraire, les trente-cinq navires de laclasse Tonnant étaient issus des travaux duchevalierde Borda et de l'ingénieur navalSané pour uniformiser les constructions navales françaises selon des normes très définies et relevées.

Ils constituaient le plus grand modèle desnavires de ligne à deux ponts, armés de quatre-vingts canons, classé endeuxième rang, intermédiaire avantageux entre levaisseau de 74 canons, navire de ligne de base des flottes à la fin duXVIIIe siècle, et les lourds, lents et onéreux trois-ponts (de 100, 110, voire118 ou 124 canons). Puissamment armé de deux batteries complètes de canons lourds, rapide et très « manœuvrant », le « vaisseau de 80 classe Tonnant » a été probablement le navire le plus prisé par les commandants des marines de la période napoléonienne.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Les précurseurs (1743-1782)

[modifier |modifier le code]

Après le développement des premiersvaisseaux de 74, les chantiers navals français s'attaquèrent à des navires à deux rangées de batteries plus puissants et longs.

Vers le milieu duXVIIIe siècle sont lancés quelque deux-ponts de 80 canons, comme, déjà, un premier navire baptiséTonnant en1747 ou leSoleil Royal en1749. Sensiblement plus stables, plus maniables, plus rapides et aussi puissants que les trois-ponts de 80 à 110 canons, ils n'étaient que des 74 rallongés, avec 30canons de 36 livres et 32de 18, mais sur leSoleil Royal, on remplaça sescanons de 18 par des puissants24 livres sur son secondpont de batterie, cette modification tout d'abord isolée fut reprise à partir de1765 de façon systématique.

La classe Tonnant : le standard de Borda et Sané (1789-1831)

[modifier |modifier le code]

À partir de1787, sous la conduite du chevalier de Borda et selon les plans de l'architecte naval Jacques Noël Sané, à l'exemple desvaisseaux de 74 canons de la classeTéméraire, laconstruction fut standardisée, à partir de l'établissement d'un cahier des charges rigoureux fondé sur un compromis poussé entre de nombreuses exigences : celle d'une forte artillerie, capable de rivaliser avec les trois-ponts britanniques ; celle de qualités de navigation au moins aussi remarquables que celles desvaisseaux de 74 ; celle de facilité de construction (standardisation) pour être susceptible d'être lancés dans tous les arsenaux du royaume ; celle aussi d'être moins exigeants que les immenses trois-ponts de 118 canons de laclasse Océan qui jaugeaient plus de 5 000 tonnes, pour lesquels un équipage de plus de 1 100 hommes était nécessaire ; et enfin celle d'être beaucoup moins coûteux que ces derniers.

Ceci aboutit à la mise en chantier d'une nouvelle série de vaisseaux, dotés de deux longues batteries de canons de gros calibres, contre une pour les « 74 », nettement plus longs que ceux-ci et que les trois-ponts britanniques : 60,30 m contre 56,70 m pour leHMS Victory; à peine moins larges : 15,60 m contre 15,80 m ; et jaugeant plus de 3 800 tonnes contre 3 550 t. pour le plus célèbre vaisseau anglais. Ainsi en1789, le lancement d'un nouveauTonnant, le premier d'une longue série, est l'aboutissement d'une expérience remarquée universellement en matière de construction navale par les chantiers navals français de l'époque.

L’Indomptable, au centre, lors de labataille de Trafalgar,.

Les meilleurs navires de guerre de leur temps…

[modifier |modifier le code]

Ces vaisseaux, mieux toilés que leurs opposants, porteront sans complexe la marque de l'amiral de l'escadre, et se sont effectivement avérés encore plus rapides et aussi fins manœuvriers que les « 74 » deBorda et Sané, car sensiblement plus longs, et qui déjà faisaient référence dans toutes les flottes européennes à la fin duXVIIIe siècle. De tels navires auraient dû logiquement surclasser tous les deux-ponts ennemis et même les trois-ponts de 98 canons auxquels ils vont s'opposer souvent dans les nombreusesbatailles de la Révolution etde l'Empire.

… ou l'âge noir de la marine française ?

[modifier |modifier le code]

Dans les faits, ces superbes machines de guerre ont été régulièrement défaites par leurs adversaires britanniques, non en raison de leurs qualités intrinsèques, mais à cause d'équipages beaucoup moins habiles, peu aguerris en mer avant d'affronter l'ennemi, souvent incomplets, car on ne se bousculait pas sous la Révolution et l'Empire pour s'engager dans celle qu'on appelait encore la « Royale ». À la différence de leurs homologues de laRoyal Navy les marins français souffraient encore trop souvent du manque d'hygiène et duscorbut (plaies mortelles que les Britanniques avaient commencé de neutraliser efficacement depuis1795).

