Au, Charnas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), forêts (28 %), cultures permanentes (23 %), zones urbanisées (14 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de ces seigneurs est aussi lié à une chapelle Notre Dame au village. Girard de Fontanes y a été enterré en 1543. Cette chapelle aurait été peu à peu agrandie en église vers 1761 par les religieux du prieuré local[13].
Ce n'est qu'à partir de 1980 que la commune s'est repeuplée rapidement grâce à la construction de maisons individuelles. Elle a dépassé en 2015 les900 habitants. La plupart de ces habitants travaillent dans la Vallée du Rhône et mettent généralement un certain temps avant de s'intégrer au reste de la population[14].
La réputation traditionnelle de Charnas reste attachée au vin, avec une production de qualité assurée par huit éleveurs producteurs. La commune compte aussi sept producteurs de fruits.
Au niveau sportif, la commune se distingue par un important club de volley-ball[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2022, la commune comptait 918 habitants[Note 2], en évolution de −0,22 % par rapport à 2016 (Ardèche : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2015, la commune comptait une dizaine d'associations et recensait une trentaine d'événements dans l'année.
Liste des associations :
ACCA, retraités UNRPA, Sou des Écoles, confrérie de Saint-Vincent, association des jeunes AJC, batterie fanfare, théâtre amateur La Charnaude, Bibliothèque, volley-ball FRJEP, Les Vieux Volants Ardéchois, Le Fil Do Ré, AFR Félines Vinzieux Charnas, ADMR Peaugres Félines Charnas[21].
Elle a été créée en 1878, comme association d'entraide entre viticulteurs, dont le patron est saint Vincent. Cet esprit d'entraide fonctionne toujours aujourd'hui en cas de besoin. Les membres ont pris aussi l'habitude de prendre en charge les funérailles de leurs confrères ou des membres de leur famille, entre l'église et le cimetière. Peu à peu, la confrérie a été ouverte à d'autres habitants de la commune et elle rassemble aujourd'hui88 membres, exclusivement masculins.
Son année est ponctuée de trois temps forts : la Saint-Vincent est fêtée le dimanche qui suit le22 janvier, avec un casse croûte qui suit l'assemblée générale annuelle. Fin juillet, la fête du Vin permet aux vignerons locaux de présenter leurs produits dans le village. Un grand repas et une animation de soirée concluent la journée. Depuis quelques années, la confrérie organise fin janvier une fête de la Pomme[1].
Les Vieux Volants Ardéchois
L'auto rencard mensuel des Vieux Volants Ardéchois, à Serrières.
Cette association originale de création artistique associe mode et spectacle. Mode d'abord avec la création chaque fois de quantité de costumes originaux autour de la créatrice de mode Rachel Magnard (Les Toiles d'MR). Mais le spectacle créé chaque année rajoute scénographie, musique, chant, danse, autour notamment de Nelly Magnard. Les deux sœurs ont créé cette association en 1998 à la suite d'un spectacle monté pour la Fête des Vins. Elle rassemble une trentaine de volontaires et d'amateurs, qui seront modèles, actrices, musiciens, habilleuses ou techniciens. Les spectacles ont été donnés dans des lieux divers. En 2015, le show « Lune ou Lautre » a été représenté au Cirque Imagine de Lyon devant400 spectateurs avec20 artistes sur scène et15 musiciens[1].
Au niveau sportif, Charnas a la particularité de posséder un important club de volley-ball. Il a été créé dans les années 1970 par l'instituteur local, qui a monté une première équipe. D'autres pratiquants l'ont ensuite rejoint et la cour de l'école publique a permis aux écoliers et écolières de s'intéresser à ce sport. Vers 1988, le club a souhaité monter en division supérieure, mais un gymnase était nécessaire dans ce championnat. C'est finalement un mécène local qui en a financé la construction, et qui en a légué la propriété au club. Ce cadeau est cependant aussi une servitude, mais des conventions avec la mairie allègent le budget d'entretien.
Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune de Charnas :
L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de lapresse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay.
L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Charnas sont rattachées à la paroisse Sainte Croix du Rhône. le presbytère est situé sur territoire de la commune et dépend dudiocèse de Viviers[22].
La municipalité a mis en gérance un local pour commerce multiservices. Le salon de coiffure créé aussi par la commune a par contre été racheté par son exploitante.
La chapelle gothique.Les vitraux ont été restaurés en 2015.
L'église Saint-Étienne de Charnas comporte deux parties de styles différents. Orientée vers l'est, la nef est relativement haute et étroite, et ouvre sur un transept et un chœur de style roman. Plusieurs traditions font remonter sa construction aux environs de 1760. Le clocher, carré et bâti au-dessus du transept, semble aussi plutôt roman.
Une chapelle de style différent se trouve côté sud, réalisée en style gothique débutant ouvragé avec pierres apparentes. Elle pourrait être tout aussi bien une chapelle plus ancienne ou une chapelle rajoutée par la suite par les seigneurs de Cheymé. Les vitraux de l'église sont modérément anciens, datés pour la plupart de 1879. Mais ils offrent la qualité de peinture et de coloris d'un maître verrier réputé. Ils ont été restaurés en 2015.
À l'extérieur, au nord, les religieux ont fait construire le « puits du prieuré »[1],[13].
La commune abrite une partie de la zone protégée du Vallon du Limony. D'une superficie de129 hectares, elle est classéezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Le vallon du Limony, fortement encaissé avant son débouché sur la plaine rhodanienne, abrite notamment le Crapaud accoucheur, et constitue également le terrain de chasse du Busard Saint-Martin. Entre autres rapaces, le Circaète Jean-le-Blanc et le Milan noir installent leurs nids dans les arbres des pentes[23].
Plusieurs itinéraires de Petite Randonnée sont balisés sur la commune : traversée du plateau et descente sur les coteaux du Rhône.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑abcdefgh etiArticles de François Bassaget dansle Dauphiné libéré du jeudi 30 juillet 2015.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)