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Chatila ouShatila (enarabe :مخيم شاتيلا), est un camp de réfugiés palestiniens situé àBeyrouth (Liban), installé depuis1948, placé sous la protection de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Ilabrite[Quand ?] quelque 18 000 palestiniens sur un terrain d'environ 1 km2. C'est le lieu d'un sanglant épisode duconflit israélo-palestinien, connu sous le nom demassacre de Sabra et Chatila.
Durant l'été1982, l'arméeisraélienne, entrée auLiban pour attaquer les campspalestiniens et déloger les forcessyriennes, encercleBeyrouth. Les combattants palestiniens et syriens évacuent la ville. Mais le14 septembre le nouveau Président (chrétien) du Liban,Bachir Gemayel, est assassiné. L'armée israélienne investit Beyrouth. Elle établit un poste de commandement à proximité du camp de Chatila et confie auxPhalanges libanaises la mission de fouiller le camp pour débusquer lesfeddayin qui pourraient s'y trouver encore.
Entrés dans le camp le à18 h, sous le commandement de leur chefElie Hobeika, les phalangistes en sortent le à 8 h, après avoir, pour venger leur chef Gemayel, massacré, non seulement des feddayin, mais de très nombreux civils (328 cadavres et 991 disparus selon l'enquête libanaise, 700 à 800 victimes selon une évaluation de l'armée israélienne, le CICR de la Croix Rouge estime les morts à 1 500, et une commission internationale indépendante parvient au décompte de 2 750). Le ministre de la DéfenseAriel Sharon est forcé de démissionner. Élie Hobeika n'est pas inquiété par la justice, avant de se faire exécuter en, deux jours après avoir accepté de révéler, sous serment, le rôle de Sharon dans les massacres[1],[2].
Le camp de réfugiés de Chatila a été créé pour les réfugiés palestiniens en 1949. Situé au sud de Beyrouth, au Liban, il s'étend sur un kilomètre carré seulement et abrite plus de 9 842 réfugiés palestiniens enregistrés. Depuis le début de la guerre civile syrienne, le camp a reçu de nouveaux réfugiés syriens. En 2014, la population du camp est estimée entre 10 000 et 22 000 personnes[3].
Dans lescamps de réfugiés deJénine,Deir Ghassaneh,Kalandia etJalazone, enCisjordanie mais aussi de Chatila et deBourj el-Barajneh àBeyrouth, l'école de musique de l'associationAl Kamandjâti, fondée àAngers en 2002 et installée àRamallah en 2008 parRamzi Aburedwan, forme des apprentis interprètes. Plus de 150 élèves s'inscrivent chaque année aux cours dethéorie de la musique et d’apprentissage d'un ou plusieursinstruments. L'association fournit instruments,pupitres etpartitions. Les cours sont assurés par des musiciens étrangers comme ceux de l'Orchestre arabo-andalou d'Anjou, de l'Orchestre de chambre de Paris ou le chefDiego Masson qui encadrent les jeunes bénévolement. Des concerts sont organisés en Cisjordanie mais parfois aussi enIsraël, souvent annulés en raison desconflits[4],[5].
Bande de Gaza![]() | Labande de Gaza contient 8 camps officiels hébergeant 478 854 réfugiés.
ancien camp :
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Cisjordanie![]() | LaCisjordanie contient 19 camps officiels hébergeant 176 514 réfugiés.
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Jordanie![]() | LaJordanie contient 10 camps officiels hébergeant 304 430 réfugiés. |
Liban![]() | LeLiban contient 12 camps officiels hébergeant 225 125 réfugiés.
camps détruits :
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Syrie![]() | LaSyrie contient 10 camps officiels hébergeant 119 776 réfugiés.
camps de réfugiés « non-officiels » :
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