Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Charleville-Mézières

49° 46′ 19″ nord, 4° 42′ 58″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCharleville etMézières.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Comment faire ?

Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur lapage de discussion.

Pour une aide détaillée, merci de consulterAide:Wikification.

Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau etaméliorer la mise en forme d'un autre article.

Charleville-Mézières
De haut en bas et de gauche à droite : laplace Ducale, lemusée Arthur Rimbaud, la fontaine deCharles de Gonzague, l'hôtel de ville, le faubourg d’Arches et la tour du Roy des remparts de Mézières.
Blason de Charleville-Mézières
Blason
Image illustrative de l’article Charleville-Mézières
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementArdennes
(préfecture)
ArrondissementCharleville-Mézières
(chef-lieu)
IntercommunalitéArdenne Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Boris Ravignon
2020-2026
Code postal08000
Code commune08105
Démographie
GentiléCarolomacériens
Population
municipale
45 634 hab.(2022en évolution de −2,24 % par rapport à 2016)
Densité1 451 hab./km2
Population
agglomération
57 068 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 46′ 19″ nord, 4° 42′ 58″ est
Altitude228 m
Min. 133 
m
Max. 197 
m
Superficie31,44 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineCharleville-Mézières
(ville-centre)
Aire d'attractionCharleville-Mézières
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deCharleville-Mézières-1, deCharleville-Mézières-2, deCharleville-Mézières-3 et deCharleville-Mézières-4
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière etdeuxième circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Charleville-Mézières
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Charleville-Mézières
Géolocalisation sur la carte :Ardennes
Voir sur la carte topographique des Ardennes
Charleville-Mézières
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Charleville-Mézières
Liens
Site webcharleville-mezieres.fr
modifier 

Charleville-Mézières (prononcé[ ʃaʁ.lə.vil me.zjɛʁ]) est unecommune française située dans le département desArdennes, en régionGrand Est. Elle est divisée en quatre cantons.

En 2022, la ville compte 45 634 habitantsintra-muros[1], son agglomération 57 068 habitants[2], son aire d'attraction 124 644 habitants[3] et la communauté d'agglomérationArdenne Métropole qu'elle forme avec la ville de Sedan, 120 380 habitants[4],[5].

Avant lafusion des deux communes principales en 1966, lesgentilés respectifs étaientCarolopolitains pourCharleville etMacériens pourMézières. Ses habitants sont appelés lesCarolomacériens ou plus couramment lesCarolos[6].

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La ville est située dans la régionGrand Est, dans le département des Ardennes dont elle est le chef-lieu, à 19 km à l'ouest deSedan, à 89 km au nord-est deReims, à 239 km au nord-est deParis.

Elle est distante de 10 km de la frontière belge, à 90 km au sud deCharleroi, à 108 km au sud deNamur et à 150 km deBruxelles, ainsi qu'à 130 km à l'ouest deLuxembourg.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes sontAiglemont,Bogny-sur-Meuse,Damouzy,La Francheville,La Grandville,Montcy-Notre-Dame,Nouzonville,Prix-lès-Mézières,Saint-Laurent,Villers-Semeuse etWarcq.

Carte
Les limites communales de Charleville-Mézières et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deCharleville-Mézières
DamouzyBogny-sur-Meuse
Nouzonville
Montcy-Notre-Dame
Aiglemont
La Grandville
WarcqCharleville-MézièresSaint-Laurent
Prix-lès-MézièresLa FranchevilleVillers-Semeuse

Superficie

[modifier |modifier le code]

La commune de Charleville-Mézières s'étend sur3 144 hectares[7],[8],[9] depuis la fusion des communes qui a eu lieu en 1966.

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières est traversée par laMeuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. La Vence se jette dans la Meuse après avoir longé Mézières par le sud. La vallée dans laquelle s'est développée l'agglomération est sujette aux inondations, comme en et en.

Charleville-Mézières a aussi la particularité de se situer à la limite entre leBassin parisien au sud et lemassif ardennais au nord, avec lemont Olympe (196 m) dominant la ville. L'altitude de la ville est de 150 m à la préfecture.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Charleville-Mézières.

La commune est dans lebassin versant de la Meuse au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, lecanal de l'Est (branche-nord), la Vence, le ruisseau de Marbay, la déviation du square de Mialaret, le ruisseau du Relais, le ruisseau de Damouzy, le ruisseau de L'étang Garot, le ru de Warne, le ruisseau de la fontaine du Prince et le ruisseau du pré Allard[10],[Carte 1].

La Meuse, d'une longueur de 486 km dans sa partie française, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune duChâtelet-sur-Meuse, à409 mètres d'altitude et se jette dans lamer du Nord après un cours long d'approximativement950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[11]. Elle constitue une double boucle dont le tracé de la première constituaient les limites de l'ancienne commune de Mézières et celui de la deuxième aux limites de l'ancienne Montcy-Saint-Pierre, se développant sur une longueur d'environ 13,4 km, constituant la limite séparative de la commune avec les communes adjacentes.

Le canal de l'Est (branche-nord), d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relieGivet àTroussey, où il rejoint lecanal de la Marne au Rhin[12]. Il se superpose par endroits, dans la commune, à la Meuse.

LaVence, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune deLaunois-sur-Vence et rejoint la Meuse dans la commune, après avoir traversé13 communes[13].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la Warenne (9,6 ha)[Carte 1],[14].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat des Ardennes.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[15]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[16]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[17] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[18]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[19],[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de4,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm[21],[22]. La température maximale relevée sur cette station est de39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,5 °C, atteinte le1er janvier 1997[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station CHARLEVILLE-MEZ (08)- alt : 145 m, lat : 49°46'58"N, lon : 4°38'35"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1990 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,3−0,612,86,69,911,811,28,25,82,80,45
Température moyenne (°C)2,73,16,29,112,8161817,614,110,46,13,39,9
Température maximale moyenne (°C)5,66,911,315,31922,124,123,920159,36,114,9
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
01.01.1997
−16,7
18.02.1991
−13,8
13.03.13
−8,5
08.04.03
−4,4
18.05.1991
−2,4
05.06.1991
1,7
11.07.1993
0,4
30.08.1993
−3,4
30.09.18
−6,7
30.10.1997
−11,8
24.11.1998
−16,4
21.12.09
−17,5
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
15
05.01.1999
21,7
27.02.19
24,4
31.03.21
28,1
25.04.07
31,2
28.05.17
34,9
28.06.11
39,2
25.07.19
37
12.08.03
34,4
15.09.20
27,7
01.10.11
19,9
07.11.15
15,7
30.12.22
39,2
2019
Ensoleillement (h)50,469128,1176,7197,3202,9214,2198,6152,596,848,440,71 575,5
Précipitations (mm)100,478,368,656,667,666,872,374,463,480,183,8116,1928,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
46,4
25.01.1995
38,6
24.02.1997
29,2
06.03.07
28,3
29.04.18
35,9
27.05.18
69,9
28.06.11
45,7
13.07.21
35,9
15.08.10
40,7
08.09.17
51,2
09.10.24
36,8
10.11.02
59,2
24.12.13
69,9
2011
Source :« Fiche 8105005 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−0,3
100,4
 
 
 
6,9
−0,6
78,3
 
 
 
11,3
1
68,6
 
 
 
15,3
2,8
56,6
 
 
 
19
6,6
67,6
 
 
 
22,1
9,9
66,8
 
 
 
24,1
11,8
72,3
 
 
 
23,9
11,2
74,4
 
 
 
20
8,2
63,4
 
 
 
15
5,8
80,1
 
 
 
9,3
2,8
83,8
 
 
 
6,1
0,4
116,1
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[23], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Charleville-Mézières est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charleville-Mézières, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,6 %), forêts (24,7 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %),terres arables (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Transports routiers

[modifier |modifier le code]

Pour se rendre à Charleville-Mézières à partir de Paris, il faut prendre l'autoroute A4 direction Reims /Strasbourg puis l'autoroute A34, ce dernier tronçon de 80 km étant gratuit ; il forme la partie sud du Y ardennais versBruxelles /Amsterdam (branche ouest) etLiège /Cologne (branche est).Lille, (puisArras etCalais) ainsi queMetz (puis Strasbourg) sont à 2 heures de voiture. Une nouvelle autoroute, constituant l'axe nord-ouest du Y relie Charleville-Mézières à la frontière belge, vers Charleroi en Belgique, chaînon manquant entre Bruxelles etDijon qui offrirait un itinéraire plus court que par Metz. Les travaux ont débuté en 2010 et se sont terminés en 2018, record de chantier de près de huit ans pour une portion d'autoroute de 31 km, c'est sans conteste[réf. nécessaire] la portion d'autoroute non concédée la plus chère au kilomètre construite en France.

Autoroutes
[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières est reliée àRethel, puis Reims et Paris (autoroute A4 etA26) et à Sedan, avec ensuite une bifurcation vers la Belgique (Bouillon puisLiège et laRuhr), par l'autoroute A34. Elle est également reliée à la Belgique (Charleroi puisBruxelles et lesPays-Bas), parRocroi par l'autoroute A304 (depuis le 31 juillet 2018)[26]. L'autoroute (partie centrale de la rocade Nord-Lorraine) devant relier Sedan à Metz est arrêtée àDouzy et la partie en direction du Nord de la France, à partir de l'A304 à l'ouest de Charleville-Mézières, n'est pas programmée.

Routes nationales
[modifier |modifier le code]
Routes départementales
[modifier |modifier le code]

La ville de Charleville-Mézières est desservie par plusieurs lignes de cars à longues distances (FlixBus,BlaBlaCar Bus).

Transports ferroviaires

[modifier |modifier le code]

LeTGV Est met lagare de Charleville-Mézières àh 35 min de lagare de Paris-Est depuis juin 2007. Trois allers-retours sont proposés avec la capitale. Une ligne existe versGivet et la Belgique mais elle n'est plus utilisée après la frontière : la ligne y est simplement entretenue (TER puis bus). Quant aux liaisons vers laChampagne-Ardenne, l'Aisne, leNord et laLorraine, elles se font grâce auxTER. Charleville-Mézières compte aussi une ligne RDTA vers Sorendal (Les Hautes-Rivières) par Bogny-sur-Meuse.

  • La gare.
    La gare.
  • Le kiosque de la gare.
    Le kiosque de la gare.

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières dispose d'un réseau d'autobus urbains de 25 lignes — appelétransports de l'agglomération de Charleville-Mézières-Sedan (TAC) — desservant l'ensemble de la ville et le versant est de l'agglomération Ardenne Métropole, exploité par laRATP Dev. Les quatre lignes principales (1, 2, 4 et 5) fonctionnent deh à20 h[27]. Elles passent par chacune des stations sur leurs lignes toutes les20 min, deh à20 h.

LigneDestinations
1Bellevue du Nord ↔ Centre CommercialVillers
2Clouet ↔ Val de Vence 2
2CGare Centrale ↔ Campus Sup Ardenne
3Gernelle /La Grandville /Aiglemont ↔ Gare Centrale
4Etion Village ↔ Centre Commercial La Croisette
5La Havetière / Grande Terre / La Houillère ↔ CRS 23 /Warcq / Les Granges Bertholet
6Gare deNouzonvilleNeufmanil /Gespunsart
7Montcy-Notre-DamePrix-lès-Mézières
8La Francheville ↔ Gare Centrale
9Gare deNouzonville ↔ Nevers
10Lumes Rult ↔ Nevers
11Fagnon viaPrix-les-Mézières ↔ Gare Centrale
12Arreux ↔ Nevers / Meillier Fontaine
13Sécheval ↔ Nevers
14Tournes Mairie /Haudrecy ↔ Gare Centrale
15Chalandry-Elaire ↔ Gare Centrale
16Tournes /Cliron ↔ Nevers
17Ville-sur-Lumes ↔ Gare Centrale / Nevers / Jacques Félix
18Nevers ↔ Centre Aquatique
A1Charleville-Mézières ↔ Gare deSedan viaVrigne-aux-Bois
A2Charleville-Mézières ↔ Quai de la Régente (Sedan) via Flize
MGare deNouzonville / La Houillère ↔ Victor Hugo

Une desserte fluviale tournée vers la plaisance

[modifier |modifier le code]

Si la Meuse est un fleuve navigable permettant une liaison avec la Belgique et les Pays-Bas, le trafic fluvial de marchandises débute réellement àGivet, en limite de la France et de la Belgique, où d'ambitieux projets de modernisation de son port sont envisagés. En effet, les écluses en aval de Givet sont adaptées à des bateaux de 1 350 tonnes alors que c'est legabarit Freycinet (300/350 t) qui est toujours en application en amont.

À Charleville-Mézières, le trafic fluvial est à vocation touristique et des bateaux de plaisance, dont des péniches aménagées en bar, boîte de nuit ou en restaurant, accostent les quais de la ville.

  • La Meuse vue de la passerelle du Mont-Olympe.
    La Meuse vue de la passerelle du Mont-Olympe.
  • La Meuse vue du quai Rimbaud.
    La Meuse vue du quai Rimbaud.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières est traditionnellement nomméeCharluville enardennais[28].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Carte
Territoire de la commune au début des années 1960.