LeGuillaume Tell lors de sa capture en Méditerranée par le HMSFoudroyant en 1800.

Michèle Battesti résume la situation lamentable des équipages français :« Le dysfonctionnement des états-majors était aggravé par les carences quantitatives et qualitatives des équipages. Le recrutement de l'armée de mer était plus que jamais un casse-tête. Concurrencé par l'essor de laguerre de course, il était surtout affaibli par les vicissitudes politiques, lacontre-révolution touchant les habituels foyers recruteurs de l'Ouest et du Sud-Est. Fuyards et déserteurs échappaient à la levée de l'Inscription maritime. À titre préventif, pour éviter les désertions, l'escadre deBrueys de retour deCorfou avait été mise en quarantaine àToulon. Il est facile d'imaginer l'état d'esprit de ces hommes qui n'avaient pas reçu leur solde depuis neuf mois ni débarqué sur les côtes françaises depuis le double de temps ! Pour armer les vaisseaux, toutes les recettes avaient été employées : enrôlement d'office,presse, emploi de soldats pour la mousqueterie et l'artillerie. Cela donnait des équipages de bric et de broc, issus de la pêche, ducabotage, voire de labatellerie. Certains n'avaient jamais vu la mer. La vigueur physique de la plupart laissait à désirer ; « nous n'avions presque que des enfants » constataitLachadenède à la veille de labataille d'Aboukir[1]. »

Aussi la plupart des vaisseaux appareillaient le plus souvent avec des équipages incomplets, parfois réduits de plus du quart.

Les défaites sont aussi dues à des commandants de flotte ou de vaisseaux souvent impuissants ou sans initiative, à quelques exceptions remarquables. Car ces amiraux de laRévolution et de l'Empire, vite promus par défaut (la noblesse commandante avait fui précisémentoutre-Manche) se sont avérés incapables de s'adapter aux innovations tactiques de leurs ennemis (celles utilisées parNelson : l'encerclement entre deux feux àAboukir, ou la coupure de la ligne àTrafalgar) et aux innovations techniques comme l'utilisation descaronades, ces canons courts, de très gros calibre, imprécis à moyenne portée, mais capables de nettoyer un pont tout entier en une seule salve de mitraille, et se réarmant en moins de deux minutes ; armes qui ont renforcé l'efficacité de tactiques fondées sur le canonnage à courte distance, sur lesquelles les amiraux britanniques fondaient leurs tactiques.

LeSans Pareil sous pavillon britannique après sa capture lors descombats de prairial an II en1794.

Ceci aurait fait dire à Nelson : « la meilleure marine du monde serait composée de navires français montés par des marins anglais. »

LeTonnant démâté à labataille d'Aboukir.

Ce sera fait souvent, car quand ils en capturaient, les Britanniques les réarmaient au plus vite sous leur drapeau. Ainsi tous les six premiers vaisseaux de 80, lancés entre1788 et1796, ont été capturés par laRoyal Navy et réarmés au nom desa Glorieuse Majesté, tous! Beaucoup réaliseront une longue et brillante carrière dans la Navy. Comme leTonnant lui-même, qui a amené son pavillon tricolore àAboukir, et qui combattra contre les Français àTrafalgar sous le nom deHMSTonnant.

La construction en grande série (1807-1815)

[modifier |modifier le code]
Lancement duFriedland le à Anvers, en présence deNapoléon et de l'Impératrice.

Ces vaisseaux construits, d'abord en petit nombre, vont être dotés de sixcaronades supplémentaires à partir de1806, date à partir de laquelle ils vont être mis en chantier en grand nombre, notamment àAnvers,arsenal pour lequel l'Empereur avait d'ambitieux projets. À la chute deNapoléon pas moins d'une quinzaine est en construction dans les différents arsenaux impériaux, dont la moitié àAnvers. Grâce à cet effort de construction des vaisseaux, et à la multiplication des arsenaux (outreBrest,Toulon etRochefort ont été développésLorient,Anvers,Cherbourg etVenise), l'Empire était sur le point de retrouver une flotte aussi nombreuse et potentiellement plus puissante encore que celle queLouis XVI avait laissé à la France révolutionnaire ; sur le papier en tous cas.

Caractéristiques

[modifier |modifier le code]

Dimensions

[modifier |modifier le code]

Leur coque avait des dimensions relativement supérieures à celle de leurs contemporains de 74, elle était longue de 182pieds et 6pouces (60,26mètres), large de 47pieds et 6pouces (15,6mètres), ils présentaient un creux de 23pieds et 6pouces (7,7mètres) au centre, soit au total un déplacement de quelque 3 860 tonnes.

Armement

[modifier |modifier le code]

Poids total d'une bordée : 1 140livres defonte, soit plus d'une demi-tonne.

À partir de1808 (l’Illustre), le nombre decanons de 12 est réduit à 14 pièces pour pouvoir porter le nombre decaronades à 10 de 36livres.À partir de1827 (leMagnifique), les12 livres passent à seulement 2, tandis que lescaronades sont désormais 22. La bordée est désormais de 1 368livres.

Équipage

[modifier |modifier le code]

Selon le règlement français du[2], l'équipage de temps de guerre doit être théoriquement de 854 hommes (594 en temps de paix) : soit 12officiers, 7 élèves ou volontaires, 60officiers-mariniers, 45 canonniers (destroupes de marine), 7timoniers, 503matelots, 130 soldats (troupes de marine ouinfanterie de ligne), 60mousses, 14 surnuméraires et 13valets.

Sous laRépublique et l'Empire, l'équipage passe à 866 hommes (626 en temps de paix), dont quatorzeofficiers (uncapitaine de vaisseau , uncapitaine de frégate, cinqlieutenants et septenseignes).

