Ces plantes qui portent des chatons en guise de fleurs sont dites « amentifères »[2],[3]. Du point de vue taxonomique, le groupe des Amentiferae est plus connu sous le terme deHamamelididae. Cette sous-classe est cependant obsolète dans laclassification phylogénétique car elle constitue un groupepolyphylétique[4].
Il peut s’agir d’inflorescences simples, en fait desépis particuliers, comme chez lesaule. Lesfleurs mâles et femelles sont séparées : il y a des chatons mâles et des chatons femelles. Ils portent des fleurs simplifiées insérées à l’aisselle desbractées, sanspérianthe (c’est-à-dire nipétales, nisépales), les fleurs mâles sont réduites auxétamines, et les fleurs femelles auxovaires.
Dans d’autres cas, ce sont des inflorescences composées, comme chez lebouleau (où le chaton est unépi decyme) et dont le pollen jaillit par bouffées[5].
Les chatons apparaissent au printemps, parfois avant l’apparition desfeuilles[6].
Chez les amentifères, lapollinisation estanémophile, c’est-à-dire que le transport dupollen, très abondant, est tributaire duvent. C’est pour l’homme une source d’allergies.
Chez leginkgo, inflorescences mâles et femelles sont présentes sur des individus séparés (diécie) : les individus mâles portent des chatons et les individus femelles des ovules non inclus dans une graine.
« Terme de Botanique. C’est ainsi qu’à cause de leur ressemblance avec la queue d’un chat, on nomme les fleurs de certains arbres, lesquelles sont attachées plusieurs ensemble sur un même filet. »
↑LivreBotanique systématique des plantes à fleurs, une approche phylogénétique nouvelle des angiospermes des régions tempérées et tropicales par Rodolphe-Edouard Spichiger, Daniel Jeanmonod éditions Presses polytechniques et universitaires romandes 2002, page 101
↑Savolainen, V., M. W. Chase, S. B. Hoot, C. M. Morton, D. E. Soltis, C. Bayer, M. F. Fay, A. Y. De Bruijn, S. Sullivan, and Y.-L. Qiu. 2000. Phylogenetics of flowering plants based on combined analysis of plastidatpB andrbcL gene sequences. Syst Biol 49:306-362.