Ne doit pas être confondu avecComédie-Française.

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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Lecinéma comique français regroupe l'ensemble desfilms comiques français. Destiné à provoquer le rire, en jouant sur les situations. Le comique est le genre français le plus populaire au cinéma[A 1].
Si la comédie existait bien avantl'invention du cinéma sous forme littéraire, scénique ou musicale, elle est présente dès les débuts du7e art. L'un des tout premiers films deLouis Lumière,L'Arroseur arrosé est du genre comique.
En France,Max Linder, durant lesannées 1900,1910 et1920, en fut le « fer de lance ». Avec l'avènement du parlant en1927, le cinéma comique prend un autre essor, le rire pouvant désormais être provoqué non plus seulement par le comique des situations, mais aussi par les dialogues.
Toujours très prisé du public, autant que plébiscité, le cinéma comique français compte nombre de films qui s'inscrivent parmiles plus grands succès dubox-office en France. Certains ont fait l'objet de remakes dans d'autres pays et ont eu un grand succès mondial, parfois récompensé par des prix.
Parmi lesarguments comiques on trouve : le comique de situation, lequiproquo, le sous entendu, le comique de gestes, lecomique de répétition, le comique de mots et de phrases, lesmots d'esprit ou encore l'humour noir. Bien que moins souvent utilisés, le cinéma comique en France, n'ignore ni lefantastique ni lascience-fiction.
SiAlain Jessua en1984 avecFrankenstein 90 réinvente sous forme de comédie fantastique le mythede la créature deMary Shelley,Peut-être (en1999), deCédric Klapisch ou encoreAmazone (en2000), dePhilippe de Broca mêlescience-fiction et comédie.

La comédie française utilise parfois le ressort de la comédie communautaire, comédie sociale que l'on trouve principalement en France, comparé à d'autres pays comme les États-Unis[N 1],[1]. Ceci est lié à diverses raisons, dont culturelle[2] ; certains films, commeIntouchables ont eu du mal — dans un premier temps — de s'imposer outre-Atlantique[3].
« Depuis Rabbi Jacob […], le schéma de la comédie communautaire est resté le même : un élément« étranger » (donc potentiellement« perturbateur ») intègre (souvent contre son gré !) une communauté (ethnique, religieuse, géographique, etc.).
Passés le choc culturel et l’inévitable phase de rejet mutuel, les protagonistes s’aperçoivent immanquablement que malgré leurs différences (et avant le générique de fin), ils sont faits pour s’entendre…[4] »

Le choc culturel que l'on retrouve dans de nombreuses comédies françaises peut être dû à des différences, plus ou moins réelles (certaines sont plutôt desclichés) liées à :
La comédie sociale peut aussi être évoquée par des« personnalités contrastées » (Les Bronzés etLes bronzés font du ski dans lesannées 1970,Les Trois Frères dans lesannées 1990,Ensemble, c'est tout dans lesannées 2000).
Par extension, la communauté dans les comédies peut être :
« La liste n’est pas exhaustive, et de nouvelles minorités viendront s’y ajouter. Le septième art est en effet perpétuellement en quête de nouveaux sujets, et de nouveaux publics. »
— Xavier Beaunieux, La vérité ! Comment réussir sa comédie communautaire[4] ?
À compter desannées 1950, les comédies françaises reprennent le principe desbuddy movies américains : des duos comiques composés de personnages radicalement opposés. Certains duos se reforment à l'occasion de différents films :

| À partir des années | Duos | Films |
|---|---|---|
| 1950 | Louis de Funès /Bourvil | Poisson d'avril,La Grande Vadrouille,Le Corniaud |
| Fernandel /Gino Cervi | la série de filmsDon Camillo. | |
| 1960 | Louis de Funès /Jean Marais | la série de filmsFantômas. |
| Louis de Funès /Michel Galabru | la série de filmsLe Gendarme. | |
| 1970 | Gérard Depardieu /Patrick Dewaere | Les Valseuses. |
| Michel Serrault /Ugo Tognazzi | la série de filmsla Cage aux folles. | |
| 1980 | Les duos avec« François Pignon » et « François Perrin » | VoirFrancois Pignon. |
| Philippe Noiret /Thierry Lhermitte | la série de filmsLes Ripoux. | |
| 1990 | Jean Reno /Christian Clavier | la série de filmsles Visiteurs |
| Gérard Depardieu /Christian Clavier | Les Anges gardiens | |
| Samy Naceri /Frédéric Diefenthal | la série de filmsTaxi. | |
| 2000 | Kad Merad /Dany Boon | Bienvenue chez les Ch'tis,Supercondriaque |
| 2010 | François Cluzet /Omar Sy | Intouchables |
L'un des duos les plus connus demeure celui formé parLouis de Funès etBourvil. De façon générale,Louis de Funès symbolise « le patron », toujours en rogne et pensant avoir tous les droits, tandis queBourvil campe face à lui un personnage sensible et obéissant. Par exemple, dansLa Grande Vadrouille, lors d'une expédition nocturne où, après lui avoir déjà extorqué ses chaussures, Stanislas Lefort (Louis de Funès) s'empare du vélo de son coéquipier (Bourvil)[6].
« Sous la lâcheté apparente du personnage, [Stanislas] […] subit des modifications qui, par touches successives, redonnent de l’humanité à ce monstre d’égoïsme. Il sauve […] la vie à Augustin en repérant un convoi de soldats allemands qui auraient pu les appréhender, et remercie Augustin sincèrement lorsque celui-ci, par deux fois, lui rend la pareille. Il est donc capable d’authenticité. »
— Julie Barillet,La grande vadrouille[A 2]
Le filmLes Anges gardiens deJean-Marie Poiré avecGérard Depardieu /Christian Clavier, présente deux duos. En effet, dans le1er duoGérard Depardieu joue le rôle d'Antoine Carco, homme malhonnête qui dirige une boîte de streap-tease, tandis queChristian Clavier joue le rôle du père Hervé Tarain, unprêtre investi dans l'humanitaire. Dans le2e duo, les anges gardiens respectifs sont asymétriques par rapport au1er :Gérard Depardieu joue le rôle d'un ange, tandis queChristian Clavier joue le rôle d'un démon.
Une analyse des contrastes de personnalité dans certains duos donne la synthèse suivante[A 3] :
| Film(s) | Date(s) de sortie | Personnalité des membres du duo |
|---|---|---|
| Le Petit Monde de don Camillo etses suites. | 1953 | Don Camillo (Fernandel) : prêtre catholique hâbleur et touchant. Peppone (Gino Cervi) : maire communiste solide et irascible. |
| Le Corniaud | 1965 | Léopold Sorroyan (Louis de Funès) : chef d'entreprise rusé et malhonnête. Antoine Maréchal (Bourvil) : touriste gentil et innocent. |
| La Grande Vadrouille | 1966 | Stanislas Lefort (Louis de Funès) : chef d'orchestre fourbe et opportuniste. Auguste Bouvet (Bourvil) : peintre en bâtiment naïf, brave et fleur bleue. |
| L'Aile ou la Cuisse | 1976 | Charles Duchemin (Louis de Funès) : directeur et académicien, sérieux et autoritaire. Gérard Duchemin, son fils (Coluche) : assistant, clown de cirque, gentil et rêveur. |
| La Cage aux folles La Cage aux folles 2 La Cage aux folles 3 | 1978 1980 1985 | Albin Mougeotte dit « Zaza Napoli » (Michel Serrault) : vedette de spectacle efféminé et capricieux. Renato Baldi (Ugo Tognazzi) : directeur de cabaret calme, posé et pondéré. |
| Les Ripoux Ripoux contre ripoux Ripoux 3 | 1984 1989 2003 | René Boisrond (Philippe Noiret) : policier calme et corrompu. Francois Lebuche (Thierry Lhermitte) : policier dynamique et ambitieux. |
| Les Visiteurs | 1993 | Godefroy Amaury de Malefète, dit « Le Hardi » (Jean Reno) : comte valeureux et hardi. Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier) : écuyer couard et lâche. |
« Ce qui fait rire les Français est fondé sur de grands écarts linguistiques qui ne fonctionnent que dans leur langue. Une grande part de l’humour français repose sur des jeux de mots intraduisibles (The things that make the French laugh involve linguistic somersaults that only work in their own language. Much of French humour is 'jeux des mots', untranslatable wordplays). »
— Very droll. The French have jokes, but do they have a sense of humor?, The Economist, 20 décembre 2003, p. 75-76.

En1892,Émile Reynaud réalise les premiersdessins animés, directement peints sur une pellicule de 70 mm de large et projetés devant un public assemblé au sous-sol duMusée Grévin, grâce à sonthéâtre optique :Clown et ses chiens,Autour d'une cabine, etc, qui sont autant de comédies avec des personnages et des péripéties durant jusqu'à cinq minutes.
Mais c'est àLouis Lumière, qui met au point sonCinématographe fin1895, que nous devons la première fiction photographique animée : le célèbreArroseur arrosé, une « vue photographique animée », ainsi que les frères Lumière nomment leurs premières bandes (moins d'une minute), une « vue comique », précise même le programme des projections.
Entraîné par le succès des projections Lumière,Georges Méliès, issu du théâtre et de la prestidigitation, réalise à son tour dessketchs et descomédies[8].
À l’époque du cinéma muet,Max Linder,Jean Durand et d'autres réalisent plusieurs films comiques muets sous forme deburlesque. Cet élan cinématographique français sera stoppé par le début de laPremière Guerre mondiale :« Le burlesque français, si l’on excepte les derniers films de Max Linder réalisés à Hollywood, n’a pratiquement pas dépassé les années 1914, submergé ensuite par le succès écrasant – et justifié – du comique américain. Depuis le parlant, en dehors même de Chaplin, Hollywood est demeuré le maître du cinéma comique »[A 4]
Avec l'avènement du parlant en1927, le cinéma comique français prend un autre essor, le rire pouvant désormais être provoqué non plus seulement par le burlesque des situations, mais aussi par les dialogues.
Dans les années 1930, certaines comédies françaises ont pour thème la campagne, espace d'origine d'une part importante de la population[9].Le Schpountz est l'histoire d'un homme naïf, dans un petit village, qui rêve de devenir acteur.
Le thème de la campagne associé à celui de la médecine apparait dans le filmKnock de 1933, basé sur la nouvelleKnock ou le Triomphe de la médecine deJules Romains. Dans ce film joueLouis Jouvet en tant que 'docteur Knock' ; ce dernier rejouera le même rôle dans le célèbre filmKnock de 1951.
Sous l'occupation, dansPremier Rendez-vous de 1941,Danielle Darrieux obtient un énorme succès. DansLa Cage aux rossignols de 1945, un professeur (Noël-Noël) forme une chorale pour des élèves bruyants en difficulté, ce qui fait que les élèves s'assagissent. Ce grand succès populaire[10] inspireraChristophe Barratier pour son filmLes Choristes, sorti en2004.

De lafin de la guerre aux années 1970, les changements dans la société française s’enchaînent, dus notamment à laReconstruction et auxTrente Glorieuses. Les films de comédie suivent et illustrent ces changements.
Les acteurs marquants de cette période sont notammentFernandel,Bourvil etLouis de Funès.
Fernandel, après avoir joué dans des films deMarcel Pagnol (Le Schpountz…), campe à l'écran le personnage deDon Camillo. Le succès est au rendez-vous, et l'on retrouvera le fringant curé dans cinq films différents.
Bourvil diversifie son jeu par rapport aux comiques deFernandel et du « comique-paysan » (dérivé du comique troupier) après en avoir été beaucoup influencé. Il est également présent dans le genre dufilm de cape et d'épée (avec ses rôles dansLes Trois Mousquetaires,Le Bossu ouLe Capitan de 1960) auxquels il apporte une tonalité humoristique.
Il forme un duo avecLouis de Funès, qu'il retrouve dans plusieurs films :Poisson d’avril, puisLe Corniaud etLa Grande Vadrouille,« deuxroad movie en grand air », à très grand succès.Le Corniaud est le« premier film de l'Histoire du cinéma français à avoir atteint 11 millions d’entrées », etLa Grande Vadrouille restera le plus grand succès français pendant plus de 40 ans.
Jacques Tati crée un style de comédie particulier en jouant sur des effets de burlesque, c'est un moyen pour lui de parler des changements de société entre les années 1940 et 1960 :Jour de fête (1949) — premier film français en couleur — a pour thème la vie d'un village français après la guerre,Les Vacances de monsieur Hulot (1953), la nouvelle société des années 1950 dans les vacances en mer,Mon oncle (1958) oppose le Paris traditionnel, tel qu'il existait encore au début des années 1950 à un monde en train d'émerger, etPlaytime (1967) évoque la nouvelle société, qui va émerger dans les années 1970.
Louis de Funès (qui s'impose au bon moment pour le cinéma qui se colorise, car le cinéma entre en concurrence avec la télévision dans les années 1960[N 2]) joue dans latrilogie Fantômas en duo avecJean Marais, puis avecMichel Galabru dans la série de filmsLe Gendarme. À cette époque, pendant au moins 10 ans,Louis de Funès va monopoliser le cinéma comique français : annuellement au moins 1 des 10 plus grands succès au box office était un film deLouis de Funès[D 1],[D 2].
En 1967, le filmUn idiot à Paris (avecJean Lefebvre,Dany Carrel etBernard Blier) montre une certaine nostalgie de la société rurale (alors que la transition société rurale vers société urbaine s'est déjà achevée dans les années 1960). En effet, Juliette (Dany Carrel) dit :« Bientôt tu verras, y'aura plus de fleurs du tout, parce que y'aura plus de terre, rien que du ciment. Plus d'herbage, plus de forêt, rien que des rues. Pourquoi faire des rues puisque y'aura personne dedans, y seront tous devant leur télés. »
Lesannées 1970 évoquent les changements de société : l'émancipation de la jeunesse (À nous les petites Anglaises,Les Grandes Vacances), les changements dans les habitudes alimentaires (L'Aile ou la Cuisse), le développement des loisirs (lasérie duGendarme), les problèmes liés à la pollution (La Zizanie), l'exode rural (La Soupe aux choux), etc.

La caractéristique du comique deLouis de Funès est basée sur un« jeu gestuel, inspiré du mime[11] », sur« un rythme assez soutenu[12] », sur« l’excès, ce qui lui apporte un capital sympathique pour le personnage[13] » SelonJean-Pierre Mocky,« il a compris qu'en faisant des gestes, et des grimaces avec son visage, il créerait un personnage unique » et selonClaude Zidi,« il a une agitation qui est totalement anormale. Il va très loin dans sa façon de jouer, dans son excès, dans son hystérie, c'est un jeu qui n'appartient qu'a lui, et il est virtuose. »
Les années 1970 correspondent à un véritable« passage de témoin entre l'ancienne et la nouvelle génération d'acteurs. » En opposition au comique deLouis de Funès,Pierre Richard, lui, connaît ses premiers succès. Ces deux acteurs n'ont« pas du tout le même tempo de jeu, et n'ont pas du tout la même façon de présenter le corps et la voix. » Le comique dePierre Richard, en particulier lorsqu'il joue le personnage deFrançois Perrin, notamment dansLe Grand Blond avec une chaussure noire etLe Retour du grand blond, se caractérise par un tempo beaucoup plus lent et par une insistance par rapport au regard, alors que celui deLouis de Funès se caractérise par rapport à un rythme assez soutenu, et par l'excessivité des actions (L'Homme orchestre,Jo,La Folie des grandeurs,Les Aventures de Rabbi Jacob).
Louis de Funès est victime d'un infarctus le, ce qui ralentit sérieusement son rythme de travail (il ne tourne plus qu'un film par an, alors que, durant son« âge d'or », il en tournait jusqu'à cinq par an). Cela influence aussi son jeu d'acteur : le à la télévision,Louis de Funès précise« repartir sur une base très nouvelle avec un esprit très nouveau dans le comique, dans la manière de jouer, parce que je ne peux plus faire de brutalité, et c'est tant mieux. C’était un produit que j'avais fabriqué, et tout le monde ne demandait que de ce produit (les metteurs en scène…), et je ne pouvais pas faire de dentelle. Dans l'Aile ou la Cuisse, j'ai jouée totalement différemment, et je pense que c'est aussi efficace. » Ainsi, dansL'Aile ou la Cuisse etLa Soupe aux choux, il va adopter un jeu d’acteur différent,« plus fin » et« beaucoup moins nerveux » jusqu'à se laisse submerger vers l’émotion dansL'Aile ou la Cuisse.« La base des effets comiques demeure, mais l’effet « tornade » est largement atténué ». Il devait jouer dans une comédie satirique deGérard Oury ayant pour thème ladictature et intituléLe Crocodile. Le film n'a finalement jamais été réalisé.
Après les événements deMai 68, la société française se remet en question : dans la décennie suivante, lesannées 1970, des comédies abordent de nouveaux faits de société et, parfois, provoquent ou choquent.
En effet, au début des années 1970, la comédie française — en crise pour plusieurs raisons — doit se réinventer :
« Dans les années 1970, le style « comédie française » commence à s’étouffer (en tous cas à rapporter moins, tant le marché est saturé : le genre est décrié par la Nouvelle Vague, Mai 68 est passé par là et a ringardisé les icônes populaires, et surtout, les films américains commencent à déferler sur l'hexagone). Ce genre de films ne fait plus recette dès la fin des années 70 et la revendication sociale un peu méchante vient remplacer la bonhomie des années 60. Des métrages mettant en scène des vedettes aux rôles plus "durs" comme Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Bernard-Pierre Donnadieu ou Alain Delon (période "Delon superflic") tendent à remplacer les "gueules" des sixties et à recueillir les dividendes du cinéma populaire, éreinté par la médiocrité des comédies faciles d'une part, et par l'intellectualisme prétentieux de la Nouvelle Vague, de l'autre[14]. »
Il y a de la provocation dans plusieurs films d’aprèsMai 68 telsLa Grande Bouffe (1973),Les Valseuses (1974),C… comme la lune (1977),Tenue de soirée (1986)… Par exemple, dansLe Père Noël est une ordure (1982), le Père Noël, personnage pourtant censé être calme et gentil, est très violent, vulgaire et grossier. Dans son entièreté, le film aborde des thèmes très polémiques dans les années 1980 : le suicide, l'homosexualité et le fait de se travestir (par le personnage joué parChristian Clavier, totalement à contre-emploi dans ce rôle), la violence, la pauvreté et la solitude.« Le comique naît de l’incompatibilité entre les connotations du costume – la fête, l’enfance, les cadeaux – et le personnage qui l’endosse, un SDF violent et sans scrupules. »[15]

En1973, le filmL'An 01 (co-réalisé parJacques Doillon,Gébé,Alain Resnais etJean Rouch), offre à de jeunes acteurs nommésThierry Lhermitte,Christian Clavier etGérard Jugnot, alors totalement inconnus, leurs premiers rôles. Ceux-ci font partie de la troupe du café-théâtreLe Splendid, dont font aussi partieMichel Blanc,Marie-Anne Chazel,Josiane Balasko etBruno Moynot. Après quelques petits rôles à diverses reprises au cinéma, la troupe se retrouve au cœur du filmLes Bronzés, adapté de leur pièce à succèsAmours, coquillages et crustacés, réalisé parPatrice Leconte, sorti en1978 et produit parYves Rousset-Rouard, oncle deChristian Clavier : le film est un succès et met la troupe du Splendid sur le devant de la scène. L'année suivante,Patrice Leconte etLe Splendid réalisent la suite,Les Bronzés font du ski : le film remporte lui aussi un vif succès et demeure encore aujourd'hui unfilm culte. Puis, en1982,Jean-Marie Poiré réaliseLe père Noël est une ordure, adapté de lapièce éponyme, avec toute la troupe : le film attire 1 604 220 spectateurs, un score inférieur à celui desBronzés, mais a fini par acquérir le statut defilm culte après ses diffusions à la télévision, notamment àNoël[16]. Ensuite, tous les membres du groupe s'orientent vers des films en solo, ou vers la réalisation (c'estGérard Jugnot qui, le premier, se lance dans la réalisation, avecPinot simple flic en1984). Ils se retrouvent tous ensemble dans la suite desBronzés font du ski, en2006 :Les Bronzés 3.
OutreLe Splendid, d'autres nouveaux acteurs, dont quelques-uns — eux aussi venus du café-théâtre — issus de la génération dubaby boom, se lancent dans la comédie :Gérard Depardieu (dans un petit rôle dansLe Viager, puis révélé parLes Valseuses),Daniel Auteuil (Les Sous-doués),Coluche (L'Aile ou la Cuisse, aux côtés deLouis de Funès,Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine),Daniel Prévost,Jacques Villeret…
Dans les films des années 1980 aux années 2000, deFrancis Veber, apparaît le personnage de « François Pignon » (ou« François Perrin »). Le personnage dePignon/Perrin se démarque par sa candeur (parfois à la limite de l'idiotie) en tant que« personnage touchant, type assez normal mais naïf, voire poissard » qui, plongé dans une situation qui le dépasse, parvient à s'en sortir en toute inconscience[17]. Ce personnage 'naïf' est en duo, et en contradiction avec un 'homme fort'. « François Pignon » (ou« François Perrin ») symbolise l'homme naïf qui est chanceux, et qui -malgré ses faiblesses- fait face aux difficultés comparées à l'homme fort qui perd à la fin[18]. Les films basés sur cet archétype ont beaucoup de succès.
Avant que ce concept n'existe, on retrouvait déjà cela dans des formes de théâtre (le Guignol lyonnais duXIXe siècle sous le personnage de Cadet qui symbolise l'homme naïf), certains romans, puis films des années 1930 à 1970, sous forme de conte et de morale (bien que cela ne soit pas sous forme de duos comiques), par exemple :
Voici la liste de duos comiques avec le concept « François Pignon » (ou« François Perrin ») deFrancis Veber :

Dans les années 1970, le filmLe Viager, dePierre Tchernia etRené Goscinny (avecMichel Serrault ,Michel Galabru,Rosy Varte etClaude Brasseur) fait référence, sous forme d'humour noir, aux éventuels problèmes liés à la vente viagère[19].
Le filmLes Valseuses (avecPatrick Dewaere,Gérard Depardieu etMiou-Miou), à la fois comédie dramatique, et comédie de mœurs, a presque fait 6 millions d'entrées en 1974.
Dans les années 1980, le filmPour cent briques, t'as plus rien... (avecDaniel Auteuil,Gérard Jugnot,Anémone etJean-Pierre Castaldi) fait référence aux braquages en France dans les années 1980 (en particulier legang des postiches[20]). La réalisatriceColine Serreau réalise un film de société célèbre sur la paternité :Trois hommes et un couffin, avecRoland Giraud etMichel Boujenah, qui estle plus grand succès de l'année 1985 au cinéma, avec plus de 10 millions d'entrées[21].
Le filmLes Ripoux (avecPhilippe Noiret etThierry Lhermitte) est unecomédie policière populaire, mettant en lumière le phénomène existant, et minoritaire de« ripoux » dans le Paris des années 1980[22]. Le réalisateurÉtienne Chatiliez réalise en outre deux comédies dramatiquesLa vie est un long fleuve tranquille etTatie Danielle, qui obtiennent de très grands succès. Enfin sortLa Boum, l'une des premières comédies romantiques françaises, réalisé parClaude Pinoteau. Cefilm de société révèle la jeune débutanteSophie Marceau, qui, avec l'Étudiante en 1988, renouvellera son succès avecVincent Lindon.
Dans les années 1990, le film,Promotion canapé (avecThierry Lhermitte), remake deBel-Ami, fait référence aux éventuelspromotions canapé dans les années 1970 et 1980. Le filmLa Belle Verte deColine Serreau, fait référence, sous forme deconte philosophique à des thèmes aussi divers que l'écologisme…, par le biais de dialogues ou de situationshumoristiques[23],[24]. Enfin, sous forme de comédie romantique, les romans d'Alexandre Jardin sont mis au cinéma :Fanfan (avecSophie Marceau),Le Zèbre (avecThierry Lhermitte).
En 2001, le filmTanguy d'Étienne Chatiliez donne son nom à un nouveau phénomène de société : le« phénomène Tanguy » (le fait que les jeunes adultes tardent à se séparer du domicile familial).
À partir des années 1990, plusieurs séries de films familiaux rencontrent le succès :
Enfin, de nouveaux acteurs se sont fait connaître par l’intermédiaire de la télévision (Les Nuls,Les Inconnus par l'émissionLa Télé des Inconnus), et de la nouvelle source de diffusion qu'est Internet (Jean Dujardin par son personnage deBrice de Nice).
Durant lesannées 2000, une transition (qui a commencé à partir du milieu desannées 1990) s'opère : la génération duSplendid et d'autres acteurs découverts dans les années 1970, qui a couvert le paysage cinématographique français les deux décennies suivantes, tend à laisser la place à de nouveaux entrants commeDany Boon,Jamel Debbouze (formés pour certains d'entre eux auDéclic Théâtre deTrappes),Omar Sy, qui se font connaître par la création de sketchs despectacle solo[pertinence contestée].
Le filmAstérix et Obélix : Mission Cléopâtre — qui a réuni les deux générations d'acteurs (Christian Clavier,Gérard Depardieu… et aussiJamel Debbouze,Alain Chabat,Zinedine Soualem,Omar et Fred,Dieudonné) — a eu beaucoup de succès.
Les filmsPodium etBienvenue chez les Ch'tis vont devenir de très grands succès populaires.

