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Chibougamau

49° 55′ 00″ nord, 74° 22′ 00″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirChibougamau (homonymie).

Chibougamau
Uuchepukamuu(cr)[1]
Chibougamau
Blason de Chibougamau
Héraldique
Drapeau de Chibougamau
Drapeau
Administration
PaysDrapeau du CanadaCanada
ProvinceDrapeau du QuébecQuébec
RégionNord-du-Québec
Statut municipalVille
Mairesse
Mandat
Manon Cyr
2021-2025
Code postalG8P
Constitution
Démographie
GentiléChibougamois et Chibougamoise
Population7 327 hab.(2025)
Densité7,1 hab./km2
Code géographique99025
Géographie
Coordonnées49° 55′ 00″ nord, 74° 22′ 00″ ouest
Superficie102 780 ha = 1 027,8 km2
Divers
Fuseau horaireUTC−05:00
Indicatif+1 418
Localisation
Liens
Site webSite officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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Chibougamau est une ville duQuébec (Canada) située dans la région administrative duNord-du-Québec, à la frontière de la région duSaguenay–Lac-Saint-Jean[2]. Comptant 7 553 habitants[3] en 2018, il s'agit de la plus grande communauté deBaie-James[4] et duNord-du-Québec.

Toponymie

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L'origine du toponyme « Chibougamau » est encore discutée. LaCommission de toponymie du Québec ne tranche pas sur une signification précise. Le mot contient les racines cries « shabo » (au travers) et « gamaw » (lac), de sorte que Chibougamau signifierait : lac traversé de bord en bord par une rivière. Certains penche au contraire pour le sensinnu « lieu de rendez-vous », ou encore : « détroit, là où l’eau est bloquée ». Les interprétations autochtones donnent aujourd'hui leur préférence au sens de « lieu de rencontre »[5].

Histoire

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Découverte des ressources minières

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Articles détaillés :James Richardson (géologue),Peter McKenzie etJoseph Obalski.

Cette région a longtemps fait partie du territoire cri. Au XIXe siècle, l’exploitation des ressources minérales suscite un intérêt particulier. L’époque est marquée par une industrialisation rapide et développement des chemins de fer. Dans ce contexte, les besoins en minerais augmentent[6].

Expédition deA. P. Low aulac Chibougamau, 1892.

En 1857,James Richardson, œuvrant pour laCommission géologique du Canada, découvre des indices de minerais dans les environs de la «Paint Mountain» sur lelac Chibougamau[7]. Son rapport publié en 1870 évoque le potentiel minier de la région et marque le début de l'intérêt pour la prospection dans le secteur[6]. D'autres explorations confirment le potentiel minier, mais c'est en1904, sous l'impulsion dePeter McKenzie et de l'ingénieur françaisJoseph Obalski, que commence la prospection en vue de l'exploitation des ressources minières[8].

Le gouvernement provincial débloque des fonds pour la construction d’un chemin de fer reliantSaint-Félicien aulac Chibougamau. Il crée aussi laSociété minière de Chibougamau afin de développer le secteur. En 1910, son premier président, James Barlow, conclut toutefois que le potentiel minier est insuffisant pour justifier les coûts de la construction d'une voie ferrée. Le rapport Barlow et le déclenchement de laPremière Guerre mondiale en 1914 ralentissent les projets d'exploitation minière dans le secteur[6].

Traite des fourrures

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En 1914, laCompagnie de la Baie d'Hudson (CBH) aménage un dépôt de marchandises sur la rive sud du lac Chibougamau. Avec le déclin de laroute des fourrures entre le lac Mistassini etFort Rupert (Waskaganish) et le développement de la voie ferrée enHaute-Mauricie, lelac Chibougamau devient un point pivot du commerce des fourrures. En 1929, la CBH y ouvre un véritableposte de traite, sur la péninsule Gouin. L'ouverture de ce comptoir attire de nombreuses familles de chasseurscris, qui s'installent dans le secteur. Plusieurs y œuvrent au sein desbrigades de canots qui assurent le transport de lafourrures mais aussi de marchandises et deprospecteurs. Le poste cesse ses activités en 1942. La bande dulac Chibougamau se déplace auLac aux Dorés, plus près des campements miniers[9]. Ils formeront plus tard le village d'Oujé-Bougoumou.