Charleville-Mézières a réuni en plusieurs décennies des communes adjacentes pour devenir la commune qu'elle est actuellement. À l'origine,Charleville (XVIIe siècle) fondée parCharles de Gonzague etMézières (Xe siècle) sont les villes mères de l'agglomération. Elles fusionnent en 1966 avecMontcy-Saint-Pierre,Étion etMohon.

La nouvelle église d'Étion.

Étion

[modifier |modifier le code]

Aussi appeléEstionum ouEltio, le village apparaît dans une charte de relative à l’abbaye de Sept-Fontaines[29]. Il dépendait alors de la paroisse de Tournes, avant d’être rattaché ultérieurement à celle deWarcq[29].

Selon la tradition locale, le village aurait été brûlé par les troupes du comte de Nassau qui se retiraient devantBayard lors du siège de Mézières en[réf. nécessaire]. Les synthèses historiques sur le siège attestent des destructions dans plusieurs villages proches de Mézières, ainsi que le passage du comte de Nassau « ravageant » la frontière ardennaise à l’été 1521[30],[31],[32].

Plusieurs communautés religieuses régionales possèdent au fil des siècles des biens à Étion ou dans son voisinage : l’abbaye prémontrée de Laval-Dieu, le prieuré du Mont-Calvaire de Bélair, les Sépulcrines de Charleville, ainsi que les chanoines de Braux et de Mézières[réf. nécessaire][33],[34],[35],[36].

AuXIXe siècle, le travail à domicile des cloutiers — activité caractéristique du nord des Ardennes — prospère sous la houlette de plusieurs marchands-patrons ; le village se développe et la population augmente[37],[38].

Le poèteJean-Baptiste Clément vient soutenir les habitants[réf. nécessaire]. Il est attesté actif dans les Ardennes à la fin duXIXe siècle, où il fonde et dirige à Charleville les journauxL’Émancipation puisL’Émancipateur[39],[40], sans qu’aucune source ne documente un passage spécifique à Étion.

Le, les troupes coloniales subissent dans la localité un intense bombardement qui détruit l’église et contraint les forces françaises à se replier[29]. Les habitants vivent ensuite pendant plusieurs années dans des baraques en bois provisoires[réf. nécessaire].

La commune d’Étion est finalement intégrée à Charleville-Mézières lors de la fusion intercommunale effective le[41].

Castrice

[modifier |modifier le code]

Originellement, lesRomains avaient construit, sur la voie romaine reliantReims (Durocortorum) àCologne (Colonia Agrippinensium), sur une colline dans une boucle de laMeuse, la cité deCastrice (Castricum)[réf. nécessaire]. L’axe antique reliant Reims à l’est de la Gaule est documenté par les recherches archéologiques et historiques ; des travaux de synthèse et des observations de terrain montrent la permanence de cette desserte dans le secteur de Reims vers Charleville-Mézières[42],[43],[44].

Letraité de Verdun de, qui consacre la partition de l’Empire deCharlemagne, fixe laMeuse comme frontière entre laFrancie occidentale et laFrancie médiane[45]. La Francie médiane est rapidement divisée, notamment enLotharingie au nord. Lepagus Castricius (Castrensis pagus), cité par les sources carolingiennes, relève alors de la Lotharingie[46],[47],[48].

Mézières

[modifier |modifier le code]

Mézières quant à elle aurait été fondée en899[49]. L'étymologie du nom Mézières vient du latinMaceriae dont la signification peut être ruines ou fortifications[50].

Castrice fut détruite par le feu auXe siècle ; Erlebade, comte deCastrice, fit reconstruire à proximité une enceinte autour de lamotte castrale sur laquelle s'élevait un château disparu. Ces remparts modernisés auXVIe siècle sont conservés sur presque un tiers de leur longueur d'origine. Il en reste laporte de Bourgogne, la tour du Roy, la porte du Theux, latour Milard et quelques tronçons d'anciennesmurailles. La citadelle qui date des guerres de religion (1591 et années suivantes) et la ville se trouvent sur la rive droite de la Meuse, elles dépendent cependant des rois de France en raison des méandres parcourus par le fleuve autour du site.

Mézières
  • Mézières blasonnait comme leduché de Rethel, mais avait remplacé unrâteau par soninitiale :« De gueules, à deux râteaux d'or en chef, et à la lettre capitale M du même en pointe ».
Le château de Mézières finXVe-débutXVIe siècle parClaude Chastillon.

Uneéglise dédiée àNotre-Dame est construite de 1499 à 1611 et, en novembre 1571, y est célébré le mariage deCharles IX et d'Élisabeth d'Autriche. L'édifice devientbasilique en 1946. Des restaurations sont entreprises ensuite avec notamment des vitraux deRené Dürrbach, collaborateur dePablo Picasso. Des restaurations sont effectuées sur le portique sud au cours desannées 2010.

En 1521,Bayard défend la ville de Mézières contre les troupes impériales deCharles Quint.

Le siège de 1521 a eu une conséquence importante sur le développement de la ville. Il a, en effet, démontré l'importance de la place de Mézières pour la défense du royaume. La ville devient une citadelle enfermée dans un système de défense important entravant son développement. Lorsque Charles de Gonzague crée en 1606 la ville nouvelle de Charleville sur les terres de sa principauté souveraine d'Arches, cette ville de Mézières voit par contre sa population passer rapidement de 1 600 chefs de famille à 200.

Arches et Charleville

[modifier |modifier le code]

L'existence de la petite cité d'Arches est bien antérieure à celle de la ville de Charleville, et même celle de Mézières : la localité est peuplée à partir de l'époque gallo-romaine, mais surtout au début de la dynastie carolingienne (avant 800). Les historiens se divisent quant à l'origine du nom Arches : l'existence d'un pont muni de plusieurs arches qui rejoignait la rive de l'actuel Mont-Olympe pourrait l'expliquer[51]. Arches se situait au nord-ouest de l'actuelleplace Ducale, à l'emplacement des rues Jean-Baptiste-Clément, Noël, Condé, Baron-Quinart, Daga, de l'Orme, d'Euskirchen (construite sur l'ancienne cour de Neuville) et la place de Condé.

Fontaine deCharles de Gonzague.

Le, le jour même de ses 26 ans, Charles de Gonzague,duc de Nevers etde Rethel, décide la création de Charleville pour en faire lacapitale de sa nouvelle principauté souveraine d'Arches, appuyée sur son duché de Rethel et sur l'antiquecomté de Castrice.

Plan de Charleville, en haut et de la citadelle de Mézières auXVIIIe siècle, (musée de l'Ardenne).

Le lieu choisi est situé à environ 45 km au nord de l'ancienne capitaleRethel, dans un double méandre de la Meuse. La citadelle de Mézières occupe déjà l'accès à la boucle la plus au sud, en rive gauche. La cité de Charleville se trouve un peu plus au nord dans le méandre suivant, à côté du hameau d'Arches ; une forteresse située au nord et en regard de Charleville, à l'emplacement même de l'ancienne Castrice, dans la deuxième boucle, en assure la défense.

L'intérêt de l'emplacement de la nouvelle cité est qu'elle se trouve sur le territoire de l'ancien comté de Castrice, dépendant duSaint-Empire romain germanique et donc libérée des règles économiques du royaume de France. Cependant, l'activité de Mézières est asphyxiée par le statut de ville de garnison et par la contrainte de commercer avec le royaume. Les négociants de Mézières qui s'installent à Charleville ont toute latitude pour commercer avec les villes au nord telles queDinant,Charleroi,Namur etLiège et surtout ne sont pas soumis à lagabelle. Comme la petite localité d'Arches compte seulement300 habitants, la création de la nouvelle ville ne rencontre pas de réelles contraintes urbanistiques.

Outre son désir d'afficher son rang de prince souverain, Charles de Gonzague, fervent catholique, entend faire de sa nouvelle capitale un bastion de laContre-Réforme : la nouvelle cité ducale est ainsi destinée à rivaliser avecSedan, autre capitale princière mais devenue fief protestant. Charles fait appel à l'architecteClément II Métezeau, frère deLouis Métezeau, architecte de la place Royale (place des Vosges) àParis. Les travaux commencent d'ailleurs par la place Ducale, très apparentée à la place des Vosges. Près de 35 ans seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom.

La cité neuve, élevée selon un plan en damier ditplan hippodamien, construite en ardoises bleues, pierres de taille ocre, briques rouges, devient très vite le nouveau centre économique de l'Ardenne. Ces trois couleurs se retrouvent sur l'étendard de la ville (bleu, jaune, rouge).

Charleville
  • Charleville blasonnait :« D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un à dextre de palmier, l'autre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or. » Ce blason était celui de laPrincipauté d'Arches.
Article détaillé :Principauté d'Arches.

Charleville et Mézières

[modifier |modifier le code]
Passerelle du mont Olympe.

Le développement de Charleville

[modifier |modifier le code]

En 1608, Charles III déclare Charles-ville « capitale » de sa principauté souveraine d'Arches et cité monacale, ce qui lui permet d'étendre son influence dans le Nord de l'Europe.

En 1611, Charles III acquiert, desprinces de Conti, le mont Castelet c'est-à-dire la colline qui fait face à Charleville et où se situait la cité gallo-romaine de Castrice. Il la renomme « Mont Olympe » et elle est, dans un premier temps, le symbole de la cité et de la principauté. Elle devient ultérieurement, après la destruction de la citadelle en 1686, en même temps que les fortifications de la cité, le village de Montcy-Saint-Pierre, aujourd'hui intégré à la ville.

Un nombre important d'édifices consacrés et de constructions civiles voient le jour :

  • en 1612, la citadelle du mont Olympe dont les travaux dureront jusqu'en 1635 ;
Charleville vue du mont Olympe.
  • en 1616, un collège dejésuites ;
  • en 1620, un couvent decarmélites,
  • en 1620 également, l'église descapucins ;
  • en 1622, un couvent du Sépulcre ;
  • en 1623, le grand prieuré de la Milice chrétienne qui sert d'hôpital ;
  • en 1624, un pont qui relie la ville et le mont Olympe ;
  • en 1626, unmoulin banal ;
  • en 1627, la chapelle ducollège des jésuites.

En 1627, à la suite de l'extinction de la branche aînée des Gonzague àMantoue, Charles part pour l'Italie. Il ne revient jamais à Charleville. À la suite de ce départ, les travaux du palais ducal sont interrompus. Il n'est jamais achevé.

L'existence d'une petite principauté souveraine à sa frontière nord est une épine dans le pied de la monarchie française qui n'a de cesse d'en réduire l'importance. Louis XIII achète le Mont-Olympe en 1629. L'atelier monétaire est fermé en 1656 et les fortifications bastionnées sont détruites en 1686.

Les successeurs de Charles ne s'intéressent que peu à leur principauté. Charles III n'y fait que de brefs séjours et Ferdinand-Charles n'y vient qu'une seule fois, pour en obtenir un soutien financier. À sa mort, en 1708, la principauté échoit à un prince français,Henri-Jules de Bourbon-Condé, prince de Condé.

Tout cela n'empêche pas Charleville de prospérer. En 1667 commence l'activité d'une grande manufacture d'armes qui en 1675 devientmanufacture royale.

En juin 1717,Pierre Ier de Russie fit étape à Charleville au cours de son voyage en Europe occidentale. Une délibération du 20 juin 1717 dans les archives municipales atteste la préparation de son accueil[52],[53]. Le tsar arriva dans la soirée du 22 ou 23 juin, fut salué par des salves et logé rue de Flandre, dans la maison de l’avocat général du bailliage. Le lendemain, il visita lamanufacture d’armes de Charleville, alors l’une des plus importantes d’Europe[54]. Les comptes communaux mentionnent une dépense de 455 livres et 13 sols pour la collation qui lui fut offerte et de 4 327 livres pour l’hébergement, accompagnées de l’affrètement d’une barque sur la Meuse pour le conduire vers Liège et Spa[55]. Il quitta Charleville par voie fluviale et arriva à Spa le 28 juin 1717, comme le rappelle la commémoration du tricentenaire en 2017[56].

En 1748, sur proposition de Nicolas de Chastillon, commandant de la citadelle de Charleville, au comte d'Argenson, secrétaire d’État à la Guerre, l'École royale du génie de Mézières est créée : cet établissement, essentiellement destiné aux jeunesgentilhommes, forme l'essentiel des ingénieurs militaires jusqu'auPremier Empire.

Révolution française

[modifier |modifier le code]

Lesmassacres de Septembre font une victime à Charleville : le commandant de la place est tué le par les volontaires du3e bataillon de Seine-et-Oise, sur l’accusation de trahison[57].

XIXe et XXe siècles

[modifier |modifier le code]

La ville s'est surtout développée auxXIXe et XXe siècles grâce à l'industrie métallurgique (nombreuses petites usines et ateliers) ; les noms les plus connus étant certainementAdolphe Clément-Bayard, les établissements Deville (Charleville) et plus récemmentCitroën. La ville accueillait l'étape ducircuit de l'Est sur le terrain d'aviation de Villers-Semeuse.

La ville a été desservie par letramway de Charleville-Mézières de 1899 à 1914, puis, sous administration militaire allemande, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. On voit ici l'un de ces tramways place de Nevers à Charleville.