Daniel Auteuil accède à la notoriété en1980 dansLes Sous-doués pour son interprétation d'un lycéen flemmard, dragueur et peu studieux, qui fait presque 4 millions d’entrées au box-office en France. Bien queDaniel Auteuil soit un acteur polyvalent, il a joué dans diverses comédies : après avoir joué le rôle de personnage rusé dans les années 1970 et 1980 (Les Sous-doués,Pour cent briques, t'as plus rien...), il jouera des rôles plus sombres dans les films des années 1990 et 2000 (Le Placard,La Doublure,Mon meilleur ami,L'invité)[D 3]. Il est nommé Meilleur acteur auFestival international du film de Shanghai pourLe Placard.

Josiane Balasko impose à l'écran un personnage de« femme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires » (comme elle le déclare à la revue Studio). Son personnage, hérité du personnage de Nathalie Morin dansLes Bronzés des années 1970, passe de celui de celle ayant un complexe lié au physique peu avantageux dans les années 1980 (Les hommes préfèrent les grosses,Nuit d'ivresse) à celui de celle qui assume sa personnalité dans les années 1990 (Gazon maudit)[D 4].Dans les années 2000, son personnage, passe de celui de la femme forte de caractère et méchante ('lulu' dansUn crime au Paradis en tant que mégère acariâtre et alcoolique, 'rose' dansL'Auberge rouge en tant que femme assassin)[N 3] à celui de recluse, sensible et romantique (Le Hérisson). Elle reçoit leCésar d'honneur en tant qu'actrice, scénariste, réalisatrice et productrice en 2000.

Le personnage de maladroit et malchanceux, hérité du personnage de Jean-Claude Dusse dansLes Bronzés, puis d'autres rôles qui ont marqué les années 1970 (Les Bronzés,Les Bronzés font du ski…) et 1980 (Viens chez moi, j'habite chez une copine,Ma femme s'appelle reviens,Circulez y'a rien à voir,Marche à l'ombre), rattaché àMichel Blanc, a fini par être plus complexe à la fin desannées 1980 (Tenue de soirée), puis quitté par l'acteur dans lesannées 1990[25],[D 4]. La moustache rasée, il s'est petit à petit débarrassé de cette« peau »[26] pour adopter un personnage d'agriculteur grincheux, sensible, romantique et attendrissant dansJe vous trouve très beau, qui lui a valu une nomination auCésar du meilleur acteur en2007 et un accueil très favorable du public.
Marie-Anne Chazel, membre duSplendid se fait connaître dansLes Bronzés pour son rôle de 'Gigi', jeune femme un peu naïve qui cherche l'amour. Ainsi, des années 1970 aux années 1990,Marie-Anne Chazel interprète le rôle de femme naïve et exubérante (Les Bronzés,Les Bronzés font du ski,Les Babas-cool, puis en tant que SDF dansLe père Noël est une ordure,Les Visiteurs, etLes Couloirs du temps : Les Visiteurs 2). Enfin, dans les années 1990, son personnage se métamorphose en celui de mère de famille bourgeoise dans deux comédies deJeannot Szwarc :La Vengeance d'une blonde etLes Sœurs Soleil. Dans les années 2010, elle rejouera le rôle de mère de famille bourgeoise dans les reprises de films deMarcel Pagnol parDaniel Auteuil.

Gérard Depardieu est un acteur polyvalent, qui a joué dans plus de 150 films, et qui est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrièreLouis de Funès (et dans lequel parmi ses 10 plus grands succès au box-office, 7 sont des comédies avec un résultat supérieur à 5 millions d’entrées au box-office[N 4]). Dans le domaine des films de comédie des années 1970 et 1980,Gérard Depardieu impose à l'écran un personnage de« voyou » (Le Viager,Les Valseuses,Tenue de soirée), de dominant et de fort de caractère (La Chèvre,Les Compères,Les Fugitifs). Après s’être orienté vers des films historiques, dramatiques, il renoue avec la comédie en jouant des rôles plus sensibles à la fin des années 1990 (Les Anges gardiens,Le Plus Beau Métier du monde,Le Placard). Enfin, il reçoit plusieurs récompenses, et nominations aux César et Oscar au cours de sa carrière[D 5].

Gérard Jugnot impose à l'écran un personnage de« Français ordinaire » à partir desBronzés. Son personnage est passé de celui de râleur, égoïste (Bernard Morin dansLes Bronzés etLes Bronzés font du ski) et violent (Félix dansLe père Noël est une ordure, Ramirez dansPapy fait de la résistance) des années 1970 et 1980, à celui de calme, posé, dans les années 2000 (Monsieur Batignole,Les Choristes)[D 4]. De plus, il remporte un vif succès avec le filmLes Choristes, en2005, dans lequel il joue le rôle de professeur.

Valérie Lemercier, révélée par la scène et notamment lespectacle solo puis par la télévision avec la sériePalace, est cantonnée à ses débuts aux rôles de bourgeoises[27], registre dans lequel elle excelle, principalement dans son rôle de Béatrice de Montmirail dansLes Visiteurs (pour lequel elle reçoit leCésar de la meilleure actrice dans un second rôle en1994). Elle se débarrasse petit à petit de ce rôle dans les années 2000[28], dans des films de société :Palais Royal !,Agathe Cléry,Neuilly sa mère ! ou encoreFauteuils d'orchestre, pour lequel elle reçoit, encore une fois, leCésar de la meilleure actrice dans un second rôle en2007.

Habitué des émissions comiques de la télévision dans les années 1960 à 1970,Daniel Prévost s'impose au cinéma à partir des années 1990.Daniel Prévost interprète au cinéma le rôle d'un homme intelligent et opportuniste — voire fourbe et arnaqueur — quel que soit le métier dans lequel il travaille (années 1990 :Le Dîner de cons etLes Insaisissables en tant que contrôleur des impôts,Astérix et Obélix contre César en tant que faux devin, etLa Vérité si je mens ! 2 en tant que patron de la grande distribution ; années 2000 :Un crime au paradis en tant qu'avocat,La Maison du bonheur en tant qu'agent immobilier, etLucky Luke en tant que joueur au poker)[29]. Pour son interprétation de l'inspecteur des impôts dansLe Dîner de cons, il a reçu le César du meilleur second rôle en 1998.

Dans les années 2000,Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain va rendreAudrey Tautou célèbre dans le monde entier. Puis elle joue dans les filmsHors de prix etEnsemble, c'est tout.
En 2007,Romain Duris interprète le personnage drôle et romantique de Molière dans le filmMolière deLaurent Tirard qui obtient 1 million d'entrées au Box-office français.[pertinence contestée]

Cédric Klapisch réalise en 2002L'Auberge espagnole, comédie sur les déboires d'un jeune Français qui part finir ses études à Barcelone. Tourné très rapidement, enHD, ce film passe la barre des 3 millions d'entrées. Il réalise ensuite unesuite de cette série de films en 2005 :Les Poupées russes qui obtient de nouveau plus de 3 millions d’entrées.Cécile de France reçoit successivement leCésar du meilleur espoir féminin (pourL'Auberge espagnole), puis leCésar de la meilleure actrice dans un second rôle (pourLes Poupées russes). Ces films rendentRomain Duris etCécile de France célèbres dans le monde entier.
Les filmsIntouchables,The Artist etQu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? montrent que la comédie française reste très populaire en France et à l’étranger.
En 2010, sort la comédie romantiqueL'Arnacœur avecRomain Duris etVanessa Paradis.Romain Duris obtient leCésar du meilleur acteur pour ce film qui obtient presque 4 millions d'entrées en France.
En 2013, basée sur une bande dessinée française deChristophe Blain, sort le filmQuai d'Orsay avecThierry Lhermitte,Raphaël Personnaz etJulie Gayet. Ce film a reçu plusieurs récompenses et distinctions[30], dont celui du César du meilleur acteur dans un second rôle pourNiels Arestrup.
Jean Dujardin etOmar Sy se sont fait connaître par la télévision, l'un dans les sketchs du programme courtUn gars, une fille et l'autre au cœur du duoOmar et Fred.
Jean Dujardin joue dans les années 2000 et 2010 des personnages à l'aspect distingué dansAh ! si j'étais riche ouThe Artist, ou de séducteur avec une touche de provocation, voire d'arrogance dansOSS 117 : Le Caire, nid d'espions,OSS 117 : Rio ne répond plus ouLes Infidèles. Il reçoit l'Oscar du meilleur acteur pourThe Artist en 2011[31], ce qui lance sa carrière à l'international.
Omar Sy, après de nombreux seconds rôles au cinéma, gagne leCésar du meilleur acteur en 2012 pourIntouchables[32].

