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Chaulnes

49° 48′ 59″ nord, 2° 48′ 17″ est
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Chaulnes
Chaulnes
La Grand Place, statue deLhomond, devant l'hôtel de ville.
Blason de Chaulnes
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementPéronne
IntercommunalitéCC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Thierry Linéatte
2020-2026
Code postal80320
Code commune80186
Démographie
GentiléChaulnois
Population
municipale
1 983 hab.(2022en évolution de −1,54 % par rapport à 2016)
Densité234 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 48′ 59″ nord, 2° 48′ 17″ est
AltitudeMin. 80 m
Max. 104 
m
Superficie8,46 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineChaulnes
(ville isolée)
Aire d'attractionChaulnes
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Ham
Législatives5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Chaulnes
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Chaulnes
Géolocalisation sur la carte :Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Chaulnes
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Chaulnes
Liens
Site webhttps://www.mairiechaulnes.fr
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Chaulnes est unecommune française située dans ledépartement de laSomme, enrégionHauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Chaulnes est un bourgpicard duSanterre situé à égale distance (39 km) d'Amiens etSaint-Quentin[1] d'une part, deParis etLille d'autre part, en bordure de l'autoroute A1.

Article connexe :Santerre.

Communes limitrophes

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Chaulnes est entourée[2],[3] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) deHypercourt,Puzeaux,Punchy,Hallu,Chilly,Lihons,Vermandovillers etAblaincourt-Pressoir.

Carte
Les limites communales de Chaulnes et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deChaulnes
VermandovillersAblaincourt-PressoirHyencourt-le-Grand
LihonsChaulnesOmiécourt
ChillyHallu,PunchyPuzeaux

Géologie et relief

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Le sous-sol est composé de galets ou de cailloux et de sables. Il est recouvert d'une argile épaisse et grasse qui retient à la surface les eaux pluviales. Un courant d'eau souterrain intermittent appelé « veines aqueuses de Lihons » peut provoquer quelques inondations[4].

Situé sur le plateau duSanterre, le relief de Chaulnes est celui d'un plateau, bordé au sud, à l'est et au nord-est de la ville par des vallons peu marqués[2]. Des espaces boisés se rencontrent à l'ouest et au nord-ouest. À l'est du territoire communal, le passage de l'autoroute du Nord et de la ligneLGV Nord, voies parallèles distantes de quelques dizaines de mètres, constitue une frontière visuelle. Le point culminant de la commune se situe à110 mètres[4].

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Chaulnes[Note 1].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[7] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec11,6 jours de précipitations en janvier et8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRouvroy-en-Santerre à9 km àvol d'oiseau[11], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de41,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,5 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Chaulnes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Chaulnes[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaulnes, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (65 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,2 %), zones urbanisées (12,8 %), forêts (8 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Morphologie urbaine

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L'urbanisation de Chaulnes s'étale essentiellement le long de la routedépartementale 337, qui traverse et structure ainsi la commune. De ce fait, il est difficile de dégager nettement un centre. La mairie et l'église sont situées face à face, de part et d'autre d'une longue et belle place, typique de la Picardie, mais pratiquement sans animation commerciale sauf les jours de marché. Les commerces sont situés de façon disséminée dans le secteur qui va du chevet de l'église jusqu'à l'ancienne gendarmerie, et dans la longue rue qui mène à la gare.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 993, alors qu'il était de 910 en 2013 et de 876 en 2008[I 6].

Parmi ces logements, 90,3 % étaient desrésidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,8 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 16 % desappartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaulnes en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,2 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 7].

Le logement à Chaulnes en 2018.
TypologieChaulnes[I 6]Somme[I 8]France entière[I 9]
Résidences principales (en %)90,383,382,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,58,39,7
Logements vacants (en %)8,28,48,2

Depuis les années 1960-1970, des lotissements de maisons individuelles sont venus densifier l'occupation humaine à l'ouest de cette longue artère.

Voies de communication et transports

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La gare de Chaulnes.
Chemin de fer

Implantée au sud de la commune sur laligne d'Amiens à Laon, lagare de Chaulnes est aujourd'hui desservie par lesTER de laSNCF qui en trente minutes environ la relient vers l'ouest àAmiens, préfecture du département et de la région, et vers l'est àTergnier puis àLaon dans le département voisin de l'Aisne. Elle est également desservie par des cars de la SNCF qui la relient, au nord àPéronne puisRoisel et, au sud àMontdidier.

À environ 3 km au nord de Chaulnes, se situe lagare TGV Haute-Picardie qui la relie aux principales villes françaises, mais aussi à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, et ainsi à Bruxelles et Londres. Dans ces conditions, l'aéroport de Paris, au sud, et Lille, au nord, sont à moins de trente minutes[Note 5].

Routes

Le déclin du trafic ferroviaire n'a pas pénalisé Chaulnes car la commune est située à distance équivalente — une dizaine de kilomètres — des deux sorties « Roye » et « Péronne » de l'autoroute « Paris–Lille / Paris–Valenciennes–Bruxelles / Paris–Calais–Londres[Note 6] » (autoroute « A1 »[Note 7] »). En outre, sa position s'est trouvée renforcée par la construction dans lesannées 1990 et 2000, à 3 km de Chaulnes, de lagare TGV Haute-Picardie — sur laligne TGV Paris-Lille-Bruxelles-Londres — et d'un accès à l'autoroute Le Havre-Amiens-Saint-Quentin (autoroute « A29 »).

