Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Chassezac

44° 25′ 39″ N, 4° 19′ 13″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

le Chassezac
ruisseau des fourches
Illustration
Le Chassezac en basses eaux.
Carte.
Cours du Chassezac.
Loupe sur carte vertele Chassezac surOpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur84,6 km[1]
Bassin560 km2
Bassin collecteurleRhône
Débit moyen15,3 m3/s (Chambonas)[2]
Régimepluvio-nivalcévenol
Cours
SourceMoure de la Gardille,Margeride (1 503 m)
· LocalisationSaint-Frézal-d'Albuges
· Altitude1 403 m
· Coordonnées44° 35′ 12″ N, 3° 46′ 58″ E
Confluencel'Ardèche
· LocalisationSaint-Alban-Auriolles
· Altitude96 m
· Coordonnées44° 25′ 40″ N, 4° 19′ 14″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gaucheBorne
· Rive droiteAltier
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
DépartementsLozère,Gard,Ardèche
Régions traverséesOccitanie,Auvergne-Rhône-Alpes

Sources :SANDRE:« V5040500 »,Géoportail,Banque Hydro,OpenStreetMap
modifier 

LeChassezac est unerivièrefrançaise qui coule dans lesdépartements de laLozère, duGard et de l'Ardèche. Elle est le principalaffluent de l'Ardèche à laquelle elle apporte ses eaux en rive droite, et est donc un sous-affluent duRhône.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Source

[modifier |modifier le code]

D'une longueur de 84,6 kilomètres[1], le Chassezac prend sa source dans le département de laLozère, environ 20 km à l'est deMende, sur le flanc ouest duMoure de la Gardille (1 503 m) dans les monts de laMargeride, dans le nord de la commune deSaint-Frézal-d'Albuges[3].

Sa source se situe tout proche de celle de l'Allier qui alimente le versant Atlantique et dont la source se trouve sur le flanc Est du Moure de la Gardille.

Parcours

[modifier |modifier le code]
Le viaduc de Mirandol.

À sa naissance, le Chassezac commence par couler généralement vers le sud, sillonnant en une large boucle la commune deSaint-Frézal-d'Albuges. Il sert de limite sud de cette commune avec celle deBelvezet sur environ 2,6 km, prenant là une direction générale vers le sud-est qu'il garde jusqu'à sa confluence. Après ces 2,6 km il retraverse une dernière fois la commune deSaint-Frézal-d'Albuges avant de passer sur celle deChasseradès qu'il traverse d'ouest en est. Leviaduc ferroviaire de Mirandol se trouve immédiatement en amont de Chasseradès.

Le Chassezac rejoint la limite entre cette commune et celle dePrévenchères, une limite qu'il va marquer sur environ 1,9 km ; après quoi il quitte Saint-Frézal-d'Albuges mais continue de servir de limite de communes, entrePrévenchères au sud etPuylaurent au nord. C'est dans ce tronçon de son parcours qu'il rencontre lebarrage hydroélectrique de Puylaurent, environ 860 mètres après la confluence de son affluent en rive droite le ruisseau de Malaval[4],[note 1]. Ce barrage est, comme la rivière, partagé entre les deux communes dePrévenchères et deLa Bastide-Puylaurent. Son lac de retenue a deux branches : celle du Chassezac provenant du nord-ouest et elle aussi partagée entre les deux communes, et celle du ruisseau de Malaval provenant du sud et entièrement située surPrévenchères.

Le barrage du Raschas depuis sa rive droite.

C'est encorePrévenchères que le Chassezac traverse en direction nord-ouest/sud-est, et là aussi que se trouve le deuxième barrage sur son cours : lebarrage du Raschas[5], un peu plus de 4 km en aval du bourg.

À sa sortie de la commune, la rivière passe sur celle dePied-de-Borne en même temps que débutent lesgorges du Chassezac.

Il passe ensuite dans ledépartement de l'Ardèche.