La ville a souffert lors de chaque conflit. Lors de laGuerre franco-allemande de 1870, elle a été le théâtre proche de la chute duSecond Empire àSedan. Lors de laPremière Guerre mondiale, elle a abrité le quartier général duKronprinz (prince héritier allemand) et a dû subir des bombardements notamment place de l'Hôtel-de-Ville à Mézières où la mairie et l'hôpital ont été détruits. Le nouvel hôtel de ville a été inauguré en 1933 par leprésident de la RépubliqueAlbert Lebrun, dont l'épouse était originaire de Mézières, en styleArt déco et le nouvel hôpital s'est appeléManchester en hommage à la ville britannique qui participa à sa construction, le lord maire de la ville avait d'ailleurs aussi participé à son inauguration la même année.

Lors de laSeconde Guerre mondiale, la ville étant presque vidée de ses habitants dès le début du conflit (ordre d'évacuation oblige), le quartier de la place de Nevers a brûlé pendant plusieurs jours sans que les pompiers interviennent ; il en est de même de la synagogue duXVIIIe siècle, bombardée.

En, la ville est victime des bombardements américains. Le dimanche, devant la basilique Notre-Dame-d'Espérance, toute une famille a été fauchée, ainsi que deux jeunes communiantes. Les habitations autour de la place de l'église sont touchées. Lejeudi 11, plusieurs immeubles sont anéantis et une famille de six personnes est ensevelie[58].

À chaque conflit mondial, la ville et sa région étaient déclarées« zone de peuplement » (1er conflit), littéralement colonie, ou« zone interdite » (2e conflit), ce qui ne facilita pas le ravitaillement et la circulation des biens et des personnes. LesArdennes ont été, avec le Bas-Rhin, le seul département de France à appliquer l'ordre d'évacuation (chaque commune du département étaitjumelée avec une commune desDeux-Sèvres), durant lequel le train transportant la plupart des archives départementales a été bombardé.

Le drapeau des villes réunies après 1966.

En 1965,Mézières etLe Theux fusionnent, suivies en 1966 deCharleville,Etion,Montcy-Saint-Pierre etMohon, pour former Charleville-Mézières, malgré l'intégration deMohon à la ville réunie, la commune a conservé sagare.

Les inondations de 1995.

La vallée de la Meuse a été soumise à plusieurs crues majeures. En janvier 1991, la hauteur de la Meuse au barrage de Mézières a été relevée à 5,10 m[59]. En décembre 1993, une nouvelle crue porta ce niveau à 5,78 m, battant les précédents records[59]. En janvier 1995, la Meuse atteignit 6,30 m, provoquant des dégâts significatifs dans l'agglomération carolomacérienne[59]. Ces épisodes ont conduit à renforcer les mesures de protection et à la création, en 1996, de l’Établissement public d’aménagement de la Meuse et de ses affluents (EPAMA), chargé de coordonner la prévention des inondations dans le bassin[60].

XXIe siècle

[modifier |modifier le code]

Depuis 2008, des travaux de ré-urbanisation sont déployés dans tous les quartiers de la ville. De nombreux changements sont prévus pour rendre la ville plus attrayante et pour augmenter le confort des habitants. De nombreuses maisons seront construites pour créer de nouvelles rues. La ville a annoncé la création d'un campus sur l'actuel site du Moulin-Leblanc au sud de la ville[61]. Ce campus entre dans sa première phase de construction en 2017 et il est inauguré en. Il ne s'agit néanmoins que de la1re étape d’une stratégie de long terme à l'horizon 2027[62] qui doit abriter 4 000 étudiants dans un premier temps.

Depuis 2009, leFestival mondial des théâtres de marionnettes se tient tous les deux ans[63].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

La commune de Charleville-Mézières a été créée en1966 par regroupement de cinq communes qui formaient une même agglomération :Charleville,Étion,Mézières (chef-lieu du département),Mohon etMontcy-Saint-Pierre. Une autre commune,Le Theux, avait déjà été rattachée àMézières en 1965.

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier |modifier le code]

La commune est lechef-lieu de l'arrondissement de Charleville-Mézières et le chef-lieu du département desArdennes.

Elle était lechef-lieu de 1800 à 1973 ducanton de Charleville, année où sont créés les cantons deCharleville-La Houillère, deCharleville-Centre et deNouzonville[64].

Il existait également jusqu'en 1973 lecanton de Mézières, supprimé par le même décret qui a créé les cantons deMézières-Centre-Ouest et deMézières-Est[65].

Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier |modifier le code]

Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur des quatre cantons suivants :Charleville-Mézières-1,Charleville-Mézières-2,Charleville-Mézières-3 etCharleville-Mézières-4

Articles détaillés :Liste des cantons des Ardennes,Conseil départemental des Ardennes etListe des conseillers départementaux des Ardennes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie pour partie de lapremière circonscription et pour le surplus de ladeuxième circonscription des Ardennes.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives des Ardennes etListe des députés des Ardennes.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Le, lacommunauté d’agglomération de Charleville-Mézières est créée sous le nom deCœur d'Ardenne, et regroupe le chef-lieu et sept communes voisines pour un ensemble de plus de 75 000 habitants. Disposant de compétences propres et d’une autonomie budgétaire, lacommunauté d'agglomération a pour but ledéveloppement économique du bassin de vie et une plus grande cohérence dans l’aménagement du territoire. Le président de la communauté d’agglomération a été élu le 8 janvier de la même année par leconseil communautaire de cette nouvellecollectivité territoriale.

Le,Cœur d'Ardenne a fusionné avec lacommunauté de communes du Pays sedanais, lacommunauté de communes des Balcons de Meuse et lacommunauté de communes du pays des Sources au Val de Bar pour formerArdenne Métropole. Cette nouvellecommunauté d'agglomération, regroupe désormais64 communes rassemblant 132 029 habitants au total, ce qui la place au sixième rang des agglomérations de la nouvelle régionGrand-Est en nombre d'habitants.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]

En 2014, la mairie carolo-macérienne, bastion socialiste depuis sa fusion en 1966, passe à droite. Le jeune maireLR Boris Ravignon sort alors vainqueur du second tour avec 54,94 % des voix face à ses concurrents mais avec une très forte abstention. Ses adversaires, le maire socialiste sortant Philippe Pailla et le candidat frontiste Guillaume Luczka obtiennent respectivement 33,88 % et 11,18 % des suffrages[66], un département qui avait placéFrançois Fillon (73,06 %) loin devantAlain Juppé au second tour de la primaire de la droite[67].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Ardennes.

Au premier tour desélections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste LR-UDI-LREM-MoDem conduite par le maire sortant Boris Ravignon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 992 voix (77,61 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 29 communautaires), devançant largement les listes conduites respectivement par[68],[69] :

  • Sylvain Dalla Rosa (PCF-PS-G.s, 1 103 voix, 12,24 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
  • Christophe Dumont (EÉLV-LFI, 691 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
  • Mink Takawe (LO, 222 voix, 2,46 %, pas d'élus)

lors d'un scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France où 68,26 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Ardennes.
Récapitulatif des résultats électoraux sur les 10 dernières années
Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014UMP46,72PS30,42FN15,87EXG3,05UMP54,94PS33,88FN11,18
Européennes 2014[70]FN24,88UMP24,31PS16,17UDI9,39Tour unique
Régionales 2015[71]FN30,05LR28,82PS19,66EELV5,95LR48,84FN30,03DVG21,12
Présidentielle 2017[72]FN24,38LFI22,04EM21,97LR16,43LREM62,95FN37,05Pas de3e
Européennes 2019[73]RN28,67LREM19,73EELV11,22LR7,55Tour unique
Municipales 2020[74]LR77,61DVG12,24EELV7,67EXG2,46Tour unique
Présidentielle 2022[75]RN25,79LREM25,52LFI25,18REC6,43LREM56,14RN43,86Pas de3e
Européennes 2024RN34RE13,6PS12,9LFI12,4Tour unique

Le conseil municipal

[modifier |modifier le code]

Le conseil municipal est issu desélections municipales de 2020, donnant une large majorité au maire sortant, Boris Ravignon.

Maire
Boris Ravigon (LR)
NuanceSigleÉlus
Majorité (40 sièges)
Divers droiteDVD20
Les RépublicainsLR10
RenaissanceRE4
HorizonsHOR2
Mouvement démocrateMoDem1
Divers gaucheDVG1
Opposition (3 sièges)
Parti communiste françaisPCF1
Génération.sG.s1
Les ÉcologistesEÉLV1

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs de Mézières (avant 1966)
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1870 Gaston de Béthune[76]Siégait à droite.Ancien officier de cavalerie, propriétaire
Président duconseil général des Ardennes
Député des Ardennes(1871 → 1876)
Commandant de lagarde nationale de Mézières(1848 → ?)
  Jean-Baptiste MigeonMonarchiste
(a soutenu lamonarchie de Juillet)
Maître de forges et homme politique
Député du Haut-Rhin
18781903Charles Millaret Agent voyer en chef des Ardennes
Conseiller général de Mézières(1880 → 1892)
1919[77]Après 1922Henri Roussel[78].  
19291944Lucien BridouxRadMédecin
Conseiller général de Mézières(1943 → 1945)
19441959Raymond Hanus[79]SFIOComptable à l'Est électrique puis àEDF
Résistant
Président de laFNDIRP des Ardennes
19591966René Miquel[80]SFIOInstituteur, directeur d'école
Syndicaliste
Résistant
Liste des maires successifs de Charleville (avant 1966)
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1804 Jean Nicolas Forest Notaire
Député (1815)
18301849Nicolas Sébastien Stévenin Notaire
Conseiller général de Charleville(1842 → 1848)
 1870Guillaume Adolphe Lechanteur  
26/08/187015/01/1871Gustave Gailly Industriel
15/01/1871 Jules Millart  
18791891Émile CorneauGauche radicaleIndustriel
Député (1880-1893)
18921904Edmond Bouchez-LeheutreRép. opp.[81]Avocat
19041912Émile Autier Négociant
19121919Edmond Bouchez-LeheutreRép. opp.Avocat
19191925Gaspard Vassal[82]. Médecin, industriel
19251940Charles Boutet[83]SFIOJournaliste, rédacteur politique au Socialiste Ardennais
Conseiller général de Charleville(1910 → 1940)
Député des Ardennes(1928 → 1936)
19411941Louis Faure Industriel
Maire nommé par legouvernement de Vichy[84]
Démissionnaire
19411944Pierre Manil Avocat
Maire nommé par legouvernement de Vichy[85]
19441959Jacques BozziSFIOProfesseur de philosophie
Député des Ardennes(1945 → 1946)
Sénateur des Ardennes(1948 → 1955)
Conseiller général de Charleville(1945 → 1958)
Président duConseil général des Ardennes(1945 → 1955)
19591966André LebonSFIOIntendant universitaire
Liste des maires successifs de Charleville-Mézières
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19661977André LebonSFIO-PSIntendant universitaire
Député des Ardennes(1967 → 1978)
Conseiller général de Charleville(1964 → 1973)
Conseiller général de Charleville-Centre(1973 → 1976)
19771980[86]Jean Delautre[87]PSConseiller général de Charleville-La Houillère(1973 → 1980)
Décédé en fonction
19801998Roger MasPS puisDVGDéputé des Ardennes(1981 → 1993)
Conseiller général de Mézières-Est(1976 → 1982)
19982001Louis AuboinDVGDirecteur d'établissement spécialisé[88]
200130 septembre 2013[89],[90]Claudine LedouxPSDéputée des Ardennes (1re circ.)(1997 → 2002)
Conseillère régionale de Champagne-Ardenne(2004 → 2015)
Vice-présidente duconseil régional de Champagne-Ardenne(2004 → 2013)
Conseillère générale de Mézières-Est(1998 → 2001)
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ambassadrice
7 octobre 2013[91]avril 2014Philippe PaillaPSDirecteur d'école spécialisée
avril 2014[92]en cours
(au 7 septembre 2022)
Boris RavignonLR[93] puisSE[94]Énarque,inspecteur des finances
Conseiller général de Charleville-La Houillère(2008 → 2015)
Président de la CAArdenne Métropole(2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[95]

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Charleville est jumelée avec de nombreuses villes commeNevers dans laNièvre etMantoue enItalie, deux villes dont Charles Gonzague était duc.

Carte
Jumelages et partenariats de Charleville-Mézières.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Charleville-Mézières.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
DülmenAllemagne
EuskirchenAllemagne
IidaJapon
MantoueItalie
NeversFrance
NordhausenAllemagne

Dans le cadre des activités culturelles sur le thème de Rimbaud, des liens forts ont été tissés avecHarar enÉthiopie.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Classement démographique

[modifier |modifier le code]
Population de l’agglomération de Charleville-Mézières
(RecensementsInsee de1999 et2008)
ZonesPopulationSurface
(km²)
Densité
(/km²)
croissance
1999-2008
Agglomération de Charleville-Mézières
Charleville-Mézières50 876311 618- 8,30 %
Unité urbaine61 89975821- 7,09 %
Aire urbaine106 747962111- 2,87 %
Ardennes
Ardennes284 1975 22954- 2,04 %

Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Charleville-Mézières s'établit à 49 975 habitants aurecensement de la population du (population municipale).

Avec une superficie communale de3 144 hectares, la densité de population s'élève à 1 618 habitants parkm², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée du département desArdennes.

En 2008, l’unité urbaine de Charleville-Mézières, qui s'étend sur huit communes[N 1], regroupe 61 899 habitants et se classe au1er rang départemental[96], et sonaire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 106 747 habitants[97].

Ces différentes données font de Charleville-Mézières non seulement la ville la plus peuplée du département desArdennes, où elle devanceSedan, la deuxième ville du département, mais également l'aire urbaine où elle occupe le premier rang, regroupant plus du tiers de la population départementale avec une proportion de 37,6 % en 2008.

Au niveau régional, elle occupe invariablement la troisième place enChampagne-Ardenne aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classe aprèsReims etTroyes mais avantChâlons-en-Champagne, la capitale régionale, qu'au plan de son unité urbaine et de son aire urbaine.

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 45 634 habitants[Note 5], en évolution de −2,24 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
7 2407 7248 4308 3207 7738 8789 8759 3539 162
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186618721876188118861891189619011906
11 24412 67613 75916 18516 90617 39017 80518 77220 702
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
191119211926193119361946195419621968
22 65421 68922 63422 70822 55720 19322 53624 66855 543
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
197519821990199920062011201620212022
60 17658 66757 00855 49051 99749 43346 68246 39845 634
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puisInsee à partir de 2006[99].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'évolution très forte entre 1962 et 1968 n'est pas anormale et est essentiellement due à la fusion en octobre 1966 de Charleville avec Mézières et différentes communes, pour devenir Charleville-Mézières.

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 29,2 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 21 963 hommes pour 24 435 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,0 
7,5 
75-89 ans
11,7 
16,4 
60-74 ans
19,5 
18,6 
45-59 ans
18,5 
17,1 
30-44 ans
16,8 
21,6 
15-29 ans
16,1 
18,1 
0-14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département desArdennes en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
7,1 
75-89 ans
10,1 
19 
60-74 ans
19,5 
21 
45-59 ans
20,3 
17,5 
30-44 ans
17,3 
16,6 
15-29 ans
14,2 
18 
0-14 ans
16,6 

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Laville dispose de23 écoles primaires,12 groupes scolaires (maternelle et primaire confondues), ainsi que de3 écoles privées (maternelles et primaire confondues).

En ce qui concerne les collèges, ils sont au nombre de 8 pour les collèges publics et de 2 pour les collèges privés.

Charleville-Mézières compte plusieurs lycées :

  • Le lycéeChanzy. Le lycée de Charleville a été aménagé en 1876 dans les anciennes écuries impériales à la suite de l’incendie du collège de la place du Saint-Sépulcre. En 1893, un agrandissement a été nécessaire pour accueillir le premier lycée d'État du département des Ardennes baptisé « lycée Chanzy » par décret du présidentSadi Carnot. Pendant laPremière Guerre mondiale, les bâtiments ont été utilisés à des fins d’infirmerie et de prison par les troupes d’occupation. Pendant toute la durée de laSeconde Guerre mondiale le lycée a été occupé par les soldats allemands, puis par les prisonniers français[100]. La moyenne de réussite aubac en2006 toutes sections confondues s'élève à 91,6 %[101] ;
  • Le LycéeMadame de Sévigné créé en 1882 comme lycée de jeunes filles. À la suite d'un incendie en 1967, le lycée Madame de Sévigné est reconstruit par l'architecte Jean Faugeron, qui venait de bâtir le pavillon français de l'exposition universelle de Montréal. Il conçoit une barre à structure poteaux/poutres en béton armé de deux étages, couverte d'un toit plat. En 2008, s'ajoute un bâtiment réalisé par l'agence Thiénot-Ballan-Zulaica qui reprend l'esthétique de celui de Jean Faugeron. Ce bâtiment est aussi labelliséarchitecture contemporaine remarquable (ACR) depuis les années 2011[102] ;
  • Le lycéeFrançois-Bazin. Il forme de nombreux élèves à différents BTS, de nombreuses séries de génie, les spécialités restent la plasturgie et la fonderie, etc.
  • Le lycée professionnel des métiers du bâtimentCharles de Gonzague, anciennementArmand-Malaise (du nom d'un instituteur, chef de la résistance dans les Ardennes pendant la Seconde Guerre mondiale). Lycée ouvert en septembre 1961 (sous le nom du lycée du Bois-Fortant à l'époque puis sous le nom Armand-Malaise en 1981).
  • Autres lycées : lycée d’enseignement professionnel d’Étion, lycéeMonge, lycée privé Saint-Paul (issu de la fusion des lycées privés Notre-Dame et Saint-Remi).

Charleville-Mézières, reconnue capitale mondiale de lamarionnette avec sonFestival mondial des théâtres de marionnettes, accueille également un centre international important de formation et de recherche dans le domaine de la marionnette : l'Institut international de la marionnette[103], situé placeWinston-Churchill juste à côté duMusée de l'Ardenne. Il a été créé en 1981. Partie intégrante de l’Institut, l'École nationale supérieure des arts de la marionnette (ESNAM)[104], fondée en 1987, accueille des étudiants du monde entier pour les former au métier de comédien-marionnettiste (DNSPC, diplôme national supérieur professionnel de comédien, spécialité acteur-marionnettiste).

Enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]

Campus Sup Ardenne

[modifier |modifier le code]
Panorama du Campus Sup Ardenne.

Charleville-Mézières dispose également de plusieurs antennes de l'Université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA) et d'une école de commerce du Pôle formation de la CCI des Ardennes regroupées sur le Campus Sup Ardenne :

Charleville-Mézières dispose aussi d'uncentre régional d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) : CRITT-MDTS, créé en 1984, qui est un centre de recherche et d'expertise, spécialisé dans les matériaux, dépôts et traitements de surface).

Le centre de formation de laCCI Ardennes à Charleville-Mézières dispose également de plusieursécoles de commerce (EGC, ISCEE, Nogoventis), et d'une formation de développeur web et application mobile : Simplon.

Autres centres d'enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières dispose aussi d'unInstitut de formation en soins infirmiers (IFSI)[106] et d'un Institut de formation d'aides-soignants (IFAS)[107].

En 2009, l'organisme de gestion de l'établissement d'enseignement supérieur privé Institut Supérieur International de Leadership (INSIL)[108], vient établir son siège à Charleville-Mézières. L'institut est actif dans le domaine des formations diplômantes endirection. Les cours sont dispensés principalement en enseignement à distance, à des élèves résidant dans le monde entier. Depuis 2021 l'INSIL assure également l'égide de l'école Jean-Paré qui est une entité d'enseignement supérieur d'artisanat d'art, hautement spécialisée, puisqu'active spécifiquement dans les formations préparant aux métiers demalletier en conception et fabrication de malles, et de conservation-restauration de malles de voyage antiques. Jean-Paré est jumelée à l'école Nicolas Gilbert de Belgique, formant ainsi la binationale École des Malletiers Paré & Gilbert.

Sports

[modifier |modifier le code]

La commune de Charleville-Mézières dispose de deux équipes debasket.

L'Étoile de Charleville-Mézières évolue enNationale masculine 1. La ville compte également une équipe féminine : lesFlammes Carolo basket, équipe deligue féminine qui est l'une des cinq meilleures de l'hexagone et qui dispute régulièrement la coupe d'Europe[109]. Ces clubs jouent tous les deux dans l'enceinte flambant neuve de l'Aréna (3 000 places) depuis la saison 2015-2016.

Équipes d'escrime de Charleville.

De même elle dispose d'un club de canoë-kayak : Charleville-Mézières Canoë-Kayak, qui depuis plusieurs années évoluent dans le haut niveau.

En football l'Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont (anciennement Olympique football club Charleville) a eu aussi son heure de gloire : en 1936 il atteint la finale de laCoupe de France alors qu'il évoluait en division 2. Il est battu par leRC Paris sur le score de 1-0. L'Olympique était encore en division 2 dans lesannées 1990, avant d'être rétrogradé enNational. Après sa liquidation judiciaire, un nouveau club a été fondé, portant le même nom ; il évolue en Division d'Honneur lors de la saison 2016-2017. Depuis 2018, le club s'appelle Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont, réduit sous l'acronyme OCNA[110].

En gymnastique, le club de laJeanne d'Arc[111] a été champion de France à Saint-Étienne en 2009 et a terminé en troisième place en 2010 à Limoges.

Avec les Wildboars Charleville Mézières, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique dufootball américain.

La ville compte plusieurspiscines dont le centre aquatique du Mont-Olympe. Charleville a été élueville la plus sportive de France par le journalL'Équipe en 2004.

Entre 2001 et 2009, la ville a accueilli lecritérium international de la route.

Depuis, leroller hockey est de retour dans la ville de Charleville-Mézières, avec une équipe senior engagé en Nationale 4. Ils terminent la saison 2015-2016 à une très honorable4e place ex æquo avec le3e.

Charleville-Mézières est également la ville du patinage de vitesse (également appelé leshort track). La cité Carolo compte deux prestigieux patineurs de renommée mondiale,Véronique Pierron etLudovic Mathieu sélectionneur de l'équipe de France.

Santé

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières est desservie par le Centre hospitalier intercommunal Nord Ardennes (CHI NA), qui regroupe les sites de Charleville-Mézières, Sedan, Fumay et Nouzonville. En 2024, il dispose de 1 401 lits et places répartis entre la médecine, la chirurgie et l’obstétrique, les soins de suite et de réadaptation, les unités de soins de longue durée et les structures d’hébergement pour personnes âgées dépendantes[112].

Le centre hospitalier Bélair, spécialisé en psychiatrie, fait l’objet d’un programme de reconstruction lancé en 2025, prévoyant la modernisation complète de ses unités et la création de nouveaux espaces dédiés aux patients et au personnel[113].

Médias

[modifier |modifier le code]

Presse locale

[modifier |modifier le code]

Radios locales

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]

France 3 Champagne-Ardenne est présente à Charleville grâce à un bureau local situé au 34 rue de la Porte-de-Bourgogne. Elle émet grâce aux sitesTDF de la Pointe àSury qui diffuse tous les multiplexes TNT et du chemin de la République àMontcy-Notre-Dame qui les diffuse tous sauf le multiplex R3 (Canal+,LCI...)[132],[133],[134].

Économie

[modifier |modifier le code]

L'économie de Charleville-Mézières repose sur plusieurs secteurs clés, notamment lamétallurgie, laconstruction mécanique, l'agroalimentaire et leTertiaire[135],[136],[137],[138].

La ville abrite le siège de l’Agence nationale des titres sécurisés, l'agence publique unique chargée de la délivrance des titres sécurisés en France[139].

Parmi les principaux employeurs publics, on compte le centre hospitalier Manchester et la municipalité, tandis que dans le secteur privé, des entreprises comme Hanon Systems (anciennementVisteon) et des bailleurs sociaux, tels qu’Habitat 08, jouent un rôle important[136],[140],[141],[142].

Charleville-Mézières accueille également une antenne de laChambre de commerce et d'industrie des Ardennes, qui gère l’aérodrome situé àBelval[143],[144].

En 2021, la médiane du revenu disponible par unité de consommation s’élevait à 18 380 €, valeur inférieure à la médiane nationale de 23 080 € pour la même année[138],[145].

