| Charlot Salwai | |
Charlot Salwai en novembre 2016. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Premier ministre de Vanuatu | |
| – (1 an, 4 mois et 5 jours) | |
| Président | Nikenike Vurobaravu |
| Gouvernement | Salwai II |
| Prédécesseur | Sato Kilman |
| Successeur | Jotham Napat |
| – (4 ans, 2 mois et 9 jours) | |
| Président | Baldwin Lonsdale Esmon Saimon(intérim) Tallis Obed Moses |
| Gouvernement | Salwai I |
| Prédécesseur | Sato Kilman |
| Successeur | Bob Loughman |
| Député représentant l'île de Pentecôte | |
| En fonction depuis le (23 ans, 6 mois et 26 jours) | |
| Élection | 2 mai 2002 |
| Réélection | 2004, 2008, 2012, 2016 |
| Biographie | |
| Date de naissance | (62 ans) |
| Nationalité | vanuataise |
| Parti politique | Union des partis modérés(2002-2012) Mouvement de réunification pour le changement(depuis 2012) |
| Profession | comptable |
| Premiers ministres de Vanuatu | |
| modifier | |
Charlot Salwai, né le[1], est unhomme d'Étatvanuatais,Premier ministre de Vanuatu de février 2016 à avril 2020 et d'octobre 2023 à février 2025.
Originaire de l'île de Pentecôte, Charlot Salwai fait partie de laminorité francophone du pays[2],[1].
Il effectue sa scolarité dans un collège technique enNouvelle-Calédonie, puis au lycée Blaise Pascal de ce même pays, dans les années 1980. À l'issue du secondaire, il ne poursuit pas d'études supérieures et entre directement dans la vie active[1].
Charlot Salwai est employé comme comptable par plusieurs institutions de son pays, dont la banque de développement entre 1987 et 1991. De 1991 à 1995, il est secrétaire privé du Premier ministreMaxime Carlot Korman. Il occupe ensuite une série de postes administratifs ou de conseiller dans divers ministères de 1996 à 2002. En 2002, il estélu député de l'île de Pentecôte auParlement national, sous l'étiquette de l'Union des partis modérés (parti francophone de centre-droit). Il conserve son siège lors des élections législatives de 2004, 2008, 2012 et 2016. En 2012, il quitte l'UPM, et participe à la fondation du partiMouvement de réunification pour le changement, composé d'autres transfuges de l'UPM[1].
Le Premier ministreSerge Vohor (UPM) le nomme ministre du Commerce en juillet 2004, puis ministre des Terres et des ressources naturelles d'août à décembre 2004. À la suite de la chute du gouvernement Vohor en décembre, Charlot Salwai est élu vice-chef de l'opposition parlementaire, face au gouvernement deHam Lini (issue de la gauche anglophone). En septembre 2008,Edward Natapei, duVanua'aku Pati, est élu Premier ministre à la tête d'un large gouvernement de coalition et nomme Salwai ministre de l'Éducation. En novembre 2012, le Premier ministreSato Kilman le nomme ministre des Finances. En mars 2013, le gouvernement Kilman perd le pouvoir et Charlot Salwai devientchief whip de l'opposition parlementaire. En mai 2014, le nouveau Premier ministreJoe Natuman le nomme ministre de l'Intérieur. Il conserve ce poste jusqu'à la chute du gouvernement Natuman en juin 2015[1].
Le 11 février 2016, à la suite d'élections législatives, les députés le portent à la tête d'un large gouvernement de coalition, bien que son parti (RMC) n'ait que trois sièges au Parlement. Il est perçu comme un candidat de compromis entre les partis nationalistes, principalement anglophones, et les partis francophones de centre-droit[2].
Le 3 février 2021, Charlot Salwai est condamné à deux ans et trois mois de prison avec sursis pourparjure, et perd de ce fait son siège de député auParlement[3]. Leprésident de la RépubliqueTallis Obed Moses lui accorde en septembre lagrâce présidentielle, en même temps qu'à deux autres anciensPremiers ministres :Joe Natuman, condamné en 2018 pourentrave à la justice, etSerge Vohor, condamné en 2015 pourcorruption et entrave à la justice, emprisonné durant dix-huit mois et que le précédent président,Baldwin Lonsdale, avait refusé par principe de gracier[4].
Le 6 octobre 2023,le gouvernement dirigé parSato Kilman est renversé par le vote d'unemotion de censure au Parlement par 27 voix contre 0 et Charlot Salwai est élu Premier ministre par 29 voix[5].
En décembre 2023 il fait adopter par les députés un projet de loi visant à formaliserles partis politiques afin de stabiliserla vie politique du pays. Conformément àla Constitution, ce projet est soumisà un référendum, le premier de l'histoire du pays, qui se tient avec succès le 29 mai 2024[6].
En novembre 2024, faisant face à une énième motion de censure, Charlot Salwai obtient du président Nikenike Vurobaravu une dissolution du Parlement et la tenue denouvelles élections anticipées pour janvier[7]. Avec 11,7 % des voix, son parti progresse en termes de suffrages mais n'obtient que cinq sièges[8]. Charlot Salwai renonce à briguer la direction du gouvernement et apporte son soutien àJotham Napat dans le cadre d'une coalition[9].
| ||