Navires de la classe

[modifier |modifier le code]
NomArsenalconstructionHistoriqueFin
LeTonnantToulon1787-1789Capturé par les Anglais lors duSiège de Toulon (1793) il fait partie des 14 vaisseaux repris par l'armée de la République en décembre1793 (13 autres sont enlevés ou brûlés). Il participe à labataille de Gênes ou du cap Noli en mars1795. AAboukir en1798 il est sous le commandement deDu Petit-Thouars et ne se rend qu'après 2 jours d'une résistance héroïqueIntégré à laRoyal Navy il devient HMSTonnant ; sous le commandement deSir Edward Pellew il participe aux opérations de contrôle du Golfe de Gascogne et de blocus des ports de l'atlantique français et espagnols.4e de l'escadre deCollinwood àTrafalgar, il a un rôle décisif et obtient la reddition du vaisseau françaisAlgésiras. Navire amiral de SirAlexander Cochrane pendant laguerre anglo-américaine de 1812-1815, c'est depuis le pont duTonnant queFrancis Scott Key aurait écrit les paroles de l'hymne national desÉtats-UnisThe Star Spangled Banner en observant l'acharnement des soldats américains à maintenir labannière étoilée face aux bombardements de la flotte anglaise lors du siège de Baltimore. Ultime mission en1815, il porte le pavillon de l'amiralLord Keith commandant l'escadre chargée de conduireNapoléon àSainte-Hélène. Il sera démoli en1821
L’IndomptableBrest1788-1790Combat notamment àOuessant (1794),Groix (1795),Algésiras (1801), et à labataille du cap Finisterre (1805). Placé au centre de la ligne franco-espagnole à labataille de Trafalgar (1805), endommagé, échappe à la reddition et participe à la contre-attaque improvisée parCosmao-Kerjulien le lendemain de Trafalgar.Coule dans la tempête, le soir même, après avoir recueilli les rescapés duBucentaure avec 1 200 marins à bord
LeSans PareilBrest1790-1793capturé par laRoyal Navy en1794 à labataille de PrairialdevientHMS Sans Pareil et combat contre les français àGroix en1795; devientponton (prison flottante) àPlymouth à partir de1807; démoli en1842
LeFormidableToulon1794-1795D'abord baptisé leFiguières de novembre1794 à mai1795, il participe à labataille d'Algésiras, à celle ducap Finisterre et à celle deTrafalgar où il s'échappecapturé par laRoyal Navy à labataille du cap Ortegal devient le HMSBrave; démoli en1816
LeGuillaume TellToulon1794-1795participe àAboukir où commandé parVilleneuve il s'échappe avec la nuitcapturé par laRoyal Navy àMalte le, devient le HMSMalta; fait partie de l'escadre deRobert Calder qui repousse la flotte deVilleneuve de retour des Antilles lors de sa tentative pour gagner la Manche et rejoindre l'escadre deGanteaume lors de laBataille du cap Finisterre (1805); démoli en1840
LeFranklinToulon1794-1797capturé parNelson en1798 àAboukirincorporé dans laRoyal Navy sous le nom de HMSCanopus, combat les Français à labataille de San Domingo (1806); désarmé en1887
LeDix Huit FructidorRochefort1794-1799renommé leFoudroyant en1800 participe à trois campagnes pour la mer des Caraïbes: l'expédition de Saint-Domingue sous le commandement deVillaret-Joyeuse en1802-1803; il porte la marque deWillaumez en1805-1806 où il coule l'HMS Anson du côté de Cuba, et celle rassemblée sous le commandement de l'AmiralZacharie Allemand àRochefort en1809, où il échappe aux brûlots anglais lors de labataille de l'île d'Aixdémoli en1834
L’IndivisibleBrest1793-1799renommé l’Alexandre en1803, capture leSwiftsure en Méditerranée en1800 ; capturé par laRoyal Navy en1806 lors de labataille de San Domingoutilisé comme réserve de poudre àPlymouth démoli en1822
LeBucentaureToulon1802-1804navire-amiral deVilleneuve àTrafalgar, capturé par laRoyal Navyse libère grâce à la tempête mais sombre devantCadix le lendemain
LeNeptuneToulon1801-1803présent àTrafalgar, il s'échappe à la fin de la bataille.Réfugié àCadix, il est capturé par les Espagnols en juin1808 qui le rebaptisentNeptuno; démoli en1820
LeRobusteToulon1804-1806est échoué et incendié le, devantSète pour éviter la capture par laRoyal Navy
LeDonawerthToulon1806-1808vaisseau-amiral deGanteaume en1809 pour un aller-retourToulon-Barcelonedémoli en1825
L’EylauLorient1808-1812ex-Saturne,vaisseau-amiral du vice-amiralAllemand enrade de Brest en1811démoli en avril1829
LaVille de VarsovieRochefort1808-1809ex-Tonnant jusqu'en1809brûlé par laRoyal Navy le lors de labataille de l'île d'Aix
LeFriedlandAnvers1807-1810ex-Illustre, donné à la Hollande en1814 qui le renommeVlamingdémoli en1823
LeSceptreToulon1809-1810transformé en ponton en1828démoli en1830
LeTilsittAnvers1807-1810donné à la Hollande en1814 qui le renommeNeptunusdémoli en1818
L’AugusteAnvers1807-1811donné à la Hollande en1814 qui le renommeIllustredémoli en1827
LeBragançonLorient1810-1818Rebaptisé leNepture en1814démoli en1870
LeDiadèmeLorient1807-1811transformé en ponton en1856démoli en1868
L’IllustreAnvers1807-1811donné aux Hollandais qui le renommePins van Oranjevendu en1825 et démoli en1827
LePacificateurAnvers1808-1811àBrest à partir de septembre1814, utilisé comme cible pour tester les effets de l'obusier dePaixhans en1823[3]condamné en1824
LeConquérantAnvers1808-1812réfugié àBrest en1814, il participe à l'expédition de Morée (1827) et à laprise d'Alger (1830), transformé en ponton en1831démoli en1842
L’HollandaisAnvers1812-non achevé
LeZélandaisCherbourg1810-1813renomméDuquesne à laPremière Restauration,Zélandais pendant lesCent-Jours,Duquesne en juillet1815 et encoreZélandais en1830. Il participe à laprise d'Alger (1830) ; transformé en ponton en1836démoli en1858[4]
L’AlexandreAnvers1813-non achevé
L’AtlasAnvers1813-non achevé
LeMarsAnvers1814-non achevé
LeFougueuxAnvers1814-non achevé
LeMagnifiqueLorient1809-1814démoli en1837
LeCentaureCherbourg1811-1818Participe à l'Expédition d'Espagne (1823), renomméSanti Pietri en1823brûle par accident en1862
LeNeptuneLorient1810-1818ex-Brabançon
transformé en ponton en1858
démoli en1868
L’AlgésirasLorient1812-1823transformé en ponton en1846
LeJupiterCherbourg1811-1831transformé en ponton en1863démoli en1870
LeVesuvioNaples1812-1824abandonné par les Français en1813, il est terminé par leroyaume de Naples ; il accompagneFerdinand II des Deux-Siciles auBrésil en1843 ; il participe à la répression de la révolution de1848 en bombardantPalermedétruit en1861

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. [1]
  2. Source :Archives nationales, fonds Marine, B5-28.
  3. article d'Etienne Taillemite sur Paixhans.
  4. La figure de proue duDuquesne est conservée auMusée national de la marine à Paris.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Liste des vaisseaux français
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Classe_Tonnant&oldid=229387340 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp