L'ancien cimetière deVesoul, France.Cimetière irlandais,comté d'Offaly.Cimetière finlandais,municipalité d'Nurmijärvi.Le cimetière d'Upernavik, auGroenland. Le sol ne pouvant être creusé, les cercueils sont déposés en surface puis recouverts de pierres ou de ciment. Les tombes sont décorées avec des fleurs artificielles.Cimetière musulman au coucher du Soleil àMarrakech,Maroc.
Uncimetière est un groupement desépultures parfois attenant à unlieu de culte. Espace funéraire qui apparaît auMoyen Âge, il se distingue duchamp funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et de lanécropoleantique qui est nettement séparée des lieux de culte[1].
Le mot cimetière, dont l'étymologie remonte au bas-latincimiterium lui-même issu du latin classiquecoemeterium, ce mot venant du grec ancienκοιμητήριον /koimêtếrion, « dortoir, cimetière », appartient jusqu'auXVe siècle au langage des clercs pour désigner l'aire d'inhumation collective où gisent et dorment les morts dans l'attente de leurrésurrection chrétienne[2], alors que le langage courant utilise celui d'aître (du vieux françaisaitre issu dulatinatrium, qui désigne la cour intérieure d'entrée précédant l'entrée d'une villa romaine, d'où par extension le cimetière situé avant l'entrée de l'église[3])[4]. Il n'est donc guère étonnant qu'outre le « repos des morts », certains cimetières accueillent également celui des vivants lors de rites d'incubation.
Par extension, le cimetière désigne tout terrain public et sacré où, après une cérémonie, l’onenterre lesmorts d'un même groupe humain dans des tombes individuelles ou lignagères où leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions. Le terme général de cimetière finit par englober celui de champ funéraire et de nécropole, où l’on peut trouver égalementossuaires etcolumbariums.
Cimetière bouddhiste (Tokyo,Japon).Cimetière juif d'Essaouira (Maroc) utilisé depuis 1875.
Le culte des morts est considéré comme caractéristique de l'espèce humaine. La mise en terre des morts en des lieux dédiés est apparue très tôt dans la préhistoire, bien avant l'invention de l'écriture, avec des constructions particulières (tumulus,nécropole) pour les chefs ou les personnalités religieuses, souvent enterrés avec nombre d'objets symboliques (dont symboles de richesse). Pour cette raison, depuis l'antiquité, les tombes et les cimetières ont souvent été pillés. Le plus vieux cimetière découvertà ce jour[Quand ?], au nord de laJordanie, daterait de plus de 16 500 ans. Il était composé de tombes garnies d'offrandes[5].
Dans lacivilisation égyptienne antique, le culte des morts était tel qu'une organisation très complexe s'est mise en place, conduisant à la création de cimetières souterrains gigantesques : lesnécropoles.
Dans laRome antique, laLoi des XII Tables interdit pour des raisons hygiéniques d’être inhumé ou incinéré à l’intérieur des cités, les corps sont enterrés dans descatacombes ou deshypogées dans des nécropoles situées généralement le long des axes de communication[6].
Dans laGaule romaine, les cimetières sont aménagés en dehors des villes (des remparts lorsqu'ils existent). On trouve des cimetières d'incinération et d'inhumation.
Le cimetière de l'Antiquité tardive au Moyen Âge central
C’est essentiellement durant lapériode carolingienne (VIIIe – IXe siècles) que l’Église s’interroge plus avant sur la question du cimetière, des sépultures et desrites funéraires. L’accompagnement du défunt dans sa dernière demeure et dans l’au-delà se codifie selon de nouvelles modalités.
Pour cette période, on ne peut pas à proprement parler d’un « cimetière » au sens moderne du terme. Les fouilles archéologiques de sites funéraire du haut Moyen Âge tendent en effet à montrer qu’il n‘y a pas de signalement, par une croix ou une marque quelconque, de ces tombes en pleine terre, ni même de plan qui orienterait la répartition spatiale des tombes. Régulièrement, ces champs des morts sont labourés et les anciens ossements, le plus souvent des tibias ou des crânes sont déposés dans unossuaire ou au pied du nouvel occupant[8].