Chaulnes est également un carrefour routier secondaire : la commune est traversée d'une part par laroute départementale 337 qui la relie vers l'ouest àAmiens et vers le sud-est àNesle, et d'autre part au sud elle est le point de départ de ladépartementale 132 qui permet de rejoindreRoye et, au nord-est, elle est le point de départ de ladépartementale 150 qui permet de rejoindrePéronne, ouSaint-Quentin si l'on poursuit vers l'est par ladépartementale 1029. Ladépartementale 337 permet aussi d'accéder, à une distance de 4 km en direction de Nesle, à ladépartementale 1017 qui est la liaison routière historique entre Paris et Lille puis la Belgique :l'« ex-nationale 17 », d'axe sud-nord évidemment.

Autocar Roisel-Montdidier à Chaulnes en 2009

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbainTrans'80, Hauts-de-France (ligneno 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel, ligneno 47)[15].

Articles détaillés :Gare de Chaulnes,Gare TGV Haute-Picardie,Autoroute A1 (France) etAutoroute A29 (France).

Toponymie

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On trouve dans les textes anciens, les formes suivantes pour désigner Chaulnes :Cenla ; Centla (889...) ; Cenlula (1103.) ; Chanle (1123.) ; Chaule (1214.) ; Chaula (1214.) ; Chaules (1369.) ; Chaulle (xve siècle.)[16] ; Chaulnes (1557.) ; Chaunes (1563.)[16] ; Chaulne (1573.) ; Chaune (1579.) ; Calnæ (1751.) ; Calneiæ[17].

L'origine pourrait être :

  • la frontière :calx (« car il se trouvait à l'extrémité duVermandois et dudiocèse de Noyon[18] ») ;
  • la chaussée :calceia (« parce que le grand chemin de Chaulnes à Nesle traverse Puiseaux dédié à saint Vaast[18] ») ;
  • Charles :chaalis (« qui serait le nom du fondateur[18],[19] »).

Histoire

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Moyen Âge

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On ne trouve pas trace écrite de l'existence de Chaulnes avant leXIIe siècle. Dans une charte de l'évêque de Noyon,Baudry, datant de 1103, il est fait mention de l'autel de Chaulnes[19], ce qui induit la présence d'une église pour l'abriter.

Dans unecharte de 1116, il est fait mention des premiers seigneurs de Chaulnes, qui « paraissent issus des châtelains dePéronne[20] ».

Dans un dénombrement de 1214, il est dit que Nevelon de Chaule, « homme-lige du roi de France », « tient du roisuzerain la forteresse de Chaule avec la terre arable qui en dépend[21] ».

En 1288 letrouvère sarrasin[22] relate la participation du « sire Jehan de Chanle » au « tournoi de Hem ». Le, Gilles de Chanle fonde la chapelle de laparoisse[22].

« Messire de Boissy, seigneur de Chaulnes » meurt à labataille d'Azincourt[22] en 1415, ainsi que « Jean de Chaule, seigneur de Bretigny ».

« Marguerite de Mailly, veuve de Messire de Boissy », « dame de Chaulnes et du grand manoir deLihons », épouse en « secondes nocesGillesIII deSoyécourt[23] » ; elle laisse laseigneurie de Chaulnes à sa belle-sœur Marie de Boissy qui a épousé Jean de Brimeu : leur fille unique Jeanne épouse Antoine d'Ongnies, « d'une famille originaire des Pays-Bas », qui prend par cette alliance le titre de » seigneur de Chaulnes[23] ». Leur fils Gilles d'Ongnies, seigneur de Chaulnes et époux d'Antoinette de Beaufort, meurt à labataille de Montlhéry en 1465. Le fils de Gilles et Antoinette, Philippe d'Ongnies, épouse Suzanne Lhuillier, fille du seigneur de Manicamp[23].

Le château de Chaulnes est détruit par lesBourguignons en 1471[24].

Époque moderne

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Le baronLouisIer d'Ongnies — fils de Philippe d'Ongnies et de Suzanne Lhuillier — et son épouse Antoinette de Rasse font construire à partir de 1555 le magnifique château de Chaulnes[25].

Parlettres patentes enregistrées le, labaronnie de Chaulnes est érigée encomté pourLouisIer d'Ongnies[23]. Il se fait remarquer aux sièges deBoulogne-sur-Mer,Calais etDunkerque et à la bataille deDreux. Il est ensuite gouverneur deSaint-Quentin[23].

Le roiCharlesIX reçoit en 1567 au château de Chaulnes le serment d'obéissance du maire et deséchevins d'Amiens[24].

LouisII d'Ongnies, comte de Chaulnes, « lieutenant-général dePicardie et chevalier des ordres du roi », petit-fils deLouisIer, meurt en 1604 sans postérité[25]. Comme Louise la sœur deLouisII est également sans descendance — bien que mariée à Philibert-Emmanuel d'Ailly — c'est la sœur de ce dernier, Claire-Charlotte d'Ailly, qui hérite du comté[26].

Claire-Charlotte d'Ailly épouse en 1619Honoré d'Albert (1581-1649), lieutenant-général de Picardie etmaréchal de France, et lui porte en dot le comté[26] qu'elle vient elle-même de recevoir. La même année, Honoré d'Albert est créé1er duc de Chaulnes « par une nouvelle faveur » deLouisXIII[26].

En outre, en 1621, Chaulnes est érigé enduché-pairie au profit du même Honoré d'Albert[26].

