Chypre, en forme longue larépublique de Chypre[9],[10] (engrec moderne : Κύπρος,Kýpros et Δημοκρατία της Κύπρου,Dimokratía tis Kýprou ; enturc :Kıbrıs etKıbrıs Cumhuriyeti), est unÉtat situé sur l'île de Chypre enAsie, dans la partie orientale de lamer Méditerranée, dans lebassin Levantin. Bien que Chypre soit géographiquement proche de la région duProche-Orient, le pays est rattaché politiquement à l'Europe et est membre de l’Union européenne (UE). Sa capitale estNicosie, et les deux langues officielles sont legrec et leturc.
La république de Chypre actuelle obtient son indépendance duRoyaume-Uni le[15], celle-ci est régie par letraité de garantie qui réunit laTurquie, laGrèce et le Royaume-Uni. Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le sud et l'est de l'île où sont stationnés près de 4 200 soldats britanniques.
Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux ultra-nationalistes grecs, la réunion de l'île à la Grèce (Énosis) est la dernière étape de l'union de l'ensemble des Grecs sur une base historique, culturelle et ethnique, ancrée dans la religionchrétienne orthodoxe. Percevant le risque de marginalisation et la perte d'identité religieuse, la forte minorité musulmane (18 % de la population) ne l'entend pas ainsi et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec. Le gouvernement du présidentMakáriosIII, où les deux communautés sont représentées, peine à maintenir un équilibre. Lorsque ladictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants grecs se réfugient à Chypre.
Le, laGarde nationale chypriote dirigée par des officiers grecs acquis aux colonels lance une tentative decoup d'État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de l'EOKA B (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser l'Enosis par des voies politiques). Le, la Turquie intervient militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opérationAttila, et occupe le nord de l'île en deux jours (s'assurant le contrôle de 38 % du territoire). En Grèce, le refus de l'armée de s'impliquer davantage dans ce conflit provoque la chute de ladictature des colonels. Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose lapartition du pays de part et d'autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs). 200 000 Chypriotes grecs sont contraints à l'exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie ; lesChypriotes turcs sont forcés de s'installer au nord en 1975 à la demande de leur chefRauf Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche). Le, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie. En 1983, il devient la « république turque de Chypre du nord »[16]. L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983. L'UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreuxréfugiés chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s'exilent en Grande-Bretagne. La « république turque de Chypre du nord » s'appauvrit en raison de l'embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de Turcs d'Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l'île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997[17]. Au début des années 2000, Chypre dénombre 93 000 colons venus de Turquie[18].
Depuis lapartition, il ne reste en tout que deux villages mixtes dans toute l'île :Pýla dans l'enceinte de labase britannique de Dhekelia, et Agios Androlikos/Yeşilköy dans la « république turque de Chypre du nord ».
En 2003, la perspective de l'entrée de Chypre dans l'Union européenne (UE) permet un premier dégel, avec l'ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies,Kofi Annan. Leplan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d'instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l'installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l'autre communauté sur son sol. Bien que le nombre de Chypriotes turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au sud, alors que le nombre de Chypriotes grecs est largement suffisant pour l'atteindre au nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du nord de l'île, mais rejeté à 70 % par ceux du sud lors d'un référendum : en effet, pour les Chypriotes grecs ayant été chassés du nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu'ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 ; pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l'essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l'embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara. Au cours de ce référendum d'ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50 000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d'Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud[19]. Le, la république de Chypre entre dans l'UE alors qu'une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l'inégalité économique entre les deux parties s'est aggravée. Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l'avancée des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : le retrait d'Ankara de Chypre est en effet l'une des conditions de cette adhésion. La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d'espoir en vue d'une amélioration de la situation.
En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d'exfiltration aux milliers d'étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaisemaronite s'est installée à Chypre-Sud, à la suite de la guerre civile libanaise.
Le, malgré l'opposition de l'armée turque, larue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville[20].
À partir de 2013 : lacrise financière internationale frappe sévèrement l'économie chypriote, contraignant le gouvernement à unepolitique d'austérité à laquelle leparlement cherche à résister : les Chypriotes perdent confiance dans les instances multilatérales et réagissent en développant l'économie informelle. Toutefois, les ressources gazières découvertes au large de Chypre ainsi que les mesures prises par le gouvernement ont permis à la République de renouer avec la croissance[21].
Le 19 octobre 2025, la présidentielle de Chypre Nord est remportée parTufan Erhürman, élu au premier tour, avec 62 % des voix. Ce social-démocrate, partisan d’une réunification de l’île - alors que le sortant est un proche du régime deRecep Tayyip Erdogan - a immédiatement tenté de rassurer Ankara, annonçant qu’il allait travailler « en étroite concertation avec la Turquie »[23].
