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Chauny

49° 36′ 59″ nord, 3° 13′ 12″ est
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Chauny
Chauny
L'hôtel de ville de Chauny.
Blason de Chauny
Blason
Chauny
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
ArrondissementLaon
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuel Liévin
2020-2026
Code postal02300
Code commune02173
Démographie
GentiléChaunois(es)
Population
municipale
11 456 hab.(2022en évolution de −4,33 % par rapport à 2016)
Densité863 hab./km2
Population
agglomération
17 030 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 36′ 59″ nord, 3° 13′ 12″ est
AltitudeMin. 42 m
Max. 96 
m
Superficie13,28 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineChauny
(ville-centre)
Aire d'attractionChauny
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Chauny
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Chauny
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Chauny
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Chauny
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Chauny
Liens
Site webwww.ville-chauny.fr
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Chauny est une villefrançaise située dans ledépartement de l'Aisne, dans lesHauts-de-France. Ses habitants sont les Chaunois et les Chaunoises.

Géographie

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Localisation

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Chauny est à égale distance deSoissons (34 km),Laon (36 km) etSaint-Quentin (31 km) et elle est au cœur de laPicardie.

Les communes limitrophes sontAbbécourt,Autreville,Bichancourt,Caumont,Ognes,Sinceny,Villequier-Aumont etViry-Noureuil.

Carte
Les limites communales de Chauny et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deChauny
CaumontVillequier-Aumont
OgnesChaunyViry-Noureuil
AbbécourtAutreville,
Bichancourt
Sinceny

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de Saint-Quentin, le canal latéral à l'Oise, l'Oise, le Helot, le canal 01 de la commune de Autreville[1], le canal 01 de la commune de Chauny[2], le canal 01 de la commune de Ognes[3], le canal 01 de la commune de Sinceny[4], le canal 02 de la commune de Viry-Noureuil[5], le canal 03 de la commune de Viry-Noureuil[6], le canal Saint-Lazare[7], le cours d'eau 01 du le ru Besson[8], le Gobelet[9], le ruisseau de Marizelle[10], le ruisseau Ganton[11] divers bras de Brouage[12] et un autre petit cours d'eau[13],[Carte 1].

Lecanal latéral à l'Oise est uncanal degabarit Freycinet qui dessert l'est de laPicardie. D'une longueur de 34 km, il connecte lecanal de Saint-Quentin (depuis Chauny) à l'Oise canalisée à hauteur deJanville[14].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune deForges et se jette dans laSeine à 20 mètres d'altitude, au Pointil enrive droite et en aval du centre deConflans-Sainte-Honorine dans le département desYvelines. D'une longueur341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur104 kilomètres[15]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Oise sont données par lastation hydrologique située sur la commune deCondren. Le débit moyen mensuel est de 33,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 307 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 317 m3/s, atteint le même jour[16].

LeHélot, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune deUgny-le-Gay et se jette dans le ru de Pontoise àOgnes, après avoir traversésix communes[17].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Chauny[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Oise moyenne ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[18].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Aisne.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[19]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].


Statistiques 1991-2020 et records CHAUNY (02) - alt : 83m, lat : 49°38'01"N, lon : 3°11'52"E
Records établis sur la période du 01-07-1988 au 03-12-2023
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,51,63,45,28,511,313,413,310,684,52,17
Température moyenne (°C)3,94,57,510,413,716,719,118,915,611,87,24,411,1
Température maximale moyenne (°C)6,37,411,515,518,922,124,924,620,615,6106,715,3
Record de froid (°C)
date du record
−14
07.01.09
−13
07.02.1991
−11,5
13.03.13
−3,6
01.04.1996
−0,7
06.05.19
2,4
04.06.1991
5,6
31.07.15
5,4
26.08.1993
0
30.09.18
−4
29.10.03
−9,3
24.11.1998
−11,7
29.12.1996
−14
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
25.01.1995
19,3
27.02.19
25
31.03.21
27,6
25.04.07
31,1
27.05.05
35,1
18.06.22
41,5
25.07.19
38,6
12.08.03
34,4
15.09.20
27,7
02.10.23
20,1
08.11.15
17
16.12.1989
41,5
2019
Précipitations (mm)56,654,355,244,261,760,160,668,651,663,958,374,8709,9
Source :« Fiche 2173002 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au, Chauny est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine deChauny, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est la commune-centre[Note 3],[26]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,7 %),terres arables (32,7 %), prairies (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), forêts (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[29].