Lechâteau de Chaulnes est agrandi et embelli auXVIIe siècle. Il comprend alors, autour d'une cour carrée, quatre corps de bâtiment cernés de douves, entourés d'un parc à la française de70 hectares, parc équipé de pompes hydrauliques pour alimenter les bassins[27],[28],[Note 8]. Il reçoit la visite deLouisXIII et de la reineAnne d'Autriche en 1632,Richelieu en 1640[30],LouisXIV et la reineMarie-Thérèse d'Espagne en 1671,Madame de Sévigné en 1689[31].

Le château de Chaulnes vers 1690.

Charles d'Albert d'Ailly (1625-1698), fils d'Honoré d'Albert, est le3e duc de Chaulnes à la suite de son frère, mort en 1653[32]. Il est successivement lieutenant-général des armées du roiLouisXIV, commandant en chef pour le roi en Bretagne, puis en Guyenne. Il n'a pas de descendance et, à la demande de sa mère, Claire-Charlotte Eugénie d'Ailly, le titre est transféré à lamaison d'Albert de Luynes, en l'occurrence àCharles-Honoré d'Albert de Luynes, duc de Chevreuse, sinon à la descendance de ce dernier. Charles-Honoré d'Albert devient ainsi le4e duc de Chaulnes ; il meurt en 1717 à l'âge de67 ans[33].

Jean-Marc Nattier :Portrait d'Anne-Josèphe Bonnier de La Mosson, duchesse de Chaulnes en Hébé, 1744, Paris,musée du Louvre.
Il s'agit de l'épouse deMichel Ferdinand d'Albert d'Ailly,6e duc de Chaulnes.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly (1676-1744), devient à son tour le5e duc de Chaulnes en 1717. Il est aussi pair de France[34],[35]. Officier, il termine sa carrière militaire en étant élevé en 1741 à la dignité de maréchal de France[36]. Il épouse Marie Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin (1688-1745). Le titre deduc de Picquigny est transféré de son vivant à ses fils, dès 1729, en l'occurrence au premier de ceux-ci, Charles-François. Le titre de duc de Chaulnes aurait également été transféré à la même occasion[34].

Charles-François d'Albert d'Ailly (1707-1731), fils du précédent, porte également le titre de duc de Chaulnes pendant deux ans, de 1729 à sa mort prématurée car il n'a que24 ans.

Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly (1714-1769), devient, comme son frère, le5e duc de Chaulnes, mais seulement en 1744 à la mort de son père[34] qui, cette fois, ne fait pas le transfert de son vivant. Il est officier, lieutenant général des armées du roiLouisXV, gouverneur et lieutenant général pour le roi de la province de Picardie. Il s'intéresse aussi aux sciences, notamment comme astronome et physicien. Membre de l'Académie des sciences, il collectionne les instruments scientifiques, dont certains qu'il fait fabriquer suivant ses propres directives. Il installe à Chaulnes un observatoire, où il convie ses amis. Il possède aussi une importante bibliothèque, pour partie à Chaulnes, pour partie dans son hôtel particulier parisien, aujourd'hui siège de l'École des Mines. Le, il avait épousé Anne-Josèphe Bonnier de La Mosson, dame du palais deMarie Leszczynska, reine de France, que l'on peut voir aujourd'hui au Louvre dans un célèbre tableau deNattier. Le portrait de son époux en Hercule, peint également par Nattier, est également au Louvre.

Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, fait construire sur la gauche de l'avant cour duchâteau de Chaulnes, le grand commun, vaste édifice en brique et pierre, qui subsiste jusqu'à laPremière Guerre mondiale. Il fait aussi reconstruire en brique et pierre l'église paroissiale de Chaulnes, dans un élégant style néo-classique. Cette église est également détruite pendant la Première Guerre mondiale. Ces importantes dépenses obèrent sa fortune, dont une partie est saisie par ses créanciers lorsqu'il meurt. Le duché de Picquigny, notamment, est alors vendu et sort définitivement de la famille.

Le fils de Michel Ferdinand,Louis Joseph d'Albert d'Ailly (1741-1792), est le6e duc de Chaulnes et le dernier ayant vécu à Chaulnes. Également passionné par les sciences, il est chimiste et vit dispendieusement. Après son mariage en 1758 avec sa cousine Marie Paule Angélique d'Albert de Luynes, il entreprend un long voyage en Égypte[37] en 1763. En 1775, il met au point un procédé pour préparer de l'eau acidulée et, peu après, une méthode pour porter secours aux asphyxiés au gaz carbonique.

Peu avant laRévolution française, il revient à Chaulnes où il termine sa vie, ruiné et en mauvaise santé physique et mentale : il y meurt le[37].

Après lui, le titre deduc de Chaulnes est porté par lamaison d'Albert de Luynes, laquelle n'a plus de lien direct avec la ville de Chaulnes.

Article détaillé :Duc de Chaulnes.

Révolution française et Empire

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En 1806, lechâteau et son domaine sont vendus par adjudication au tribunal de la Seine à la requête des créanciers. Le château est adjugé à monsieur Bourdon qui le fait démolir en grande partie, pour servir à la construction de son château d'Omiécourt[29], dans la commune limitrophe.

L'ancien grand commun est conservé et devient lechâteau de Chaulnes.

En 1811, le reste du domaine — 350 hectares — est acquis par un ancien notaire deBeauvais, monsieur Boulanger, qui en fait don à son petit-neveu le comteFélix Bellator de Beaumont à l'occasion de son mariage[29],[Note 9].

Époque contemporaine

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XIXe siècle

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Le développement de Chaulnes s'affirme auXIXe siècle avec, le1er juillet 1867, la mise en service de la voie ferrée Amiens-Tergnier par laCompagnie des chemins de fer du Nord et l'inauguration de lagare de Chaulnes. Celle-ci a été un important nœud ferroviaire jusque dans lesannées 1960. Elle était située au croisement de laligne d'Amiens à Laon et de l'ancienneligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.

Pendant laguerre franco-allemande de 1870, les Chaulnois ont à souffrir des rigueurs de l'occupation prussienne : ils doivent acquitter un tribut financier et subissent les réquisitions en nature.

Première Guerre mondiale

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1914
  • Premiers combats du 24 et, les Allemands installent leur poste de commandement au château. L'église et beaucoup de maisons du bourg sont brûlées et pillées.
    La population restante de Chaulnes est déportée en trois vagues : le, àh du matin,54 personnes sont dirigées surVermandovillers puisSoyécourt,Belloy-en-Santerre,Misery où elles sont enfermées dans l'église, puis, le,60 Chaulnois les rejoignent. Ils sont ensuite tous dirigés surVillers-Carbonnel etPéronne. Le, les femmes, les vieillards et les jeunes enfants sont libérés et les hommes sont déportés dans des wagons à bestiaux àMons enBelgique où, après un arrêt de deux jours, ils reprennent leur périple pour l'Allemagne ; ils sont détenus au camp deDarmstadt.
    Un troisième groupe de30 Chaulnois est déporté en Allemagne le, trois d'entre eux meurent en captivité ; certains sont libérés en 1915.
  • Chaulnes devient le principal point d'appui allemand de deuxième ligne. Le parc du château est occupé par l'armée allemande qui y construit des ouvrages souterrains, des abris de mitrailleuses et des observatoires bétonnés[38]. Des blockhaus, toujours visibles sont construits près de la gare.
1916-1917
Article connexe :Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.
1918
  • Bataille du Santerre, dans le cadre de labataille du Kaiser. Début de l'offensive allemande le, les Britanniques évacuent Chaulnes le 25, les Allemands y arrivent le 26.
  • Le, début de lacontre-offensive alliée : les Allemands retranchés dans Chaulnes repoussent les assauts britanniques pendant vingt jours. Les Australiens encerclent Chaulnes et la libèrent le[39],[40].

Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre[41],[42],[43] et a été décoré de laCroix de guerre 1914-1918, le[44].

  • Chaulnes en 1915.
    Chaulnes en 1915.
  • L'église de Chaulnes en ruines après la Première Guerre mondiale.
    L'église de Chaulnes en ruines après laPremière Guerre mondiale.
  • Pendant la Grande Guerre, près de Chaulnes, des soldats français en poste avancé, protégés derrière un mur, attendent l'ennemi tout proche.
    Pendant la Grande Guerre, près de Chaulnes, des soldats français en poste avancé, protégés derrière un mur, attendent l'ennemi tout proche.

Entre-deux-guerres

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À l'issue de la guerre, Chaulnes, située dans la « zone rouge » du Santerre et totalement ruinée[45], ne doit pas, comme les villages environnants, être reconstruite. Elle l'est néanmoins grâce à la ténacité de ses habitants[46].

Article détaillé :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la « drôle de guerre » du au, Chaulnes est située sur la ligne de guet « R », ligne d'alerte pour Paris en cas d'attaque aérienne.

1940, Chaulnes victime de bombardements aériens allemands, au cours de labataille de France :

Réfugiés et prisonniers de guerre à Chaulnes, après la signature de l'armistice du :

  •  : retour des évacués, deux cent cinquante personnes arrivent à Chaulnes ; les réfugiés des villages situés au nord de laSomme ne peuvent rentrer chez eux ; un camp d'accueil est ouvert à Chaulnes ; par ailleurs, leFrontstalag 204, camp de prisonniers français, est installé par les Allemands dans la ferme de l'ancien château.
Sabotage de câbles téléphoniques à Chaulnes en 1942
  • des câbles téléphoniques de laWehrmacht ayant été coupés clandestinement, laKommandantur met en demeure le maire de Chaulnes, Jules Bourry, d'établir la liste nominative des hommes de la commune qui sont âgés de 15 à65 ans ; un tour de garde auprès de chaque poteau téléphonique est imposé aux habitants.

La Resistance chaulnoise en 1944 :

Libération de Chaulnes :

  •  : lors d'un bombardement allié, cent vingt bombes sont larguées sur la gare de Chaulnes, le jour même de l'attentat contre Hitler dans sonQuartier général de Rastenburg enPrusse-Orientale ;
  • les 7 et : mitraillage de la gare ;
  •  : nouveau bombardement allié, vingt bombes sont larguées sur la gare ; sur juillet et août, sept cheminots sont tués pendant les attaques aériennes ;
  • fin : retraite des troupes allemandes, les soldats prennent de force les vélos des habitants. Chaulnes est libérée par l'Armée américaine l'après-midi du.

Trente Glorieuses

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Le a lieu la cérémonie de remise de lacroix de guerre 1939-1945 à la commune de Chaulnes en présence des autorités civiles et militaires du département et de l'Armée, des anciens combattants et de toute la population[47].

XXIe siècle

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La ville est desservie par lagare de Chaulnes sur laligne d'Amiens à Laon, et est à 3 km de lagare TGV Haute-Picardie qui la relie aux principales villes françaises, à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, à Bruxelles et Londres.

