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Le motCiompi (mot d'origine toscane, au pluriel, non traduit :i Ciompi, « les Ciompi ») désigne au Moyen Âge la catégorie la plus pauvre des travailleurs de l'industrie textile de larépublique de Florence.
Ces travailleurs pauvres, généralement sans emploi (en toscan,scopierati), qui ne sont pas organisés dans uneguilde, sont à l'origine d'une des grandes révoltes duXIVe siècle : larévolte des Ciompi (il tumulto dei Ciompi), de juin à août 1378.
Dirigés parMichele di Lando (1343-après 1384), ils réussissent à obtenir en juillet la création de guildes spécifiques et Michele di Lando, simple ouvrier cardeur, est promugonfalonnier de justice de la république de Florence. Mais l'exercice du pouvoir n'est pas sans problèmes et le mois d'août voit le retour à l'ordre antérieur.
Cette révolte fait l'objet de développements dans l'Histoire de Florence deMachiavel, qui la présente du point de vue des classes supérieures.
La république de Florence résulte du recul de l'emprise duSaint-Empire en Italie, permettant aux villes d'Italie centrale, notamment deToscane, de se constituer encommunes, en ce qui concerne Florence à partir de 1115.
La commune de Florence (1115-1434) a un système de gouvernement, dont l'organe essentiel est laSeigneurie (Signoria di Firenze), formée à partir de 1282 de neuf membres, dont six issus des guildes majeures (artie maggiori ditsarti di Calimala) et deux des guildes mineures (arti minori). Le neuvième membre, legonfalonnier de justice, est issu d'une des principales familles de la ville.
La manufacture textile est une des activités qui fondent la prospérité de Florence au Moyen Âge, aux côtés du commerce et de la banque.
Dans le domaine de l'artisanat textile, il y a les cardeurs, les tisserands, les teinturiers, les marchands-drapiers (dont l'activité peut s'étendre à toute l'Europe).
L'industrie lainière est organisée par un organisme appelé l’Arte della Lana (« Métier de la laine »).
En1378, au moment où la république retrouve la paix extérieure, a lieu la « révolte des Ciompi »,une brève insurrection de la classe populaire laissée pour compte, qui resta un souvenir traumatisant pour les membres des métiers (et grâce auquel on peut expliquer le soutien apporté auxMédicis longtemps plus tard, représentants la stabilisation de l’ordre florentin).[pas clair]
La révolte porta brièvement au pouvoir un niveau de démocratie sans précédent européen dans la Florence duXIVe siècle.[pas clair]
Ce sont des tensions entregrassi qui déclenchent le soulèvement. Des membres des classes populaires, appelées à prendre part au mouvement de la fin du mois de juin de 1378, prirent plus d’importance à partir de juillet.
Ils présentent plusieurs pétitions à laSeigneurie de Florence, organe exécutif du gouvernement de la république, réclamant une politique fiscale plus équitable et le droit de constituer des arts pour ces groupes qui n’en ont pas encore.
Le, les insurgés s'emparent duPalais di la Signoria (l'actuel Palazzo Vecchio) où siège les prieurs. Ils y exhibent leur bannière. Ils forment un gouvernement provisoire et imposent au gouvernement de désigner le cardeur de laineMichele di Lando commegonfalonier de justice.
Mais au bout de quelques semaines, les Ciompi sont déçus, car le nouveau gouvernement échoue à satisfaire leurs demandes.
Les conflits entre les arts mineurs et les Ciompi apparaissent.
Le gouvernement populaire est renversé lorsque les arts majeurs et mineurs s’unissent pour rétablir l’ordre antérieur. Le chevalierSalvestro de' Medicis joue un rôle essentiel dans ce processus.
Le, un groupe important de Ciompi s’étant réuni sur laPiazza della Signoria est dispersé par les arts majeurs et mineurs redevenus alliés.
Les arts des Ciompi sont abolis et la domination des arts les plus puissants est rétablie pour quatre ans.
Après l'annulation de la mesure contre l'art des Ciompi en 1382, ils s'allient avec lesAlbizzi qui dominent la vie politique florentine jusqu'en 1434, date du retour des Médicis, qui entraîne le départ desAlbizzi et de leurs alliés, les famillesPerussi,Barbadori etStrozzi[1].
L'Histoire de Florence deNicolas Machiavel représente la révolte avec une série de débats imaginés et des discours rapportant les positions des protagonistes, selon le point de vue de ce champion de la stabilité de l’État. Ces événements furent vus par l’Église et les classes dominantes comme un phénomène de retour à l’ordre naturel de Dieu.
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