Il se jette dans l'Ardèche en rive droite à deux kilomètres en aval de la ville deRuoms, sa confluence étant partagée entre les territoires deSaint-Alban-Auriolles et deSampzon.

Communes traversées

[modifier |modifier le code]

Le Chassezac traverse vingt-une communes[1] dans l'ordre suivant :

Bassin versant

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Organisme gestionnaire

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Affluents

[modifier |modifier le code]
La basse vallée du Chassezac.

Le Chassezac a cinquante affluents référencés[1] dont les plus importants sont :

Rang de Strahler

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Hydrologie

[modifier |modifier le code]

Le Chassezac à Chambonas

[modifier |modifier le code]

Lemodule du Chassezac a été observé et calculé pendant 37 ans àChambonas (1971-2007)[2]. Il se monte à 15,3 m3/s pour une surface de bassin de 507 km2 soit un peu moins de 90 % du total du bassin versant.

Le Chassezac est sujet à de fortes irrégularités. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques du régime pluvio-nival cévenol, avec des hautes eaux d'automne-hiver, prolongées au printemps par la fonte des neiges et les pluies, portant le débit mensuel moyen au niveau de 15 à 26 m3/s d'octobre à mai inclus (avec un double maximum, le premier en octobre-janvier, suivi d'une baisse légère, et le second en avril). Au mois de juin, le débit baisse fortement, ce qui mène rapidement à une courte période d'étiage en juillet-août, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 2,35 m3/s en août. À partir de septembre, la reprise est très rapide.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : V5045020 - Le Chassezac à
Chambonas pour un bassin versant de 507 km2[2]
(données calculées sur 37 ans)
Source :Banque Hydro -Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage ou basses eaux

[modifier |modifier le code]

LeVCN3 peut chuter jusque 0,82 m3/s, en cas de période quinquennale sèche.

Crues

[modifier |modifier le code]

Lescrues peuvent être extrêmement importantes et particulièrement dévastatrices[7],[8],[9]. En effet, leQIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 530 et 880 m3/s. Le QIX 10 se monte à 1 100 m3/s, ce qui correspond au débit moyen duRhône à l'aval deLyon. Quant aux QIX 20 et QIX 50, ils se montent à 1 300 m3/s et 1 600 m3/s.

Le débit instantané maximal enregistré à Chambonas pendant cette période de 37 ans a été de 1 800 m3/s le1er novembre 1976, tandis que le débit quotidien maximal était de 878 m3/s le 10 novembre de la même année. Cette crue de 1 800 m3/s était plus élevée que la crue cinquantennale définie par le QIX 50, et donc probablement centennale, et dans tous les cas fort exceptionnelle.

Lame d'eau et débit spécifique

[modifier |modifier le code]

À l'instar des rivières voisinesArdèche etBeaume, le Chassezac est un cours d'eau très abondant. Lalame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 1 024 mm annuellement, ce qui est très élevé, plus de trois fois supérieur à la moyenne française, tous bassins confondus (320 mm), et résulte des précipitations abondantes dans la région desCévennes. Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint32,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Le Chassezac àPrévenchères (48).

Protections environnementales

[modifier |modifier le code]

Le Chassezac fait l'objet d'un ensemble de mesures de protection environnementales.