Compte tenu de cette excellente desserte, unprojet de troisième aéroport en région parisienne a été envisagé à Chaulnes en 2001. Fortement contesté par les riverains, ce projet a été abandonné au profit d'un accroissement des capacités de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[48].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne dudépartement de la Somme

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Chaulnes. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Ham

Articles détaillés :Liste des cantons de la Somme,Conseil départemental de la Somme etListe des conseillers départementaux de la Somme.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de lacinquième circonscription de la Somme.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Somme etListe des députés de la Somme.

Intercommunalité

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La commune était adhérente de lacommunauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom decommunauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination decommunauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de la Somme propose en un projet de nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[49].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute-Picardie et duSanterre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant46 communes[50],[51],[52]. À la suite de l'avis favorable de lacommission départementale de coopération intercommunale en[53], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le[54].

Cette procédure aboutit à la création au de lacommunauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[55].

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18821888Auguste Bellard Agent d'assurances
18881917Armand Boitel-Basset Propriétaire
Décédé en fonction
19171917Albert Delaporte Marchand de chevaux, adjoint faisant fonction de maire
août 1917décembre 1919Alfred Briancourt Agriculteur, maire par intérim
décembre 1919mai 1929Gaston JulesRad.Agriculteur et négociant en vins
Conseiller d'arrondissement(1919 → 1940)
mai 19291944Jules BourrySFIONégociant
Chevalier de la Légion d'honneur (1919)
Démissionnaire
1944octobre 1947Eugène Devaux Constructeur, rentier
Chevalier de l'Ordre du Mérite agricole
octobre 1947octobre 1952Georges Reuet Rentier
Décédé en fonction
1952août 1963Octave Vitasse Géomètre-expert
Décédé en fonction
1963mars 1965Alexandre Delatte Charcutier
Officier des Palmes académiques
mars 1965mars 1971Louis GilleronDVDDirecteur de laiterie
mars 1971mars 1989Serge Bayard[56]
(1921-2002)
SFIO
puisMDSF
puisUDF-PSD
Agent de maîtriseSNCF, secrétaireFO des cheminots de Chaulnes
Conseiller général de Chaulnes(1973 → 1994)
Conseiller régional de Picardie(1982 → 1985)
mars 1989juin 1995René CaronDVDDirecteur du collège de Chaulnes
juin 1995en cours
(au 22 février 2023)
Thierry LinéattePSInstituteur
Vice-président de laCC Terre de Picardie(2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[57],[58]

Jumelages

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Depuis 1969, Chaulnes est jumelée à la ville allemande deEdemissen, enBasse-Saxe, au centre de la partie nord de l'Allemagne, entreBrunswick (à environ 25 km) etHanovre, la capitale duLand de Basse-Saxe (à environ 40 km). Jusqu'en 1990, avant la réunification des deux Allemagnes, Edemissen se trouvait à proximité de la frontière avec laRépublique démocratique allemande. L'échange scolaire a repris en 2015[59].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Chaulnes bénéficie depuis le début desannées 2010 d'une nouvelle station d'épuration traitant les eaux usées de la ville, construite à proximité de la précédente qui a été désaffectée.

Le ramassage des ordures ménagères et des déchets recyclables et la gestion de la déchetterie, située entre les bourgs deRosières-en-Santerre etVauvillers, à environ 6 km de Chaulnes sont gérés par lacommunauté de communes Terre de Picardie.

Enseignement

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Les établissements scolaires de la commune dépendent de l'académie d'Amiens.

En 2012, la commune dispose sur son territoire de l'école maternelle « Au pays des enfants sages » et de l'école élémentaireRobert-Doisneau[60]. Elle accueille aussi sur son territoire lecollègeAristide-Briand[61].

Santé

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Chaulnes ne possède pas d'établissement hospitalier ; elle dépend pour cela des installations du chef-lieu d'arrondissement, Péronne, ou de celles du chef-lieu de département, Amiens.

La commune, est dotée d'une maison médicale regroupant depuis, plusieurs médecins généralistes et deux cabinets infirmiers. Une société de transport par ambulance est installée dans la commune depuis lesannées 1980.

La commune dispose de lacrèche Les Pipious, une structure associative soutenue par la municipalité qui accueille de 35 à 40 bébés et bambins. Confrontée à un important déficit en 2019, elle est menacée de disparition en 2020 si des sources de financement ne sont pas trouvées[62],[63].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

En 2022, la commune comptait 1 983 habitants[Note 11], en évolution de −1,54 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 2361 2431 2491 2291 2581 1741 1591 1111 113
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 1001 0591 1701 1651 3801 3071 2421 1261 217
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 2671 3121 2381 3991 7641 6261 5711 5301 475
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 4951 4831 5501 6161 7851 9011 8921 8811 954
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
2 0061 9971 983------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puisInsee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Festival de musique métal

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Chaulnes est le lieu où se déroule un festival demetal, le « Killer Fest ». Chaque année, il regroupe plus de cinq cents passionnés sur un week-end.

  • LeKiller fest de 2007 a accueilli le groupeObituary, groupe dedeath metal.
  • En 2008, le festival change de nom et s'appelle désormais le « Chaulnes Metal Fest » avec la participation les et de groupes commeHacride,Immolation ouKronos.
  • Début 2013, le « Chaulnes Metal Fest » est élu « festival le plus sympa de France » par le mensuelHard Rock Magazine.L'édition 2013 réunit le groupe lilloisLoudblast, le groupe compiégnoisNo Reason for Living — vainqueur dutremplin 2012 — et le groupe allemandSodom, qui fête ses trente ans de carrière[68].

Autres manifestations culturelles

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Sports et loisirs

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Depuis lesannées 1980, la commune dispose d'installations sportives :

Un club d'équitation est également installé dans la commune, dans les écuries de la ferme dite « Le Château[Note 13] ».

