Cet article est uneébauche concernant uncompositeurbritannique.
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Christopher Tye (né vers1500 – mort entre1571 et1573[1]) est uncompositeur etorganisteanglais de laRenaissance, contemporain deThomas Tallis.
La naissance de Christopher Tye reste floue. Quelques chercheurs supposent sa naissance àWestminster tandis que le musicologue de l'université d'Oxford Arkwright proposait la région de l'Est, surtout auCambridgeshire[1].
En effet, en 1512 et 1527, le nom de Tye, sans prénom, se trouve dans la liste de choristes des livresCommons Books, employés à Cambridge. Il est possible que ce certain Tye fût Christopher Tye[1].
Christopher Tye a fait ses études àCambridge. DiplômeBachelor of Music obtenu en 1536[2], il est chantre auKing's College en 1537[2]. De 1541 à 1561, il est maître de chœur (Magister choristarum) à la Cathédrale d'Ely.
Il ne devient doctorant, octroyé par l'université de Cambridge, qu'en 1545[1]. Il semble que sa célèbre messeEuge bone ait été composée à cette occasion[1]. C'est à cette époque qu'il rencontreRichard Cox, réformiste et activement anti-papiste. Ordonné diacre en juillet, puis pasteur en, il est nommé recteur deDoddington-cum-Marche l'année suivante.
Son décès est mentionné dans le registre deRichard Cox, datée du 15 mars 1573, et sur le sujet de la nomination d'un successeur : « per mortem naturalem venerabilis viri Christoferi Tye musices doctoris », ce qui peut établir sa mort avant cette date[1].
Formé avant la réforme et exerçant pendant, on ignore quels furent ses maîtres et s'il a voyagé.
Il compose des messes dont deux à l'occasion de ses grades universitaires de bachelier. Desmotets de trois à sept voix. Ainsi que les premiers de consorts pourvioles (trente et une pièces[3]). Quoique fondés sur un cadre sacré (21In nomine), la nature de ces compositions permet à l'auteur d'y donner libre cours à la sciencecontrapuntique.Michel Bernstein, rédacteur du livret du disque deJordi Savall, attire l'attention sur une œuvre :« s'il ne fallait ne citer qu'une seule pièce de ce magnifique ensemble, j'aimerais isolerO lux, dont le rayonnement sidéral rejoint à travers les siècles l’Adagio ma non troppo e molto espressivo qui ouvre leQuatuor en ut dièse mineur deBeethoven, l'opus 131 ! ».
Seules un petit nombre de compositions sont parvenues jusqu'à nous. En cela peut-être s'explique le relatif oubli d'une figure pourtant si riche de son langage polyphonique et de ses innovations. Il contribue à établir le modèle de l'hymne.
D'après l'étude du musicologue Godfrey Edward Pellew Arkwright (1893), on trouve, dans les archives de la paroisse d'Ely, plusieurs actes qui suggèrent que le docteur Christopher Tye y avait son foyer. Encore faut-il retrouver le testament de ce compositeur, de sorte que l'on connaisse exactement les membres de sa famille. Ses membres présumés, selon les actes, sont[1] :