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Chinois classique

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Chinois classique
PériodeduVe siècle av. J.-C. auIIe siècle
perpétué en tant que chinois littéraire jusqu'au
XXe siècle
Langues filleschinois
PaysChine,Corée,Japon,Viêt Nam
TypologieSVO,isolante,à tons
Classification par famille
Codes de langue
ISO 639-3lzh
Étenduelangue individuelle
Typelangue historique
Linguasphere79-AAA-aa
Glottologlite1248
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Chinois littéraire

Nom chinois
Chinois 文言文
Traduction littéralelangue littéraire
Transcription
Hakka
- Romanisationvùn-ngièn-vùn, vùn-ngiàn-vùn
Mandarin
-Pinyinwényánwén
-Wade-Gileswen2-yen2 wen2
-Bopomofoㄨㄣˊ ㄧㄢˊ ㄨㄣˊ
Min
-HokkienPOJbûn-giân bûn
-MindongBUCùng-ngiòng-ùng
Wu
-Romanisation du wuven yiẽ ven
Cantonais
-Jyutpingman4-jin4 man4
-Yalemàhn-yìhn màhn
 
Nom japonais
Kanji漢文
Hiragana かんぶん
Transcription

Données clés
-Hepburn réviséekanbun
 

Nom vietnamien
Quốc ngữ hán văn, cổ văn, văn ngôn
Chữ nôm 漢文, 古文, 文言

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Lechinois classique (chinois :古文 ; pinyin :gǔwén ; litt. « ancienne langue écrite ») est une forme traditionnelle de lalangue chinoise écrite fondée sur lagrammaire et levocabulaire d'états anciens de lalangue chinoise, ce qui en fait une langue écrite différente de toute languechinoise écrite contemporaine.

Le terme désigne parfois lechinois littéraire (chinois :文言文 ; pinyin :wényánwén ; litt. « langue littéraire »), généralement considéré comme la langue qui a succédé au chinois classique. Cependant, la distinction entre d'une part le chinois classique et le chinois littéraire est floue.

Le chinois classique ou littéraire écrit à l'attention desCoréens est connu sous le nom dehanmun ; pour lesJaponais, il s'agit dukanbun ; auViêt Nam, c'est lehán văn (tous trois écrits漢文, « langue écrite desHans »).

La distinction entre d'une part le chinois classique et le chinois littéraire est floue. Le chinois écrit classique fut utilisé jusqu'au début duXXe siècle dans tous les écrits formels enChine, mais également auJapon (partiellement), enCorée et auViêt Nam. Parmi lesChinois, le chinois écrit classique a désormais été largement remplacé par lechinois écrit contemporain (白話, báihuà), un style sensiblement plus proche du chinoismandarin parlé, alors que par ailleurs les locuteurs non sinophones ont désormais pratiquement abandonné le chinois classique au profit de langues vernaculaires locales.

Définitions

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Bien que les expressionschinois classique etchinois littéraire soient généralement considérées comme équivalentes, il convient cependant de quelque peu les nuancer. Lessinologues ont tendance à les considérer comme deux choses différentes, lechinois classique étant considéré comme un état plus ancien de la langue écrite.

Selon diverses définitions académiques, le chinois classique (古文,gǔwén, « ancienne écriture » ; ou plus littéralement 古典漢語gǔdiǎn hànyǔ « écriture classique desHans ») renvoie à la langue chinoise écrite du premier millénaire avant notre ère : de ladynastie Zhou, et en particulier à laPériode des Printemps et des Automnes, jusqu'à la fin de ladynastie Han. Le chinois classique est dès lors la langue utilisée dans nombre des livres chinois classiques de référence, tels lesEntretiens de Confucius, leMencius et leDao De Jing (la langue de textes plus anciens, tels leClassique des vers, est parfois appeléchinois archaïque).

Le chinois littéraire (文言文,wényánwén, « écriture littéraire », ou plus couramment simplement 文言wényán) est la forme du chinois écrit utilisée entre la fin de ladynastie Han jusqu'au début duXXe siècle, quand il fut remplacé dans les écrits par le chinois écrit vernaculaire (baihua). Le chinois littéraire diverge davantage des dialectes chinois que le chinois classique, ayant évolué à travers les époques de façon de plus en plus divergente de la langue chinoise parlée. Cependant, le chinois littéraire est essentiellement basé sur le chinois classique, et les personnes écrivant en chinois littéraire n'hésitaient pas à reprendre des éléments du chinois classique dans leur chinois littéraire. Ces deux formes écrites sont toujours restées relativement proches, même si le chinois littéraire a divergé de sa source au cours des siècles.

Cette situation, l'usage de chinois littéraire comme langue commune entre laChine, leJapon, laCorée et leVietnam, peut être comparée à celle de l'usage universel de lalangue latine qui a subsisté (notamment dans les milieux universitaires) malgré l'apparition locale deslangues romanes, ou encore à la situation actuelle de l'arabe classique et de sesvariétés locales. Les langues romanes ont continué à évoluer, influençant les textes latins qui leur étaient contemporains, si bien qu'auMoyen Âge, la langue latine incluait diverses adaptations nouvelles qui auraient posé un problème aux Romains. Il en devint de même de lalangue grecque. La coexistence du chinois classique avec les langues locales de la Corée, du Japon, du Vietnam peut être comparée à l'utilisation de la langue latine en des pays n'utilisant pas de langue dérivée du latin, telles leslangues germaniques, leslangues slaves, ou à la place de l'arabe enInde ou enPerse.

Prononciation

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La forme caractèrepetit sceau pour « récolte » (qui signifiera plus tard « année ») vient probablement du caractère « personne ». Une prononciation hypothétique de ces caractères expliquerait cette ressemblance.

Lessinogrammes ne sont pas une écriturealphabétique, et leur évolution ne reflète pas l'évolution de la prononciation. Les tentatives de reconstruction duchinois archaïque oral restent extrêmement difficiles. Le chinois classique n'est dès lors pas lu en tentant de le faire avec la prononciation prévalant à l'époque, qui reste hypothétique. Les lecteurs utilisent généralement la prononciation qui est celle de la langue dans laquelle ils s'expriment habituellement (mandarin,cantonais…) ; ou encore, pour certaines langues chinoises telles leminnan, avec une série de prononciations standards prévues pour le chinois classique, hérités d'usages anciens. En pratique, toutes les langues chinoises combinent ces deux techniques, le mandarin et le cantonais par exemple utilisant pour certains caractères des prononciations anciennes ou typées, mais généralement pour d'autres la prononciation contemporaine.

Les lecteurscoréens,japonais, ouvietnamiens du chinois classique utilisent des prononciations propres à leur langue. Ils ont fréquemment pour chaque caractère une prononciation phonétique chinoise, dérivé du chinois avec les contraintes de prononciation de leur propre langue, et une prononciation dite sémantique, ou le sens chinois est conservé, mais la prononciation est propre à la langue. Par exemple, les Japonais les prononcenton'yomi (音読み, sonore), divisée enkan-on (漢音), provenant de la prononciation de ladynastie Tang etgo-on (呉音), provenant deslangues Wu (situées àShanghai et provinces duJiangsu etZhejiang, dans l'ancienRoyaume de Wu), etkun'yomi (prononciation avec des termes typiquement japonais, en conservant toutefois le sens chinois). Le termekanji est par exemple la prononciation on'yomi du termecaractère han, prononcé hanzi en mandarin moderne. En vietnamien, la prononciationHán Việt (漢越) est la prononciation à la chinoise,sino-vietnamienne, et la prononciationNôm est d'origine vietnamienne.

LeKanbun, un système spécifique pour exprimer le chinois classique etlittéraire, est également utilisé.

