Les principaux cours d'eau qui arrosent la commune sont le ruisseau de Sainte-Cécile et le ruisseau de Cuve, qui se trouvent à une altitude d'environ 205 mètres[2].
Au, Chevigney est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (66,3 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Les terres du village ont appartenu respectivement aux familles de Belot, Tricornot, Montureux et Aubert de Résie au moment de la Révolution.
Des ruines à l'extérieur du village témoignent d'une ancienne maison de Templiers. Un puits a également été découvert.
Des fouilles ont également permis de mettre au jour des cercueils de pierre, des urnes cinéraires, des lames d'épée, des agrafes de ceinturon parées de filets d'argent et des anneaux.
En outre, les restes d'une chapelle sont également présents au hameau de Sainte-Cécile[15].
La commune faisait partie de la petitecommunauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du, et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[17].
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en octobre 2015 un projet de révision du Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à lacommunauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle duVal de Gray[18],[19].
Malgré l'opposition du Val de Pesmes[20], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le 30 mars 2016, a prévu l'extension :
du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013 ;
Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2022, la commune comptait 37 habitants[Note 3], en évolution de +2,78 % par rapport à 2016 (Haute-Saône : −1,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église de la Nativité-de-la-Vierge, qui date à l'origine duXIIe siècle, a été reconstruite auXVIIIe siècle[28]. Le clocher a notamment été exhaussé en 1772. À l'intérieur de l’église se trouvent les tableaux de la Nativité de Notre-Seigneur et la Fuite en Égypte. Elle comprend aussi une petite cloche mentionnant le millésime 1686.
Unemaison de vigneron, datant duXVIe siècle, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1986[29]. Il s'agit d'une propriété privée.
Fontaine-lavoir construite sur les plans deChristophe Colard en 1864, avec une couverture conçue par Bassot en 1894[30].
École, construite en 1898-1899 d'après les plans d'Auguste Courvoisier, par l'entrepreneur Alexandre Jardel[31].
Petit pont sur le ruisseau de Sainte-Cécile, construit en 1860 par l'agent voyer Degoix[32].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Maxime Chevrier, « Fusion : les élus du Val de Pesmes sonnent la charge : Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire »,L'Est républicain, édition de Vesoul,(lire en ligne).