Méryt-Ptah, considérée commemédecin de l'Égypte antique de l'âge du bronze ; n'a probablement pas existé mais était connue comme première femme de l'histoire mentionnée en tant que médecin.
Théano, philosophe, mathématicienne et médecin grecque, femme dePythagore, prend la tête avec ses fils de l'école de son mari après la mort de celui-ci. D'autres femmes étaient élèves de cette école.
Aglaonice de Thessalie, considérée comme la première femme astronome. Elle étudie le mouvement des astres et sait prédire les éclipses. Un cratère de la planèteVénus est nommé en son honneur.
Trotula de Salerne (? - 1097), femme médecin, chirurgienne et gynécologue, auteure de traités de médecine ; elle étudie à l'École de médecine de Salerne, puis y enseigne et pratique au dispensaire.
Eupraxia Dobrodeia de Kiev (? - 1131), princesse Rus' et première épouse du co-empereur de l'Empire byzantin Alexis Comnène, aussi connue en tant qu'auteure du premier traité de médecine rédigé par une femme.
Hildegarde de Bingen (1098-1179) réalise de nombreux ouvrages dont certains concernant la médecine et la botanique.
1360 —Dorotea Bocchi (aussi nommée Dorotea Bucca) devient professeure de médecine, à la suite de son père, à l'université de Bologne, et ce, pour plus de quarante ans[2].
Sophie Brahe (1556 ou 1559–1643) pratique la chimie et montre ses applications à la médecine et à l'horticulture. Elle était aussi généalogiste et a assisté son frèreTycho Brahe dans ses travaux d'astronomie.
Louise Bourgeois (1563-1636), sage-femme ayant accouché la reine de France Marie de Médicis et première personne à avoir rédigé un traité d'obstétrique incluant des données anatomiques (1609).
1642 —Martine de Bertereau (1590 - vers 1642), première femme minéralogiste connue, est emprisonnée en France pour suspicion de sorcellerie et meurt dans l'année[3].
1650 —Maria Cunitz (1610-1664), astronome née enSilésie, publieUrania propitia, ouvrage d'astronomie dans lequel l'auteure démontre une grande maîtrise des mathématiques avancées et du calcul astronomique, ainsi qu'une compréhension approfondie des travaux deJohannes Kepler en astronomie ; l'auteure y apporte aussi une simplification et corrige les calculs de Kepler concernant les positions des planètes ; de plus, ce livre est publié en latin et en allemand afin d'atteindre un public plus large[4].
1656 — Parution de l'ouvrageLa Chymie Charitable et Facile, en Faveur des Dames de la chimiste françaiseMarie Meurdrac (vers 1610-1680).
1667 — L'aristocrate anglaise, philosophe, femme de lettres et de sciences,Margaret Cavendish (1623-1673) est la première femme autorisée à assister à une réunion de laRoyal Society, société savante londonnienne.
1673 —François Poullain de La Barre (1647–1725) fait paraître anonymementDe l'égalité des deux sexes, discours physique et moral où l'on voit l'importance de se défaire des préjugés où il dénonce l'injustice du traitement réservé aux femmes, soutient qu'il faut leur permettre de suivre les mêmes études que les hommes et qu'il faut leur ouvrir toutes les carrières, y compris scientifiques. On lui doit la célèbre formulel'esprit n'a point de sexe.
1679 —Anna Maria Sibylla Merian (1647–1717) fait paraître une étude sur le cycle de développement des papillons, l'une des toutes premières recherches en ce domaine.
1686 —Fontenelle (1657–1757), fait paraître son ouvrage de vulgarisation,Entretiens sur la pluralité des mondes, à l’usage des dames :« J'ai mis dans ces entretiens une femme que l'on instruit, et qui n'a jamais ouï parler de ces choses-là. J'ai cru que cette fiction me servirait et à rendre l'ouvrage plus susceptible d'agrément, et à encourager les dames par l'exemple d'une femme qui, ne sortant jamais des bornes d'une personne qui n'a nulle teinture de science, ne laisse pas d'entendre ce qu'on lui dit, et de ranger dans sa tête sans confusion les tourbillons et les mondes. »
1699 –Anna Maria Sibylla Merian (1647–1717), à 51 ans, entreprend un voyage auSuriname pour y étudier les papillons vivants directement dans leur milieu. C'est probablement la première expédition entièrement consacrée à l'entomologie. Elle finance son voyage grâce à la vente de spécimens qu'elle rapporte d'Amérique. Elle devient célèbre à la suite du succès que rencontre le compte rendu de ses observations,Métamorphose des insectes du Surinam (dix-neuf éditions entre 1675 et 1771).
Instituzioni analitiche, page de frontispice de l'édition italienne de l'ouvrage de synthèse des connaissances mathématiques, de Maria Gaetana Agnesi, 1848.
1702 —Maria Margarethe Kirch (1670-1720), astronome célèbre en Allemagne à son époque, est la première femme à découvrir une comète[5].
1737 —Francesco Algarotti (1712–1764) fait paraître un ouvrage de vulgarisation de l’optique de SirIsaac Newton (1643–1727),Neutonianismo per le dame. Ce livre rencontre un immense succès européen (il est traduit en français dès l'année suivante,Le Newtonianisme pour les dames, et en anglais celle d'après) : il marque le début des livres sur les sciences destinées aux femmes.
Gabrielle Émilie le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet.
1738 —Maria Gaetana Agnesi (1718–1799) fait paraître un plaidoyer pour l'éducation des femmes :« la nature a doté l'esprit féminin de la possibilité de comprendre toutes les connaissances, et, […] en privant les femmes de la possibilité de s'instruire, les hommes travaillent contre le plus grand intérêt du bien public[6] ».
1748 — La même Maria Gaetana Agnesi, mathématicienne, fait paraître sesInstituzioni analitiche, ad uso della gioventù italiana, grand ouvrage de synthèse des connaissances mathématiques et qui sera traduit en anglais et en français. En 1749, elle est nommée par le pape Benoît XIV lectrice honoraire à l'université de Bologne mais n'y enseigne pas.
1762 —Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) conseille aux femmes l'étude de labotanique, seule discipline qu'il juge accessible à l'esprit féminin :La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées n'est point du ressort des femmes, leurs études doivent se rapporter toutes à la pratique; c'est à elles à faire l'application des principes que l'homme a trouvés, et c'est à elles de faire les observations qui mènent l'homme à l'établissement des principes (Émile ou De l'éducation).
1780 —William Withering (1741–1799) renonce à suivre le système de classification des fleurs proposé par le SuédoisCarl von Linné (1707–1778) car celui-ci utilise des caractéristiques sexuelles pouvant heurter les femmes, fort amatrices, à cette époque, de botanique.
1784 —Marie Le Masson Le Golft publie saBalance de la Nature, où elle évalue tous les objets de la nature à travers des tables de notation.
1787 —Caroline Herschel (1750–1848) devient la premièreastronome professionnelle, le roiGeorge III (1738–1820) lui accordant un salaire annuel de50 livres sterling pour assister son frère. Sa principale contribution à l'astronomie est la découverte de nouvelles comètes, en particulier la comète périodique35P/Herschel-Rigollet, qui porte son nom.
1816 –Sophie Germain (1776–1831) réussit le concours de l'Académie des sciences qui vise à donner la théorie mathématique des surfaces élastiques et à la comparer à l'expérience. Elle est alors admise à assister aux séances de l'Académie, interdite jusqu'alors aux femmes.
1824 —Mary Anning (1799-1847), collectionneuse defossiles etpaléontologue, découvre le premier squelette intact deplésiosaure, sa plus fameuse trouvaille ; par ailleurs, ses travaux contribuent au développement de la paléontologie[7].
1843 —Anna Atkins (1799–1871) fait paraître le premier ouvrage constitué decyanotypes,British Algae: Cyanotype Impressions sur les algues britanniques.
1846 —Mary Anning (1799–1847), collectionneuse de fossiles, découvre un important squelette deplésiosaure. LaSociété géologique de Londres, qui n'admet aucune femme de par ses statuts, lui ouvre pourtant ses portes comme membre honoraire.
1847 —Maria Mitchell (1818-1889), astronome américaine, détermine l'orbite d'une nouvelle comète qu'elle vient de découvrir et qui sera nommée « Miss Mitchell's Comet »[7].
1849 —Elizabeth Blackwell (1821-1910) devient la première femme médecin aux États-Unis ; elle deviendra en 1869 la première femme membre de l'ordre des médecins en Grande-Bretagne.
1854 —Florence Nightingale (1820-1910) aide à réduire le taux de mortalité par blessures au combat (de 42 % à 2,2 %) des blessés durant la guerre de Crimée ; elle deviendra au cours de sa vie une pionnière des soins infirmiers modernes[7].
1861 — En France,Julie-Victoire Daubié devient la première femme française à obtenir le droit de se présenter au baccalauréat et la première bachelière ; elle poursuivra ses études et deviendra en 1871 la première femme française licenciée es lettres ; elle écrivit plusieurs articles et mémoires en faveur de l'égalité femmes-hommes[8],[9].
1863 —Emma Chenu (1835-1912) devient la première française à être diplômée du baccalauréat ès sciences auprès de la Faculté des sciences de Paris[10].
1868 — En France, les jeunes filles sont enfin autorisées à étudier la médecine. Elles sont quatre à la rentrée scolaire 1868/1869. Catherine Gontcharov (Russe)Mary Corinna Putnam (Américaine) etElizabeth Garrett (Anglaise)[11].Madeleine Brès est la première femme française à obtenir un doctorat de médecine de la Faculté de médecine de Paris en 1875. Interne provisoire durant le siège de Paris, elle ne peut ni conserver ce titre, ni passer le concours d'internat à la fin de la guerre.Emma Chenu (1835-1912) devient la première licenciée ès sciences de France après s'être préparée seule.
1870 —Elizabeth Garrett est la première docteur de la Faculté de médecine de Paris.
1874 —Sofia Kovalevskaïa (1850–1891) est la première femme à obtenir le titre de docteur ès mathématiques.Les "Harvard Computers", calculatrices de l'équipe de Pickering à l'Observatoire de l'université Harvard. Ce groupe inclura notamment les calculatrices et astronomes Henrietta Swan Leavitt (1868–1921), Annie Jump Cannon (1863–1941), Williamina Fleming (1857–1911), et Antonia Maury (1866–1952).
1881 —Williamina Fleming (1857-1911) est la première femme embauchée à l'Observatoire de l'université Harvard, initialement en tant quecalculatrice : elle fera plusieurs découvertes en astronomie en se basant sur les plaques photographiques des observations du laboratoire, proposera un nouveau système pour la classification des étoiles (projet du directeur Edward Pickering) et aura progressivement plus de responsabilités au sein du laboratoire[12]. Elle fera partie du groupe de femmes appelé ultérieurement les « Harvard Computers ».
1883 —Kadambini Ganguly etAnandi Gopal Joshi[13] sont les premières femmes indiennes à recevoir un diplôme universitaire en médecine occidentale et ainsi à devenir médecins.
1884 —Maria Mitchell (1818–1889) est la première femme à obtenir un doctorat d'astronomie avec une thèse sur les anneaux de Saturne.
1889 —Cécile Vogt (1875–1962) fonde avec son mari laNeurologische Zentralstation àBerlin. Au cours des années suivantes, elle s'imposera comme l'une des premièresneuroscientifiques de premier plan.
1895 —Henrietta Swan Leavitt (1868-1921) entre à l'Observatoire de l'université de Harvard afin de caractériser et cataloguer les étoiles, faisant ainsi partie des « Harvard Computers » ; elle trouvera un moyen de mesurer les distances dans l'espace qu'on a plus tard nommé loi de Leavitt[12].
1896 —Annie Jump Cannon (1863-1941), diplômée en physique et en astronomie en 1884, entre comme assistante à l'Observatoire de l'université Harvard, dans l'équipe de Pickering, et participe aux premières expérience sur lesrayons X dans son pays ; elle fera aussi partie des « Harvard Computers ».
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Marie Curie vers 1920.
1903 —Marie Curie (1867–1934) est la première femme à recevoir leprix Nobel (physique), prix Nobel reçu avec son mari Pierre Curie en partage avec Henri Becquerel[14]. Elle deviendra également en1911 la première femme à recevoir un second prix Nobel (chimie) et l'une des deux seules personnes à l'avoir reçu dans plus d'une discipline (l'autre personne estLinus Pauling).
1926 — Suzette Gillet (1893-1988), première femme enFrance à accéder à un poste de professeur d’université engéologie (Université de Strasbourg)[17].
1928 —Margaret Mead (1901-1978), anthropologue américaine, publie son premier ouvrage :Adolescence à Samoa, qui deviendra un best-seller et met en avant sa dépendance à l'observation plutôt qu'aux statistiques[7].
1944 —Gertrude B. Elion, pharmacologue américaine, commence à travailler avec Geroge H. Hitchings : ils utiliseront des méthodes novatrices pour la recherche afin de développer de nouveaux médicaments contre différentes maladies telles la leucémie, les troubles auto-immuns, la goutte et le paludisme ; ces travaux leur permettront de partager, avec James Black, en 1988, le prix Nobel de physiologie ou médecine[7], pour «leur découverte des principes importants des traitements médicamenteux ».
1946 — Après être la première femme du Canada à recevoir un diplôme d'électronique en1927, la première femme à recevoir une maîtrise enaéronautique en1929, la première femme conceptrice d'aéronefs en1938,Elizabeth Muriel Gregory MacGill (1905–1980) devient en1946 la première femme conseiller technique auprès de l'Organisation de l'aviation civile internationale des Nations unies[20].
1951 —Rosalind Elsie Franklin (1920–1958), spécialiste de la diffraction auxrayons X, parvient à réaliser une cinquantaine de clichés de cristaux d'ADN. Ce sont ces travaux qui permirent àWatson etCrick de mettre en évidence lastructure en double hélice de l'ADN. Elle est morte quatre ans avant l'attribution du prix Nobel à Watston et Crick. Un prix Nobel ne pouvant être attribué à titre posthume, elle ne put y être associée.
1957 —Chien-Shiung Wu (1912-1997), physicienne sino-américaine spécialiste de physique nucléaire, annonce, en collaboration avec une équipe scientifique, la première preuve expérimentale de la non-conservation de laparité dans lesinteractions faibles[7].
26 janvier1959 — publication de l'article de trois médecins français dontMarthe Gautier[21] (1925-) concernant la découverte de la cause de la trisomie 21 : un chromosome surnuméraire.
1959 —Mary Leakey (1913-1996), paléontologue britannique, découvre en Tanzanie le squelette d'un hominidé, nommé initialementZinjanthropus[7].
1960 —Jane Goodall (1934-2025), éthologue et anthropologue britannique, établit un camp dans la région dulac Tanganyika, en Tanzanie, dans ce qui est aujourd'hui leparc national de Gombe Stream ; elle y conduira ses observations de terrain sur el comportement des chimpanzés[7].
1961 —Katherine Jonhson (1918-2020), mathématicienne afro-américaine employée par laNASA, effectue les calculs pour la trajetoire deFreedom 7, la navette spatiale ayant permis le lancement du premier américain dans l'espace : Alan Shepard[7].
1962 —Rachel Carson (1907-1964), biologiste américaine, publie son ouvrageSilent Spring (Printemps silencieux), traitant des coûts biologiques des pesticides chimiques très utilisés aux États-Unis ; ce livre contribuera à l'avènement d'une nouvelle conscience environnementale[7].
1963 —Valentina Terechkova (1937–) est la première femme dans l'espace. Elle a effectué48 orbites autour de la Terre à bord deVostok 6, en 70 heures et 41 minutes, du à12 h 30 au à11 h 11. Cette durée de vol de 2 jours 22 heures et 41 minutes représentait en une seule mission, plus que le total des heures de vol des astronautes américains de l'époque.
1964 —Dorothy Hodgkin (1910-1994), biochimiste britannique, reçoit leprix Nobel de chimie[7] « pour sa détermination par destechniques aux rayons X des structures de substances biochimiques importantes », dont celles de la pénicilline et de la vitamine B12[7]. En1969, son équipe et elle découvriront la structure de l'insuline[7].
1966 —Lise Meitner (1878-1968), physicienne d'origine autrichienne, partage leprix Enrico Fermi avec Otto Hahn et Fritz Strassmann pour les recherches ayant conduit à la découverte de la fusion de l'uranium ; elle refusera de participer au projet Manhattan du fait du potentiel destructeur de sa découverte[7].
1967 — Le premierpulsar est découvert, parJocelyn Bell (1943-) etAntony Hewish : mais seul ce dernier et Martin Ryle recevront le prix Nobel de physique 1974 pour cette découverte[7].
1967 — Françoise Moret-Bailly est la première femme à la tête d'une université en France[25].
1970 — Joëlle Le Vourc'h, est la première femme à intégrer l'ESCP[26].
1976 —Rosalyn S. Yalow (1921-2011), médecin américain, est la première femme à remporter leAlbert Lasker Basic Medical Research Award pour le principe desdosages par radio-immunologie ; cette découverte lui vaudra le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1977[7], avec Roger Guillemin et Andrzej Wiktor Schally.
1983 —Dian Fossey (1932-1985), primatologue américaine et l'autorité mondiale de référence concernant les gorilles des montagnes, publie son autobiographieGorillas in the Mist (Gorilles dans la brume) ; elle sera tuée deux ans plus tard[7].
2008 — Une étude portant sur un test de mathématiques réalisé par 300 000 adolescents des deux sexes dans40 pays montre que l’écart de performance en mathématiques entre les garçons et les filles estcorrélé à l'index d'émancipation des femmes, soulignant ainsi l'influence de l’éducation et de laculture (notamment l'estime de soi et les stéréotypes degenre)[27]. Ainsi, la culture égalitaire aux États-Unis explique la disparition entre 1990 et 2008 de l’écart de performance en mathématiques entre les deux sexes[28]. Ces études remettent en cause l’idéologie dudéterminisme biologique pour expliquer la sous-représentation des femmes dans les sciences.
2009 —Ada Yonath (1939-) etElizabeth Blackburn (1948-) reçoivent respectivement un Prix Nobel de Chimie et un Prix Nobel de Médecine, après avoir été toutes deux lauréates du Prix L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science en 2008.
2014 —Maryam Mirzakhani (1977-2017), mathématicienne, devient la première femme récipiendaire de lamédaille Fields[29] (plus importante médaille en mathématiques, qui n'ont pas de prix Nobel), pour ses « contributions exceptionnelles à la dynamique et à la géométrie dessurfaces de Riemann et de leurs espaces de modules » ; elle en même temps la première personne iranienne à obtenir cette médaille[7].
2016 —Grace Hopper (1906-1992), mathématicienne américaine, reçoit de manière posthume laMédaille présidentielle de la liberté en reconnaissance de son travail pionnier sur les ordinateurs et en informatique ; elle avait entre autres développé le premier ordinateur commercial des États-Unis, UNIVAC I[7].
LaFondation L'Oréal et l'UNESCO ont créé en 1998 les prix L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science récompensant chaque année cinq femmes scientifiques issues des cinq continents. Le programmeL'Oréal–UNESCO Pour les Femmes et la Science distribue également des bourses à des jeunes femmes scientifiques en thèse ou en post doc pour les encourager à persévérer dans la carrière scientifique. Chaque année, plus de200 bourses sont attribuées dans50 pays du monde.
↑Natalie Pigeard-Micault,Charles-Adolphe Wurtz : un savant dans la tourmente : entre bouleversements politiques et revendications féministes, SnesAdapt/Hermann, 2011,p. 63-85.
↑« Femmes de sciences » (Encyclopédie en ligne portée par Sorbonne université (France)), surEncyclopédie d’histoire numérique de l’Europe(consulté le).