La source du Chassezac est comprise dans lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 2 de la « Forêt de Mercoire »[10], soit 11 190 hectares sur sept communes[note 3] dont la partie nord de la commune deSaint-Frézal-d'Albuges.
LaZNIEFF continentale de type 2 des « Gorges du Chassezac, de laBorne et de l'Altier »[11] concerne les premières gorges rencontrées par le cours du Chassezac, qui sont situées immédiatement en amont deSainte-Marguerite-Lafigère et forment la limite de communes entrePrévenchères etPied-de-Borne, enLozère ; et non lesgorges du Chassezac en aval desVans dans le département de l'Ardèche. Elle couvre 5 808,5 hectares sur sept communes[note 4] et vise un habitat de "terrains en friche et terrains vagues".
Lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 de la « Vallée du Chassezac »[12] commence 1,2 km en aval dubarrage de Malarce[13] et s'arrête au pont du Nassier en aval desSalelles. Elle couvre donc environ 7,8 km du cours du Chassezac, et concerne 593,12 hectares sur les quatre communes deChambonas,Gravières,Malarce-sur-la-Thines etLes Salelles. Elle vise en priorité laloutre (Lutra lutra) - le barrage de Malarce, mis en eau en 1968, est muni d'une passe à loutre et à castor.
LaZNIEFF continentale de type 1 de la « Basse Vallée du Chassezac »[14] s'étire en un mince ruban le long du lit de la rivière. Elle commence à l'est du hameau de Chassagne sur la commune des Vans, au début des gorges ardéchoises du Chassezac, et continue jusqu'à la confluence avec l'Ardèche. Elle couvre 17,5 km du cours du Chassezac avec 357,28 hectares répartis huit communes[note 5].
Lazone spéciale de conservation (ZSC) du « Bois de Païolive etBasse Vallée du Chassezac »[15], unsite d'intérêt communautaire (SIC) selon ladirective Habitat de 6 217 hectares, s'étend sur douze communes d'Ardèche[note 6]. Pour ce qui concerne directement le Chassezac, elle commence elle aussi au début des gorges ardéchoises et continue jusqu'à la confluence avec l'Ardèche. Elle couvre en sus tout le cours duGranzon, affluent en rive droite du Chassezac et qui conflue sur la commune deBerrias-et-Casteljau 170 m avant que le Chassezac ne quitte la commune. Ce point du Chassezac correspond également à peu près à la limite Est dubois de Païolive. Cette ZNIEFF abrite 25 espèces animales inscrites sur l'annexe II de ladirective Habitat.
Une grande partie du cours du Chassezac traverse l'« aire d'adhésion duParc national des Cévennes »[16] ; il y pénètre à son entrée sur la commune dePrévenchères environ 5 km en amont dubarrage de Puylaurent, et en sort à la confluence en rive gauche de son affluent le ruisseau de l'Escourt[17], où le Chassezac passe de la commune deMalarce-sur-la-Thines à celle desSalelles. L'aire d'adhésion duparc national des Cévennes couvre également lesgorges du Chassezac incluses dans labasse vallée du Chassezac en aval desVans.
Le Chassezac sert de limite sud-ouest duparc naturel régional (PNR) des « Monts d'Ardèche »[18] depuisSainte-Marguerite-Lafigère jusqu'à ce qu'il atteigne la commune deGravières vers le hameau de Beaujeau. Là il pénètre dans le parc en même temps qu'il sert de limite de communes entreGravières au sud etMalarce-sur-la-Thines au nord. Il y reste jusqu'à sa sortie de la commune desSalelles au hameau de Montachard, puis le quitte le temps de traverser la commune de Chambonas (qui est entièrement exclue du parc des Monts d'Ardèche). Le Chassezac se retrouve de nouveau en limite de parc en arrivant sur la commune desAssions et le quitte définitivement lorsqu'il croise la D104A Chambonas-Lablachère.

Curiosités

[modifier |modifier le code]

Le Chassezac, qui fait partie du bassin méditerranéen, prend source près de laligne de partage des eaux des Cévennes. Sa source se trouve proche à vol d'oiseau de celles de grandes rivières françaises qui alimentent le versant atlantique :