Campement minier

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Dans les années 1920, la prospection reprend et en 1922, laChibougamau McKenzie Mines érige un premier chevalement sur un gisement à la baie des Cèdres, aulac aux Dorés. Dans les années 1930, Chibougamau fait l'objet deprospection intensive et une communauté de mineurs, de trafiquants d'alcool, de prospecteurs et de géologues y vit à l'écart de toute loi et de toute autorité policière[10]. En 1934, le campement minier compte environ 1000 habitants. On y trouve un bureau de poste, une banque, un hôtel et une ligne téléphonique[6]. En 1936, 33 compagnies minières œuvrent dans la région des lacsChibougamau etOpémisca. L’isolement géographique et le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale ralentissent le développement minier, qui s'accélère après la guerre[6].

Mine Cedar Bay de Chibougamau.

Fondation de la ville

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Il faut attendre en1949 pour qu'une route en gravier praticable à l'année relie Chibougamau auSaguenay-Lac-Saint-Jean. Nommée à l'époque le boulevard Onésime Gagnon, elle deviendra laroute 167[10]. Deux ans plus tard, la route de gravier reliant Chibougamau à l'Abitibi est aussi achevée[6]. En1952, la «municipalité du village de Chibougamau» est instituée. Elle accède au statut de ville le1er septembre1954[11]. À ce moment, le premier maire de la ville, Jean-Baptiste Laflamme, est nommé par le lieutenant-gouverneur de l'époque,Gaspard Fauteux[12]. Les premières élections ont lieu en1958.Godefroy de Billy est le premier maire élu[12]. Le journal localLa Sentinelle est fondé en 1956, succédant auChibougamau Miner (1949-1950) et auCourrier de Chibougamau(1956-1957)[6].

Station des forces canadiennes à Chibougamau

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Article détaillé :SFC Chibougamau.

De 1962 à 1988, la ville accueille une station radar. Elle fait partie du réseau de surveillance de laligne Pinetree, qui assure la surveillance du nord canadien au cours de laGuerre froide. La diminution de la menace et l'évolution de la technologie satellite mènent à la fermeture de la station[10].

Feux de forêts

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La 3e rue de Chibougamau sous la fumée, juin 2023.
Article détaillé :Feux de forêt de 2023 au Canada.

La ville de Chibougamau étant entourée de forêts, lesfeux de forêts y représentent une menace occasionnelle pour la ville. Le 3 juin 2005, un feux de forêt à proximité de la ville force l'évacuation de près de 200 résidents. Le feu sévit à 500 mètres de la ville et à proximité de secteurs de villégiature. L'ordre d'évacuation est levé dès le lendemain[13],[14].

Le 6 juin 2023 en soirée, la mairesseManon Cyr annonce à la population, que l'avancée d'un important feu de forêt force l'évacuation préventive complète de tous les résidents de la ville. Près de 8000 personnes sont redirigés vers lelac Saint-Jean au cours de la nuit. La ville voisine de Chapais est alors en alerte de pré-évacuation, et la communautécrie deOujé-Bougoumou est aussi évacuée. Un hébergement temporaire est établi àRoberval, alors que laroute 167 est fermée à la circulation[15],[16]. L'ordre d'évacuation est levé le 12 juin 2023[17]. La proximité des feux de forêts demeure préoccupation pour les autorités locales au cours du mois de juin 2023 et la ville est régulièrement plongée dans un épais brouillard de fumée[18].