Médias

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Le principal quotidien local estLe Courrier picard, dont le siège social est àLille.

Le Journal de Ham publie plus d'articles sur Chaulnes depuis leredécoupage cantonal de 2014 en France

Les autres moyens d'information locale sont les bulletins des collectivités locales et leurs sites Internet.

Cultes

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Seul le culte catholique est célébré chaque fin de semaine à Chaulnes dans l'église Saint-Didier.

La paroisse Notre-Dame de Haute-Picardie qui gère ces activités cultuelles est créée en, elle est basée à Chaulnes. Elle regroupe les anciennes paroisses de Chaulnes,Rosières-en-Santerre etRoye.

Il n'y a pas de lieu de culte musulman à Chaulnes.

Économie

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L'activité économique de Chaulnes repose d'une part sur l'agriculture, de la petite industrie mécanique et de l'industrie agro-alimentaire et, d'autre part, sur les services : logistique, commerce, poste, banque, office notarial, établissements scolaires — maternelle, primaire et collège —, cabinets médicaux et infirmiers, services d'ambulance et de taxi, aide à domicile...

Chaulnes est une bourgade qui offre un tissu commercial au rayonnement local : du commerce de détail de proximité et deux moyennes surfaces situées dans le centre-ville.

Ainsi, en dehors des magasins de vente au détail, les principales entreprises sont :

À proximité de Chaulnes, à moins de 10 km, on trouve également d'autres pôles d'activité :

À moins de 15 km, soit environ quinze minutes en voiture, se situent les pôles d'activité dePéronne etRoye.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments civils

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  • La mairie a été construite en 1924 par les architectes royens J. Jupin et A. Pilet. C'est un bâtiment en brique, surmonté d'un petit beffroi. La décoration intérieure n'a été terminée qu'en 1932[71].
  • La mairie et son beffroi vus de l'ouest.
    La mairie et son beffroi vus de l'ouest.
  • Vus du sud-ouest.
    Vus du sud-ouest.
  • Vus du sud-est.
    Vus du sud-est.
  • Plaque disposée à l'entrée de la ferme qui a remplacé le château de Chaulnes[Note 14].
    Plaque disposée à l'entrée de la ferme qui a remplacé lechâteau de Chaulnes[Note 14].

Monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale

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  • Monument aux morts :
    Le monument aux morts[73] est une œuvre datant de 1920 due au sculpteurJules Déchin et à l'entreprise Delleur d'Amiens[46]. Sur une stèle longue où sont inscrits les noms des morts de la commune, une allégorie féminine assiste un soldat couché à ses pieds, mourant. Cette femme tient de la main gauche une Victoire ailée de taille réduite. Le sculpteur a su rendre pathétique la scène par l'expression des personnages et les détails précis de l'équipement du poilu. Le monument est en pierre calcaire, les statues en bronze.
    Derrière le monument figure une inscription gravée en 1929 : « Une pensée aux soldats français et alliés tombés sur le sol de notre patrie durant la Grande Guerre et aux jours de délivrance.[74] ».
LeMonument allemand.
  • Monument allemand :
    Au cours de la Première Guerre mondiale, ce monument a été élevé par les Allemands à proximité de leur cimetière militaire ; ils avaient alors occupé la commune de à. Le monument a été déplacé et restauré en 1992 par de jeunes Allemands volontaires venus aider la direction du Service d'entretien des sépultures militaires allemandes (le Sesma). Depuis, il se trouve en bordure de la rue de la Sablonnière et du sentier du Fond-d'Arc, en limite est de l'agglomération.
Article détaillé :Monument allemand de Chaulnes.
  • Monument à la Croix-Rouge :
    À la jonction des ruesAristide-Briand, Ernest-Boitel etRoger-Salengro, dressée contre un mur et une grille de clôture d'une habitation, une fontaine sculptée polychrome rend hommage à la collaboration desCroix-Rouge américaine etfrançaise pendant laPremière Guerre mondiale. Elle est due à la statuaireBerthe Girardet et a été inaugurée en 1922. Au centre, se trouve la stèle sur laquelle est inscrite la dédicace « En souvenir de la collaboration de la Croix Rouge américaine et de l'Union des Femmes de France — Croix Rouge française — À Chaulnes ressuscitée 1917-1919 ». Cette stèle est décorée, en bas, d'une couronne de lauriers au milieu de laquelle se trouve le robinet de la fontaine. À gauche de la stèle, sur la pierre peinte, sont représentées des ruines. À droite, une statue en bas-relief figure une infirmière portant un enfant dans ses bras[75].
Articles connexes :Lieu de mémoire,Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme etCircuit du Souvenir.
Église Saint-Didier.

Monuments religieux

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Article détaillé :Église Saint-Didier de Chaulnes.
  • Chapelle et statue de la Vierge :
    Détruite pendant la Première Guerre mondiale, la petite chapelle Notre-Dame-de-Liesse, située à la sortie de la ville en direction de Vermandovillers, est reconstruite en 1925 en briques avec fronton à pas de moineau. Elle est restaurée en 2000 par des bénévoles soutenus financièrement par la municipalité. Le plafond lambrissé a été refait, une grille en fer laisse apercevoir une petite statue de la Vierge. En 1988, la statuette Notre-Dame du Bon Secours a été replacée sur une colonne et dans une cage grillagée comme elle l'était à l'origine[77].

