Pour les articles homonymes, voirSinibaldi.
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Famille | Sinibuldi(d) ![]() |
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Maîtres | Pierre de Belleperche, Dinus de Rossonis(en) ![]() |
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Guittoncino di ser Francesco dei Sigibuldi, connu sous le nom deCino da Pistoia ouCynus de Pistoie[1], (né en1270 àPistoia - mort en1336 ou1337 dans la même ville) est unjurisconsulte et poète italien de la fin duXIIIe et du début duXIVe siècle.
Juriste renommé pour sonLectura in codicem,Commentaire sur le code et auteur d'une importante œuvre poétique :Canzoniere Ciniano, d'inspiration amoureuse, il fut l'un des premiers poètes du nouveau style italien, ledolce stil novo. On considère habituellement qu'il a exercé une très grande influence surPétrarque.
Cino de Pistoia,jurisconsulte célèbre, professeur de droit et poète italien, naquit àPistoia, en1270, d’une famille ancienne et distinguée. Le nom de cette famille était « Sinibuldi » ou « Sinibaldi », et son nom propre « Guittone », d’où le diminutif « Guittoncino », et par abréviation, à la manière desFlorentins, « Cino. »
Il commença ses études dans sa patrie, et les finit à l’université de Bologne, où il reçut le baccalauréat. Ce grade, qui précédait le doctorat, suffisait pour remplir des places de judicature. Cino en occupa une à Pistoia au tout début duXIVe siècle.
Ami deDante Alighieri, il fut contraint, en1302, de quitterPistoia à cause de son appartenance auparti guelfe, alors que les querelles sanglantes entre lesBlancs et lesNoirs y prenaient un grand degré de violence.
Il se retira d’abord sur des montagnes qui bordent laLombardie, chez un de ses amis, qui était comme lui du parti des Blancs, et dont la fille, nomméeSelvaggia, lui avait inspiré une passion, ou réelle, ou simplement poétique. Il avait toujours joint aux études de son état la culture desLettres et de lapoésie, et c’était la belle Selvaggia qu’il célébrait dans ses vers.
Elle mourut vers ce temps-là même ; il descendit alors en Lombardie, en parcourut plusieurs villes, passa enFrance, et vint àParis, où il fit quelque séjour. Il était de retour en Italie avant1314, car ce fut cette année-là même qu’il acheva et publia à Bologne sonCommentaire sur le code. Il n’avait été que deux ans à l’écrire, ce qui, d’après le volume de cet ouvrage, la difficulté des matières qui y sont traitées, et le profond savoir que l’auteur y déploie, excita une surprise et une admiration générale.
Ce fut après le succès éclatant de cette publication qu’il fut reçu docteur en droit, le. Plusieurs universités se disputèrent alors l’avantage de l’avoir pour professeur. Il occupa pendant trois ans une chaire à l'Université deTrévise, et professa plus longtemps àPérouse, où il eut pour disciple le célèbreBarthole.
On prétend aussi, mais sans preuves, qu’il enseigna dans les universités deBologne, deSienne, et même deParis. Il est certain qu’en1334, il était l'un des professeurs de l'université de Florence. C’était toujours dudroit civil qu’il donnait des leçons, les auteurs qui ont cru qu’il en avait donné dedroit canon l’ont confondu avec Cino Tebaldi, qui était comme lui dePistoia, et qui remplissait, dans le temps-là, même, àFlorence, la chaire de cette faculté.
D’autres se sont aussi trompés en assurant que Cino avait eu pour écoliersPétrarque etBoccace : cela n’est vrai ni de l’un ni de l’autre. Cino était de retour à Pistoia en1336 ; il tomba malade, fit son testament le23 décembre, et mourut, soit avant la fin du même mois, soit au commencement de janvier1337.
Le commentaire de Cino da Pistoia sur le code effaça tout ce qui l’avait précédé dans ce genre, et a conservé longtemps après la mort de l’auteur une grande réputation ; il fut imprimé auXVe siècle, et réimprimé plusieurs fois dans le suivant. Les principales éditions sont : 1Lectura Domini Cini de Pistorio super codice , Strasbourg [Heinrich Eggestein, environ 1475]; 2Lectura Domini Cyni de Pistorio super Codice, Pavie,1485, in-fol. ; 3Cyni de Pistorio famosissimi legum explanatoris, etc.,super Digesti veteris Lectura, Lyon, 1526 ; 4Cyni Pistoriensis juriconsulti proestantissimi in Codicem et aliquot titulos primi Pandectarum tomi, id est Digesti veteris doctissima commentaria, etc.,multo diligentius et emendatius quam aniea excussa a jureconsulto celeberrimo Domino Nicolao Cinnero, etc., Francfort-sur-le-Mein, 1578. Cette édition, donnée parCisnerus, est la plus estimée.
Comme poète italien, Cino est l'un des meilleurs de ces premiers temps : c’est, de tous les poètes qui précédèrent Pétrarque, celui dont la manière approche le plus de la sienne, et dont les vers ont le plus d’élégance et de douceur. Ses poésies furent recueillies et publiées, pour la première fois, sous ce titre :Rime di messer Cino da Pistoja jureconsulto e poeta celebratissimo, novellamente poste in luce da Niccolò Pilli, Rome, 1559, in-8°, réimprimées, avec une2e partie, à Venise, 1589, par les soins de Faustino Tasso ; mais on soupçonne que cette2e partie n’est pas de la même main que la1re. Séb. Ciampi a donné à Milan, en1808 :Vita e Poesie di Cino, in-8° dans lequel on trouve unecanzone de Cino sur la mort du Dante ; une seconde édition a paru avec des augmentations, Pise, 1813, in-8°. On trouve aussi plusieurs morceaux de Cino parmi les poésies du Dante qui était son ami, et elles forment une partie considérable de tous les recueils d’anciennes poésies italiennes.
Jurisconsulte et poète italien, né à Pistoia en 1270, publia un Commentaire sur le Code qui le fit connaître si avantageusement que plusieurs universités lui offrirent à la fois des chaires de droit. Il professa avec succès à Trévise, à Pérouse, où il eut Bartholé pour élève, puis à Florence, et mourut en 1337. La meilleure édition du Commentaire de Cino est celle de Francfort, 1578. On a aussi de lui un recueil de poésies publiées sous ce titre :Rime di messer Cino da Pistoia, Rome, 1559. Il est, de tous les poètes italiens qui précédèrent Pétrarque. celui dont les vers ont le plus d’élégance.