Géographie

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Située à environ 230 km duLac Saint-Jean au sud et à 400 km de l'Abitibi à l'ouest, il n'y a pas d'autres villes à proximité saufChapais, ce qui fait sa particularité et son isolement.

Chibougamau a longtemps été la fin de la route asphaltée au Québec. En effet, elle est la toute dernière communauté avant les territoiresautochtones du nord. Elle est aujourd'hui accessible par les routes167 (depuis le Lac-St-Jean) et113 (depuis l'Abitibi).

La ville se trouve presque entièrement circonscrite par le territoire de la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James, sauf à ses limites sud-est, où leterritoire non organisé deLac-Ashuapmushuan est situé.

Certaines localités sont situées à proximité de Chibougamau sans en être adjacentes. La ville deChapais est distante de 41 km (à moins de 30 minutes de route) et le territoirecri d'Oujé-Bougoumou est distant de 55 km (à environ 45 minutes de route).

Chibougamau borde les rives du lac Gilman, où l'on retrouve une plage et un sentier pédestre y faisant le tour sur une distance de 7,5 km.

Municipalités limitrophes

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Rose des ventsEeyou Istchee Baie-JamesRose des vents
Eeyou Istchee Baie-JamesNEeyou Istchee Baie-James
O   Chibougamau   E
S
Eeyou Istchee Baie-JamesLac-Ashuapmushuan

Démographie

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Population

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Évolution démographique
195619611966197119761981198619911996
1 2624 7658 9029 70110 53610 7329 9228 8558 664
Évolution démographique, suite (1)
20012006201120162021----
7 9227 5637 5417 5047 233----
(Sources :[19],[20])

Langues

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À Chibougamau, selon l'Institut de la statistique du Québec, la langue parlée le plus souvent à la maison en 2011[21] sur une population de 7 500 habitants, est lefrançais à 95,73 %, l'anglais à 1,67 % et les autres langues à 1 %.

Communauté philippine

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La pénurie de main d'œuvre enEeyou Istchee Baie-James incite la plus grande entreprise de Chibougamau,Chantiers Chibougamau, à recruter de la main d'œuvre auxPhilippines dès 2018. En 2022, près de 20% des employés de l'entreprise sont des nouveaux arrivants. Une approche d'intégration des travailleurs est déployée, menant à l'établissement d'une cinquantaine de familles de travailleurs, créant une petite communauté philippine[22]. La même année, l'entreprise entreprend la construction d'un nouveau quartier résidentiel afin de faciliter l'installation de ces nouveaux résidents[23].

Administration

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Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[24].

Chibougamau
Maires depuis 2003
ÉlectionMaireQualitéRésultat
2003Donald BubarVoir
2005Voir
2009Manon CyrVoir
2013Voir
2017Voir
2021Voir
Élection partielle enitalique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Liste des maires[25]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Jean-Baptiste Laflamme  
Godefroy de Billy  
Jean-Paul Lanctôt  
Godefroy de Billy  
Jean-Paul Lanctôt  
Ronald Blackburn  
Donald Bubar  
En coursManon Cyr  
 

Climat

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La ville de Chibougamau bénéficie d'un climat subarctique avec des hivers longs et froids et des étés courts et frais.Dfc selon la classification de Koppen. D'ailleurs, à cause de sa proximité avec labaie d'Hudson, Chibougamau connaît des températures hivernales très froides. Des minimums près de−40 °C sont très fréquents pendant le mois de janvier. Pendant l'été, il est possible mais rare que le mercure affiche des maximums de plus27 °C. Toutefois, les nuits restent fraîches toute l'année, même en période de canicule.Le mois le plus chaud est juillet, lorsque les températures atteignent régulièrement la barre des20 °C.

En ce qui a trait à la pluviométrie, Chibougamau connaît un climat beaucoup plus sec que les villes plus au sud telles queQuébec,Montréal etVal-D'Or. Annuellement, la ville reçoit environ 640 mm de pluie et 349 cm de neige. Les records actuels de température sont de33,8 °C le 19 juillet 1991 et−44,5 °C le 11 janvier 1984.

Économie

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Vue aérienne deChantiers Chibougamau, 2008.
Drapeau de Chibougamau, situé près de l'Hôtel de Ville.
Articles détaillés :Chantiers Chibougamau,Mine Principale etMine Copper Rand.

La ville est fondée pour les besoins de l'industrie minière. Au début des années 1960, la production de cuivre et d'or dans la région deChapais et de Chibougamau (en particulier aux minesCopper Rand,Opémiska etPrincipale) sont si prospères que la construction d'une fonderie est envisagée. Entre 1960 et 1971, le camp minier deChapais et Chibougamau est le plus important producteur de cuivre de l'Est duCanada. Au cours des années 1980 et 1990, le secteur connaît d'importantes difficultés, engendrées par la chute du prix des métaux. Les mines autour de Chibougamau ferment toutes entre 1980 et 2008[10].

Depuis, le plus important employeur est l'entrepriseChantiers Chibougamau, fondée en 1961 par Lucien Filion, est un employeur important[26].

Héraldique

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L'écu de la ville de Chibougamau se blasonne ainsi :

D’or à la fasce enregrelée de gueules accompagnée en chef de trois sapins arrachés de sinople et en pointe d’une pickaxe de bois[27].

Attraits et culture

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LeFestival Folifrets Baie-James est un carnaval hivernal alliant compétition de motoneiges et activités pour toute la famille. Le festival était autrefois connu sous le nom deGrand Rallye international de Chibougamau. Il existe depuis 1967[28].

LeFestival en Août est un festival de musique qui a lieu au début du mois d’août chaque année depuis 1999. Le festival est une organisation de la Ville de Chibougamau[29]. L'événement qui se tient sur la 3e rue, attire chaque année plus de 6000 visiteurs. La programmation annuelle inclut notamment des spectacles en plein air, un tournoi de volley-ball de plage, une journée familiale et un marché d’artistes et artisans[30].

La Débâcle est un festival de musique qui a lieu chaque printemps depuis 2014. Le titre est inspiré de la période de la débâcle des glaces, qui a lieu au même moment[31]. L'évènement anime le centre-ville de Chibougamau en incitant les festivaliers à se déplacer d'un bar à l'autre afin d'assister à différents concerts[32].

Les Voix de la Vallée du cuivre est chorale fondée en 1968 et implantée dans la communauté[33]. Chibougamau est aussi un cœur important de la vie artistique régionale : les organismes lesArts en Nords etBABA regroupent des artistes professionnels et amateur d'Eeyou Istchee Baie-James.

LaSociété d'histoire de la Baie-James (SHBJ) est un organisme voué à la mise en valeur de l'histoire et du patrimoine régional. L'organisme possède une salle d'exposition et est un service d'archives privées agréé parBibliothèque et Archives nationales du Québec[34].

En 2021 lamicrobrasserie etbar à vinMaître Renard ouvre ses portes à Chibougamau. Il s'agît de la première microbrasserie à voir le jour dans leNord-du-Québec[35]. L'entreprise se fait rapidement une place dans le milieu : en 2022 sa bière Renard brun remporte la médaille de bronze à laCoupe des bières du Canada, dans la catégorie « bière de style canadien »[36].

Leparc régional Obalski contient de nombreux sentiers pédestres, deraquettes et de circuitscanotables entre la ville de Chibougamau et lelac aux Dorés. Il est possible d'accéder au parc régional depuis la ville, via trois sentiers. Ceux-ci débutent à la plage municipale du lac Gilman, au centre plein air Mont-Chalco et en face de l'hôpital[37].

Vue sur le lac Gilman, près de la3e Rue.

Sport

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Article détaillé :Club Scaramouche.