Leprésident de la république de Chypre est lechef de l'État et lechef du gouvernement de la république de Chypre. Il est élu pour un mandat de cinq ans au suffrage universel direct et assure le pouvoir exécutif. Lesystème de gouvernement présidentiel installé à Chypre est un système de gouvernement présidentiel complet, fait unique au sein de l'Union européenne. Le poste existe depuis la création de l’État en 1960. L'actuel président estNíkos Christodoulídis, depuis le 28 février 2023[27].
LaChambre des représentants (grec : Βουλή των Αντιπροσώπων;Vouli ton Antiprosópon ;turc :Temsilciler Meclisi) est le Parlement chypriote. Il a59 membres élus pour un mandat de cinq ans,56 membres parreprésentation proportionnelle et trois membres observateurs représentant les minorités religieuses :chrétiens maronites,catholiques romains (Église « latine ») etorthodoxes arméniens.24 sièges sont attribués à la communauté chypriote turque. Cependant, depuis 1964, les membres turcs chypriotes n'ont pas pris leurs postes, et aucune élection ne s'est déroulée parmi la communauté turque chypriote comme le prévoit laConstitution de la République. Malgré cette anomalie, la Chambre a gardé vacants les sièges attribués à la communauté turque chypriote. Ces sièges demeurent disponibles aux députés turcs chypriotes pour autant qu'ils soient élus selon les règles de la Constitution.
Chypre signe le l'accord d'association qui entrera en vigueur le.
Le, Chypre présente la question d’adhésion, mais l'ouverture des négociations d'adhésion ne se fait que le. Elles s'achèvent lors duConseil européen de Copenhague du.
L’organisation territoriale de la République chypriote est constituée de trois divisions administratives : les districts, les municipalités et les communautés.
Les districts ont à leur tête des préfets, nommés par le gouvernement central. Il est le représentant de l’État (les districts ne sont donc pas des collectivités locales). Au sein des municipalités, le maire et les conseillers municipaux sont élus de manière distincte. On compte en 2001, 33 municipalités, dont 9 sont situées hors du territoire où s’applique la souveraineté effective de la République chypriote. Il s’agit en règle générale d’espaces urbains. Dans les communautés, la gestion est partagée entre le préfet et le maire élu.
Chypre est le plus riche des dix nouveaux États-membres entrés en 2004 dans l'Union européenne quant auPIB par habitant à prix courant ; il s'élevait en 2008 à 28 600 €[24]. En 2007, la croissance a atteint 4,4 %, le taux de chômage 4,2 % et l'inflation 2,2 %. Toutefois, Chypre n'est pas épargnée par les perturbations de l'économie dans le monde. Ainsi, le ministre des Finances,Kharílaos G. Stavrákis, a annoncé qu'en 2007, la croissance serait comprise entre 3,4 % et 3,6 %, ce qui demeure toutefois au-dessus des prévisions de croissance de la zone euro.
L’économie de Chypre présente certaines faiblesses structurelles. Sa balance commerciale est structurellement déficitaire (- 5 270,7 millions d'euros, soit 34 % du PIB), en raison de son tissu industriel modeste. Le secteur des services tire le pays vers le haut. Lesecteur financier est hypertrophié (40 % du PIB). Le secteur du tourisme, qui ne représente plus que 12 % du PIB du pays, souffre d'un manque de compétitivité croissant.
Le gouvernement chypriote a lancé un « programme de convergence 2004-2008 ». Le triple objectif est de ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 %, de faire repasser la dette publique en dessous du ratio de 60 % du PIB et d’assurer la soutenabilité des finances publiques, est sur le point d'être respecté. En 2007, Chypre affichait un solde budgétaire de 3,3 % en excédent, la dette publique n'était plus que de 59,8 %.
Lalivre chypriote a intégré le lemécanisme de taux de change européen, dit MCE II, qui la lie à l'euro. Une demande officielle d'intégration dans l'union monétaire envoyée à la BCE et à la commission européenne le a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, en même temps queMalte, a finalement adopté l'euro et pu émettre ses premierspièces etbillets le, au taux de 1 EUR = 0,585274 CYP, soit 1 CYP = 1,7086 EUR[35].
Comme le souligne la journalisteMartine Orange :« depuis 1974, l’île est unparadis fiscal, une plaque tournante pour les capitaux légaux et illégaux. Les capitaux duMoyen-Orient y ont d’abord trouvé refuge, au moment de laguerre du Liban. Les fonds secrets deSlobodan Milošević et de ses sbires y ont transité pour financer leur guerre enSerbie. Lesarmateursgrecs sont venus y cacher leurs richesses. Lesoligarquesrusses ont choisi d’y abriter une partie de leur fortune, avant de la rediriger vers l’Europe ou le reste du monde. Selon l’agenceMoody's, les avoirs russes dans les banques chypriotes sont estimés à23,8 milliards d’euros sur un total de70 milliards. Les banques russes détiendraient à elles seules plus de12 milliards d’euros[36]. »
De 2008 à 2013, le chômage explose, passant de 4,2 à plus de 16,3 % ; le PIB par habitant diminue et le pays entre en récession en 2009 et de nouveau depuis 2010, atteignant -2,4 % au deuxième trimestre 2012. Fin 2012, Chypre doit demander une aide de17 milliards d'euros à l'Union européenne pour soutenir son économie touchée par la crise grecque[38],[39]. Des politiques d'austérité sont mises en œuvre pour réduire les déficits publics, entraînant une baisse du niveau de vie[40]. La précarité se développe et 22 % de la population est en danger de pauvreté. En 2017, Chypre est un État bénéficiaire qui a reçu 206,7 millions d'euros au total provenant des contributions des autres États membres de l'Union européenne[41]. Depuis 2016, les mesures prises par le gouvernement ainsi que le début de l'exploitation des gisements de gaz ont permis de sortir de la crise, en 2018 le taux de croissance annuelle a atteint 3,9 %, en faisant une des économies avec la plus forte croissance de la zone Euro.
De 2013 à 2020, Chypre, à travers le Cyprus Investment Program (CIP), vend sa citoyenneté à près de 4 000 riches étrangers extracommunautaires, moyennant un investissement, principalement dans l'immobilier, fixé à 2,5 millions d’euros, générant ainsi8 milliards d'euros. Le programme est alors critiqué car il « présente un certain nombre de risques », « en termes de sécurité, de blanchiment d'argent ou encore d'évasion fiscale ». Début 2020, Chypre commence à déchoir les investisseurs étrangers au profil douteux[42], et en novembre 2020, le CIP est supprimé[43]. À partir de 2021, le CIP est lié à une obligation d'achat d'un bien immobilier d'au moins 300 000 €, de la justification d'un salaire régulier à Chypre d'au moins 30 000 €, d'un casier criminel vierge, entre autres[44],[45].
L'Office de tourisme de Chypre est un organisme semi-gouvernemental sous la responsabilité du Ministère du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme. L'office est responsable de laréglementation et du suivi des entreprises touristiques et des professionnels dutourisme à Chypre[48].
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de laFAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
La population totale de l'île est d'environ un million d'habitants. 769 740Chypriotes grecs vivent dans la zone Sud[24],[18], avec 25 000Chypriotes turcs selon le recensement de 2001. Quelques centaines de Chypriotes grecs vivent également dans la partie occupée par la Turquie. Quelque 117 000 Chypriotes turcs vivent dans le Nord, auxquels s'ajoutent plus de 93 000 colonsturcs venus d'Anatolie après 1974[18].
En 2009, la population est composée à 19,1 % de personnes âgées de moins de15 ans, 68,1 % de la population est âgée de 15 à 64 ans, et 12,3 % de la population est âgée de 65 ou plus. La densité de population est de 85 habitants/km2 en 2009. L'espérance de vie est de 75,91 ans pour les hommes et 80,86 pour les femmes en 2009[24].
Dans la partie contrôlée par le gouvernement, les Chypriotes sont chrétiens orthodoxes à 89,1 %, chrétiens catholiques à 2,9 %, chrétiens protestants à 2 %, musulmans à 1,8 %, maronites/arméniens/hindous à 1,4 % et athées à 0,6 %. La partie occupée de l'île est en revanche majoritairementmusulmanesunnite (18 % de la population totale de l'île)[24].
Parmi les jours fériés à Chypre quatre jours (engras) sont observés par toutes les communautés, les autres sont observés légalement selon chaque communauté nationale ou religieuse.
Fête communautaire (observée par les orthodoxes grecs, les catholiques et les arméniens). Rejet de l’ultimatum deMussolini et retrait des troupes italiennes enAlbanie.
Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, les catholiques, les protestants et les arméniens).Noël est fêté à Chypre de façon asseztraditionnelle. Mais comme partout dans le monde, Noël est devenu pluscommercial à Chypre avec les courses folles pour acheter des cadeaux et préparer la nourriture[54]. Au menu,pain de Noël de Chypre (gâteau de Noël d'Arsos,Limassol)[55], le psitó gourounópoulo,cochon de lait cuit au four etmelomakarono[56].
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Lignes de téléphone : 376 000 (86 228 pour la partie occupée) (en 2007) ;
téléphones portables : 962 200 (147 522 pour la partie occupée) (en 2007) ;
nombre d'utilisateurs Internet : 380 000 (en 2007) ;
goudronnées : 7 979 (1 370 pour la partie occupée) (en 2007) ;
voies ferrées : 0 km. Unchemin de fer a existé sur l'île jusqu'en 1951. Son tracé est aujourd'hui majoritairement situé sur le territoire deChypre du Nord ;
L'enseignement à Chypre est obligatoire etgratuit de 5 à 15 ans ; le fonctionnement de l'éducation chypriote est du ressort du Ministère de l'Éducation et de la Culture. En 2021, l'État investissait 5,62 % de son PIB pour ce domaine[59],[60].
L'éducation primaire propose des cours degrec, des matières scientifiques, de l'anglais en langue vivante et des cours de religion ; l'école n'étant pas laïque. À la fin des cycles d'éducation primaire, les élèves reçoivent l'apolytirio, le certificat de fin d'école primaire qui est obligatoire pour accéder auGymnasia, le premier cycle obligatoire d'enseignement secondaire.
L'enseignement secondaire à Chypre débute par leGymnasia, premier cycle obligatoire qui débute à 12 ans et se termine à 15 ans. De nouvelles matières apparaissent notamment un enseignement plus approfondi de l'anglais et l'apprentissage du français ainsi que des cours pour maîtriser les nouvelles technologies. À la fin du premier cycle, les élèves passent un examen final qui leur délivre un certificat de fin de cycle, déterminée par un contrôle continu et les notes de l'examen. Ensuite, les élèves peuvent aller à l'apprentissage, participer à la vie active ou poursuivre leurs études avec leLykeio, qu'est le deuxième cycle (non obligatoire) de l'enseignement secondaire chypriote qui permettra d'accéder à l'enseignement supérieur[61].
↑Engrec :Κύπρος /Kýpros, etΚυπριακή Δημοκρατία /Kypriakí Dimokratía, ce dernier signifiant littéralement « République démocratique chypriote » ; enturcKıbrıs,Kıbrıs Cumhuriyeti ou encore, selon la terminologie officielle qui prévaut enTurquie et enRTCN :Güney Kıbrıs Rum Yönetimi, littéralement « Administration grecque de Chypre du Sud ».
↑Pour plus de précision, on consultera Jean-Claude Rolland & Albert Jambon, "Sur le nom de Chypre", dansConnaissance hellénique Ὀ Λύχνος,no 157, novembre 2020,https://ch.hypotheses.org/4126 : le nom grec de l'île Κύπρος et son homonyme signifiant "henné" dérivent d'un trilitère sémitique KPR signifiant "henné" et appliqué à l'île en raison de la couleur orange-rouge que la patine donne à la roche péridotite dont est formé le massif montagneux du Troodos
↑« A Chypre, Nikos Christodoulides vainqueur de l’élection présidentielle »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le).
↑Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF]GU EU L 236 du 23.9.2003).
↑Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF]GU EU L 236 du 23.9.2003).
↑COM (2007) 0255 Rapport de la Commission - Rapport de convergence 2007 relatif à Chypre (établi conformément à l’article 122, paragraphe 2, du Traité, à la demande de Chypre) {SEC(2007) 623}PDF).
↑2007/503/CE Décision du Conseil du 10 juillet 2007 conformément à l'article 122, paragraphe 2, du traité, relative à l'adoption, par Chypre, de la monnaie unique au1er janvier 2008 ([PDF]GU EU L 186 du 18.7. 2007).
↑Règlement (CE) no 1135/2007 du Conseil du 10 juillet 2007 modifiant le règlement (CE) no 2866/98 en ce qui concerne le taux de conversion à l’euro pour ChypreL 256 du 2.10.2007).
Daphné Chrysostomides,Les requêtes cypriotes contre la Turquie devant la Commission et la Cour Européenne des Droits de l'Homme et leur importance, Nicosie, Institute for Political Research and European Affairs,.
(en) Étienne Copeaux etClaire Mauss-Copeaux,« Dividing Past and Present. The ‘Green Line’ in Cyprus, 1974-2003 », dans Inga Brandell,State Frontiers. Borders and Boundaries in the Middle East, Londres, IB Tauris,, 33-52 p.
Étienne Copeaux et Claire Mauss-Copeaux,Taksim! Chypre divisée, Lyon, Aedelsa, — Ce livre résulte d'une enquête menée parmi la population turco-chypriote de 1995 à 2004.
Jean-François Drevet,Chypre, île extrême, chronique d'une Europe oubliée, Paris, Syros/Alternatives,.
Jean-François Drevet,Chypre en Europe, Paris, L'Harmattan,.
Fabrizio Frigerio, « Enosis et Taksim [union et partage] : culture et identité nationale à Chypre »,Relations internationales, Paris-Genève,no 24,,p. 415-423.
Fabrizio Frigerio, « Nations et État à Chypre »,Cadmos, Genève,no 25,,p. 39-58.