De nombreuses rivières traversent son territoire, dont les noms se retrouvent mêlés aux toponymes communaux : l'Auron, laSauldre, l'Yèvre, laVauvise, leCher :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bordure engrêlée cousue de gueules, à la fasce ondée d'argent brochant sur le tout.
Comme celles de l'autre département avec lequel le Cher formait le duché deBerry, l'Indre[5], elles dérivent des armoiries de l'ancienne province, une brisure des armes royales de France constituée par la bordure engrêlée de gueules et montrant que le duché avait échu à un prince royal (en l'occurrence en 1360 àJean de Berry, troisième fils du roiJean II le Bon)[6].
La fasce ondée d'argent symbolise la rivièreCher[7].
Ce blason, proposé par l'héraldisteRobert Louis en 1950, n'est pas reconnu officiellement par les autorités du département, et n'est en pratique pas utilisé[7].
Un climat doux, un relief peu agressif, de l'eau à profusion ont aidé à une dispersion du peuplement qui se manifeste dans de très nombreux villages ou hameaux encore le plus souvent habités de nos jours.
Il ne semble pas y avoir de nom particulier pour désigner les habitants du Cher. On les appelle, en référence à l'ancienne province du Berry dont est issu le département, les Berrichons.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
306 261
314 844
323 393
336 613
335 392
345 613
351 405
355 349
359 276
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
347 725
345 543
343 484
337 810
304 800
298 398
293 918
288 695
286 070
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
284 376
293 514
304 601
316 350
320 174
321 559
314 428
314 675
311 694
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
307 110
299 573
299 496
-
-
-
-
-
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(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[8] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[9] puis population municipale à partir de 2006[10].)
Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher de Bourges
Musée à accès réglementé et restreint du Centre de formation de la défense (CFD), avec des pièces uniques (prototypes et seules restantes des conflits), de Bourges
Le Cher, région rurale, recèle un patrimoine agricole important, qui rayonne sur ses régions frontalières avec les « granges à auvent ». Ces constructions avaient plusieurs rôles, celui de protéger les portes des intempéries et de créer une extension pour, par exemple, abriter hommes et matériel lors des orages. Les « granges pyramidales » sont quant à elles particulières au nord du Cher. Elles consistent en une charpente supportant une toiture descendant jusqu'au sol.
Les églises berrichonnes sont principalement romanes et possèdent pour beaucoup des fresques anciennes, ainsi qu'un « caquetoire ». On compte en Berry plusieursclochers tors.
↑Voir aussi :Nathalie de Buhren (rédactrice) et Xavier Laurent (direction),Dictionnaire illustré des châteaux du Cher, Bourges, Service du patrimoine des Archives départementales du Cher,, 352 p.(ISBN978-2-86018-028-3,BNF45703728).
↑Hervé Martin, « Neuvy-Deux-Clochers - Un jeune couple rachète la cathédrale de Jean Linard »,Le Berry républicain,(lire en ligne)
↑Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl »,Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires,(lire en ligne).
↑Guylaine Brun-Trigaud, « Les enquêtes dialectologiques sur les parlers du Croissant : corpus et témoins »,Langue française,vol. 93,no 1,,p. 23-52(lire en ligne, consulté le).