Lieux et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Patrimoine civil

[modifier |modifier le code]
La place Ducale au début duXXe siècle.
Pont d'Arches.
Le Vieux Moulin ou musée Rimbaud.
Hôtel de Ville de Mézières.
La Macérienne pendant le festival de la Face B.
  • Laplace Ducale, située au centre de la ville de Charleville, a été créée en 1606 parClément II Métezeau sur ordre du ducCharlesIer de Mantoue[146]. Tous les bâtiments de cette place sont symétriques, les toits détruits pendant la guerre par des bombardements ont été reconstruits ou sont en reconstruction pour retrouver une symétrie quasi parfaite[147].
  • L'actuelle préfecture des Ardennes (ancien palais des Tournelles, érigé par la familleGonzague) occupe les bâtiments de l'École royale du génie de Mézières qui a formé presque tous les ingénieurs militaires sous l'Ancien Régime[148].
  • LeVieux moulin dont la construction a été décidée en 1626 par le duc Charles de Gonzague. Il a été édifié par le maçon Claude Briau sur les plans de l'architecte Clément II Métezeau. Il a été mis en service en 1627[149],[150]. L'élévation monumentale, exceptionnelle pour un moulin, était due à la volonté de faire de sa façade le pendant de la porte de France[149]. Son élévation importante a été nécessitée par la différence de niveaux entre la place Ducale et la Meuse. En effet l'architecte a voulu que les deux bâtiments se répondent pour un visiteur depuis la place Ducale[149]. À l'origine deux roues hydrauliques étaient placées dans le coursier pour entraîner les meules[149]. Le moulin a brûlé en 1754. Il est vendu comme bien national à la Révolution[149]. Le reprofilage de la Meuse en 1876 a entraîné l'arrêt du moulin en 1887[149]. Il a été transformé en musée municipal consacré àArthur Rimbaud par l'architecte Petitfils, en 1969[149].
  • L'Hôtel de ville est violemment bombardé le 10 et. La ville est rasée à 50 %[151]. Après la Grande guerre, la municipalité décide de dégager un îlot pour aménager une place sur laquelle serait construit le nouvel hôtel de ville[151]. L'hôtel de ville (quartier de Mézières) de style néo-gothique (1933) est composé de deux corps de bâtiment se faisant face et séparés par une large place, l'un constituant l'hôtel de ville proprement dit et l'autre constituant des habitations pour l'harmonie de l'ensemble[152]. La construction du nouvel hôtel de ville est décidée le[151]. Le projet retenu le est celui des architectes Marie-Eugène Chifflot (1872-1956), second Grand prix de Rome d'architecture en 1902 et R. Colle qui avaient auparavant réalisé le nouvel immeuble communal[151]. Le projet adopte un style néo-gothique avec beffroi, tourelles et pinacles[152]. Le,André Tardieu, ministre des Travaux publics, est à Mézières pour inaugurer le monument aux morts, le pont de la Victoire et poser la première pierre de l'hôtel de ville[151]. La construction est achevée en 1930[152]. Le, le président de la République,Albert Lebrun, est à Mézières où il inaugure l'hôtel de ville, l'hôpital et le groupe scolaire Manchester. Il y est reçu par le préfet Scamaroni, le maire et président des anciens combattants et le lord-maire deManchester, cité britannique marraine de guerre de Mézières.
  • L'Usine La Macérienne : une ancienne usine construite par l'industriel Gustave-Adolphe Clément à partir de 1894, comprenant notamment l'atelier dit « Eiffel » (construit en 1903-1904)[153]. Elle est située au cœur de la ville, à proximité de laMeuse et en bas des anciens remparts de Mézières. Elle est inscrite aux monuments historiques (2012 et 2014)[154].
  • La place Jacques-Félix, ancienne place de l'Agriculture, portait le nom de place du Sépulcre à l'époque d'Arthur Rimbaud[155]. C'est en ce lieu qu'Arthur Rimbaud étudia au collège municipal (ancien collège du Saint-Sépulcre) où se trouve aujourd'hui la médiathèque Voyelles (bibliothèque municipale transformée et inaugurée en octobre 2008)[156]. Le site fut ravagé par un incendie en 1876, ce qui entraîna la reconstruction de la bibliothèque à cet emplacement dès 1878[157]. À l'époque de Rimbaud, un dôme dominait l'ensemble ducollège[158]mais, victime d'un effondrement au début du XXe siècle[réf. nécessaire], il ne fut jamais reconstruit.
  • Le palais de justice. Les anciens locaux du palais de justice de Mézières devenus vétustes[réf. nécessaire], la construction d'un nouveau bâtiment pour le tribunal et la cour d’Assises est décidée en 1952 par leConseil départemental des Ardennes et leministère de la justice[réf. nécessaire]. Financé au tiers par la Direction desdommages de guerre duministère de la construction, le palais de justice est confié au cabinet Dupré-Harmel en 1960, selon un programme défini par le Ministère de la justice. Ce bâtiment est aussi labelliséACR depuis 2011[159].
  • Les anciennes usines de Corneau-Deville de 1932. L'architecture de l’usine retrace bien par ses façades sur rue l'aventure de cette société, issue des familles Corneau et Deville[160], puisque l'on aperçoit en effet le siège social, les bureaux, les salles d'expositions avec en arrière les ateliers, les entrepôts. Au sein des Ardennes, il s'agit d'un ensemble architectural industriel de qualité qui présente également un intérêt du point de vue de l'histoire sociale et économique locale. Les bâtiments de l'usine, des sheds aux bureaux et à la salle d'exposition, reflètent toutes les activités utiles au fonctionnement de l'entreprise. Ce bâtiment est labelliséACR depuis 2015[161].
  • L'établissement administratif d'EDF, un centre de distribution mixte[162], a été construit à la demande d'EDF par l'architecte André Wogenscky, qui a reçu la commande en 1960. L'édifice est une barre de deux étages sur un rez-de-chaussée surélevé, en béton armé à structure poteaux/poutres. La façade est ouverte de larges baies vitrées aux allèges de couleur sombre. De celle-ci se détache trois lignes de cellules carrées en béton servant de brise-soleil et protégeant la façade des intempéries. Ces horizontales créent un jeu de vides et de pleins sur la façade. Certains aménagements des espaces intérieurs, distribués sans contrainte de structure, ont été dessinés par la sculptrice Marta Pan, épouse de Wogenscky (poignées de portes, mobilier par exemple)[163]. Ce bâtiment porte le labelACR depuis 2000[164].

Édifices religieux

[modifier |modifier le code]

Catholique

[modifier |modifier le code]
  • Porte charretière style Louis XV (XVIIIe siècle).
    Porte charretière style Louis XV (XVIIIe siècle).
  • Détail du porche de Saint-Rémi.
    Détail du porche de Saint-Rémi.
  • Brasserie Dewé, inscrite MH.
    Brasserie Dewé, inscriteMH.
  • Église du Sacré-Cœur à Charleville.
    Église du Sacré-Cœur à Charleville.

Judaïsme

[modifier |modifier le code]

Protestant

[modifier |modifier le code]
  • Letemple protestant de Charleville (Église Protestante Unie de France)[172].
  • L'église évangéliqueMission Chrétienne (Assemblée de Dieu)[173].
  • Le Centre évangélique protestant (Union APC - Alliance pour Christ)[174].
  • L'église évangélique La Mission (Union d'Églises missionnaires - UDEM)[175].
  • L'église évangélique baptiste (Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France - FEEBF)[176].

Témoins de Jéhovah

[modifier |modifier le code]
  • La salle du royaume[177].

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]
Le Vieux Moulin sur la Meuse à Charleville.
  • Le théâtre.
    Le théâtre.
  • La médiathèque.
    La médiathèque.
  • Le musée de l'Ardenne.
    Le musée de l'Ardenne.
  • La maison natale de Dubois-Crancé.
    La maison natale de Dubois-Crancé.
  • Le Grand Marionnettiste.
    Le Grand Marionnettiste.
  1. « Dossier complet − Commune de Charleville-Mézières (08105) | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  2. « Dossier complet − Unité urbaine 2020 de Charleville-Mézières (08501) | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  3. « Dossier complet − Aire d'attraction des villes 2020 de Charleville-Mézières (090) | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  4. « Comparateur de territoires − Intercommunalité-Métropole de Ardenne Métropole (200041630) | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  5. « Troisième communauté d’agglomération du Grand Est – Ardenne Métropole », surardenne-metropole.fr(consulté le)
  6. À ne pas confondre avec lesCarolorégiens, habitants deCharleroi, eux aussi couramment appelésCarolos.
  7. « Comparateur de territoires − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  8. Consulter le chiffre dans le splaf des Ardennes dans le volet "Principales villes"Splaf des Ardennes ou encore dans celui de "Cartes France départements"Statistiques sur Charleville-Mézières.
  9. « Charleville-Mézières - Visitgrandest », surVisit Grand Est(consulté le)
  10. « Fiche communale de Charleville-Mézières », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse(consulté le).
  11. Sandre, « la Meuse »
  12. Sandre, « le canal de l'Est Branche-Nord »
  13. Sandre, « la Vence »
  14. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  15. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  16. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  17. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  19. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  20. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  21. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Saulces-Champenoises - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  22. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Saulces-Champenoises - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique(consulté le).
  25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  26. http://www.lasemainedesardennes.fr/Autoroute-A-304--elle-sera-prete-en-2015,1.media?a=2937 Article sur La Semaine des Ardennes.
  27. « Horaires », surbustac.fr(consulté le).
  28. Bernard Poplineau,Vieux parlers et chansons de nos grands-pères Ardennais,éditions CPE, Paris, 2011,(ISBN 2-84503-936-0), p. 131.
  29. ab etcInventaire du patrimoine culturel – Région Grand Est, « Église paroissiale Saint-Martin (Étion) », notice IA08002051,inventaire.grandest.fr, consulté le 19 octobre 2025.
  30. H. Rouy, « Le siège de Mézières, cette ville défendue par Bayard (1521) »,Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, 1913, p. 196-201.
  31. Charleville-Sedan Tourisme, « Le siège de Mézières et le Chevalier Bayard », 6 septembre 2024, consulté le 19 octobre 2025.
  32. D. Potter,Renaissance France at War: Armies, Culture and Society c.1480–1560, The Boydell Press, 2008 (extrait en ligne), mentionnant le passage du comte de Nassau « ravageant » la frontière ardennaise à l’été 1521, consulté le 19 octobre 2025.
  33. Inventaire du patrimoine culturel – Région Grand Est, « Abbaye de Laval-Dieu (Monthermé) », notice IA08001560,inventaire.grandest.fr, consulté le 19 octobre 2025.
  34. Inventaire du patrimoine culturel – Région Grand Est, « Église paroissiale Saint-Rémi de Bélair (Charleville-Mézières) », notice IA08002050,inventaire.grandest.fr : « 31 août 1624, Charles de Gonzague posa la première pierre du monastère des Hiéronymites à Bélair (Mont-du-Calvaire) ; 1889, construction de l’église de Bel-Air remplaçant celle du couvent du Mont-Calvaire », consulté le 19 octobre 2025.
  35. DRAC Grand Est – UDAP, « PSVM Charleville-Mézières – Annexe 13. Chronologie historique » (PDF) : « 1619 : premier couvent du Saint-Sépulcre à Charleville », consulté le 19 octobre 2025.
  36. La Sauvegarde de l’Art Français, « Bogny-sur-Meuse, collégiale Saint-Vivent de Braux » (notice), consulté le 19 octobre 2025.
  37. Inventaire du patrimoine culturel – Région Grand Est, « Les clouteries de l’Inventaire du patrimoine industriel des Ardennes », notice IA08001444,inventaire.grandest.fr, 9 juin 2016, consulté le 19 octobre 2025.
  38. « Les ouvriers, acteurs de l’originale voie française d’industrialisation », dansLes ouvriers en France, chap. 8, SHS/Cairn, p. 187 (mention d’environ 10 000 ouvriers de la clouterie dans le nord de l’Ardenne en 1817), consulté le 19 octobre 2025.
  39. BnF – Presse locale ancienne, noticeL’Émancipateur (Charleville, 1891-1895), ISSN 2019-241X, consulté le 19 octobre 2025.
  40. Archives départementales des Ardennes,L’Émancipateur (présentation et numérisation), consulté le 19 octobre 2025.
  41. G. Grelou, « L’actualité »,Annales de géographie, vol. 76, n° 414, 1967 : « Cinq communes des Ardennes – Charleville, Mézières, Mohon, Montcy-Saint-Pierre et Étion – ont fusionné le 1ᵉʳ octobre 1966 »,Persée, consulté le 19 octobre 2025.
  42. Jean-Pierre Laporte, « La voie romaine Reims–Trèves et les communications dans le nord-est de la Gaule »,Revue du Nord, vol. 76, n° 303, 1994, p. 49-70.
  43. R. Jemin, Y. Rabaste, A. Koehler, « Étude archéologique de la voie antique Reims-Trèves à Witry-lès-Reims (Marne) »,Revue Archéologique de l’Est, t. 61, 2012, p. 175-203 (nota : emploi, vers 1780, de pierres de la voie antique pour l’entretien de la route de Reims à Charleville/RN51).
  44. Office de tourisme Charleville-Sedan en Ardenne, « Parcours – Ville d’art et d’histoire » (PDF), p. 2 : « La cité de Mézières se développe à partir du IXe siècle sur l’ancienne voie romaine Reims-Cologne, au creux d’une boucle de la Meuse », consulté le 19 octobre 2025.
  45. Philippe Depreux,Le monde carolingien (714-888), Paris, Belin, 2015, p. 284-285.
  46. Léon Vanderkindere, « Histoire de la formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge »,Bulletin de la Commission royale d’Histoire, 2e série, t. 8, 1898, p. 257 et suiv. (mentions dupagus Castricius).
  47. Annales de Saint-Bertin (Annales Bertiniani), éd. F. Grat, J. Vielliard, S. C. Glatz, Paris, CNRS, 1964 ; texte consultable :Les annales de Saint-Bertin et de Saint-Vaast, Google/Internet Archive (voir autour de la p. 148 pour les pagi).
  48. Michel Suttor, « Le rôle d’un fleuve comme limite ou frontière au Moyen Âge : la Meuse moyenne de Sedan à Maastricht »,Le Moyen Âge, 2010/2, p. 335-358 (mention duCastricius/Castrensis pagus à l’amont de la Meuse moyenne).
  49. Aristide Guibert,Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, 1845,p. 179.
  50. Hubert Collin,Les Églises anciennes des Ardennes, 1969,p. 45.
  51. Gérald Dardart,Charleville Mézières; l'ouverture vers le Nord de l'Europe, 2000.
  52. Jean Bourguignon, « Un empereur de Russie dans les Ardennes : le passage de Pierre le Grand à son départ de France en 1717 »,Revue d’Ardenne et d’Argonne,,p. 65–91
  53. Jean Bourguignon, « Nouvelles notes sur le passage de Pierre le Grand en 1717 »,Revue d’Ardenne et d’Argonne, 1903-1904,p. 81–92
  54. Comte d’Haussonville, « La Visite du tsar Pierre le Grand en 1717 d’après des documens nouveaux »,Revue des Deux Mondes,,p. 795
  55. Kazimierz Waliszewski, « Pierre le Grand : l’éducation, l’homme, l’œuvre. Tome II », sure-rara (ETH-Bibliothek), Paris, Plon,,p. 143–144
  56. « Spa va célébrer les 300 ans du séjour du tsar de Russie Pierre le Grand », surRTBF,
  57. Frédéric Bluche,Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986,(ISBN 2-221-04523-8),p. 103.
  58. philippelecler, « Mai 1944 : Quand les Alliés bombardaient les Ardennes - Ardenne, tiens ferme ! », surArdenne, tiens ferme !(consulté le).
  59. ab etc« Barrage de Mézières – Repères de crues (crue de janvier 1991, décembre 1993, janvier 1995) », surRepères de crues(consulté le)
  60. « Commémoration de la crue de 1995 dans les Ardennes », surEPTB Meuse (EPAMA)(consulté le)
  61. « Le futur campus de Charleville-Mézières dévoilé », surlardennais.fr,(consulté le).
  62. « Le « Campus Sup Ardenne », levier de développement économique et social du territoire », surwww.charleville-mezieres.fr(consulté le)
  63. « Histoire – Pôle International de la Marionnette », surmarionnette.com(consulté le)
  64. « Décretno 73-715 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département des Ardennes »,Journal officiel de la République française,‎,p. 8078(lire en ligne).
  65. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  66. « municipales à Charleville-Mézières - France 3 Champagne-Ardenne », surFrance 3 Champagne-Ardenne(consulté le).
  67. « Fillon à son tour à Charleville-Mézières »,L'Est républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
  68. « Résultats municipales à Charleville-Mézières : Boris Ravignon, grand favori, réélu dès le premier tour : Alors que le premier tour des élections municipales s’est déroulé dans un contexte inédit ce dimanche 15 mars, le maire sortant Boris Ravignon a été réélu avec plus de 77% des voix »,France 3 Grand Est,‎ 15/3/2020 mis à jour le 20/6/2020(lire en ligne, consulté le)« Il n'y a pas eu de surprise ce dimanche 15 mars à Charleville-Mézières. À 44 ans, le maire sortant Boris Ravignon, qui se présentait cette fois sans étiquette, a été élu dès le premier tour des élections municipales avec 77,61% des voix ».
  69. Amélie Girard, « Réélu maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon veut « prioriser les projets en matière de santé » : Réélu dès le premier tour des élections municipales, le maire souhaite aussi conserver la présidence d’Ardenne Métropole »,L'Ardennais,‎(lire en ligne, consulté le).
  70. « Résultats des élections européennes 2014 ».
  71. « Résultats des élections régionales 2015 ».
  72. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
  73. « Résultats des élections européennes 2019 ».
  74. « Résultats des élections municipales 2020 ».
  75. « Résultats de l'élection présidentielle 2022 ».
  76. « Gaston, Louis, Eugène de Béthune (1813-1891) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  77. "L'élection des maires" dansLe Petit Parisien du 12 décembre 1919.
  78. Almanach Matot-Braine des trois départements de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, historique, littéraire administratif, commercial Matot-Braine, Reims, 1923, p.504.
  79. Notice biographique surLe Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
  80. Notice biographique surLe Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
  81. « Élections législatives du 20 août - Ardennes » dansL'Intransigeant, 23 août 1893.
  82. Almanach Matot-Braine des trois départements de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, historique, littéraire administratif, commercial Matot-Braine, Reims, 1923, p505.
  83. « Charles, Alfred, Ghislain Boutet (1865-1943) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  84. Gallica - "Nomination de maires" dansInformations générales, bulletin édité par le Ministère de l'Intérieur, 1941.
  85. Gallica - "Nomination de maire" dansInformations générales, bulletin édité par le Ministère de l'Intérieur, 1941.
  86. « Charleville-Mézières : Jean Delautre, l’histoire d’un maire fauché en plein mandat : Il y a 40 ans disparaissait l’une des figures de la gauche ardennaise, qui fut aussi le deuxième maire de la ville chef-lieu, succédant à l’emblématique André Lebon »,L'Ardennais,‎(lire en ligne, consulté le).
  87. Didier Bigorgne, « DELAUTRE Jean : Né le 13 juin 1922 à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), mort le 15 novembre 1980 à Paris (XVIIe arr.) ; professeur puis censeur ; syndicaliste, secrétaire de la section des Ardennes du SNES (1957-1966) et secrétaire général adjoint de la section des Ardennes de la FEN (1957-1971) ; mutualiste ; militant socialiste, secrétaire fédéral du Parti socialiste des Ardennes (1970-1972) puis trésorier fédéral (1972-1980) ; maire de Charleville-Mézières (1977-1980) ; conseiller général et conseiller régional (1973-1980) »,Le Maitron en ligne,(consulté le).
  88. https://maitron.fr/auboin-louis/, notice AUBOIN Louis par Didier BIGORGNE, version mise en ligne le 30 mars 2017, dernière modification le 18 juin 2024.
  89. Renaud Biondi-Maugey, « Charleville-Mézières : Claudine Ledoux s'explique sur sa démission : Claudine Ledoux, qui va démissionner de son mandat de maire de Charleville-Mézières, était l'invitée de France Bleu Champagne à 7h47 »,France Bleu Champagne-Ardenne,‎(lire en ligne, consulté le)« Son adjoint Philippe Pailla va assurer l'intérim à la mairie, et espère être désigné tête de liste socialiste pour les municipales ».
  90. Philippe Mellet, « CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Cette fois, c'est effectif. Les courriers sont partis. Comme annoncé, Claudine Ledoux (PS) a écrit au préfet des Ardennes Pierre N'Gahane pour démissionner de ses mandats de maire de Charleville-Mézières, présidente de la communauté d'agglomération Cœur d'Ardenne et conseillère communautaire. Le représentant de l'Etat a accepté ces démissions qui seront effectives le 30 septembre à minuit »,L'Union,‎(lire en ligne, consulté le).
  91. Lionel Gonzalez-Renois, « Philippe Pailla, officiellement élu maire de Charleville-Mézières :https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/charleville-mezieres/philippe-pailla-officiellement-elu-maire-de-charleville-mezieres-333609.html »,France 3 Grand Est,‎(lire en ligne, consulté le).
  92. « Un premier conseil municipal pour Charleville-Mézières »,L'Union - L'Ardennais, 4 avril 2014.
  93. Matti Faye, « Pourquoi le maire LR de Charleville-Mézières a rendez-vous avec Emmanuel Macron ce vendredi ? »,France 3 Grand Est,‎(lire en ligne, consulté le).
  94. https://www.politiquemania.com/forum/vie-partis-f16/vie-interne-ump-les-republicains-t239-650.html
  95. Mirko Spasic, « Municipales. À Charleville-Mézières, l’acte II de Boris Ravignon : Boris Ravignon a été réélu maire. Son équipe a été rajeunie avec davantage d’élus, mais un nombre toujours resserré d’adjoints et de conseillers délégués, 20 au total »,L'Ardennais,‎(lire en ligne, consulté le).
  96. Unité urbaine de Charleville-Mézières.
  97. Composition de l'aire urbaine de Charleville-Mézières selon le nouveau zonage de 2010.
  98. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  99. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  100. Le quotidienL'Ardennais du 8 octobre 2008.
  101. Site internet du lycée.
  102. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Lycée Madame-de-Sévigné », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  103. « Institut International de la Marionnette », surInstitut International de la Marionnette(consulté le).
  104. « Présentation ESNAM », surInstitut International de la Marionnette(consulté le).
  105. Site du IFTS.
  106. « Institut de formation René Miquel IFSI soins infirmiers IFAS aide-soignant », surcharleville-mezieres.fr(consulté le).
  107. « Institut de Formation en Soins Infirmiers Ardennes | Institut de Formation René Miquel », surifsi08.fr(consulté le).
  108. « International Higher Institute for Leadership INSIL Institut Supérieur International de Leadership et Ecole JEAN PARÉ France », surinsil.fr(consulté le).
  109. ABSOMOD, « LES FLAMMES DEPUIS 2001 », surFlammes Carolo Basket Ardennes Club officiel FCBA Les Flammes Charleville Mézières(consulté le).
  110. « Fédération Française de Football », surfff.fr(consulté le).
  111. Adresse siege 1 RUE Jules Cardot 08000CHARLEVILLE-MéZIèRES, « JEANNE D'ARC CHARLEVILLE », surFSCF,(consulté le).
  112. « Chiffres clés 2024 – Centre hospitalier intercommunal Nord Ardennes », surHôpitaux Nord Ardenne,
  113. « Le centre hospitalier de Belair se reconstruit pour renforcer la psychiatrie dans les Ardennes », surARS Grand Est,
  114. « L'Ardennais », surGroupe Rossel(consulté le)
  115. « L'Ardennais - Chiffres de diffusion », surACPM (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias)(consulté le)
  116. « L’Union », surGroupe Rossel(consulté le)
  117. « L’Union - Chiffres de diffusion », surACPM (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias)(consulté le)
  118. « RVM - Le meilleur des hits », surRVM(consulté le)
  119. « Liste des émetteurs de RVM », surArcom (ex-CSA)(consulté le)
  120. « Historique », surRadio Bouton(consulté le)
  121. « Radio Bouton », surAssociation Ensemble(consulté le)
  122. « Contact », surRadio 8 Ardennes(consulté le)
  123. « Liste des émetteurs de Radio 8 », surArcom (ex-CSA)(consulté le)
  124. « Fréquences », surRCF(consulté le)
  125. « RCF Reims-Ardennes », surÉglise Catholique à Reims et dans les Ardennes(consulté le)
  126. « Radios La Voix du Nord : Découvrez nos stations locales », surLa Voix du Nord(consulté le)
  127. « Contact FM », surGroupe Rossel La Voix(consulté le)
  128. « Ici Champagne-Ardenne – Écouter la radio en direct, actualité locale, fréquence radio », surRadio France(consulté le)
  129. « Liste des émetteurs d'Ici Champagne-Ardenne », surArcom (ex-CSA)(consulté le)
  130. « Champagne FM et Contact FM sur le podium de radios régionales », surGroupe Rossel La Voix(consulté le)
  131. « Liste des émetteurs de Champagne FM », surArcom (ex-CSA)(consulté le)
  132. « France 3 Champagne-Ardenne », surFrance Télévisions(consulté le)
  133. « Réception TNT », surTDF(consulté le)
  134. « Cartoradio – Localisation des émetteurs », surArcom(consulté le)
  135. « Charleville-Mézières, réinventer une ville à partir de ses ressources », surLa Fabrique de la Cité(consulté le)
  136. a etb« Portrait de territoire : bassin d'emploi de Charleville-Mézières », surOREF Grand Est(consulté le)
  137. « Les atouts économiques de Charleville-Mézières », surManageo(consulté le)
  138. a etb« Dossier complet − Commune de Charleville-Mézières (08105) », surInsee(consulté le)
  139. « Mentions légales », surFrance Titres (ANTS)(consulté le)
  140. « Hopitaux Nord Ardenne », surHopitaux Nord Ardenne(consulté le)
  141. « Global Network », surHanon Systems(consulté le)
  142. « HABITAT 08 », surHABITAT 08(consulté le)
  143. « CCI Marne Ardennes », surCCI Marne Ardennes(consulté le)
  144. « L'Aérodrome des Ardennes - Étienne Riché », surConseil Départemental des Ardennes(consulté le)
  145. « Revenus et pauvreté des ménages en 2021 − France métropolitaine », surInsee(consulté le)
  146. « Charleville, la place Ducale », surcharleville-sedan-tourisme.fr, Office de Tourisme intercommunal(consulté le)
  147. « Annexe 13 Chronologie historique », surculture.gouv.fr, Ministère de la Culture(consulté le) :« 1940 - 1944 : Les bombardements causent de nombreux dégâts à Charleville... »
  148. « Préfecture des Ardennes - Ancien palais des Tournelles - Ancienne École Royale de Génie », surCirkwi(consulté le)
  149. abcdef etg« Moulin à farine dit Vieux Moulin, actuellement musée municipal Arthur Rimbaud », surPOP - Plateforme Ouverte du Patrimoine, Ministère de la Culture(consulté le)
  150. « Le Vieux Moulin de Charleville », surardennes-toujours.fr(consulté le)
  151. abcd ete« FOCUS HÔTEL DE VILLE DE MÉZIÈRES »[PDF], surcharleville-sedan-tourisme.fr(consulté le)
  152. ab etc« Hôtel de ville de Mézières - POP », surPOP - Plateforme Ouverte du Patrimoine, Ministère de la Culture(consulté le)
  153. « Usine de cycles Clément et Cie dite La Macérienne... », surPOP - Plateforme Ouverte du Patrimoine, Ministère de la Culture(consulté le)
  154. « Ancienne usine métallurgique " La Macérienne " : POP : la plateforme ouverte du patrimoine », surpop.culture.gouv.fr(consulté le)
  155. « Histoire de la ville de Charleville »[PDF], surcharleville-mezieres.fr, Ville de Charleville-Mézières(consulté le)
  156. « Médiathèque Voyelles », surMédiathèque Voyelles - Ardenne Métropole(consulté le)
  157. « Annexe 13 Chronologie historique », surculture.gouv.fr(consulté le)
  158. « Sur les traces de Rimbaud à Charleville », surLes P'tites Notes (blog historique local)(consulté le)
  159. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Palais de Justice », surpop.culture.gouv.fr(consulté le)
  160. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Fonderie Corneau, puis Paillette et Cie, actuellement usine de chaudronnerie (fabrique d'appareils de chauffage et de cuisine) Deville », surpop.culture.gouv.fr(consulté le)
  161. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Usines Corneau-Deville », surpop.culture.gouv.fr(consulté le)
  162. « Centre de distribution mixte EDF, rue Gervaise, Charleville-Mézières (Ardennes) », surArchiWebture (Cité de l'architecture et du patrimoine)(consulté le)
  163. « Marta Pan & André Wogenscky », surClément Cividino Gallery(consulté le)
  164. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Établissement administratif d'EDF », surpop.culture.gouv.fr(consulté le)
  165. Fiche sur Structurae.
  166. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Église Sainte-Jeanne-d'Arc », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  167. « Paroisse Saint Lié - Saint Pierre de la Vence », surL'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes(consulté le).
  168. Henri Weiss,Histoire des Juifs d'Ardenne et de Champagne de l'Antiquité à la veille de la Révolution, Metz, Éditions Serpenoise,, 156–157 p.
  169. « Charleville-Mézières en 1939-1945 », surAJPN – Anonymes, Justes et Persécutés pendant la période nazie(consulté le)
  170. (en) « Charleville », surJewish Virtual Library (Encyclopaedia Judaica)(consulté le)
  171. Frédéric Viey, « Les Juifs de Champagne-Ardennes à travers les toponymes »[PDF], surJEC&PJ France,(consulté le)
  172. « Informations », surCharleville-Mezieres,Église protestante unie de France (EPUdF)(consulté le)
  173. « Assemblée de Dieu Mission Chrétienne - Charleville Mézières », surEglise dans ma ville(consulté le)
  174. « CENTRE EVANGELIQUE PROTESTANT - CHARLEVILLE MEZIERES », surEglise dans ma ville(consulté le)
  175. « Charleville », surUdem France(consulté le)
  176. « Eglise Evangélique Baptiste - Charleville-Mézières », surEglise dans ma ville(consulté le)
  177. « ASSOCIATION LOCALE POUR LE CULTE DES TEMOINS DE JEHOVAH DE CHARLEVILLE-MEZIERES », surL'Annuaire des Entreprises (data.gouv.fr), INSEE(consulté le)
  178. « Musée Arthur Rimbaud », surmusear.fr, Musées de Charleville-Mézières(consulté le)
  179. « Musée de l'Ardenne », surmusear.fr, Musées de Charleville-Mézières(consulté le)
  180. « L'Horloge du Grand Marionnettiste », surardennes-toujours.fr, Agence de Développement Touristique des Ardennes(consulté le)
  181. « Maison des Ailleurs », surmusear.fr, Musées de Charleville-Mézières(consulté le)
  182. « Façade du théâtre de CMZ - Texte encart 3 », surcharleville-mezieres.fr, Ville de Charleville-Mézières(consulté le)
  183. « Le Théâtre - Quelques mots d'histoire », surcharleville-mezieres.fr, Ville de Charleville-Mézières(consulté le)