L'antre du Diable, ouPerle des Cévennes considéré comme richesse de l'Occitanie et des Cévennes, est un canyon de granit long de 7 km et profond d'environ 400 m, situé dans lesgorges du Chassezac au niveau dePied de Borne. Très difficile d'accès, il est cependant visible depuis le belvédère dela Garde Guérin.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Ne pas confondre ce ruisseau de Malaval (V5040540), affluent en rive droite venant de lamontagne du Goulet et confluant au lac dubarrage de Puylaurent, avec son homonymele ruisseau de Malaval (V5041120) affluent en rive gauche passant àChasseradès et confluant environ 6 km avant le barrage de Puylaurent.
  2. Abréviations : rd pourrive droite et rd pourrive gauche.
  3. Les sept communes de la ZNIEFF de laForêt de Mercoire sont :
    La Bastide-Puylaurent,Chasseradès,Chaudeyrac,Cheylard-l'Évêque,Luc,Montbel etSaint-Frézal-d'Albuges.
  4. Les communes concernées par laZNIEFF des « Gorges du Chassezac, de laBorne et de l'Altier » sont :
    Malons-et-Elze,Peyremale,Altier,Pied-de-Borne,La Bastide-Puylaurent,Prévenchères etVillefort.
  5. Les communes concernées par laZNIEFF de la « Basse Vallée du Chassezac » sont, d'amont en aval :
    Les Assions,Les Vans,Berrias-et-Casteljau,Chandolas,Beaulieu,Grospierres,Saint-Alban-Auriolles etSampzon.
  6. Les douze communes de la ZSC du « Bois de Païolive etBasse Vallée du Chassezac » sont :
    Les Assions,Banne,Beaulieu,Berrias-et-Casteljau,Chandolas,Grospierres,Joyeuse etLablachère,Saint-Alban-Auriolles,Saint-Genest-de-Beauzon,Sampzon etLes Vans.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etdSandre, « Fiche cours d'eau - Rivière le Chassezac (V5040500) »(consulté le)
  2. ab etcBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Chassezac à Chambonas (V5045020) »(consulté le)
  3. « Position de la source du Chassezac, Saint-Frézal-d'Albuges » surGéoportail. surgéoportail.gouv.fr.
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Malaval (V5040540) », affluent en rive droite venant de lamontagne du Goulet.
  5. « le barrage du Raschas sur le site du Comité Français des Barrages et Réservoirs », surwww.barrages-cfbr.eu(consulté le)
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Salindres (V5040860) »(consulté le)
  7. Michel Appourchaux, « Lacrue du Chassezac du 21 septembre 1980 »,La Viste. Voir et connaître le Pays des Vans,no 2,‎
  8. Michel Appourchaux, « Lacrue du 21 septembre 1980 auxVans et dans ses environs : dans cahier consacré à l'eau au Pays des Vans. Souterraine ou vive, domestiquée ou violente »,Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent,no 60,‎
  9. Christian Lallement, « Formation et surveillance descrues du Chassezac : dans cahier consacré à l'eau au Pays des Vans. Souterraine ou vive, domestiquée ou violente »,Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent,no 60,‎
  10. « Forêt de Mercoire » - 910007376. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  11. « Gorges du Chassezac, de la Borne et de l'Altier » - 910007383. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  12. « Vallée du Chassezac » - 820030036. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  13. Barrage de Malarce. EDF, dossier de presse. Surmalarce-sur-la-thines.com.
  14. « Basse vallée du Chassezac » - 820030019. Fiche et cartographieZNIEFF Natura 2000.
  15. « Bois de Païolive et Basse Vallée du Chassezac » - FR8201656. Fiche et cartographieZSC Natura 2000.
  16. « Parc national des Cévennes, aire d'adhésion » - FR3400004. Fiche et cartographie Natura 2000.
  17. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de l'Escourt (V5043760) ».
  18. « Parc naturel régional desMonts d'Ardèche » - FR8000041. Fiche et cartographie Natura 2000.
Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
v ·m
Entre 300 et 500 km
Entre 100 et 300 km
Entre 50 et 100 km
Entre 30 et 50 km
Entre 10 et 30 km
Moins de 10 km
Longueur inconnue
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chassezac&oldid=225543194 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp