Lechristianisme primitif,christianisme des premiers siècles, ouÉglise primitive est lechristianisme dans sa période de développement initial, à partir duLevant, de l'Europe méridionale et dupourtour méditerranéen.La définition du début et de la fin de cette période pose la question desorigines du christianisme, et le débat est influencé par les différentes interprétations desexégètes et des historiens.
Le poisson (ichthus), symbole des premiers chrétiens. Engrec ancienἸΧΘΥΣ, est unacronyme pour « Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υυἱός, Σωτήρ /Iēsoûs Khristòs Theoû Hyiós Sōtḗr', soit « Jésus-Christ, Fils de Dieu, [notre] Sauveur ».
Le fait d'attribuer au christianisme primitif une origine à la fin de lapériode apostolique est un choix contesté. De même, situer l'achèvement du christianisme primitif à la fin desconcileschristologiques suppose que la création et le développement d'uncorpus dogmatique répondent à une nécessité intrinsèque du christianisme.
On distingue deux perspectives. D'une part, la doctrine chrétienne fait généralement remonter le christianisme à lanaissance de Jésus, à sarésurrection ou à laPentecôte[8].
D'autre part, les hypothèses historiques se fondent sur des faits avérés : par exemple, le christianisme commence à la suite de la diffusion d'un message. Les dates de rédaction duNouveau Testament sont connues : entre lesannées 50 pour les premièresÉpîtres de Paul et les années 95-110 pour l'Évangile selon Jean. Dans l'intervalle, lesÉvangiles synoptiques (Marc,Matthieu etLuc), écrits vers 65-85, ont utilisé destraditions orales ainsi que des documents qui ont déjà circulé, comme le démontrent lathéorie des deux sources et l'existence de laSource Q, admises par le consensus des chercheurs.
Le motkhristianoï est attesté dès les années 40 àAntioche où vit l'une des premières communautés chrétiennes et d'où vient probablement l'Évangile selon Matthieu, une quarantaine d'années plus tard.
Lacritique textuelle, c'est-à-dire l'évaluation de la transmission des textes à travers les manuscrits, a permis d'établir un texte fiable des écrits du Nouveau Testament, en particulier pour des Épîtres de Paul, dont des échantillons significatifs datent de la fin duIIe siècle et du début duIIIe siècle[9]. La circulation de témoignages oraux (prédications, proclamations) est plus difficile à établir (absence de matériaux sur lesquels peuvent travailler les historiens, contrairement aux textes écrits), mais peut se déduire de témoignages indirects comme lesénatus-consulte de l'an 35, à Rome[10],[11], y établissant le christianisme commesuperstitio illicita (« religion interdite »), présence de vestiges chrétiens dans les villes dePompéi etHerculanum[12] (vestiges antérieurs donc à l'an 79 et l'ensevelissement de ces villes sous l'éruption du Vésuve).
Le terme « judéo-chrétien » apparaît dans un chapitre de la thèse deMarcel Simon« Verus Israël », Étude sur les relations entre chrétiens et juifs dans l'Empire romain (135-425). Elle fut soutenue avant 1938[Note 2] et conduite sous la direction deCharles Guignebert. Elle étudie les racines de l'antijudaïsme chrétien à travers lapatristique grecque depuisJustin de Naplouse etMarcion de Sinope. Il s'attarde en particulier sur l'expressionVetus Israel opposée à l'expressionVerus Israel, revendication dans laquelle il identifie lesupersessionisme[Note 3] et, au détour d'une section s'interroge sur les marges entre judaïsme et ce qu'on nomme aujourd'hui « proto-christianisme » auxquelles il consacrera l'essentiel de sa carrière.
Sa thèse traduite en anglais et rééditée quatre fois demeure un ouvrage de référence et, de ce fait, en Europe, la séparation entre judaïsme et christianisme date de 135, à savoir de l'exil de l'école deYavné àPoumbedita (dans l'actuelIrak). C'est pourquoi en Europe, on voit les choses un peu plus tôt. Un consensus s'est établi autour d'une période s'étirant de l'établissement de l'école de Yavné à l'introduction de laBirkat ha-Minim (« Bénédiction des hérétiques ») à la fin duIIe siècle parce que lesNazaréens ne s'étaient pas associés à larévolte de Bar Kokhba[16],[17].
Marcel Simon représente le moment où l'étude de l'histoire du christianisme sort de l'apologétique pour entrer dans la critique[18] ; il se situe, comme le cardinalJean Daniélou[19], toutefois[20], dans les problématiques de l'antériorité et de la postériorité, de l'orthodoxie, de l'erreur, de la vérité, dusyncrétisme qui se sont révélées être defaux dilemmes[21].
Toutefois, le professeur Simon entendait limiter son étude à la période 135-425. Toute une école s'intéresse actuellement à la période antérieure, plus indistincte. Par exemple,François Blanchetière avec ses étudesLes premiers chrétiens étaient-ils missionnaires ? (30-135) et sonEnquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), toutes deux publiées au CERF ces dernières années, dans lesquelles il pose la question de la différenciation progressive. Cette différenciation progressive fait aussi l'objet des travaux d'autres chercheurs commeDan Jaffé,Simon Claude Mimouni,Enrico Norelli,Bernard Pouderon,Daniel Marguerat,Dominique Cerbeleaud.
Cette question est le sujet principal de l'école anglo-saxonne.
Dans ce cas de figure, bien développé chez les chercheurs anglo-saxons réunis au colloque « The ways that never part »[22], le christianisme ancien correspond à la période desconciles ; auparavant, n'existe qu'un proto-christianisme (ou paléochristianisme), en fait, une forme spécifique de judaïsme recruté parmi les membres les pluseschatologiques des courantsmessianistes.
Pour l'école européenne, le christianisme primitif s'achève à la fin de l'âge apostolique, (période comprise entre l'Envoi en mission de Mt 28:19-20 et la mort supposée deJean l'évangéliste) tandis que le christianisme ancien s'achève avec leconcile de Nicée (325),
Pour l'école anglo-saxonne, on ne fixe pas de date de fin du paléo-christianisme. On tâche de définir le moment de séparation entre le christianisme ancien et lejudaïsmehellénistique. Cette séparation se produit à des dates variables selon les régions, où l'on observe parfois longtemps après la fin des concileschristologiques des pratiques communes, en dépit du fait que lesapologistes, notoirementIrénée de Lyon etTertullien, tiennent les pratiquesjudaïsantes pour deshérésies. Toutefois, s'il fallait fixer une date, ce cycle s'achèverait au plus tôt :
en Occident, lors duconcile de Tolède de 589 qui interdit les processions communes avec les juifs ;
Longtemps, faire l'histoire des origines du christianisme fut difficile, d'une part en raison du manque de sources écrites, d'autant qu'elles étaient réduites artificiellement par le jeu de critères tels que « littérature hétérodoxe parce que minoritaire donc mineure » ou par le jeu detypologies anachroniques telles que « orthodoxe /hérétique » ou encore « canonique / non canonique »[24]. Ces critères méthodologiques devinrent obsolètes dès qu'on se rendit compte qu'ils étaientanachroniques : l'orthodoxie se fait jour seulement auIVe siècle. D'autre part, par les effets de lacrise moderniste dans laquelle quelques Églises visent à interdire toute étude historique et critique, tant dans leprotestantisme évangélique[25] que dans lecatholicisme[26].
La multitude de variantes d'unmanuscrit à un autre importe généralement peu : si elles peuvent être intéressantes, elles ne remettent pas l'essentiel en question. De surcroît, la critique textuelle est parvenue aujourd'hui à des reconstitutions sans doute très proches des textes originaux[29].
Littératures juives contemporaines du Nouveau Testament
Parler d’« Église primitive » laisse supposer qu’il s’agirait déjà là d’une religion indépendante. La question qui se pose est en effet de savoir s'il existait une forme de structure ou d'autorité qui avait pouvoir de légiférer (ou d'émettre un avis) sur les problématiques qui devaient surgir dans les différentes communautés de chrétiens.
De 30 à 100
Au début du christianisme, existent des communautés de chrétiens (selon l’étymologie du mot « église », du grec ancienekklesia, assemblée du peuple). Les fidèles suivent un maître, un peu selon le modèle des écolespharisiennes[31]. Le souvenir s'en transmet par l'invocation d'unapôtre à l'origine de telle ou telle Église régionale. Des indices de ce qu'a pu être l'organisation des pratiques des premiers disciples de Jésus apparaissent dans lesActes des Apôtres. Mais ce que furent les phases principales et les forces motrices de ce christianisme primitif fait l’objet de désaccords entre spécialistes[32]. Ce qui est sûr, c’est que« ce qui est arrivé entre 30 et 100 est arrivé à une forme antérieure de la religion indépendante que nous savons avoir existé plus tard[32]. » Le christianisme est d'abord constitué de communautés locales considérées comme plus ou moins hérétiques par le judaïsme à partir de la phase deYavné, en 70. Quand elles s'organisent, il n'y a pas l’Église mais l'assemblée locale réunie autour de sespresbytres et de sonépiscope. Il n’y a donc pas eu de « christianisme primitif » avant 70. À cette date, lachute de Jérusalem et la destruction du Temple constituent un drame central pour le judaïsme ; un mouvement de réforme est lancé alors parYoḥanan ben Zakkaï, mais simultanément, un petit groupe de chrétiens de Jérusalem fuit la répression qui s’abat sur les Juifs à Pella de laDécapole. La nouvelle organisation du judaïsme rabbinique s’affirma en moins de dix ans et fut reconnu comme l’autorité nouvelle[33]. SelonÉtienne Trocmé,« il estimpossible de penser que cette rapide reprise en charge de la vie religieuse et morale d’un grand peuple nombreux, divers et dispersé n’ait pas rencontré d’opposition[34]. » C’est de cette opposition menée par les chrétiens à l’intérieur du judaïsme que serait né, par un long processus de réorientation et de séparation d’avec le judaïsme, le christianisme en tant que religion indépendante. Il a fallu au christianisme une génération entière, entre 70 et 100, pour se constituer en religion indépendante[35].
Selon que lathéologie ou l'histoire les décrivent, les hellénistes trouvent une définition différente.
pour la théologie chrétienne[36], il s'agit d'un groupe de chrétiens de l'Église primitive (celle de Jérusalem selon lesActes des Apôtres) constitué en grande partie de Juifs de langue grecque, résidant en Palestine, qui lisaient laTorah et autres écrits bibliques dans la traduction desSeptante.
Pourtant, nombre d'historiens[44] sont d'accord pour dire que l'image despharisiens tels qu'ils sont présentés dans lesévangiles ne correspond pas à la façon dont vivaient et se comportaient les pharisiens du temps de Jésus et que leurs conflits avec celui-ci ont été exagérés. Le judaïsme normatif est certainement l'œuvre des pharisiens de l'époque deYavné qui codifient la pratique des613 mitsvoth avant laquelle elles ne sont pas formalisées[45].
L'origine pharisienne de Jésus, attestée par les évangiles (« Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? » Mc 2, 18) qui soulignent la double filiation de Jésus, auBaptiste d'une part et au milieu originaire de la doctrine pharisienne de Jésus (croyances spécifiques dans laTorah orale, lesanges, larésurrection des morts…), d'autre part expliquerait la violence de la polémique évangélique avec les Pharisiens (thèse de Matthieu Collin etPierre Lenhardt). Il s'agit moins d'un groupe opposé à celui de Jésus et de ses disciples que d'un groupe concurrent de même obédience au moment où lesévangiles synoptiques issus des traditions orales (Torah orale) sont rédigés vers 65-70. La lutte entre les écoles pharisiennes issues deHillel etShammaï avant Jésus, que décrit leTalmud, se poursuit donc après ladestruction du Temple de Jérusalem en 70. Selon cette hypothèse, développée parDaniel Boyarin et d'autres exégètes français, christianisme et judaïsme sont deux réalités gémellaires issues d'un même courant de doctrines juives qui ne se séparent probablement pas avant la fin du premier siècle (Birkat ha-minim) dans le monde occidental et pas avant leVe siècle en monde oriental. La projection de deux orthodoxies juive et chrétienne séparées avant leIVe siècle (conciles) serait un anachronisme.
Par ailleurs le rôle des pharisiens (hébreu :perushim, fr : séparés), est éminent après laDestruction du second temple|destruction du second Temple, en sorte que l'organisation et la refonte de laritualité en l'absence du Temple qu'ils instaurent à Yavné, sauvent le judaïsme de la destruction[46]. Alors que la quête identitaire des Juifs se manifeste par le développement duculte synagogal par les pharisiens et le développement de l'école rabbinique deShammaï et d'Hillel, lesjudéo-chrétiens commencent à se séparer des Juifs pharisiens et parallèlement mettent en place latradition des lieux associés au Christ, notamment leGolgotha[47].