Espaces verts

[modifier |modifier le code]
  • Mont Olympe : colline faisant historiquement face à Charleville, de l'autre côté de la Meuse, aujourd'hui incluse dans la ville, ancien lieu fortifié devenu un espace vert et un lieu touristique, avec notamment à ses pieds le port fluvial, le centre aquatique et le camping de Charleville-Mézières. Une petite anecdote locale, le Mont-Olympe est prononcé "Mont'Olympe", en faisant la liaison orale, par la grande majorité des Carolomacériens et Ardennais.
  • Île du Vieux Moulin : petite île sur la Meuse marquant la jonction entre Charleville et le Mont Olympe, rélié par une passerelle piétonne. Située derrière le Musée Arthur Rimbaud (ancien Vieux Moulin), l'île est aménagée en parc arboré et se dote d'un belvédère sur la Meuse, d'un quai d'amarrage et d'une terrasse qui laisse place à une guinguette en été. L'île accueille également le festival de bière et musiqueKarlsstadt en juin.
  • Parc Pierquin : parc inséré en plein centre-ville, où l'on trouve plusieurs arbres remarquables et le châlet Pierquin, ancienne propriété de Louis Pierquin.
  • Square Cardot : jardin botanique de style Renaissance sur les hauteurs de la ville fondé par Jules Cardot, scientifique ardennais spécialisé enbryologie.
  • Square Winston Churchill : place arborée du centre-ville à deux pas de la Place Ducale. On y trouve le Grand Marionnettiste et le monument aux morts de Charleville.
  • Square de la Gare : square verdoyant devant la gare agrémenté de sculptures et d'un kiosque de musique fréquenté par Arthur Rimbaud.
  • Square Bayard : également appelé Square Mialaret, parc arboré inséré entre les remparts de Mézières et la Meuse, bordé à l'ouest par l'usine La Macérienne.
  • Plaine de la Macérienne : grande étendue située derrière la Macérienne, au pied des remparts de Mézières et en bordure de Meuse. Le festival musical duCabaret Vert y prend place en août.
  • Parc de la Vieille Meuse : parc sur les bords de Meuse avec aire de jeux et terrains de pétanque. Il accueille le deuxième camping du Cabaret Vert en août.
  • Parc Collignon : parc agrémenté d'un plan d'eau situé en plein cœur du quartier de La Houillère.
  • Laréserve naturelle régionale de la côte de Bois-en-Val : réserve naturelle sur les coteaux de la Meuse, surplombés par le plateau de Berthaucourt qui domine l'est de la ville.
  • LeParc animalier de Charleville-Mézières : parc forestier avec de vastes enclos où l'on peut observer diverses espèces de la faune locale. Le parc, situé près du village deSaint-Laurent, s'étend sur les communes d'Aiglemont, Charleville-Mézières etLa Grandville. L'entrée est gratuite.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières accueille tous les deux ans leFestival mondial des théâtres de marionnettes, créé en 1961 et devenu une référence internationale de l’art de la marionnette avec des compagnies venues du monde entier[1].

LeCabaret Vert, créé en 2005, est un festival annuel de musiques actuelles organisé au Square Bayard par l’association FLaP. Il combine concerts, bande dessinée, cinéma et initiatives écologiques, affirmant son identité culturelle régionale[2].

La Biennale des Ailleurs, se déroule tous les deux ans à Charleville-Mézières, autour de la date anniversaire d’Arthur Rimbaud. Elle propose des rencontres interdisciplinaires mêlant poésie contemporaine, arts visuels, performances et poésie visuelle, dans le cadre du label "Ville en poésie" décerné à la ville depuis 2012[3],[4].

Le Festival des Enfants du Cinéma est une manifestation annuelle destinée au jeune public, valorisant des films abordant les thèmes de l’enfance et de l’adolescence dans plusieurs salles ardennaises, dont celle de Charleville-Mézières[5].

Manifestations sportives

[modifier |modifier le code]

Charleville-Mézières a accueilli leCritérium international, une course cycliste à étapes organisée chaque printemps jusqu’en 2016. L’épreuve comportait une étape de côte dans la vallée de la Meuse et se clôturait par un contre-la-montre dans la ville. L’Allemand Jens Voigt y a remporté trois éditions consécutives, en 2007, 2008 et 2009[6],[7].

La ville est également l’arrivée de la course pédestreSedan-Charleville, fondée en 1906. Il s'agit de la plus ancienne course "ville à ville" encore disputée en France. Elle relie Sedan à Charleville-Mézières sur une distance d’environ 23,6 km via la départementale 764, et réunit plusieurs milliers de coureurs chaque année[8],[9].

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Statue du chevalier Bayard.
Arthur Rimbaud.
  • Lechevalier Bayard (v.1475-1524) a défendu la citadelle deMézières lors du siège de 1521 face aux troupes impériales commandées par le comte de Nassau[10],[11]. En 2005, la maire de Charleville-Mézières a inauguré une nouvelle statue de Bayard au square Mialaret (dit « square Bayard »)[12],[13]. Cette statue est l’œuvre du sculpteur ardennaisAristide Croisy et remplace un bronze inauguré en 1893 et réquisitionné par l’occupant en 1917[14].
  • Louis Tirman (1837-1899), président du conseil général des Ardennes (1893-1898), sénateur (1892-1899) et gouverneur général de l’Algérie (1881-1891), né à Mézières[25].
  • Auguste Vaillant (1861-1894), anarchiste guillotiné le à Paris, né à Mézières[30].
  • Léontine Le Leuch (1872-1968), agente de renseignement pendant la Première Guerre mondiale, arrêtée à Charleville en septembre 1915 et condamnée à mort (peine commuée), libérée à l’armistice[31].
  • Étienne Riché (1883-1934), homme politique et banquier, deux fois sous-secrétaire d’État et député des Ardennes, né à Charleville[32].
  • Thérèse Laloz (1898-1925), athlète (demi-fond, haies) et footballeuse internationale, née à Charleville, décédée à Boulogne-Billancourt[38],[39],[40].

Autres personnalités

[modifier |modifier le code]

Parmi les autres personnalités liées à Charleville-Mézières, on peut citer :

  • Jean Bienaise (1601-1681), chirurgien, né à Mézières.
  • Louis Dufour de Longuerue (1651 ou 1652-1733), archéologue, linguiste et historien, spécialiste de géographie ancienne, abbé, né à Charleville.
  • Jean Louis Christophe Régnier (1742-1802), général de brigade de la Révolution française.
  • Anne Pérard (1743-1829), femme de lettres, née dans cette ville.
  • Jean Nicolas de Monard (1750-1831), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né dans la ville.
  • Jean-Baptiste Nouvion (1753-1825), général de brigade de la Révolution française, est né à Mézières.
  • Alexis Joseph Vermon (1754-1832), homme politique, député des Ardennes à la Convention.
  • Jean-Baptiste Saviot (1770-1830), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né dans cette ville.
  • Claude-Raphaël Duvivier (1771-1821), ingénieur des Ponts et Chaussées, bâtisseur de la ville deLa Roche-sur-Yon, naquit à Charleville.
  • Jean-Baptiste Couvelet (1772-1830), peintre miniaturiste, né à Charleville et mort à Mézières, professeur de dessin à l'École centrale de dessin de Charleville.
  • Jean-François Gérard (1772-1857), dessinateur et artiste peintre en miniatures, né à Mézières.
  • Jean-François Nicolas Joseph Maucomble (1776-1850), général de la Révolution et de l'Empire dont le nom est inscrit sur l’arc de triomphe de l'Étoile, est né dans cette ville.
  • Jean-Baptiste Louis Morin (1776-1814), général de la Révolution et de l'Empire, né dans cette ville.
  • Jean Gaspard Hulot (1780-1854), militaire né à Charleville.
  • François Joseph Noizet (1792-1885), général et homme de lettres, connu pour ses travaux sur le magnétisme animal, est mort à Charleville.
  • Louis Joseph Demaison-Henriot (1796-1856), maire de Reims de 1837 à 1838, né et mort dans cette ville.
  • Louis Eugène Regnault (1800-1889), homme d'église, évêque de Chartres, est né à Charleville.
  • Adolphe-Hippolyte Couveley (1802-1867), peintre et premier conservateur du musée duHavre, né à Charleville.
  • Natalis de Wailly (1805-1886), historien, archiviste et bibliothécaire, est né à Mézières.
  • Alexandre Teulet (1807-1866), historien et archiviste, y est né.
  • Élizé de Montagnac (1808-1882), industriel qui inventa notamment une nouvelle étoffe, le velours Montagnac, député des Ardennesy est mort.
  • Léon Renier (1809-1885), historien spécialiste d'épigraphie latine, y est né.
  • Jules François Riché (1815-1888), homme politique sousNapoléon III, sénateur, membre du Conseil d’État, y est né et inhumé.
  • Jean Augustin Sénemaud (1820-1887), archiviste et historien, est mort à Mézières.
  • Apollonie Sabatier (1822-1890), peintre, demi-mondaine et salonnière, est née à Mézières.
  • Gustave Gailly (1825-1910), industriel, homme politique, né et mort à Charleville où il fut juge au tribunal de commerce, maire, député, sénateur. Un buste honore sa mémoire dans le parc de la Gare.
  • Armand Cattier (1830-1892), sculpteur né à Charleville.
  • Henri Dunaime (1855-1926), homme politique, député et président du conseil général des Ardennes, est né à Charleville.
  • Jules Cardot (1860-1934), botaniste, qui y vécut et y mourut. Son herbierbryologique et sa bibliothèque furent presque entièrement détruits pendant les bombardements de Charleville de laPremière Guerre mondiale.
  • Paul Place-Canton (1862-1908),peintre officiel de la Marine en 1904[43], y est né.
  • Louis Gérardin (1862-1907), industriel métallurgiste et cofondateur de laCompagnie française des métaux, né à Charleville.
  • Charles Boutet (1865-1943), maire de Charleville, député.
  • Edmond Hannotin (1874-1965), magistrat et homme politique, y est né.
  • Jacques Bozzi (1883-1961), professeur de philosophie, maire de Charleville (1944-1959), conseiller général, député, sénateur.
  • Marcelle Sauvageot (1900-1934), professeur agrégée de littérature, écrivain, est née à Charleville.
  • Jean Deville (1901-1972), peintre et graveur, né à Charleville.
  • Luc Étienne (1908-1984), écrivain, fait ses études au lycée Chanzy de Charleville.
  • André Lebon (1910-1994), instituteur puis intendant de lycée, maire de Charleville puis de Charleville-Mézières (1959-1977), conseiller général, conseiller régional, député.
  • Élisabeth Prévost (1911-1996), voyageuse, écrivaine et inspiratrice de Blaise Cendrars, née à Charleville.
  • Jean Delautre (1922-1980), professeur puis censeur, maire de Charleville-Mézières (1977-1980), conseiller général et régional[44].
  • Mario David (1927-1996), acteur dansLe gendarme se marie,Oscar ouLes Cinq Dernières Minutes, y est né.
  • Roger Mas (1931-2009), maître d’éducation physique, puis assistant départemental Jeunesse et Sports, maire de Charleville-Mézières (1980-1998), conseiller général, député.
  • Daniel Labille (1932-2022),évêque de Soissons puis deCréteil, mort à Charleville[45]
  • Arlette Farge (1941-), historienne, née à Charleville.
  • Pierre Dubois (1945-), auteur, scénariste de bande dessinée, écrivain, conteur et conférencier, y est né.
  • Éric Sleziak, sculpteur, auteur deWoinic, le plus grand sanglier en sculpture du monde[46].
  • François Leclère (1950-2015), compositeur, né à Mézières.
  • Philippe Mathot (1952-), député desArdennes, né à Charleville.
  • Daniel Casanave (1963-), auteur de bande dessinée, écrivain et scénographe français né à Charleville.
  • Isabelle Collet, (1969 - ), enseignante et chercheuse.
  • Xavier Noiret-Thomé (1971-), artiste peintre, y est né.
  • Daphnée Bravard, agent sportif, une des rares femmes à exercer ce métier dans le football, y est née.
  • Pierre Cordier (1972-), député desArdennes, y est né.
  • Audrey Sauret (1976-), ancienne joueuse de basket, reconvertie manager et consultante surBeIn Sports.
  • Théophile Kouamouo (1977-), journaliste français d'origine camerounaise.
  • Frédéric Leclercq (1978-), bassiste du groupe de « power metal »Dragonforce, y est né.
  • Jérémy Ferrari (1985-), humoriste s'inscrivant dans le registre de l'humour noir, comédien, auteur et producteur, y est né.
  • Fishbach (1991-), chanteuse qui a grandi à Charleville-Mézières d’où sont originaires ses parents.
  • Xavier Vaution, journaliste sportif et chef de la rubrique Basket surBeIn Sports[47].
  • Brice Laménie, chercheur associé au CNRS, ayant vécu et travaillé à Charleville-Mézières[48].