Voies de communications et transports

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Réseau routier

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Chauny est reliée au reste du territoire par route notamment grâce à la proximité des autoroutesA26 etA29 qui passent par Saint-Quentin. Les aéroports nationaux et internationaux deParis sont à une heure de route. Le réseau départemental relie Chauny àNoyon (Oise) par laD 1032, Saint-Quentin et Soissons par laD 1,Ham par laD 937.

Réseau ferroviaire

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La gare de Chauny.

La ville est desservie par un réseau routier important et le chemin de fer y passe depuis 1849.Chauny possède unegare située sur la ligne Paris - Saint-Quentin -Maubeuge, très bien desservie par des trains Corail et des TER vers Paris,Compiègne,Creil etSaint-Quentin. Cette gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans deUrbain Cassan etLudovic Tixier.

LeTGV, dont lagare TGV-Haute Picardie se trouve à une cinquantaine de kilomètres, est en compétition avec l'avion pour accéder au Sud de la France.

Aujourd'hui encore en activité sur laligne de Paris à Maubeuge, la gare de Chauny desservait auparavantSaint-Gobain etAnizy-le-Château par deuxlignes ferroviairesvoie normale) aujourd'hui fermées : laligne de Chauny à Anizy-Pinon et laligne de Chauny à Saint-Gobain. Elle desservait en plus par un chemin de fer àvoie étroite, le village deBlérancourt par une ligne à destination deCoucy-le-Château-Auffrique.

Le bâtiment de la gare a été conçu par l'architecteUrbain Cassan.

Réseau fluvial

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Lecanal de Saint-Quentin qui acheva la jonction de laSomme à l'Oise en 1738, voit passer de nombreuses péniches. Une voie verte pour les piétons et les cyclistes est ouverte en 2012. Elle est incluse dans lavélorouteEuroVelo 3[30],[31].

Transports en commun

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La commune de Chauny développe son propre réseau de transports en commun en 1997, avec les bus TAC (Transports de l'Agglomération de Chauny). Ces bus sont reconnaissables grâce à leurlivrée reprenant les couleurs jaune et bleu du blason chaunois. Ce réseau de transports s'appuie sur trois lignes desservant les neuf communes de l'agglomération urbaine chaunoise : Abbecourt, Amigny-Rouy, Autreville, Caumont, Chauny, Condren, Ognes et Sinceny.

Le, la compétence « Transports Collectifs Urbains » est transférée à lacommunauté de communes Chauny-Tergnier (CCCT) pararrêté préfectoral. Quelques mois plus tard, le réseau de transports est étendu à l'ensemble du territoire de la CCCT, soit23 communes, et devient Transports des Agglomérations de Chauny et Tergnier (TACT). Ce réseau compte désormais quatre lignes de bus et cinq lignes de transport à la demande. Puis en, la CCCT attribue l'exploitation du réseau à une société privée pour dix ans. Un nouveau réseau est ainsi mis en place le. Il est constitué de cinq lignes urbaines et quatre lignes interurbaines enTAD[Quoi ?].

Voie verte

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Chauny est située sur la Véloroute EuroVélo3 dite la Scandibérique, inaugurée en 2016, longeant le canal de Saint-Quentin, reliant la Belgique à l'Espagne.