Personnalités liées à la commune

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La statue de l'Abbé Lhommond.
  • Charles François Lhomond (1727-1794), grammairien et érudit, né à Chaulnes. Entré dans les ordres, il consacre sa vie à l'enseignement, et écrit
plusieurs ouvrages de grammaire et d'histoire, parmi lesquels le célèbreDe viris illustribus. Unerue de Paris porte aujourd'hui son nom, dans le5e arrondissement sur lamontagne Sainte-Geneviève, qui part duPanthéon et longe des bâtiments de l'École normale supérieure.

Héraldique

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Blason de ChaulnesBlason
De gueules au château donjonné d'argent, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse palée de sinople et de gueules de dix pièces.
Ornements extérieurs
Couronne murale : trois tours
Décorations :Croix de guerre 1914-1918,Croix de guerre 1939-1945.
Détails
La terrasse représente le ruban de la Croix de guerre 1914-1918. Le château représente quant à lui le premier château de la commune, détruit en 1472. Ce blason était en usage avant adoption officielle : figure sculpté sur le socle du monument aux morts érigé en 1924[78].

Adopté le.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le service direct de « Paris-Nord » a fonctionné environ dix ans et a été abandonné au début desannées 2000 pour des raisons de densité trop importante de trafic sur cetteligne TGV Nord ; le centre de Paris était alors également à moins de trente minutes de Chaulnes.
  6. Les véhicules pour Londres empruntent les navettes duTunnel sous la Manche.
  7. En effet, l'« A1 » qui, vers le nord, mène à Lille — située à environ 120 km — permet de rejoindre aussi, quelques dizaines de km plus au nord de Chaulnes, l'embranchement avec l'autoroute « A2 » vers Bruxelles au nord-est ; en outre, en gardant la direction de Lille, il est possible de rejoindre un peu plus au nord l'embranchement avec l'autoroute « A26 » qui mène à Londres au nord-ouest.
  8. Aujourd'hui, la route droite et ombragée le long de la grande place centrale de Chaulnes est probablement un des vestiges de ce grand parc car Decagny écrit« Le beau pavé qu'ils avaient construit, à grands frais, pour communiquer avec la route de Flandre, n'a dû sa conservation qu'à son nouveau titre de route départementale[29] ».
  9. Il s'agit probablement du comte Félix de Beaumont qui a été le conseiller général et le député local, et le soutien indéfectible deNapoléonIII ; à ce propos, voir aussi le § « Personnalités liées à la commune » du présent article.
  10. D'après le récit d'Ovide Poquet, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, vice-président du réseau de résistance « Libé-Nord », président des sections de Chaulnes FNDR et LDH.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  12. Chaulnes serait parmi les meilleures équipes de longue paume de la région, participant ainsi chaque année à la « Coupe Cassel » qui se tient aujardin du Luxembourg.
  13. Voir le § « Autres monuments » du présent article.
  14. Les informations mentionnées sur la plaque ne sont que partiellement exactes : en effet, le démantèlement du château de Chaulnes a commencé auXIXe siècle (de nombreuses pierres ont alors été transférées dans la commune voisine d'Omiécourt pour la construction d'un nouveau château, (voirsupra)), bien avant que ses restes ne soient totalement détruits par les bombardements d'artillerie de la Première Guerre mondiale.
  15. Il est également l'architecte des églises deLamotte-Warfusée et d'Hangest-en-Santerre.
  16. Probablement le3e duc de Chaulnes :Charles d'Albert d'Ailly.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Chaulnes » surGéoportail(consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 de Chaulnes », surle site de l'Insee(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Chaulnes ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaulnes », surle site de l'Insee(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  6. ab etc« Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chaulnes - Section LOG T2 »(consulté le).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chaulnes - Section LOG T7 »(consulté le).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme - Section LOG T2 »(consulté le).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).

