
LeCherokee Phoenix (encherokee :ᏣᎳᎩ ᏧᎴᎯᏌᏅᎯ), appelé aussiCherokee Nation of Indians, est un journal nationalaméricain disparu qui est publié en 260 éditions, de1828 à1834, au moment de l'Indian Removal Act organisant ladéportation des Amérindiens vivant dans leTennessee et leKentucky, voulue par le présidentAndrew Jackson.
Le journal s'est ensuite appeléIndians' Advocate, comportant des articles en anglais à 70 % et enlangue cherokee à 30 %. Il est lu dans les milieux blancs, par des politiques, des intellectuels, descoureurs des bois et des colons modestes qui s'opposent à laspéculation foncière visant les terres desCherokees.
Le journal est édité parElias Boudinot, qui fait partie d'une importante famille cherokee, étant le frère deStand Watie, le neveu duMajor Ridge et le cousin deJohn Ridge.
Le journal suivit de près la ruée vers l'or sur les terres des Cherokees, àAuraria, site d'exploitation aurifère découvert en 1827[1] dans lecomté de Lumpkin, près deDahlonega, sur la façade ouest desAppalaches, enGéorgie, qui est l'une des plus anciennes régions de mines d'or desÉtats-Unis[2]. Les premières mines ouvrent en 1829 et l'afflux de colons s'est matérialisé à l'automne 1829[3]. Niles Register rapporte au printemps 1830 la présence de 4 000 mineurs sur la seulerivière Yahoola.
Un journaliste duCherokee Phoenix, se plaint alors que« nos voisins qui n'accordent aucun respect ni attention à la loi (…) font de nous un peuple abusé ». La plus grande partie des colons est arrivée lors des années 1832 et 1833, à l'occasion de loteries permettant d'attribuer des terres.