Toponymie

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Entrée de l'agglomération.
Entrée de l'agglomération.
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Dans leschartes de Chauny, deLothaire àPhilippe IV, la ville, qui est bâtie sur la rive droite de l'Oise, est indiquée sous les noms deCalgny,Cauny,Canni,Calni ou deChaulni et en latin, par des auteurs anciens commeFlodoard, Guibert de Noyon… on lui donne pas moins de treize noms différents dontCalnacum,Calniacum,Cauniacum,Calviniacum etChanniacum[32],[33].

Histoire

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Le château

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Avant leVe siècle, il n'y a à Chauny qu'une citadelle d'origine gauloise qui,pendant des invasions desVandales (407) et desHuns (451), sert de refuge aux peuples[34]. Si on ignore la date exacte de création de la citadelle, les historiens s'accordent sur le fait qu'elle a été érigée par les premierscomtes de Vermandois, qui voulaient borner, défendre les frontières de leur domaine en construisant le long de la frontière une série de fortifications qui étaient nomméeschâteaux borniers au même titre que les châteaux deHam,Nesle,Ronssoy,Estrées-en-Arrouaise,Guise,Ribemont etVendeuil.
Le château occupait la partie la plus haute où furent construits plus tard les couvents des religieux de Sainte-Croix et des minimes. Cette supposition est contestée par l'abbé J Turpin[35] en raison de la phrase deFlodoard.
Le château est cité par ce dernier, en949 :« ....Un certain Bernard du parti deHugues ayant un château sur l'Oise, nommé Chauny, se livra avec son château aucomte Adalbert.... ».

Le château est encore cité en 1066 par Gilbert religieux de Saint-Amand en Flandre :« Sortant de la ville deLaon nous primes le chemin versNoyon, accompagné d'une grande foule; la nuit approchait, nous arrivâmes à un petit château appelé Chauny, où nous fûmes reçus fort honnêtement et nous y passâmes la nuit. »

Guibert de Nogent qui vivait en 1104, rapporte« ... un soldat ayant pris des bœufs de l'abbaye de Nogent-sous-Coucy les mena au château de Chauny... ».

Les chartes deRaoulIer, comte de Vermandois, en 1130, dePhilippe d'Alsace,comte de Flandre etde Vermandois, en 1167, d'Éléonore comtesse de Vermandois en 1191 qualifient Chauny deChâteau.Philippe Auguste lui donne, le premier, le nom deVille en 1213.

L'antique citadelle est démolie en 1430 et ses restes sont alors utilisés pour fortifier les murs d'enceinte d'un puissant château fort. En 1471, la ville tombe pourtant aux mains des Anglais qui vont l'occuper pendant25 ans[36].

Les guerres

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La terre de Chauny devait appartenir à l'origine au domaine royal avant d'être incorporée à la province duVermandois dont lescomtes la donnèrent vers 830 à l'un de leurs seigneurs qui en ait sa résidence.

Les premières familles venues s'installer sous la protection ducastellum de Chauny furent les habitants deCondren après le ravage de leur ville, lors desinvasions normandes.

AuXe siècle, labourgade de Chauny ne possédant pas d'église, elle dépendait de laparoisse deViry. En949, le château occupé par un nommé Bernard fut assiégé parAlbert de Vermandois pour le punir du soutien qu'il apportait àHugues le Blanc contreLouis d'Outremer.

En 1066, un cortège transportant lesreliques desaint Amand de Maastricht traverse Chauny.

AuXIIe siècle, lecomté de Vermandois passe aux mains dePhilippe d'Alsace,comte de Flandre et accorde aux Chaunois unecharte decommune calquée sur celle deSaint-Quentin. C'est ainsi que les Chaunois sont déchargés de tous lesplaids et de toutes lescorvées sous la condition de payer 12 deniers de Provins par ménage et par an, de continuer de s'acquitter dudroit d'ost et de la chevauchée et de le loger gracieusement lorsqu'il viendra en visite.

