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Cinéma rwandais

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Unclap aux couleurs dudrapeau rwandais.

Lecinéma rwandais a une histoire récente qui émerge à la suite dugénocide des Tutsi au Rwanda, soit à partir de la fin desannées 1990.

Histoire

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Prémices

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Il existe quelques films tournés auRwanda avant le génocide de 1994, commeLes Mines du roi Salomon ou encoreGorilles dans la brume, tourné en 1987 par le réalisateur britanniqueMichael Apted. Il s'agit d'un biopic de 22 millions de dollars produit parUniversal Pictures etWarner Bros. qui reprend l'histoire deDian Fossey. Le film est tourné en partie au Rwanda mais la production reste américaine.

Après le génocide

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C'est en 2001 que sortCent jours[1], le premier long-métrage rwandais à propos du génocide. Le film est écrit, réalisé et produit par le journaliste britanniqueNick Hughes[2] et coproduit parEric Kabera, zaïrois de naissance mais issu d'une famille rwandaise.

Dix ans après le génocide, en 2004,Kabera écrit, réalise et produitGardiens de la mémoire. La même année,Raoul Peck sortQuelques jours en avril. À la suite du succès international de ce film, plusieurs réalisateurs de nationalités différentes se sont attelés à la production de films revenant sur les évènements de 1994[3].

En2008 sortBehind This Convent, réalisé parGilbert Ndahayo.

Le Rwanda Cinema Centre

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Institut du film au Rwanda

En 2003[4], Eric Kabera fonde le Rwanda Cinema Centre, qui vise à développer la création audiovisuelle au Rwanda en formant de jeunes réalisateurs et réalisatrices rwandais et rwandaises. L'idée serait venue du fait qu'il n'existait aucun moyen de représenter la parole et les histoires rwandaises. Tout ce qui avait pu être diffusé à propos du Rwanda avait été créé par d'autres (belges, français, canadiens, américains, , etc.). Le projet était donc d'accorder la responsabilité aux jeunes rwandais de raconter leurs histoires, avec leur vision. Il s'agit de promouvoir l’art et la culture indigènes en créant des films qui reflètent le passé et les défis actuels des rwandais, d’un point de vue rwandais.

D'après un entretien avec Eric Kabera[5] : « Avant, nous recevions des cours de la part de mentors suisses, canadiens ou américains de façon sporadique et un peu aléatoire. Désormais, nous proposons des stages intensifs d’un mois destinés aux jeunes rwandais qui souhaiteraient apprendre les bases de la réalisation de films. »

« Hillywood », leRwanda Film Festival

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Depuis 2005[6], le Rwanda Cinema Centre[7] organise lefestival annuel du film rwandais, leRwanda Film Festival[8], plus connu sous le nom de « Hillywood ». Le festival propose des projections de films internationaux dansKigali et dans tout le reste du pays[5]. Les projections dans la campagne rwandaise se font sur écrans gonflables et le surnom du festival est directement lié à la topographie du pays, très vallonné et lui-même surnommé « le pays aux mille collines ». Son objectif principal est de promouvoir et d'encourager la prise de conscience, la compréhension et l'appréciation de l'art du cinéma au Rwanda. Il sert également de plateforme pour la promotion des films rwandais et permet aux professionnels locaux d'échanger avec des réalisateurs internationaux.

LeRwanda Film Festival[8] dure sept jours et projette une soixantaine de films, dont plusieurs en kinyarwanda (la langue nationale). « Ces films ne parlent pas que du génocide. D’autres enjeux sociaux restent à explorer en matière de création cinématographique. »[9].

Hillywood est désormais le surnom donné à l'industrie cinématographique rwandaise, comme l'est par exempleNollywood pour leNigeria.

Reconnaissance internationale

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En 2012, Eric Kabera reçoit l'African Creative Visionary Award de la part de l'African Film Festival[10]. Il a aussi été reconnu par la guilde des réalisateurs américains[11].

En novembre 2018, lors du Forum Audiovisuel de Kigali, certaines sociétés de production et de distribution ont proposé de prendre en charge les projets des trois meilleurs réalisateurs rwandais. Parmi elles, Rushlake Media[12] (Kenya), Diffa[13] (France) et One Fine Day Films[14] (Kenya)[15].

Économie

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Le Rwanda Cinema Centre décrit son objectif comme étant celui « de développer un secteur alternatif dans l’économie rwandaise. Le centre souhaite que les décideurs politiques ainsi que ses partenaires de développement participent en soutenant financièrement l'industrie cinématographique rwandaise. L’établissement a notamment permis de développer la culture du travail indépendant. Sa mission consiste à enseigner toutes les compétences liées à l’audiovisuel et à la réalisation de films. »[16]

Lors de la création du centre en 2003, Eric Kabera créait en même temps le Rwanda Film Institute, un département de formation indépendant du centre[17]. L'école offrait des stages intensifs de formation à la réalisation sur une période d'environ un mois, à l'issue duquel les étudiants rendaient leur premier film, sous la forme d'un court-métrage.

Depuis 2009, le Rwanda Film Institute ne semble plus en activité. C'est en effet sous le nom de Kwetu Film Institute[18] qu'Eric Kabera continue de développer son entreprise. L'école propose désormais des stages allant de trois mois pour 320 000 francs rwandais (environ 320 euros) à deux ans pour 1,4 million de francs rwandais (environ 1 400 euros). Elle bénéficie notamment du soutien duSwedish Film Institute, de laFilmakademie de Baden-Württemberg, deFilmpark Babelsberg (de) ainsi que duGoethe-Institute[19].

Salles de cinéma

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Il existe quelques salles de cinéma dans la capitale rwandaise[20]:

  • Le Century Cinemas (4 salles, ouvert depuis 2013). Projette des films à succès nationaux et internationaux. Prix du ticket d'entrée : entre 3 000 et 5 000 francs rwandais (soit entre 3 et 5 euros).
  • Le Cine 7 (2 salles pour 96 fauteuils). Projette des films à succès et des productions plus indépendantes. Partenaire du Rwanda Film Festival. Prix du ticket d'entrée : 2 000 francs rwandais pour les adultes et 1 000 pour les enfants (soit 2 euros pour les adultes et 1 euro pour les enfants).

Autres lieux de projection

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  • L'école de formation Kwetu Film Institute (fondée en 2003 par Eric Kabera) organise parfois des projections dans sa cafétéria.
  • L'association allemande Goethe-Institut organise régulièrement des projections, généralement tenues les mardis soir, en partenariat avec la Kwetu Film Institute.
  • L'association culturelle Innovation Village organise une projection gratuite sur le toit de la bibliothèque publique chaque mercredi soir.

Cinéastes rwandais

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Acteurs rwandais

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Films

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Productions ou coproductions rwandaises

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Fictions

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Documentaires

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Productions étrangères sur le Rwanda

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Fictions

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Documentaires

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Annexes

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Bibliographie

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  • Ramirez F., Rolot C.,Histoire du cinéma colonial au Zaïre, Rwanda et Burundi, Tervueren, Musée royal de l’Afrique centrale, 1985

Articles connexes

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Liens externes

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Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Cent jours
  2. a etbNick Hughes
  3. « Les premiers pas hésitants du cinéma rwandais »
  4. (en) « Rwanda Cinema Centre »
  5. a etb(en) « Interview with Eric Kabera »
  6. (en) « Hillywood »
  7. Rwanda Cinema Centre
  8. a etbRwanda Film Festival
  9. (en) « Don't mention the genocide: Rwanda film industry moves on »
  10. African Film Festival
  11. (en) « Rwanda Cinema Films »
  12. Rushlake Media
  13. Diffa
  14. One Fine Day Films
  15. (en) « International Film Companies to Distribute Rwandan Films »
  16. (en) « Rwanda Film Festival »
  17. (en) « Rwanda Film Institute »
  18. Kwetu Film Institute
  19. (en) « Kwetu Film Institute »
  20. (en) « The Best Cinemas In the Rwandan City Kigali »
  21. ibuka-france.org
  22. Lee Isaac Chung
  23. « Alrick Brown »
  24. La Miséricorde de la jungle
  25. Gorka Gamarra
  26. Kigali, des images contre un massacre
  27. Flores de Ruanda
  28. Iseta: Behind the Roadblock
  29. D'Arusha à Arusha
  30. Christophe Gargot
  31. https://erickabera.rw/rwanda-cinema-centre/
  32. https://cinematreasures.org/theaters/26203
  33. https://rwandafilmfestival.net/
v ·m
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Afrique de l'Est
Afrique de l'Ouest
Festivals
Récompenses
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