Entre 1977 et 2005, Chibougamau gagne la réputation d'être la pépinière de l'escrime au Canada. Leclub Scaramouche, fondé en 1967 parHenri Sassine s'illustre sur la scène olympique à Los Angeles (1984), Séoul (1988), Barcelone (1992) et Atlanta (1996). Finalement le club ferme ses portes en 2005, faute de relève et à la suite de problèmes financiers[10],[38].

Personnalités associées

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Particularité

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En 2014, selon l'Institut canadien d'information sur la santé, la régionNord-du-Québec – dont Chibougamau fait partie – occupe le1er rang auQuébec quant à la consommation d'alcool[39].

Chibougamau n'est plus unVillage-relais[40].

3e rue de Chibougamau, 2024.

Dans la culture

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Le documentaire deMichel Gauthier,Débarque-moué au lac des Vents, pour l'Office nationale du film en 1974, présente la ville de Chibougamau, moderne, en opposition au parcours de prospecteur d'un de ses résidents, Adrien Tremblay[41].

La ville est citée dans la chansonPub Royal desCowboys fringants, dans la chansonDolorès deRobert Charlebois ainsi que dans la chansonBoogie Woogie Chibougamau deLavender Hill Mob.

Le roman autobiographiqueL'Appel du Chibougamau deLarry Wilson, publié en 1956, relate les débuts du campement minier de Chibougamau[42].

Le filmUne rivière imaginaire, d'Anne Ardouin, parut en 1993, explore les liens au territoire de géologues et de prospecteurs, notamment à Chibougamau.

Notes et références

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  1. (en) « Turtle Island Decolonized: Mapping Indigenous Names Across North America »,(consulté le)
  2. (en) « Répertoire des municipalités: Ville de Chibougamau (Hors MRC) », Ministère des Affaires municipales, régions et occupation du territoire(consulté le).
  3. Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », surmamh.gouv.qc.ca,(consulté le).
  4. (en) « Profils des communautés de 2006 : Chibougamau », Statistiques Canada(consulté le).
  5. (en) « Fiche descriptive : Chibougamau », Commission de toponymie du Québec(consulté le).
  6. abcdef etgRéjean Girard, Normand Perron,Le Nord-du-Québec, Les Presses de l'Université Laval,coll. « Les régions du Québec... histoire en bref »,, 182 p.(ISBN 978-2-7637-2862-9)
  7. « Biographie – RICHARDSON, JAMES (1810-1883) – Volume XI (1881-1890) – Dictionnaire biographique du Canada », surbiographi.ca(consulté le).
  8. « Chibougamau: l'espoir au bout de la mine », surLe Soleil,(consulté le).
  9. Jacques Frenette,L'histoire des Cris de Chibougamau : une bande amérindienne révèle son identité, Centre indien cri de Chibougamau,(ISBN 2-9800454-0-3 et978-2-9800454-0-0,OCLC 77455534,lire en ligne)
  10. abcd eteGirard, Réjean.,INRS-Culture et société. etScholars Portal,Histoire du Nord-du-Québec, Presses de l'Université Laval, 2014)(ISBN 978-2-7637-9582-9,2-7637-9582-X et978-2-7637-9581-2,OCLC 892340979,lire en ligne)
  11. Hubert Mansion,Chibougamau, dernière liberté. La saga du Nord, Michel Brulé, 2009
  12. a etb« Portrait de la ville », surville.chibougamau.qc.ca.
  13. Zone Aucun thème sélectionné-ICI.Radio-Canada.ca, « Feux de forêt: Chibougamau respire | Radio-Canada.ca », surRadio-Canada,(consulté le).
  14. Securite publique CanadaGouvernement du Canada, « Base de données canadienne sur les catastrophes », surbdc.securitepublique.gc.ca,(consulté le).
  15. ÉmilieBilodeau et LilaDussault, « Incendies de forêt: Au tour de Chibougamau d’être évacué »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
  16. Zone Justice et faits divers-ICI.Radio-Canada.ca, « Évacuations complètes à Chibougamau et Oujé-Bougoumou dans le Nord-du-Québec | Les communautés autochtones face aux feux de forêt | Radio-Canada.ca », surRadio-Canada,(consulté le).
  17. Zone Société-ICI.Radio-Canada.ca, « Retour des citoyens évacués à Chibougamau : les préparatifs vont bon train | Radio-Canada.ca », surRadio-Canada,(consulté le).
  18. Zone Environnement-ICI.Radio-Canada.ca, « Chibougamau : un second feu surveillé de près, mais pas d’évacuation pour l’instant | Radio-Canada.ca », surRadio-Canada,(consulté le).
  19. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Chibougamau, V »(consulté le).
  20. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Chibougamau, V »(consulté le).
  21. Institut de la statistique du Québec. Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison, municipalités et TE du Nord-du-Québec et ensemble du Québec, 2011
  22. RoxaneLéouzon, « Une communauté philippine éclot à la Baie-James », surLe Devoir,(consulté le).
  23. Zone Économie-ICI.Radio-Canada.ca, « Le défi d’intégrer des travailleurs philippins à Chibougamau », surRadio-Canada.ca(consulté le).
  24. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », surDGEQ(consulté en).
  25. « Les maires d’hier à aujourd’hui », surville.chibougamau.qc.ca(consulté le).
  26. « Les Chantiers Chibougamau : une entreprise familiale chef de file dans la transformation du bois », surfondsftq.com(consulté le).
  27. « Les armoiries », surVille de Chibougamau(consulté le).
  28. « Histoire », surFestival Folifrets(consulté le).
  29. « Festival en août ».
  30. Jean Tremblay, Initiative de journalismelocal, « Pendant quatre jours, Chibougamau vivra aux couleurs du Festival en aout », surLa Sentinelle - Actualité locale à Chibougamau,(consulté le)
  31. Zone Arts-ICI.Radio-Canada.ca, « Musique émergente : Chibougamau convie le public à sa Débâcle musicale », surRadio-Canada.ca(consulté le).
  32. « À propos - La débâcle », surladebacle.org(consulté le).
  33. LianeVoix de la Vallée du Cuivre de Chibougamau inc,Notre histoire : 50 ans : album commémoratif 1968-2018,(ISBN 978-2-9817956-0-1 et2-9817956-0-0,OCLC 1158966075,lire en ligne)
  34. KarineDesbiens, « La société d'histoire change de nom », surLa Sentinelle,(consulté le).
  35. Zone Économie-ICI.Radio-Canada.ca, « Maître Renard : la première microbrasserie du Nord-du-Québec », surRadio-Canada.ca(consulté le).
  36. (en-CA) « Results | Canada Beer Cup », surcanadabeercup.com,(consulté le).
  37. « PARC RÉGIONAL OBALSKI | Eeyou Istchee - Baie-James », surBalise Québec(consulté le).
  38. « L'homme derrière Sandra Sassine - Courrier Laval »,(consulté le).
  39. « Info NRJ - La consommation d'alcool toujours aussi forte dans la région »,(consulté le).
  40. « Fédération des villages-relais du Québec - Chibougamau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  41. Office national du film duCanada, « Débarque-moué au lac des Vents »(consulté le).
  42. Larry Wilson,L'Appel du Chibougamau. Histoire d'une région minière du Québec,(lire en ligne)

Annexes

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Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Municipalités principales
Nunavik
(sous-région géographique)
Kativik
(administration régionale)
Territoires non organisés :
Village naskapi :
  • Kawawachikamach(enclave foncière dans le Nunavik, possédée par la terre naskapi homonyme actuellement en régionCôte-Nord)
Eeyou Istchee Baie-James
(gouvernement régional)
Eeyou Istchee
(territoire équivalent)
Jamésie
(MRC géographique)
Terre réservée inuite :
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Municipalité :
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