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Lachrétienté, avec une minuscule, désigne lemonde chrétien, notion regroupant, dans son acception culturelle, une assemblée de croyants, les chrétiens, adeptes duchristianisme, rassemblés derrière des idéaux religieux et des doctrines spirituelles[1]. Cette notion perdure jusqu'auIXe siècle pour désigner traditionnellement une condition et une communauté, avant de connaître un glissement sémantique vers un sens social et spatial[2].
LaChrétienté, avec une majuscule, correspond, elle, au passage de la « spatialisation » à la « territorialisation » de cette communauté de croyants, liée à l'apparition d'un pouvoir qui tient pour sa mission essentielle la défense des chrétiens. L'usage historiographie la rattache à une période historique du christianisme occidental, qui va de l'affirmation de l'empire carolingien auIXe siècle[2], à celle du début duSaint-Empire romain germanique, vers leXIIe siècle[1], au cours de laquelle l'Église quadrille le territoire européen[1],[3].
Historiquement, le termechristianitas au sens de l'« Occident chrétien », a précédé le terme « Europe ». Actuellement, les contours de la chrétienté, de même que ceux délimitant le territoire des autresreligions, ne sont pas nettement délimitables. Il faut prendre en compte le rôle effectif de la religion chez les habitants, rôle qu'il n'est pas facile d'apprécier, ainsi que tenir compte du statut particulier de la religion au niveau national. Il renvoie généralement aux territoires des continents de l'Europe, de l'Amérique du Nord etAmérique du Sud.
À la mi-2015, le nombre de chrétiens dans le monde est estimé à 2,419 milliards[4] soit 32,2 % de la population mondiale ; se répartissant en :
neutralité.(Marqué depuis décembre 2022)
La première mention de la Chrétienté, comme ensemble territorial, apparaît chezAngilbert, un proche deCharlemagne[1]. Ainsi, selon les auteurs duDictionnaire de l'historien, « au fond, la Chrétienté majuscule et singulière survit peu au grand rêve unitaire de lapapautéthéocratique des années 1100 et 1200. C'en est déjà fait avec leGrand Schisme (1378-1417), qui marque le basculement de la Chrétienté dans une pluralité d'obédiences, laquelle impose une carte des appartenances religieuses référées aux appartenances politiques, avec la définition à terme d’Églises nationales suivant la logiqueconcordataire inaugurée, en France, par laPragmatique Sanction (1438) et leConcordat de Bologne (1516)[1]. »[7]
La chrétienté et le christianisme se sont souvent développés en restant encadrés par deux pouvoirs distincts (mais non obligatoirement indépendants), se voulant tous deux au service des hommes et des peuples, à savoir lepouvoir temporel exercé par les rois et les chefs d'État et lepouvoir spirituel exercé par lepape (les protestantismes rompirent toutefois, dès leXVIe siècle, avec ce dernier pouvoir). Assez curieusement, cet encadrement a pu être quelquefois théorisé et justifié, par la « doctrine desdeux glaives » (expression qui relève pourtant d'une conception parfaitement erronée du message desÉvangiles). Dans la réalité historique, les dissensions entre ces deux pouvoirs ont été fréquentes et importantes, dès l'époque de la royauté et donc de lamonarchie pourtant dite dedroit divin, ce qui occasionna la recherche et la signature de différentsconcordats. Puis, dans l'histoire de la chrétienté auXIXe siècle, ces deux pouvoirs ont collaboré un certain temps, par le biais duConcordat de 1801 (conclu entreNapoléon Bonaparte, général républicain issu dujacobinisme révolutionnaire, et la papauté). L'objectif était de respecter la religion majoritaire des Français, asseoir (et contrôler) un nouveau pouvoir et d'assurer lebien commun. Dans les deux cas, on était en présence d'unereligion d'État. Le christianisme présente aussi une (des) doctrine(s) politique(s), de nos jours dans une optique généralement démocratique. Ladoctrine sociale de l'Église s'est développée parallèlement (entre autres,Rerum Novarum en1891,Quadragesimo Anno en1931,Compendium de la doctrine sociale de l'Église en2004,Caritas in Veritate en2009).
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