Cette période est toutefois tumultueuse.Raoul de Coucy etRaoul de Clermont intriguèrent auprès du jeune roiPhilippe Auguste, couronnéroi de France le1er novembre 1179, contre Philippe d'Alsace déclenchant un conflit qui débutera, en 1180, par la prise de Chauny par le roi, reprise parPhilippe d'Alsace en 1182, et qui durera jusqu'à la paix signée àAmiens le.

Il s'ensuit une période de paix et de tranquillité qui permit à la ville de prospérer et donc de s'agrandir. C'est ainsi que plusieursfaubourgs virent le jour autour de la ville :

  • le Brouage, qui fut longtemps la plus belle partie de la ville et qui tire son nom duBrouage un ruisseau qui prend sa source àGenlis et qui se jette dans l'Oise àAbbécourt ;
  • les Pâtureaux ;
  • le Pissot ;
  • Senicourt ;
  • le Bailli ;
  • la Chaussée après 1213.

Lors des nombreuses guerres qui firent rage dans la région, la ville fut conquise de nombreuses fois : par les Bourguignons en 1411, les Anglais en 1418, les troupes royales en 1430, le duc de Bourgogne en 1471,Maximilien d'Autriche en 1478, les calvinistes en 1552 et les Espagnols en 1652.

La ville fut le siège de nombreuses institutions sous l'Ancien Régime et le resta par la suite en étant tribunal de première instance sous la Révolution.

En 1790, elle devient chef-lieu dedistrict jusqu'en 1800.

Le, pendant l'invasion de la France par laSixième Coalition, un détachement de800 cavaliersprussiens,saxons etcosaques commandés par le colonel russeGeismar entre dans la ville : des ouvriers de lacompagnie de Saint-Gobain, croyant avoir affaire à une simple patrouille, ouvrent le feu sur les cavaliers et en tuent trois. Ceux-ci chargent la foule, faisant12 tués. Puis les Russes pillent la manufacture et réclament une indemnité de 100 000 francs en menaçant de brûler la ville. Le maire, M. de Mory de Neuflieux, et deux conseillers municipaux s'offrent comme otages jusqu'au paiement de la somme ; la ville et la compagnie arrivent à payer les trois quarts de la somme, les Russesfouettent cinq suspects et se retirent en emmenant le maire[37].

En 1871, les Prussiens y pénètrent[38].

Chauny, qui était une ville prospère pendant la révolution industrielle, fut totalement dynamitée par les Allemands en 1917. Tous les monuments de la ville sont donc postérieurs à laPremière Guerre mondiale.

La Première Guerre mondiale

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Destructions de la Grande Guerre.
Le boulevard Gambetta, dans lesannées 1930.

Le 29 août 1914, les3e et5e brigades de cavalerie ducorps expéditionnaire britannique qui se dirigent versSoissons entrent à Chauny. Les Allemands étant signalés dans les environs, la voie ferrée est détruite dans Chauny et les ponts sont minés.
Le 30 août 1914, la cavalerie britannique quitte la ville pourFontenoy. Des éclaireurs allemands ayant été aperçu place Bouzier, les artificiers du génie du148e régiment d'infanterie font sauter les ponts à ladynamite.Le 31 août, les destructions des ponts continuent, des bateaux et péniches sont coulés dans l'Oise et lecanal. Les derniers soldats quittent la ville dans la soirée.
Le1er septembre 1914, vers midi, les troupes allemandes pénètrent dans Chauny.

Le, après labataille de la Marne, les troupes françaises qui occupentCuts etCarlepont lancent une attaque pour délivrer la ville, qui échoue. Chauny sera occupée durant deux ans et demi.

Le, une offensive française libère laferme de Quennevières[39].

En 1917, la ville est bombardée plusieurs fois par l'aviation alliée, la gare et la ville ne sont qu'un tas de ruine lors de sa libération[40].

La Seconde Guerre mondiale

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 : l'aviation alliée bombarde et détruit lasoudière de Chauny, une usine chimique fabriquant à cette époque de l'anhydride phtalique participant à l'effort de guerre nazi[41].

 : libération de la ville par les troupes américaines (28e division d'infanterie du5e corps de la1re armée).

Visites notables

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Plusieurs rois sont passés à Chauny :Philippe-Auguste (1214 et 1222),Philippe le Hardi (1271),Charles V (1378),Henri IV (1591),Louis XIV (1668),Louis-Philippe (1822) et des personnages historiques :Mazarin (1661), laduchesse de Berry (1821),Napoléon III (1852 et 1858)[42].

Famines et désastres

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La ville est victime de plusieurs famines : 1276, 1417, 1578, 1650, 1652 (à la suite de la prise de Chauny par les Espagnols le 13 juillet), 1692, 1789, 1793-1795 ainsi que d'hivers néfastes : 1408, 1458, 1521-1522, 1608, 1657-1658, 1681-1694 (qui voit la disparition de la culture de la vigne à Chauny), 1709, 1776, 1783-1784, 1812, 1820, 1838, 1841-1842, 1853 et 1871[43] et de sécheresses : 1000, 1303, 1541, 1619, 1652, 1718, 1802, 1811, 1823, 1830 (28-29 juillet).

Désastres

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La ville est victime le d'un tremblement de terre. En 1678, une tempête enlève le clocher de l'église Notre-Dame et en juillet 1767 dévaste la ville et les champs alentour. Le, un orage fait de nombreux dégâts dans la ville et le, ravage la ville et l'usine des glaces et produits chimiques. La même tempête renverse le cèdre de l'Aventure et le vieil orme des Promenades publiques qui avait été planté en 1766[44].

La ville connaît de très nombreuses inondations dont les plus importantes furent : 1574, 1655 (où le roi de France envoie1 500 livres pour reconstruire les ponts), février 1658, 1661, etc.[45].

La grande dernière inondation fut en, lors de la crue de l'Oise. Elle eut d'importantes conséquences puisque900 habitations,70 entreprises, artisans et commerçants furent sinistrés, et près de 2 000 personnes évacuées[46].

Épidémies

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Plusieurs graves épidémies sont signalées : 1401, 1417, 1460, 1579, 1585, 1636, 1668 (peste), 1747 (typhus), 1761 (typhus et peste), 1789 (idem), 1832 et 1849 (choléra)(on compte278 décès sur le territoire de la commune pour l'année 1849 et5 décès hors commune) (a titre de comparaison :150 décès pour l'année 1850)[47], 1871 (variole)[45].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Aisne.
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Récapitulatif de résultats électoraux à partir de 2014

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014DVD49,45FN20,17PS16,12DVG9,37DVD55,84FN22,89PS21,25
Européennes 2014FN38,21UMP19,36PS10,94FG7,55Tour unique
Régionales 2015FN41,65UMP28,26PS15,12PCF5,87UMP56,42FN43,58Pas de3e
Présidentielle 2017FN33,89LFI19,61EM19,21LR14,16LREM50,64FN49,36Pas de3e
Législatives 2017LREM28,52FN23,21LR19,56FI9,02LREM57,19FN42,81Pas de3e
Européennes 2019RN38,43LREM16,60EELV7,98FI7,30Tour unique
Régionales 2021DVD46,46RN23,21EELV14,24LREM9,79DVD55,86RN26,55EELV17,59
Présidentielle 2022RN36,78LREM23,34LFI18,20REQ6,85RN58,58LREM41,42Pas de3e
Législatives 2022RN33,20LREM25,50NUPES23,44LR10,40RN53,08LREM46,92Pas de3e

Liste des maires

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Les archives départementales ne permettent pas de remonter avant 1167, année de création de la mairie : Jacques, maire en 1167, Jean Delfosse, maire en 1167, Gérard, maire en 1175, Robert en 1186, Renaud de Varizy-Burga en 1200, Jean en 1214, Renaud Odent (ou Adens) en 1230, Odon Hasselin en 1250, Jean Audemer en 1260, Pierre Mourin en 1270, Adam Vitime en 1280, Étienne Maldenré en 1296, 1298, 1300 et 1302, Raoul-le-Querre en 1297, 1299, 1303, 1307, 1309, 1312 et 1314.

Liste des maires de Chauny jusqu'en 1989
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18711874Gervais Delacroix.Médecin
18741884M.K Journel[48]  
18841900Charles Brunette..
19001904Albert Duval..
19041905Edmond Rigot..
19051925Eugène Descambres..
19251929Lucien Lefevre..
05/192909/1929Edmond Staub..
19291944Lucien Lefevre..
19451947Alphonse MaubantSFIO.
19471963Alfred Leroux..
19631968Charles Hamart.CD.
19681971Lucien Quittelier..
19711989Yves BrinonPS, puisUDF-PSD.
 
Liste des maires depuis 1989
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1989mai 2020Marcel LalondeUDI(PR)-MRSLRéélu pour le mandat 2014-2020[49]
mai 2020En cours
(au 23 mai 2020)
Emmanuel Liévin[50]MRSL.

Jumelages

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Au, Chauny est jumelée avec[51] :

Carte
Jumelages et partenariats de Chauny.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Chauny.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Andenne[52]Belgiquedepuis
Bergheim[52]Allemagnedepuis
MottafolloneItaliedepuis

Équipements et services publics

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Espaces publics

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La commune dispose de nombreux espaces verts et depuis 2021 d'une forêt urbaine.

Enseignement

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La ville compte septécoles maternelles, et septécoles primaires[53], trois collèges et trois lycées : l'institution privée Saint-Charles, le lycée privé agricoleRobert-Schuman[54], ainsi que les lycées publics de Chauny, nés en 2014 du groupement en cité scolaire du lycée général et technologiqueGay-Lussac et du lycée professionnelJean-Macé, respectivement renommés site Gambetta et site André-Ternynck.

Santé

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Il existe un hôpital de proximité, ou centre hospitalier, comportant 185 lits de court séjour, 38 lits desoins de suite et de réadaptation (SSR), 86 lits de soins longue durée ainsi qu'unemaison de retraite médicalisée (EHPAD).

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[55],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 11 456 habitants[Note 5], en évolution de −4,33 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 1804 3763 9013 9594 2904 4835 1545 7966 290
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
7 2498 1639 0808 8009 1988 8529 0529 3159 927
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
10 54710 49610 6965 6459 2078 9519 0619 33010 544
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
12 62613 92014 40513 43512 92612 52312 65311 77111 975
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
11 49611 456-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puisInsee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 5 444 hommes pour 6 052 femmes, soit un taux de 52,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
6,4 
75-89 ans
10,9 
17,0 
60-74 ans
19,3 
18,9 
45-59 ans
20,2 
16,2 
30-44 ans
16,2 
21,9 
15-29 ans
15,4 
18,8 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,7 
75-89 ans
9,5 
18,1 
60-74 ans
18,8 
20,2 
45-59 ans
19,6 
18,1 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,2 
19,2 
0-14 ans
17,6 

Cultes

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La paroisse catholique de Chauny, paroisse Saint-Momble en Chaunois, dépend dudiocèse de Soissons,doyenné de Chauny[60].

Mais aussi deux églises, l'église Notre-Dame et l'église Saint-Martin ainsi qu'un temple.

Économie

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Entreprises et commerces

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Chauny dispose d'un centre-ville commercial, centré sur axe principal réparti sur les rues de la République et de la Chaussée. Si la majorité des commerces présents sont locaux et de toutes natures (salons de coiffure, jeux vidéo, brasseries et restaurations, habillements, etc.), on y trouve également des enseignes nationales.

Au nord de la ville se trouve une zone commerciale dénommée ZAC de l'Univers. On y trouve également plusieurs enseignes nationales ainsi qu'une pépinière d'entreprises, principalement composée d'artisans locaux.