Lesannées 2010 voientChristian Clavier dans des films à succès :Les Profs etQu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?. Malgré le succès du deuxième film adapté de l'univers d'Astérix,Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre en2002, il passe par une courte« traversée du désert » ; on lui reproche aussi son amitié au présidentNicolas Sarkozy, ses films sont critiqués, notammentOn ne choisit pas sa famille, ce qui l'amène à s'exiler àLondres en2012. C'est en faisant évoluer son jeu d'acteur qu'il fait face à chaque« période creuse » : ainsi, son personnage passe de« dragueur » dansLes Bronzés,Les Bronzés font du ski,Les Babas Cool,Le père Noël est une ordure[D 4] (où il joue tout de même un travesti) à couard et naïf dans les années 1990 dansLes Visiteurs etLes Anges gardiens. Dans les années 2000, son personnage est« rusé » dansAstérix et Obélix : Mission Cléopâtre, fourbe et malicieux dansL'Auberge rouge,« cool » dansLes Profs, et inquiet du changement dansQu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? etUne heure de tranquillité. En2015, il est le seul acteur français et seul acteur toutes nationalités confondues[33] à avoir joué dans 4films ayant dépassé les 10 millions d'entrées.
Dans les années 2000 et 2010, la France réalise certaines comédies familiales. En 2014 sort le filmLa Famille Bélier avecLouane Emera.
Certains de ces comédies familiales sont basées sur des bandes dessinées européennes, comme :
D'autres sont basés sur des livres pour enfant, comme :
En2015, les 10 films français ayant réalisé le plus d'entrées sur le territoire français sont des comédies.
| Rang | Titre | Réalisateur | Année | Entrées[34] | Pays[N 5] |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | Bienvenue chez les Ch'tis | Dany Boon | 2008 | 20 489 303 | |
| 2 | Intouchables | E. Toledano /O. Nakache | 2011 | 19 440 920 | |
| 3 | La Grande Vadrouille | Gérard Oury | 1966 | 17 267 607 | |
| 4 | Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre | Alain Chabat | 2002 | 14 559 509 | |
| 5 | Les Visiteurs | Jean-Marie Poiré | 1993 | 13 782 991 | |
| 6 | Le Petit Monde de don Camillo | Julien Duvivier | 1952 | 12 791 168 | |
| 7 | Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? | Philippe de Chauveron | 2014 | 12 237 274 | |
| 8 | Le Corniaud | Gérard Oury | 1965 | 11 739 783 | |
| 9 | Les Bronzés 3 : Amis pour la vie | Patrice Leconte | 2006 | 10 355 928 | |
| 10 | Taxi 2 | Gérard Krawczyk | 2000 | 10 345 901 |
« Le Corniaud (de 1965) est un film historique : pour la première fois en France, un film atteint 11 millions d’entrées (il explose les records des Misérables de 1958). À partir du Corniaud, et après la Grande Vadrouille qui fait 17 millions d’entrées, le haut du pavé au box office français sera tenu par les comédies grand public, populaires, et bien faites »
— Christophe Carrière, De Funès : 100 ans de rire.
La Grande Vadrouille est resté pendant 42 ans, le plus grand succès du cinéma français[35] avec 17 millions d’entrées.
Plusieurs comédies françaises ont été reprises à l'étranger sous forme deremake, notamment auxÉtats-Unis. Ces remakes, qui ont remporté plus ou moins de succès, ont parfois été réalisés par le réalisateur du film original ; à l'exemple deJean-Marie Poiré qui aprèsLes Visiteurs réaliseLes Visiteurs en Amérique (à noter que les acteurs, principauxJean Reno etChristian Clavier sont également présents dans la version américaine).
| Film français | Année | Film étranger | Pays et année |
|---|---|---|---|
| Bienvenue chez les Ch'tis | 2008 | Benvenuti al Sud | |
| Le Dîner de cons | 1998 | The Dinner | |
| Taxi | 1998 | New York Taxi | |
| Les Visiteurs | 1993 | Les Visiteurs en Amérique | |
| La Totale ! | 1991 | True Lies | |
| Trois hommes et un couffin | 1985 | Trois Hommes et un bébé | |
| Trois hommes et un couffin | 1985 | Heyy Babyy | |
| Un Indien dans la ville | 1994 | Un Indien à New York | |
| Le père Noël est une ordure | 1979 | Mixed Nuts | |
| Le Jouet | 1976 | The Toy | |
| Oscar | 1967 | L'embrouille est dans le sac | |
| L'Amour l'après-midi | 1972 | Je crois que j'aime ma femme | |
| Boudu sauvé des eaux | 1932 | Le Clochard de Beverly Hills | |
| Fanny | 1932 | Fanny |
Concernant l'inverse :
| Film français | Année | Film étranger | Pays et année |
|---|---|---|---|
| Un village presque parfait | 2015 | La Grande Séduction | |
| Fonzy | 2013 | Starbuck | |
| Double Zéro | 2004 | Drôles d'espions | |
| Les Morfalous | 1984 | De l'or pour les braves |
| Films | |
|---|---|
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| Industrie et sociétés de productions | |
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