À la fin duVIIe siècle, les cimetières en « plein champ » (c’est-à-dire une longue rangée dedépouilles sur des dizaines voire des centaines de mètres) sont en grande partie abandonnés au profit d’un nouveau type d’organisation : la première ébauche de cimetière paroissial[9].
L’importance des reliques dans l’établissement de zones funéraires
Cesbasiliques funéraires, souvent situées en périphérie des villes à l’instar des anciennesnécropoles, vont attirer à elles lestombes des croyants. L’installation desépultures proches de ces monuments est la première marque d’une nouvelle imbrication entre « un lieu de culte, des tombes et un habitat »[11].
Le terme même de cimetière connaît une évolution : dans la période antique,koimètèrion(dortoir en grec) etcimeteriumdésignent, en Orient comme en Occident, un lieu funéraire, unetombe individuelle, plus qu’unenécropole. L’historien Michel Lauwers estime que le mot est employé pour désigner la tombe desmartyrs et, par extension, les édifices qui leur sont consacrés. SelonCécile Treffort cependant, le termecoemeterium qualifie aussi le cimetière communautaire, comme le montre la vie d’Eigil deFulda[9]. Il renvoie donc aussi bien à la sépulture individuelle qu’au site d’inhumations collectives. Il faut cependant attendre leXe siècle pour que l’emploi du mot se généralise, en particulier dans leslivres pontificaux[1] ; auparavant, on ne le trouvait ni chezIsidore de Séville ni chezRaban Maur, par exemple.
Le « droit » funéraire commence bien avant leMoyen Âge, comme nous l’avons vu avec laLoi des Douze Tables. Différents empereurs commeConstantin (310-337),Gratien (367-383) ou encoreThéodose (379-395) légifèrent et interdiction est faite d’enterrer dans leséglises (381)[7]. Le canon 14 duconcile d’Auxerre (561-605) interdit « d’ensevelir les corps dans lebaptistère »[12]. Lapériode médiévale voit la mise en place d’un véritable arsenal législatif quant au lieu destombes, à leur disposition ou encore aux modalités de mises en terre. Leconcile de Clermont (535) interdit d’enterrer un corps avec une « nappe ou autres linges sacrés »[12]. De même, lesédits royaux et conciliaires tentent de mettre fin aux activités des vivants qui ont lieu sur et dans les cimetières[13].
Le lieu de repos des morts est considéré comme une « terre sacrée[15] », et ce dès les périodes antiques. Les empereurs chrétiens promeuvent des lois contre la destruction, la violation et l’atteinte auxsépultures, comme l’empereur Constant qui, en 356, promulgue une loi « contre la destruction destombeaux »[16]. Le droit romain prévoyait déjà ce genre d’interdiction (Dig. 1, 8, 6 , 4)[12]. La violation desépultures est sacrilège chez lesBurgondes ou chez lesWisigoths. Leconcile deMâcon (585) interdit l’ouverture destombes pour y déposer de nouveaux morts si les cadavres des anciens occupants ne sont pas encore décomposés.
La règle de l'ensevelissement en terre consacrée est absolue : les membres dirigeants de la communauté ecclésiastique et de la noblesse locale cherchent à se faire ensevelir — dans la mesure de l'espace disponible — dans les églises[18]. L'application de l'interdiction d’inhumer à l’intérieur de l’église est plus ou moins bien appliquée : même des fidèles, suffisamment aisés, peuvent jusqu'auXVIIIe siècle se faire inhumer dans la nef, ce qui assure de substantiels revenus à lafabrique[19]. Le sort des plus humbles reste à cette époque lafosse commune. De plus, les tombes dans les cimetières ne sont pas individualisées[20]. Contrairement à la vision erronée du grand public, cette terre sacrée que devrait constituer le cimetière, n'est pas soustraite à de multiples usages profanes. Les autorités ecclésiastiques y constatent en effet de nombreuses infractions : jeux et danses, séchage du linge,échoppes de marchands, foires et marchés,fabriciens faisant construire des maisons à louer[21].
Les non-catholiques, n'ayant pas reçu le sacrement de l'extrême-onction sont toujours exclus de l'inhumation dans le cimetière paroissial par l'Église, à l'exception des enfants morts sans baptême qui bénéficient d'une place mais non bénite[23]. Le, le parlement de Paris par un arrêt de la Cour des grands jours de Poitiers interdit auxProtestants d'être enterrés dans les cimetières paroissiaux. Les morts devront aller ailleurs. Jusqu'à laRévolution, les inhumations se feront de nuit et plus ou moins clandestinement.
Second cimetière deVisker (le premier étant historiquement celui autour de l’église).
En Europe occidentale, auXVIIIe siècle, les cimetières, alors installés au chevet des églises sont progressivement désaffectés. Sous l'influence dumouvement hygiéniste, les cimetières sont chassés des villes et les nouveaux cimetières sont ouverts aux portes des villes ou des villages. Les épidémies decholéra et les mesures d'hygiène à leur encontre contribuent fortement à ce changement. D'autre part la progression des idées libérales renforcent ce mouvement. Des débats politiques ont lieu sur le droit des non-baptisés à être inhumés dans les cimetières publics. Progressivement le cimetière n'est plus administré par l'Église et le pouvoir religieux mais par l'autorité municipale. Tel est le cas en France aux environs de 1770 où, sur les instances de la Faculté, les autorités décident de déplacer les cimetières à l’extérieur des villes pour les soustraire à laputréfaction, de les entourer de murs, d’interdire le creusage de puits à proximité pour des raisons de salubrité publique et lorsque le système des concessions voit le jour[24]. Une ordonnance royale du interdit d’inhumer dans les églises, avec de possibles exceptions pour quelques privilégiés (évêques, curés, patrons, hauts justiciers et fondateurs des chapelles)[25] ; elle prescrit que les cimetières devenus insuffisants soient agrandis et que ceux trop voisins desdites églises soient portés, autant que les circonstances le permettent en dehors de l’enceinte des villes[26]. Cette ordonnance qui supprime le choix du lieu de sépulture dans une église en imposant le cimetière ne fait qu'accélérer une évolution en cours : de lieu de vie placé au centre de la communauté des vivants, le cimetière devient un lieu de prière et de visite aux morts[27].
LaRévolution française transfère la propriété des cimetières paroissiaux à la commune : le cimetière municipal devient public[28]. Dans le cadre duConcordat de 1801, ledécret impérial de 1804 sur les sépultures et les lieux qui leur sont consacrés, confie auxfabriques et consistoires (établissements publics du Culte), le monopole des fournitures et services funéraires et instaure le régime des concessions. Ce décret codifie également la sectorisation confessionnelle des cimetières français, fruit d’une politique de séparation des minorités religieuses instaurée par les pouvoirs publics, consacrant ainsi le refus de l'exclusion funéraire qui frappait les minorités religieuses sous l'Ancien Régime[29]. La loi du sur la liberté des funérailles permet à chaque personne d'exprimer son choix quant au mode de sa sépulture et aux conditions de ses funérailles.
Laloi du 14 novembre 1881 revient sur le caractère cultuel des cimetières et leur impose la neutralité. la législation interdit pour les inhumations toute distinction basée sur des critères religieux et marque leurlaïcisation[32],[33].
Laloi du retire aux fabriques et consistoires et donne aux communes le monopole de l'organisation des funérailles (dans le cadre de la séparation de l'Église et de l'État). Les municipalités passent alors souvent des contrats avec des entreprises depompes funèbres, d'où une standardisation de lapierre tombale et ducaveau funéraire proposés dans des « catalogues », à l'exception des sépultures des morts les plus fortunés dont l'art funéraire peut prendre une originalité et une grande ampleur[34]. La multiplication des crémations a rendu de plus en plus fréquents les murs funéraires à urnes ou les jardins du souvenir.
Dans les pays occidentaux, depuis le début duXIXe siècle, les cimetières sont divisés enconcessions cadastrées (organisation en divisions, carrés et rangées, ordonnancement caractéristique de laRévolution industrielle) auxquelles on accède par des allées. Chacune est louée ou vendue à une personne ou à une famille, qui peut y construire unetombe ou uncaveau. Une concession dite « à perpétuité » pouvait être donnée ou vendue à une famille, mais la perpétuité devient rare en raison du manque de place dans et autour des villes.
Certains cimetières donnent l’impression de reproduire la ville avec ses quartiers riches et ses quartiers pauvres. Dans certains pays, les familles dépensent des sommes considérables pour construire des tombes en forme de maisons, construites avec plus de soins que les vraies, par exemple àMadagascar. Les fosses communes, longtemps le lot des morts sans famille et des indigents, sont maintenant réservées auxpersonnes non identifiées tuées lors de catastrophes ou d’épidémies importantes.
Selon les cultures et les époques, les cimetières, comme les tombes d’ailleurs, sont plus ou moins monumentalisés et sacralisés. Le culte catholique est caractérisé par des tombes de pierre, imposantes et ornées de symboles parfois complexes. La fin duXXe siècle enFrance et dans plusieurs pays européens a découragé l’expression de la nature dans les cimetières : pierres demarbre, caveaux debéton fabriqués artisanalement, puis industriellement sont alignés entre allées de schistes ou de graviers souvent chimiquement désherbées. Dans les pays de tradition catholique, lejour des Morts est lacommémoration de tous les fidèles défunts et est marqué le2 novembre. Ce jour-là — ou la veille, laToussaint — on dépose sur les tombes des fleurs naturelles ou artificielles, en céramique ou peintes sur des émaux.
Les haies et arbustes taillés au cordeau, les gazons très entretenus caractérisent lescimetières militaires. ÀParis, lecimetière du Père-Lachaise est plus visité que des jardins authentiques. Dans certaines régions, l’if (plante symbolique de l'immortalité) ou lelilas commun (plante importante pour les gitans) sont présents dans le cimetière. Certains cimetières sont presque complètement recouverts d'herbe, comme dans les pays anglo-saxons, où les allées et les tombes sont plantées de gazon dont n'émergent que des stèles ou des croix verticales. Cette formule est adoptée par les cimetières musulmans en Europe du Nord, en Europe de l’Est ou en d’autres pays. Certaines communes entretiennent une flore variée favorable auxpapillons et auxoiseaux afin qu’ils égayent le lieu.
En France, les cimetières sont devenus des propriétés communales où tous les habitants, tous les inscrits sur leslistes électorales ou toutes les personnes décédées sur la commune ont le droit d'être inhumés. Les communes accordent en outre des concessions de durées variables pour qu'un demandeur puisse y établir une sépulture individuelle ou familiale. Il ne lui est pas permis d'y établir des zones confessionnelles. Les différentes confessions des défunts peuvent être manifestées par des cérémonies et des rites, et, sur les tombes par des symboles ou des inscriptions religieuses, philosophiques ou politiques. Les communes aménagent cependant souvent des espaces dits« carrés musulmans », regroupant les tombes des défunts qui suivent les rites d'inhumation musulmans. L'inhumation[36] fait l'objet en France d'une réglementation très précise. Dans le cadre des pouvoirs de police du maire, en matière de salubrité publique, les agents de la police municipale sont chargés de la surveillance des opérations funéraires (exhumations, réduction, transports de corps).
De nos jours, et sous la pression foncière, on cherche à récupérer l'espace utilisé en centre-ville par certains cimetières, et à déplacer vers l'extérieur des villes ces lieux de recueillement et de souvenir. D'autres pratiques funéraires comme lacrémation se présentent comme permettant de réduire l'emprise au sol (sur 10 m2 on loge quatre à six cercueils, contre200 urnes), mais en termes d'empreinte écologique le bilan de la crémation peut être réévalué.
Selon l'inventeur de ce concept en 1995, l'ingénieur canadien Michael Kibbee[39], le cimetière virtuel est un espace en ligne où les utilisateurs du réseau peuvent créer des monuments permanents aux morts pour eux-mêmes et leurs proches[40]. Depuis 2008, les grands services depompes funèbres français développent de tels services.
Certains cimetières (ici en Finlande) s'intègrent dans l'environnement.
Selon les lieux, les cultes, les cultures et les époques, lestombes,nécropoles et cimetières sont ou ont été des lieux noyés dans la nature, parfois indétectables pour ceux qui en ignorent l'existence tant ils sont intégrés dans le paysage. Mais ils peuvent au contraire consister en des lieux très artificiels (catacombes, pyramide, cercueils de plomb (toxique), sarcophages) visant à ce que le corps ou les ossements ne se mélangent pas à la terre.
On a pourtant trouvé des espèces de plantes exotiques, ou rares et protégées dans les cimetières, jusque sur les tombes. Et face au manque de nature en ville, dans une perspective dehaute qualité environnementale (HQE), l'idée d'un cimetière plus « naturel » persiste ou fait son chemin dans les pays nordiques, protestants, dans certaines communautés musulmanes ou traditionnelles, sans encore trouver beaucoup de concrétisation dans l'Europe de l'Ouest imprégnée de culture catholique.
le cimetière étalé et le principe de la concession perpétuelle consomment de l'espace et des sols qui manquent de plus en plus aux conurbations urbaines, voire en zone rurale (Chine) ;
les tombes traditionnelles de pierre et de marbre des pays riches, voire les cercueils ont uneempreinte écologique non négligeable ;
les pesticides communément utilisés pour traiter les allées sont source de pollution chronique de l'environnement (eau, air et sol) ;
les cadavres qui ont étéembaumés avec utilisation demercurochrome ou debiocides contiennent des toxiques pas ou peu biodégradables, qui peuvent durablement polluer l'environnement, tout comme certaines dépouilles de malades fortement médicalisés ;
les cadavres à risques sanitaires, notamment après les épidémies, les guerres ou catastrophes, font des morts une source de microbes pathogènes, voire de radioactivité à long terme dans le cas de l'aprèsTchernobyl où des tombes avec feuille de plomb et béton spécial ont dû être construites pour inhumer les décontaminateurs les plus irradiés. C'est une question que les plans de préparation à unepandémie de grippe, par exemple liée à lagrippe aviaire, doivent traiter.
En France une série de lois et d'arrêts ont commencé à gérer la situation par rapport aux soucis d'hygiène dès 1765 (arrêts de la cour du parlement, des 22 mai et, et déclaration du : les cimetières encore existants dans l'intérieur des communes et des hôpitaux, seront, dans le plus court délai, transférés hors de leur enceinte).
La loi du29prairialanXI () envisage tous les aspects, par exemple : situation du cimetière à plus de 35 mètres d’un puits, hauteur des murs d’enceinte, situation au nord (retarder la décomposition), interdiction de superposer les corps, en toute généralité, la place réservée est celle de cinq fois celle d’une année, la commune peut octroyer une concession si le cimetière est assez vaste. Cette loi s'appliquait également en Belgique, en effet depuis la régionalisation de la matière, chaque région dispose de sa propre réglementation en matière de sépultures et de funérailles.
Le cadavre selon les conditions aérobies ou anaérobies de sa décomposition est source plus ou moins importante et durable de microbes et deCO2 et surtout deméthane (CH4), deuxgaz à effet de serre, le méthane étant21 fois plus efficace dans sa contribution au réchauffement climatique, à court et moyen terme. Certains cimetières construits en zone inondable ou accidentellement inondés peuvent en outre poser de sérieux problèmes pour l'eau.
↑a etbC. Treffort,L’église carolingienne et la mort : christianisme, rites funéraires et pratiques commémoratives, Lyon, Presse universitaire de Lyon, 1996.
↑Les lois religieuses des empereurs romains de Constantin à Théodose II (312-438), Volume II, Code Théodosien, Livre XVI, Sources chrétiennes, n. 497, Paris, Édition du Cerf, 2005
↑Michel Vovelle,Piété baroque et déchristianisation en Provence auXVIIIe siècle, Coll. Civilisations et mentalités, édition Plon, Paris, 1973,p. 106.
↑Jacqueline Lalouette,La Séparation des Églises et de l’État. Genèse et développement, Éditions du Seuil,,p. 27.
↑Nunez Juliette, « La gestion publique des espaces confessionnels des cimetières de la Ville de Paris : l'exemple du culte musulman (1857-1957) »,Le Mouvement Social,no 237,,p. 13(DOI10.3917/lms.237.0013).