Au sud de la ville se trouve le bassin industriel chaunois, avec des entreprises industrielles.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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Bâtiments de la Reconstruction

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Ces bâtiments sontreconstruits après 1920.

  • Les ruines de l'hôtel de ville et du palais de justice, carte postale ancienne.
    Les ruines de l'hôtel de ville et du palais de justice, carte postale ancienne.
  • L'église Notre-Dame.
    L'église Notre-Dame.
  • L'église Saint-Martin.
    L'église Saint-Martin.
  • L'église Saint-Martin, calvaire de la façade.
    L'église Saint-Martin, calvaire de la façade.
  • Église Saint-Martin, relief de Saint Martin.
    L'église Saint-Martin, relief de saint Martin.

Autres lieux et monuments

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  • Chapelle de l'hôpital de Chauny.
  • Chapelle Hébert de Chauny.
  • Les trois cimetières militaires implantés dans le cimetière communal:
Article détaillé :Le cimetière militaire allemand.
Article détaillé :La nécropole nationale.
Article détaillé :Le cimetière militaire britannique.
  • L'ancienneabbaye de Chauny, sur l'emplacement de l'église Notre-Dame et des terrains avoisinants.

Chauny dans la littérature

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Dans son romanGargantua,François Rabelais, fait allusion à Chauny. Dans le chapitre XXIV, il y est fait état de l'activité deGargantua et de son emploi du temps quand l'air était pluvieux[64] :

« Allait voir les bateleurs, trajectaires (jongleurs), thiéracleurs (charlatans) et considérait leurs gestes, leurs ruses, leurs soubresauts et beau parler, singulièrement ceux de Chauny en Picardie, car ils sont de nature grands jaseurs et beaux bailleurs de balivernes en matière de singes verts. »

C'est ainsi que les singes sont devenus un des l'emblèmes de la Ville que l'on retrouve sur différents blasons. Aujourd'hui, ce sont trois singes qui sont représentés : l'un qui ne voit rien, l'autre qui ne dit rien et le troisième qui n'entend rien. La Ville est parfois appelée : « Chauny-les-Singes ».

Anciennes traditions

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Aisne.
Blason de ChaunyBlason
D'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'or, maçonnée de sable, accompagnée de huit fleurs de lys aussi d'or en orle[68].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté.

Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives

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  • UnForum, très moderne, permet de nombreuses manifestations culturelles avec, à proximité, les forêts de Saint-Gobain et de Coucy Basse.
  • La fête Rabelais, qui a lieu chaque année, est l'occasion de défilés et de concerts.
  • La course cyclisteParis-Chauny, née en 1922 et qui se déroule annuellement en septembre.
  • 2 foires commerciales, qui se déroulent les premiers week-ends des mois de mars et septembre avec fête foraine.
    La place de l'Hôtel-de-Ville lors des fêtes Rabelais en 2012.
  • Ville fleurie : 3 fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris[69] de France auConcours des villes et villages fleuris[70].
  • Le marché de noël qui se déroule annuellement en décembre.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 501 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1981 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Chauny » surGéoportail(consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)