Autres sources

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  1. « Localisation de la commune de Chaulnes entre Amiens et Saint-Quentin (échelle 1:545760), consulté le 20 octobre 2018) » surGéoportail..
  2. a etb« Territoire de la commune de Chaulnes (entouré de jaune, échelle 1:68220, consulté le 9 août 2018) » surGéoportail..
  3. « Limites communales de Chaulnes (zone entourée d'une ligne orange) », suropenstreetmap.org(consulté le).
  4. a etbNotice géographique et historique sur la commune de Chaulnes, rédigée par Monsieur Pauchet, instituteur en 1899.Archives départementales de la Somme.
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  6. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  7. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  9. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  10. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  11. « Orthodromie entre Chaulnes et Rouvroy-en-Santerre », surfr.distance.to(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre », sur la commune de Rouvroy-en-Santerre - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre », sur la commune de Rouvroy-en-Santerre - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  15. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  16. a etbDecagny 1844,p. 253.
  17. Jacques Garnier,Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 232 (lire en ligne surDicoTopo)[1].
  18. ab etcDecagny 1844,p. 254.
  19. a etbDecagny 1865,p. 603.
  20. Decagny 1865,p. 605.
  21. Decagny 1865,p. 606.
  22. ab etcDecagny 1865,p. 607.
  23. abcd eteDecagny 1865,p. 608.
  24. a etbDecagny 1992,p. 27.
  25. a etbDecagny 1865,p. 609.
  26. abc etdDecagny 1865,p. 610.
  27. « Gravure : Le château de Chaunes en Picardie. »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville(consulté le).
  28. « Lithographie : Ancien château historique des ducs de Chaulnes [vue en élévation]. - Péronne, lith. J. Quentin. - J. Faroz, lith. - Tiré de l'"Histoire de l'arrondissement de Péronne" par l'abbé Paul de Cagny, 1869 »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville(consulté le).
  29. ab etcDecagny 1865,p. 621.
  30. Decagny 1865,p. 620.
  31. Decagny 1865,p. 618.
  32. Decagny 1865,p. 612.
  33. Decagny 1865,p. 613.
  34. ab etcDecagny 1865,p. 614.
  35. Levantal 1996,p. 515-516.
  36. Surreaux 2013,p. 857-860.
  37. a etbDecagny 1865,p. 616.
  38. « Château disparu de Chaulnes », noticeno IA80000788, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  39. Dejuine 2007,p. 68.
  40. Voir aussi« Official History of Australia in the War of 1914–1918 », surawm.gov.au(consulté le) ; cet ouvrage historique peut être téléchargé au format[PDF]. L'opération évoquée se trouve dans levol. VIThe Australian Imperial Force in France during the Allied Offensive, 1918,1st edition, 1942, auxp. 617-684,chap. XV « Lihons », chapitre qui évoque essentiellement la prise de Lihons — village situé 2 km à l'ouest de Chaulnes — entre les et.
  41. Carte spéciale des régions dévastées,document mentionné en liens externes, 1920.
  42. Oswald Macqueron, « A) [Chaulnes : le château]. - A. Deroy, del. B) Parc du château de Chaulnes : au premier plan, la grille d'entrée entre deux tombes d'officiers allemands. [Ruines de 1914-1918]. C) Chaulnes : vue générale. [Ruines de 1914-1918]. D) Le Bois de Chaulnes : blockhaus allemand. [Ruines de 1914-1918]. E) Château de Chaulnes. [Ruines de 1914-1918] »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville(consulté le).
  43. Agence Rol, « Chaulnes [Somme] : [photographie de presse] »,(consulté le), lire en ligne surGallica.
  44. Journal officiel du 30 octobre 1920,p. 16878.
  45. « Cartes postales de Chaulnes », 14-18 en Somme(consulté le).
  46. a etbDejuine 2007,p. 70.
  47. Dejuine 2011,p. à préciser.
  48. Communiqué de presse à la suite de la réunion interministérielle du jeudi.
  49. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l'occasion d'annoncer la volonté de l'intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne).
  50. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental »[doc],Communiqué de presse, Préfecture de la Somme,(consulté le).
  51. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : la nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : la révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne).
  52. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : l'annonce a été faite jeudi1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute-Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments »,Le Courrier picard, édition du Santerre,‎(lire en ligne).
  53. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI »,Décideurs en région,‎(lire en ligne).
  54. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de Haute-Picardie avec la communauté de communes du Santerre »,Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme,nos 2016-031,‎,p. 78-79(lire en ligne[PDF], consulté le).
  55. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) »,Fiche BANATIC, ministère de l'Intérieur,(consulté le).
  56. Notice BAYARD Serge par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 8 octobre 202
  57. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Thierry Linéatte affiche ses ambitions : Réélu maire en mars dernier, Thierry Linéatte a présenté ses vœux vendredi 16 janvier. L'occasion de rappeler les projets qu'il compte mener à bien pour sa ville »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Réélu maire de Chaulnes, poste qu'il occupe depuis 1995, Thierry Linéatte s'est voulu résolument optimiste lors de sa cérémonie de vœux, vendredi 16 janvier ».
  58. « Thierry Linéatte reste maire de Chaulnes »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  59. « L'échange scolaire reprend après quinze ans d'absence »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  60. « Liste des écoles de la Somme sur le site de l'inspection académique », surac-amiens.fr(consulté le).
  61. « Liste des établissements du second degré sur le site de l'inspection académique », surac-amiens.fr(consulté le).
  62. Vincent Fouquet, « La crèche de Chaulnes menacée de fermeture imminente : Face à la baisse des subventions, la crèche se retrouve face à une menace de fermeture dans un an »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Les élus doivent prendre conscience qu'ils ont la chance d'avoir une crèche près de chez eux, qui ne doit pas fermer, mais nous n'avons aucune subvention de ces communes ». Elle attend aussi surtout une participation importante de la communauté de communes Terre de Picardie ».
  63. Vincent Fouquet, « La crèche de Chaulnes toujours en quête de soutien pour éviter de disparaître : Devant toujours faire face à un déficit de près de 70.000 €, la menaçant de fermeture, la crèche de Chaulnes continue de se battre. La kermesse, aujourd'hui, verra la visite du président de la communauté de communes, appelé à l'aide par la directrice »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  64. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  65. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  66. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  67. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  68. Le Courrier picard du 27 mars 2013,p. 44.
  69. « Les manifestations à Péronne et en Haute Somme - Office de Tourisme de Haute Somme »(consulté le).
  70. « Bientôt 10.000 m2 d'entrepôts supplémentaires à Chaulnes : Deux nouveaux hangars seront construits et un parking créé. La zone industrielle s'étend », surcourrier-picard.fr,(consulté le).
  71. « La mairie », noticeno IA80000793, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  72. « Maison dite Le Château », noticeno IA80000790, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  73. « Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945 », noticeno IA80000063, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  74. Dejuine 2007,p. 71.
  75. Dejuine 2007,p. 71-72.
  76. « L'église paroissiale Saint-Didier », noticeno IA80000792, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  77. Guerville 2003.
  78. Armorial de France, p. 2331
v ·m
Arrondissements
Abbeville
(12 cantons → 11 chefs-lieux)
Amiens
(21 cantons → 14 chefs-lieux)
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(5 cantons et chefs-lieux)
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