Depuis que la prononciation duchinois archaïque ou d'autres formes historiques du chinois oral (telle lechinois médiéval) ont été perdues, des textes et des caractères qui les composaient ont depuis perdu leursrimes et leur poésie (plus fréquemment enmandarin qu'encantonais). La poésie et l'écriture basées sur les rimes ont dès lors moins de cohérence et de musicalité qu'à l'époque de leur composition. Cependant, certaines caractéristiques des dialectes modernes semblent plus proches duchinois archaïque oumédiéval, de par la préservation du système de rimes. Certains pensent que la littératurewenyan, en particulier sa poésie, est mieux préservée lorsqu'elle est lue en certains dialectes, qui seraient plus proche de la prononciation du chinois archaïque. Il s'agit essentiellement de langues issues du sud de la Chine, telles lecantonais ou leminnan.

Un autre phénomène important qui apparaît à la lecture du chinois classique est l'homophonie, soit des mots à la signification et éventuellement à l'écriture différente, qui se prononcent d'une même façon. Jusqu'à plus de 2 500 ans de changement de prononciation séparent le chinois classique des langues chinoises parlées de nos jours. Dès lors, de nombreux caractères qui avaient à l'origine une prononciation différente sont depuis devenus homophones, en une langue chinoise, ou encore en vietnamien, coréen ou japonais. Il existe un célèbre essai de chinois classique écrit au début duXXe siècle par le linguisteY. R. Chao appeléLe Poète mangeur de lions dans son repaire de pierre qui illustre ce phénomène. Le texte est parfaitement compréhensible lorsqu'on le lit, mais il ne comprend que des caractères qui se prononcent désormais tousshi (avec les quatre tons dumandarin :shi¹,shi²,shi³ etshi⁴), ce qui le rend incompréhensible à l'audition. Le chinois littéraire, de par sa nature delangue écrite employant une écriture logographique, s'accommode d'autant plus facilement d'homophones, qui ne pose pas de problème par le vecteur écrit traditionnel, mais qui devait s'avérer source d'ambigüité à l'oral, y compris pour les locuteurs de lalangue orale archaïque.

La situation est similaire à celle de certains mots d'autres langues qui sont homophones, tels par exemple en français « saint » (latin :sanctus) et « sein » (latin :sinus). Ces deux mots ont une même prononciation, mais des origines différentes, ce qui est rendu par la façon dont ils sont écrits ; ils avaient cependant à l'origine des prononciations différentes, dont l'écrit est une trace. L'orthographe française n'est ancienne que de quelques centaines d'années et rend pour part compte de prononciations anciennes. L'écriture chinoise est par contraste vieille de plusieurs millénaires, et logographique, et les homographes sont dès lors sensiblement plus présents que dans les écritures de langues basées sur la prononciation.

Grammaire et lexique

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Leguwen plus encore que lewenyan se distingue dubaihua par son style qui apparaît comme extrêmement compact pour les locuteurs chinois modernes, et utilisant unvocabulaire différent. Pour ce qui est de la concision et du caractère compact, par exemple, leguwen utilise rarement des mots de deuxcaractères, ils sont pratiquement tous d'une seule syllabe. Ceci tranche fortement avec le chinois moderne où les mots de deux caractères constituent une bonne part du lexique. Le chinois littéraire a aussi généralement plus depronoms que la langue moderne. Lemandarin en particulier n'utilise qu'un seul pronom pour la première personne (« Je », « moi »), alors que le chinois littéraire en a plusieurs, dont plusieurs pour des usages honorifiques, et d'autres pour des usages spécifiques : (première personne collective[Quoi ?], première personne possessive, etc.).

Ce phénomène existe notamment parce que des mots polysyllabiques évoluent en chinois pour lever des ambigüités homophones. Ceci est similaire en anglais au phénomènepen/pin merger (en) du sud-États-Unis. Parce que les sons sont proches ou qu'ils ont fusionné, il peut y avoir une confusion, ce qui entraîne l'ajout régulier d'un terme permettant de lever l'ambigüité, par exemple « writing pen » et « stick pin ». De même, le chinois moderne a vu apparaître de nombreux mots polysyllabiques pour lever les ambigüités sur les mots monosyllabiques homophones, qui apparaissent aujourd'hui comme des homophones, mais qui ne l'étaient pas par le passé. Depuis que leguwen se veut ostensiblement une imitation du chinois archaïque, il a tendance à faire disparaître tout mot plurisyllabique présent en chinois moderne. Pour la même raison, leguwen a une forte tendance à omettre lessujets, lesverbes, lesobjets, etc., quand ceux-ci sont compris d'une façon ou d'une autre, ou qu'ils peuvent être inférés, tendant vers une simplicité et une optimalisation de la forme ; leguwen n'a par exemple développé de pronom neutre (le « it » en anglais en tant que sujet) que très tardivement. Une phrase comprenant vingt caractères enbaihua n'en comprend souvent que quatre ou cinq enguwen[réf. nécessaire].

Il existe également des différences pour le classique, en particulier pour lesparticules grammaticales, aussi bien que pour lasyntaxe.

En plus des différences grammaticales et de vocabulaire, leguwen se distingue par des différences littéraires et culturelles : il y a une volonté de maintenir unparallélisme et un rythme, même dans les œuvres enprose, et une utilisation importante d'allusions culturelles[Lesquelles ?].

La grammaire et le lexique du chinois classique sont également quelque peu différents entre le chinois classique et le chinois littéraire. Par exemple, la montée de (mandarin moderneshì) en tant quecopule (« être ») plus que comme undémonstratif de proximité (« ce ») est typique du chinois littéraire. Ce dernier a également eu tendance à utiliser davantage les combinaisons de deux caractères que le classique.

Apprentissage et utilisation

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Lewenyan fut la seule forme utilisée pour les œuvres littéraires chinoises jusqu'auMouvement du 4 mai, et fut également fort utilisée au Japon et en Corée. Ironiquement, le chinois classique fut employé pour écrire leHunmin Jeongeum, ouvrage visant à promouvoir l'alphabet coréen moderne (lehangeul), ainsi que pour un essai deHu Shi dans lequel il s'opposait au chinois classique et en faveur dubaihua. Parmi les exceptions aux textes écrits enwenyan figuraient quelques nouvelles en chinois vulgaire dontLe Rêve dans le pavillon rouge, considéré comme populaire à l'époque.

De nos jours, le véritablewenyan est parfois utilisé lors de cérémonies ou en des circonstances formelles. L'Hymne national de la République de Chine (Taïwan) par exemple, est écrit enwenyan. En pratique, il y a un continuum accepté entre lebaihua et lewenyan. Par exemple, de nombreuses mentions et de formules de politesse comprennent des expressions typiqueswenyan, un peu à l'exemple de certains usages contemporains du latin dans la langue française (telses,ad interim,mutatis mutandis,deus ex machina). Les lettres personnelles et informelles comprennent davantage debaihua, si ce n'est en certains cas quelques expressionswenyan, ce suivant le sujet ou le niveau d'éducation du destinataire et de la personne qui écrit, etc. Une lettre entièrement écrite enwenyan pourrait paraîtrevieille Chine, voire prétentieuse, mais pourrait en impressionner certains.

La plupart des personnes ayant suivi une scolarité du niveausecondaire sont en principe à même de lire quelque peu lewenyan, parce que cette capacité (de lire, mais pas d'écrire) relève de l'enseignement secondaire inférieur et supérieur chinois, et des matières faisant l'objet de contrôles et d'examens. Lewenyan est généralement présenté par un texte classique en cette langue, accompagné d'un glossaire explicatifbaihua. Les tests consistent généralement en uneversion d'un texte enwenyan vers lebaihua, parfois avec des choix multiples.

De plus, de nombreux travaux littéraires enwenyan (tels ceux depoésieTang) ont une importance culturelle majeure. Malgré cela, même avec une bonne connaissance de son vocabulaire et de sa grammaire, lewenyan peut être difficile à comprendre, même par des personnes de langue maternelle chinoise et maîtrisant l'écrit contemporain chinois, à cause des nombreuses références littéraires, des allusions et du style concis.

Code

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Notes et références

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Voir aussi

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Wikipédia en Chinois classique et Chinois littéraire.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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(Note : il existe de nombreuses classifications, celle-ci n'est qu'un exemple ; les catégories en italiquene sont pas unanimement reconnues comme des catégories indépendantes.)
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