Références

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  1. Sandre, « le canal 01 de la commune de Autreville »
  2. Sandre, « le canal 01 de la commune de Chauny »
  3. Sandre, « le canal 01 de la commune de Ognes »
  4. Sandre, « le canal 01 de la commune de Sinceny »
  5. Sandre, « le canal 02 de la commune de Viry-Noureuil »
  6. Sandre, « le canal 03 de la commune de Viry-Noureuil »
  7. Sandre, « le canal Saint-Lazare »
  8. Sandre, « le cours d'eau 01 du le ru Besson »
  9. Sandre, « le Gobelet »
  10. Sandre, « le ruisseau de Marizelle »
  11. Sandre, « le ruisseau Ganton »
  12. Sandre, « divers bras de Brouage »
  13. « Fiche communale de Chauny », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie(consulté le)
  14. Sandre, « le canal latéral à l'Oise »
  15. Sandre, « l'Oise »
  16. « Station hydrométrique « L'Oise à Condren» », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  17. Sandre, « le Hélot »
  18. « SAGE Oise moyenne », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  19. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  21. « Station Météo-France commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  22. « Station Météo-France commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  24. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  25. « Unité urbaine 2020 de Chauny », surinsee.fr(consulté le).
  26. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chauny », surinsee.fr(consulté le).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  30. « Canal latéral à l'Oise - Tergnier | Noyon - La Scandibérique EuroVelo 3 », surscandiberique.fr(consulté le).
  31. https://www.au5v.fr/IMG/pdf/Transeuropeenne_-_CTE_-_19_mars_2010.pdf
  32. Histoire de Chauny par Maximilien Melleville
  33. Notice sur les origines de Chauny par Dom Labbé
  34. Moët del aForte-Maison,Histoire de la ruine de Condren et de l'origine de Chauny, Société des Antiquaires de Noyon,p. 431 et, Abbé Lambert,Recherches sur l'origine et l'antiquité de Chauny,Bulletin de la Société littéraire de Chauny, 1860,p. 26
  35. Les Origines de Chauny - Où naquit la Ville de l'abbé J. TURPIN
  36. Abbé Jules Caron,Histoire populaire de Chauny, 1878,p. 8
  37. Édouard Fleury, Le département de l'Aisne en 1814, Laon, 1858,p. 154-156.
  38. Abbé Jules Caron, op.cit,p. 8.-
  39. La ferme de Quennevières en 1915
  40. Gare et bâtiment des voyageurs de Chauny, tels qu'il a été retrouvés
  41. Usine de Chauny
  42. Histoire populaire…, op.cit,p. 52-57
  43. Ibid,p. 61-62
  44. Histoire populaire…, ibid,p. 62-63
  45. a etbAbbé Jules Caron,Histoire populaire de Chauny, 1878,p. 64
  46. Tristes souvenirs de la crue 1993, L'Union
  47. Archives départementales de l'Aisne - 5Mi0206 -1849 1850
  48. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p.240.
  49. « Liste des maires de l'Aisne »[xls], Préfecture de l'Aisne,(consulté le).
  50. « Une page s'est tournée à Chauny avec l'installation du nouveau conseil municipal », suraisnenouvelle.fr,L'Aisne nouvelle,(consulté le).
  51. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surle site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères(consulté le).
  52. a etb« https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrancaisEcran.html »
  53. école maternelles et primaires à Chauny
  54. [collèges et lycées à Chauny]
  55. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Chauny (02173) »,(consulté le).
  59. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aisne (02) »,(consulté le).
  60. Paroisse de Chauny
  61. « Pâtisserie », noticeno PA02000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  62. « Plaquette Art déco de Chauny », surle site de la commune de Chauny(consulté le)
  63. Histoire populaire de Chauny,op. cit.,p. 29
  64. « Page:Rabelais - Gargantua, Juste, Lyon, 1535.djvu/87 - Wikisource », surfr.wikisource.org(consulté le).
  65. Archives nationales, Pièce 47.1 n°CCCLI
  66. Melleville,Histoire de la ville de Chauny, Laon,, p. 69
  67. Ibid,p. 70-72
  68. « 02173 Chauny (Aisne) », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
  69. villes-et-villages-fleuris.com
  70. « Le palmarès des villes et villages fleuris »,Le Courrier picard édition de l'Oise,‎
v ·m
Communes
v ·m
Plus de 10 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Communautés d'agglomération
Communauté de communes
v ·m
240communes
v ·m
Découpage après 2015
(21 cantons → 17 bureaux)
Découpage avant 2015
(42 cantons → 38 chefs-lieux)
v ·m
Les plus grandes villes de l’Aisne
Les communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
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