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de Charleville-MézièresBlason
D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un en bande à dextre de palmier, l'autre en barre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or, au chef cousu de gueules à deux râteaux d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Charleville-Mézières dans la culture

[modifier |modifier le code]

Labels et distinctions

[modifier |modifier le code]
Ville d'Art et d'Histoire.

Labels

[modifier |modifier le code]

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. c'est-à-dire (par ordre alphabétique)Les Ayvelles, Charleville-Mézières,La Francheville,Montcy-Notre-Dame,Prix-lès-Mézières,Saint-Laurent,Villers-Semeuse etWarcq selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010.
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Réseau hydrographique de Charleville-Mézières » surGéoportail(consulté le 15 mai 2024).

Références

[modifier |modifier le code]
  • Références au site de l'Insee :
  1. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 de Charleville-Mézières », surinsee.fr(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », surinsee.fr(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Charleville-Mézières (08105) »,(consulté le).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Ardennes (08) »,(consulté le).
  • Autres références :
  1. « Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes », surFestival Mondial des Théâtres de Marionnettes (site officiel)
  2. « Festival Cabaret Vert », surCabaret Vert (site officiel)
  3. « Biennale des Ailleurs 2024 », surVille de Charleville-Mézières
  4. « Appel à projets – Biennale des Ailleurs 2024 », surVille de Charleville-Mézières
  5. « Festival des Enfants du Cinéma », surFestival Les Enfants du Cinéma (site officiel)
  6. « Critérium International 2009 (Men Elite) – vainqueurs par année », surCyclingFlash.com(consulté le)
  7. (en) « Jens Voigt wins Critérium International for the fourth time », surVeloWire.com(consulté le)
  8. « La course Sedan-Charleville, la plus ancienne course de ville à ville de France », surHistoire08ardenne.over-blog.com,(consulté le)
  9. « Sedan-Charleville – La course à pied mythique », surSedan-Charleville.fr(consulté le)
  10. « Le siège de Mézières et le chevalier Bayard (1521) », surCharleville–Sedan en Ardenne, Office de tourisme,(consulté le)
  11. « Chapitre I. Les réseaux de l’influence locale – notice (réf. au « Siège de Mézières en 1521 ») », surOpenEdition Books, Publications de la Sorbonne(consulté le)
  12. « Le square Mialaret (Bayard) », surVille de Charleville-Mézières(consulté le)
  13. « Square Mialaret / Square Bayard », surCharleville–Sedan en Ardenne, Office de tourisme(consulté le)
  14. « Square Mialaret ou Square Bayard », surArdennes Tourisme(consulté le)
  15. « Annexe 13 – Chronologie historique (extrait : « 6 mai 1606 : Fondation de Charleville par Charles de Gonzague ») », surDRAC Grand Est (Ministère de la Culture),(consulté le)
  16. « Jean-François Millet de La Mambre », surAssemblée nationale – Base Sycomore(consulté le)
  17. L. de Launay, « Monge, fondateur de l’École polytechnique », surAnnales des Mines(consulté le)
  18. « Lycée Monge – Charleville-Mézières », surMinistère de l’Éducation nationale – Annuaire(consulté le)
  19. « Edmond, Louis, Alexis Dubois-Crancé », surAssemblée nationale – Base Sycomore(consulté le)
  20. « Adrien-Pierre-Barthélemy Cochelet », surAssemblée nationale – Base Sycomore(consulté le)
  21. « Jean-Nicolas-Pierre Hachette (1769-1834) », surBnF – data.bnf.fr(consulté le)
  22. « COCHELET Adrien-Jules », surSénat de la République – Anciens sénateurs(consulté le)
  23. « Base Léonore – COCHELET, Adrien Louis », surArchives nationales (Légion d’honneur)(consulté le)
  24. (en) « Savart, Félix », surEncyclopedia.com(consulté le)
  25. « TIRMAN Louis », surSénat de la République – Anciens sénateurs(consulté le)
  26. (en) « The Arthur Rimbaud tour in Charleville – stop 2 : 12 rue Bérégovoy (ex-rue Napoléon) », surMag4.net(consulté le)
  27. « La Maison des Ailleurs », surVille de Charleville-Mézières(consulté le)
  28. « Musée Arthur Rimbaud », surVille de Charleville-Mézières(consulté le)
  29. « Maison Rimbaud – Maison des Ailleurs (adresse : 7, quai Arthur-Rimbaud) », surRéseau Musées Grand Est(consulté le)
  30. « VAILLANT Auguste (anarchiste) », surLe Maitron – Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier(consulté le)
  31. « Les femmes pendant la Grande Guerre (extrait : Léontine Le Leuch) », surSénat de la République,(consulté le)
  32. « Étienne, Jean, Marcel Riché », surAssemblée nationale – Base Sycomore(consulté le)
  33. « « Les 560 » (liste des écrivains morts pour la France – Panthéon) », surAssociation des Écrivains Combattants(consulté le)
  34. « Notice de personne : Vaillant, Jean-Paul (1897-1970) », surCatalogue BnF(consulté le)
  35. « Notice bibliographique :La Grive (Mézières) », surCatalogue BnF(consulté le)
  36. « Vaillant, Jean Paul (1897-1970) », surFranceArchives(consulté le)
  37. « Les archives privées de l’écrivain Jean-Paul Vaillant à l’honneur », surArchives départementales des Ardennes,(consulté le)
  38. « Photographie : « Thérèse Laloz… saut de haie, 7 mars 1922, stade Bergeyre » », surCatalogue BnF (Estampes et photographie)(consulté le)
  39. « Photographie : « Thérèse Laloz… saut de haie, 7 mars 1922, stade Bergeyre » (variante) », surCatalogue BnF (Estampes et photographie)(consulté le)
  40. (en) « International Women’s Football in the Interwar Period (Part 2) », surPlaying Pasts,(consulté le)
  41. « Olivier Brochard – profil », surTransfermarkt(consulté le)
  42. « Olivier Brochard – fiche », surMondefootball.fr(consulté le)
  43. « Beaux-arts (1923) », surGoogle Books(consulté le).
  44. « DELAUTRE Jean », surmaitron.fr(consulté le).
  45. « Mgr Daniel Labille », surL'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes(consulté le).
  46. « Le Cheval Bayard : nouvelle création d’Eric Sléziak », surConseil Départemental des Ardennes(consulté le).
  47. MarineZiss, « Xavier Vaution : « La Pro A c’est hyper cher » », surMediaSportif(consulté le).
  48. « Charleville-Mézières, réinventer une ville à partir de ses ressources », surlafabriquedelacite.com,La fabrique de la cité,(consulté le)
  49. (en-US) JohnWalker, « These YouTubers Turned Planet Earth Into A Board Game », surKotaku,(consulté le)
  50. (en-US) JenniferMaas, « ‘Jet Lag: The Game’ Hosts on How a ‘Strategic Blunder’ and ‘Two of the Rarest Moments’ in the Entire Series Led to Season 7 Finale Twist », surVariety,(consulté le)
  51. « Ville en Poésie », surcharleville-mezieres.fr(consulté le).
  52. « Charleville-Mézières labellisée « Ville d'Art et d'Histoire » », surculture.gouv.fr(consulté le).
  53. « Charleville-Mézières », survilles-et-villages-fleuris.com(consulté le).
  54. « Charleville-Mézières », surcharleville-mezieres.fr(consulté le).
  55. « Liste des labélisés | Terre de Jeux 2024 », surterredejeux.paris2024.org(consulté le).
  56. « Cité éducative de Charleville-Mézières | Cités éducatives », surciteseducatives.fr(consulté le).
  57. « Charleville-Mézières », surcharleville-mezieres.fr(consulté le).
  58. a etb« Charleville-Mézières | Mars 2024 | Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire »,(consulté le)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Alain Sartelet,Charleville-Mézières : la place ducale et la ville de Charles de Gonzague, Lyon : Lieux dits, coll. Parcours du patrimoine, 2012
  • Alain Sartelet,Les Fortifications de Mézières, Langres, éd. D. Guéniot, coll. itinéraires du patrimoine, 2003
  • Gérald Dardart,Charleville-Mézières : l'ouverture vers le Nord de l'Europe, Charleville-Mézières, éd. Sopaic, 2000
  • Alain Sartelet,Charleville au temps des Gonzague : portrait d'une cité ducale, Charleville-Mézières : musée de l'Ardenne, 1997
  • Sous la direction deJean-Marie Pérouse de Montclos,Le Guide du patrimoine : Champagne-Ardenne, Paris, Hachette, 1995, pp. 143–150(ISBN 978-2-01-020987-1)
  • Émile Baudson,Histoire de Charleville depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1606-1946), Charleville : imprimerie Anciaux, 1947
  • Jean Hubert,Histoire de Charleville: depuis son origine jusqu'en 1854, Charleville, 1854,[1]
  • Maurice-Ernest Audouin de Géronval,Relation du siège de Mézières, par les troupes sous les ordres de Son Excellence M. le Baron de Hake, Lieutenant général au service de S.M. le Roi de Prusse, et Général en chef de l'armée du Nord de l'Allemagne, Delaguette, 1824, 18 p.[2].

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
  • Communauté d’agglomération
  • 58 communes
  • 121252 habitants (2021)
  • 568.0km²
Plus de 10 000 habitants
De 2 000 à 10 000 habitants
Moins de 2 000 habitants
Classement par populations légales au
v ·m
Villes desArdennes
Les villes de plus de 2 000 habitants
Plus de 45 000 habitantsCharleville-MézièresBlason des Ardennes
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
v ·m
Les villes historiques deChampagne-Ardenne
Les communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsBlason de Champagne-Ardenne
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
v ·m
Communes de la grande régionGrand Est
Les villes de plus de 20 000 habitants
Plus de 200 000 habitantsStrasbourg
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 30 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charleville-Mézières&oldid=230777892 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp