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Cinéma macédonien

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Unclap aux couleurs dudrapeau macédonien.

Lecinéma macédonien hérite d'une longue histoire qui commence en1905. Cependant, le cinéma macédonien ne commence à devenir important qu'après la fin de laSeconde Guerre mondiale et la proclamation de laRépublique socialiste de Macédoine. Il suit alors la vague idéologique yougoslave, avant de se diversifier pendant lesannées 1980. Depuis1994, le pays est représenté à l'étranger parMilcho Manchevski, qui a reçu unLion d'or à laMostra de Venise pour son filmBefore the Rain.

Histoire

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Prémices

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Statue de Milton Manaki à Bitola

La production de films en Macédoine du Nord a commencé en1905 avec le travail desfrères Manákis, qui organisent notamment la première projection desBalkans àBitola. Les deux photographes filment surtout des petits documentaires, centrés sur les traditions, la vie quotidienne, et des événements comme la visite en Macédoine du SultanMehmet V en1911[1]. Il faut attendre1923 pour que les frères Manákis réalisent un film important,Macédoine. Ensuite, c'est l'Institut d'hygiène deSkopje qui réalise et produit ses propres documentaires à partir de1931. Pendant lesannées 1920, plusieurs cinémas ouvrent dans les grandes villes du pays. Skopje est la première à avoir une vraie salle de cinéma, l'Apollo, en1925[2].

Cinéma yougoslave

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Article détaillé :Cinéma yougoslave.

L'instauration du régime socialiste en1944 permet à la Macédoine du Nord une certaine expansion économique. Les moyens de réalisation et de production restent toutefois limités et les films macédoniens sont rares et écrasés par les productions d'autres républiques yougoslaves plus riches et plus peuplées. Ce sont des documentaires consacrés à la Libération et à la mise en place ducommunisme qui dominent[3].

En1952, les studiosVardar Film, fondés en1947[4], produisent le premier long-métrage macédonien de fiction.Frosina raconte la vie d'une femme dont le mari a émigré[5]. Ensuite, Vardar Film produit environ un film tous les deux ou trois ans. Sorti en1958,Miss Stone est le premier film macédonien en couleurs. Il raconte une histoire vraie, la prise en otage d'une missionnaire protestante américaine en1901 par leVMRO. Le film est primé enYougoslavie, àÉdimbourg et àNew Delhi[6].

Pendant lesannées 1960 et1970, Vardar Film produit plusieurs longs-métrages, essentiellement tournés vers l'histoire du pays et la construction de la nation, commeLes assassins de Thessalonique (1961),Le Mariage de sang macédonien (1967),La République en flammes (1969), ou encoreLa Graine noire (1971), qui raconte l'histoire de Macédoniens communistes qui prennent part à laGuerre civile grecque. Cette guerre est un grand thème de prédilection, tout comme les révoltes anti-ottomanes et les Partisans communistes[7].

L'Association des professionnels du cinéma de Macédoine fonde en1979 leFestival international du film des frères Manaki, qui, depuis, se tient tous les ans àBitola. Il a la particularité de récompenser lesdirecteurs de la photographie.

Renouveau

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Dans lesannées 1980, le cinéma macédonien retrouve une certaine fraîcheur grâce àStole Popov, qui réalise notammentBonne Année 49 et dont les films s'intéressent à des drames individuels et aux dilemmes de la vie moderne. Ensuite,Milcho Manchevski, avec son filmBefore the Rain sorti en1994, apporte la reconnaissance international au cinéma de son pays. Le film est primé de nombreuses fois, il est nommé auxOscars et reçoit unLion d'Or lors de laMostra de Venise. Ce film, axé sur les troubles ethniques que connaît alors la Macédoine, fait écho à laGuerre de Bosnie, qui atteint alors son sommet de violence[7].

À la suite deBefore the Rain, plusieurs films macédoniens desannées 1990 et2000 obtiennent une audience internationale. C'est le cas deDust, également deMilcho Manchevski et en partie tourné àNew York, ou encore deMirage, etLe Livre secret, en partie produit par des Français. Le film italo-macédonienBal-Can-Can est à ce jour, avec 500 000 entrées, le plus gros succès enMacédoine du Nord.Les grandes eaux,Comment j'ai tué un saint etJe suis de Titov Veles renouent avec des scénarios politiquement engagés, le dernier montre par exemple en toile de fond la lutte des habitants deVélès contre une usine polluante[7].

Les principaux réalisateurs

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Les principaux acteurs

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Films macédoniens célèbres

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Voir aussi

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Articles connexes

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Listes et catégories

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Liens externes

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Références

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  1. Historical dictionary of the Republic of Macedonia, Dimitar Bechev, Scarecrow Press, 2009, p. 141
  2. (en)Cinémathèque de Macédoine - Chronologie
  3. (en)Cinémathèque de Macédoine - Chronologie
  4. Who Are These Guys?, Matt Orefice, 2007, p. 131
  5. (en)Cinémathèque de Macédoine - Frosina
  6. (en)Cinémathèque de Macédoine - Miss Stone
  7. ab etcOp. cit., Dimitar Bechev, p. 42
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