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Cinéma slovaque

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Unclap aux couleurs dudrapeau slovaque.

Lecinéma slovaque désigne les productions cinématographiques enSlovaquie et/ou enlangue slovaque.

Histoire

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Lecinéma tchèque relève d'une autre histoire, et recouvre l'essentiel ducinéma tchécoslovaque.

Années 1920

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Les premiers films, de très courts métrages, sont documentaires, journalistiques (actualités) ou promotionnels.Le premier film tchécoslovaque de fiction semble êtreSněženka z Tatier (Chute de neige dans les Tatras, 1919) d'Olaf Larus-Racek (1893-?)[1], sur le thème d'une jeune femme cherchant sa place dans une ville.Le premier long-métrage slovaque estJánošík (1921)[2] deJaroslav Siakeľ (sk) (1896-1997), met en scène le brigand et héros national slovaqueJuraj Jánošík (1688-1713).

Années 1930

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L'absence de studio local et la concurrence des studios de Prague ne facilitent pas les réalisations.Le Festival international du film de Venise attire la reconnaissance internationale sur le film-poème documentaireZem spieva (1933,Les chants de la terre)[3], deKarel Plicka (1894-1987).

Le filmJánosik[4] (1936) deMartin Frič (1902-1968) connaît une diffusion mondiale durable, en hommage au brigand héros national slovaqueJuraj Jánošík (1688-1713).

Le premier département de cinéma en Tchécoslovaquie, et probablement le troisième en Europe, est ouvert à l'École des arts industriels de Bratislava en 1938. Dirigé parKarel Plicka, il est fermé à l'indépendance de la Slovaquie en 1939.

Années 1940

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Le gouvernement slovaque crée le studio Nástup de réalisation de courts-métrages, et surtout de films d'actualité, durant la guerre.Dans la Tchécoslovaquie d'après guerre, les studios remaniés deviennentStudios cinématographiques Koliba (sk), et commence la production de longs métrages, dontVlčie diery (sk) (1948,Trous de loup)[5] dePaľo Bielik (en) (1910-1983).

Années 1950

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L'orientation politique gouvernementale privilégie une certaine approche (réalisme socialiste soviétique), dont témoignent de manière variable quelques films notables :

Années 1960

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La politique de détente permet quelques belles réalisations, influencées par les nouvelles vagues (française et italienne) :

Années 1970

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L'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie en août 1968 signifie une reprise en main de la cinématographie. Le remarquable film documentaire deDušan Hanák,Images du vieux monde (Obrazy starého sveta, 1972) évite la politique pour poser la question d'une vie authentique et pauvre, ce qui entraîne l'arrêt rapide de la diffusion. La partie slovaque de la Tchécoslovaquie est quelque peu moins contrôlée qu'à Prague.

Du réalisateurMartin Hollý junior (sk) (1931-2004),Horúcka (Fièvre, 1975) reste le seul film à offrir une réflexion politique sur les positions du Parti en 1968.Dušan Hanák, avecRêves en rose (Ružové sny, 1977), propose le premier film long métrage réaliste poétique sur la situation des Roms en Europe centrale.Martin Ťapák (1926-2015) continue à obtenir des succès honorables, commePacho, le bandit de Hybe (sk), parodie du héros slovaqueJuraj Jánošík (1688-1713).

Années 1980

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Les années 1980 permettent à des réalisateurs slovaques longtemps bridés de s'épanouir :

Années 1990

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Avec seulement 36 films longs-métrages, la décennie est très décevante : manque d'argent (et de subventions) pour la culture slovaque, scission d'avec la Tchéquie, problèmes économiques et sociaux. Le Koliba Film Studio est privatisé en 1995, sousVladimír Mečiar. La création en 1999 duFestival international du film de Bratislava marque un espoir de renouveau.

Trois réalisateurs se distinguent.Martin Šulík (1962-) attire l'attention internationale, mais pas nationale, avecTout ce que j'aime (Všetko čo mám rád, 1993) etLe jardin (Záhrada, 1995).Vladimír Balco (sk) (1949-2017) adapte un roman dePeter Pišťanek avecFleuves de Babylone (en) (1998), possible métaphore de comportements prédateurs à la Meciar.Juraj Jakubisko réalise à Prague le film le plus cher jamais réalisé en pays tchèque,Un rapport ambigu sur la fin du monde (en) (Nejasná zpráva o konci světa, 1997).

Depuis 2000

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Synthèse

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Le cinéma slovaque[8] englobe un large éventail de thèmes et de styles typiques du cinéma européen. Pourtant, il y a un certain nombre de thèmes récurrents qui sont visibles dans la majorité des œuvres importantes. Ceci inclut notamment les thèmes de la ruralité, des traditions folkloriques, et des festivités populaires[9]. Même dans le domaine de cinéma expérimental, on y trouve souvent une célébration de la nature et de la tradition, commeDušan Hanák et son filmImages du vieux monde (Obrazy starého sveta, 1972). La même chose s'applique à desblockbusters commeJuraj Jakubisko et sonAbeille millénaire (Tisícročná včela, 1983)[10]. Le pourcentage de comédies, aventures, comédies musicales, de science-fiction des films et des genres similaires est faible par rapport aux drames et aux films historiques, catégorie incluant un sous-ensemble important de regard sur les événements sociaux d'une ou deux décennies précédant le film. L'un d'eux,Le Miroir aux alouettes (obchod na korze, 1965) deJán Kadar etElmar Klos, a donné au cinéma slovaque (ainsi que tchèque et tchécoslovaque en général) son premier Oscar[11]. Les films pour enfants a été un genre vivace des années 1960 aux années 1980. Ces films ont été produits principalement avec de petit budget par laTélévision slovaque àBratislava. Les thèmes des films récents sont la plupart du temps contemporains.

Le centre du cinéma slovaque est lestudio Koliba (dont le nom officiel a changé plusieurs fois) à Bratislava[12]. Certains films ont été conçus auxStudios Barrandov àPrague sur des thèmes, des acteurs ou des metteurs en scène slovaques, certains films étant également tourné en slovaque[13]. En raison de l'histoire et des modifications des frontières entre leRoyaume de Hongrie et laTchécoslovaquie, certains films sont facilement revendiqués par l'un et par l'autre, ou appartiennent de façon significative à plus de un cinéma national[14].

Quelque 350longs métrages slovaques ont été réalisés dans l'histoire du cinéma de ce pays, dont quelques œuvres remarquables bien reçues par la critique. Ces dernières années, les films slovaques ont souvent été fabriqués (en tout ou en partie) avec des sociétés de production étrangères. Les projets mixtes slovaco-tchèques ont été particulièrement fréquents. L'industrie cinématographique slovaque reste handicapée par le manque de moyens financiers et par un petit public (5,4 millions d'habitants), qui se traduit par un potentiel de films limité.

Réalisateurs

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Voir aussi

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Articles connexes

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Listes et catégories

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Liens externes

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Références

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  1. « Olaf Larus-Racek - IMDb », surInternet Movie Database(consulté le).
  2. (en) « Jánosík (1921) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  3. (en) « Zem spieva (1933) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  4. (en) « Jánosik (1936) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  5. (en) « Vlcie diery (1948) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  6. (en) « Boj sa skoncí zajtra (1951) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  7. (en) « Katka (1950) - IMDb »[vidéo], surInternet Movie Database(consulté le).
  8. « Un petit aperçu du cinéma slovaque / Euro Cinema / French - Eurochannel », surEurochannel: The European TV channel - European movies & TV series(consulté le).
  9. Jana Dudková, "Elo Havetta:The Gala in the Botanical Garden (Slávnosť v botanickej záhrade), 1968."
  10. Kevin Brochet, "Juraj Jakubisko:A Thousand-Year Old Bee (Tisícročná včela) 1983."
  11. Steven Banovac, "Ján Kadár and Elmar Klos:The Shop on Main Street (Obchod na korze) 1965."
  12. Koliba, Bratislava.
  13. Václav Macek, "From Czechoslovak to Slovak and Czech Film."
  14. Andrew James Horton, "Just Who Owns the Shop? — Identity and nationality inObchod na korze."
  15. « Stanislav Párnicky - IMDb », surInternet Movie Database(consulté le).
  16. « Jozef Zachar - IMDb », surInternet Movie Database(consulté le).
  17. « Ján Zeman - IMDb », surInternet Movie Database(consulté le).
  18. (sk) « Slovenský filmový ústav / Aktuálne », sursfu.sk(consulté le).
  19. (cs) « ČSFD.cz », surcsfd.cz(consulté le).
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