Enfin, certains auteurs commencent à dessiner un portrait de Jésus en maître pharisien suivi de ses disciples ou, au moins, enhassid, c'est-à-dire un pieux[48]. Cette configuration d'un maître suivi de disciples n'était connue que des pharisiens[49].
Certains ont dit que le judaïsme étaitreligio licita tandis que le christianisme était classé commesuperstitio par les Romains et que les chrétiens en auraient revendiqué le statut. Mais il est abusif de soutenir cette idée dans la mesure où il s’agit d’une notion juridique inconnue des Romains[50]. L'expressionreligio licita n'est attestée que parTertullien et seule la religion romaine avait le statut dereligio licita[51].
Dans la période qui a suivi laSeconde Guerre mondiale[52], l'expression « religions mère et fille » pour décrire la relation entre le judaïsme et le christianisme, a correspondu à une volonté de révision des points de vue négatifs que chrétiens et juifs avaient longtemps portés les uns sur les autres[53]. Ce point de vue négatif avait été théorisé, du côté chrétien, par lathéologie de la substitution. Déjà, dans sonAdversus Judaeos,Tertullien avait fait de l'aîné des jumeauxÉsaü l'incarnation des Juifs et du cadetJacob celle des chrétiens, alors que l'exégèse juive s'était développée à l'opposé[54].
Au moment où Paul s'est converti, les chrétiens avaient déjà réussi à diffuser le message de Jésus bien au-delà de Jérusalem, atteignant les communautés à travers la Judée et la Samarie (Actes 8:1–4)[56].
La procédure normale était que les adultes (contrairement aux convertis païens, dont les enfants étaient également baptisés) étaient d'abord initiés et, s'ils le souhaitaient, leurs enfants étaient baptisés ensuite[57],[58].
Les premiers chrétiens refusaient de participer au culte de l'empereur, de servir dans l'armée romaine ou d'occuper des fonctions politiques. Ils soutenaient que leur seul roi était le Christ, et ils prenaient cette affirmation très au sérieux. Bien qu'ils ne fussent pas des pacifistes, ils étaient extrêmement réticents à participer aux combats[56]. Et s'ils étaient contraints de se battre, ils préféraient être martyrisés plutôt que de tuer[56].
Il faut attendre le début duIIe siècle pour voir se mettre en place une hiérarchie épiscopale[4]. Les premiers papes,Lin,Clet,Clément, sont issus de l'entourage du premier d'entre eux, saint Pierre, devenant donc ses successeurs, tandis que ceux des siècles immédiatement suivants seront élus par le clergé suivie d'une ratification par le peuple de Rome[59].
En minorité dans toutes les villes où ils se trouvaient, les chrétiens se réunissaient habituellement dans des maisons, comme on le voit avec la maison àpéristyle deDoura Europos où fut aménagé unbaptistère dans une petite pièce d’angle[Note 4].
Ignace d'Antioche, martyrisé vers 110 sousTrajan et probable disciple des apôtresPierre etJean, semble être le second évêque de cette ville[4]. Il parle longuement dans ses lettres de l'importance de l'Eucharistie dans la vie des chrétiens. Il insiste également sur la loyauté qu'ils doivent avoir envers l'évêque de la ville, assisté par lespresbytres (ou prêtres) et lesdiacres.
La liste des Pères duconcile de Nicée en 325 permet d’affirmer qu’il y eut 18 évêques en Palestine, 9 en Phénicie, 22 enSyrie-Cœlé, 5 en Arabie et 5 en Mésopotamie[60].
La doctrine de laTrinité a été formée progressivement ; elle a eu son origine à une époque où l'Église était en état de controverse et de trouble. Nombreux sont ceux qui soutiennent qu'elle était inconnue de l'Église apostolique : le terme même de Trinité ne se trouve pas dans les écrits du premier siècle[61]. Comme dans leNouveau Testament, le nom de Dieu est souvent utilisé pour parler du seulPère ; ainsi,Clément de Rome, dans sa lettre aux Corinthiens (68, 2), indique que« Dieu, le Seigneur Jésus-Christ et du Saint Esprit sont tous les trois vivants » et qu'ils sont« l'objet de la foi et de l'espérance des élus ».
Théophile d'Antioche est probablement le premier auteur grec à parler detriade, vers 180, pour mentionner en même temps Dieu, sonVerbe et sa Sagesse (Esprit Saint)[62].
↑Époque où l'excommunication n'avait de portée que dans l'église qui la prononçait.
↑En Grande-Bretagne, à pareille époque, l'émergence d'un antisémitisme chrétien fondé sur le Nouveau Testament a été étudiée parJames Parkes (1896-1981), théologien anglican qui s'intéressa à ces sujets dans les années 1920 en réaction à la montée de l'antisémitisme en Europe. En 1930, il publie son maître livreLe Juif et son voisin, une exploration de l'antisémitisme, avec une approche des massacres de lapremière croisade (1096) comme arrière-plan du débat sur la « question juive ». Pour sa thèse de doctorat à Oxford, Parkes s'attache à découvrir les vraies racines du phénomène de l'antisémitisme en essayant d'identifier le moment crucial de la séparation du judaïsme d'avec le christianisme. Le résultat en est un livre de grande influence, publié en 1934,Le conflit entre l'Église et la Synagogue dans lequel il se penche sur la traditionnelle opposition entreVetus Israel/Verus Israel telle que propagée dans la littératurepatristique triomphaliste.
↑Lesupersessionisme contient l'idée selon laquelle une religion succède à une autre et est destinée, du simple fait chronologique, à écraser la précédente. Boyarin, dansMourir Pour Dieu fait une longue analyse des commentaires talmudiques et patristiques des récits concernant Jacob et Esau et de leur exploitation de cette gémellité au profit de l'un ou l'autre culte en une lutte polémique.
↑Les vestiges d’une autre maison-église ont été découverts à Aila, aujourd’huiAqaba, en Jordanie.
↑Cf. Pour un survolSerment anti-modernisme et pour approfondir, François Laplanche,La Crise de l'origine. La science catholique des Évangiles et l'histoire auXXe siècle, Paris, Albin Michel, 2006.
↑François Blanchetière,Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, CERF, 2001 et Marie-Françoise Baslez,Bible et Histoire. Judaïsme, hellénisme, christianisme, Paris, Gallimard, 2003,.
↑Peter J. Tomson,Jésus et les auteurs du Nouveau Testament dans leur relation au judaïsme, CERF, 2003.
↑Par exemple, l'opposition entre le particularisme juif et l'universalisme chrétien est une option qui traverse l'ensemble de l'œuvre de l'historien allemand d'origine suédoiseAdolf von Harnack chez lequel on n'a relevé aucune trace d'antisémitisme alors que l'époque de sonacmé y prédisposait. On y voit généralement l'influence de la sympathie de son sujet de thèse qui portait surMarcion qu'il s'employa à réhabiliter. La même remarque est faite par Annette Yoshiko Reeds dans son introduction,Traditional Models and New Direction, au recueil d'articles issus du colloque Oxford PrincetonThe ways that never parted, à propos deWilhelm Bousset.
↑Paul de Tarse, références de la lettre aux Romains avec chapitre et versets sous peu.
Jonathan Bourgel,D'une identité à l'autre ? : la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem : 66 - 135, préface deDan Jaffé, Judaïsme ancien et Christianisme primitif, Paris, Cerf, 2015
Marcel Simon,Les Sectes juives au temps de Jésus, PUF, 1960
Marcel Simon et André Benoît.Le Judaïsme et le Christianisme antique, d'Antiochus Épiphane à Constantin. PUF.5e édition.1998.
Philippe Bobichon, « Persécutions, calomnies, "birkat ha-Minim", et émissaires juifs de propagande antichrétienne dans le Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr », inRevue des Études Juives 162 /3-4 (juillet-décembre 2003), pp. 403-419lire en ligne
(en) Anthony J. Blasi,Jean Duhaime et Paul-André Turcotte (dir.),Handbook of Early Christianity: Social Science Approaches, Walnut Creek CA, AltaMira Press, 2002, 802 p.
Bart D. Ehrman,Jésus avant les Évangiles : Comment les premiers chrétiens se sont rappelé, ont transformé et inventé leurs histoires du Sauveur, Bayard, 2017(ISBN978-2-227-48913-4)
Alexandre Faivre,Chrétiens et Églises : des identités en construction. Acteurs, structures, frontières du champ religieux chrétien, Paris, Cerf-Histoire, 2011
Maurice Goguel,Jésus et les origines du christianisme. L'Église primitive, Payot,, 632 p.
François Laplanche,La Crise de l'origine. La science catholique des Évangiles et l'histoire auXXe siècle, éd. Albin Michel, 2006
Daniel Marguerat et Eric Junod,Qui a fondé le christianisme ?, Labor et Fides, Genève, 2011