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En 2022, la ville compte 45 634 habitantsintra-muros[1], son agglomération 57 068 habitants[2], son aire d'attraction 124 644 habitants[3] et la communauté d'agglomérationArdenne Métropole qu'elle forme avec la ville de Sedan, 120 380 habitants[4],[5].
Avant lafusion des deux communes principales en 1966, lesgentilés respectifs étaientCarolopolitains pourCharleville etMacériens pourMézières. Ses habitants sont appelés lesCarolomacériens ou plus couramment lesCarolos[6].
Charleville-Mézières est traversée par laMeuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. La Vence se jette dans la Meuse après avoir longé Mézières par le sud. La vallée dans laquelle s'est développée l'agglomération est sujette aux inondations, comme en et en.
La commune est dans lebassin versant de la Meuse au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, lecanal de l'Est (branche-nord), la Vence, le ruisseau de Marbay, la déviation du square de Mialaret, le ruisseau du Relais, le ruisseau de Damouzy, le ruisseau de L'étang Garot, le ru de Warne, le ruisseau de la fontaine du Prince et le ruisseau du pré Allard[10],[Carte 1].
Au, Charleville-Mézières est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charleville-Mézières, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,6 %), forêts (24,7 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %),terres arables (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Pour se rendre à Charleville-Mézières à partir de Paris, il faut prendre l'autoroute A4 direction Reims /Strasbourg puis l'autoroute A34, ce dernier tronçon de 80 km étant gratuit ; il forme la partie sud du Y ardennais versBruxelles /Amsterdam (branche ouest) etLiège /Cologne (branche est).Lille, (puisArras etCalais) ainsi queMetz (puis Strasbourg) sont à 2 heures de voiture. Une nouvelle autoroute, constituant l'axe nord-ouest du Y relie Charleville-Mézières à la frontière belge, vers Charleroi en Belgique, chaînon manquant entre Bruxelles etDijon qui offrirait un itinéraire plus court que par Metz. Les travaux ont débuté en 2010 et se sont terminés en 2018, record de chantier de près de huit ans pour une portion d'autoroute de 31 km, c'est sans conteste[réf. nécessaire] la portion d'autoroute non concédée la plus chère au kilomètre construite en France.
Charleville-Mézières est reliée àRethel, puis Reims et Paris (autoroute A4 etA26) et à Sedan, avec ensuite une bifurcation vers la Belgique (Bouillon puisLiège et laRuhr), par l'autoroute A34. Elle est également reliée à la Belgique (Charleroi puisBruxelles et lesPays-Bas), parRocroi par l'autoroute A304 (depuis le 31 juillet 2018)[26]. L'autoroute (partie centrale de la rocade Nord-Lorraine) devant relier Sedan à Metz est arrêtée àDouzy et la partie en direction du Nord de la France, à partir de l'A304 à l'ouest de Charleville-Mézières, n'est pas programmée.
Charleville-Mézières dispose d'un réseau d'autobus urbains de 25 lignes — appelétransports de l'agglomération de Charleville-Mézières-Sedan (TAC) — desservant l'ensemble de la ville et le versant est de l'agglomération Ardenne Métropole, exploité par laRATP Dev. Les quatre lignes principales (1, 2, 4 et 5) fonctionnent de5 h à20 h[27]. Elles passent par chacune des stations sur leurs lignes toutes les20 min, de7 h à20 h.
Si la Meuse est un fleuve navigable permettant une liaison avec la Belgique et les Pays-Bas, le trafic fluvial de marchandises débute réellement àGivet, en limite de la France et de la Belgique, où d'ambitieux projets de modernisation de son port sont envisagés. En effet, les écluses en aval de Givet sont adaptées à des bateaux de 1 350 tonnes alors que c'est legabarit Freycinet (300/350 t) qui est toujours en application en amont.
À Charleville-Mézières, le trafic fluvial est à vocation touristique et des bateaux de plaisance, dont des péniches aménagées en bar, boîte de nuit ou en restaurant, accostent les quais de la ville.
Aussi appeléEstionum ouEltio, le village apparaît dans une charte de relative à l’abbaye de Sept-Fontaines[29]. Il dépendait alors de la paroisse de Tournes, avant d’être rattaché ultérieurement à celle deWarcq[29].
Selon la tradition locale, le village aurait été brûlé par les troupes du comte de Nassau qui se retiraient devantBayard lors du siège de Mézières en[réf. nécessaire]. Les synthèses historiques sur le siège attestent des destructions dans plusieurs villages proches de Mézières, ainsi que le passage du comte de Nassau « ravageant » la frontière ardennaise à l’été 1521[30],[31],[32].
Plusieurs communautés religieuses régionales possèdent au fil des siècles des biens à Étion ou dans son voisinage : l’abbaye prémontrée de Laval-Dieu, le prieuré du Mont-Calvaire de Bélair, les Sépulcrines de Charleville, ainsi que les chanoines de Braux et de Mézières[réf. nécessaire][33],[34],[35],[36].
Le, les troupes coloniales subissent dans la localité un intense bombardement qui détruit l’église et contraint les forces françaises à se replier[29]. Les habitants vivent ensuite pendant plusieurs années dans des baraques en bois provisoires[réf. nécessaire].
La commune d’Étion est finalement intégrée à Charleville-Mézières lors de la fusion intercommunale effective le[41].
Originellement, lesRomains avaient construit, sur la voie romaine reliantReims (Durocortorum) àCologne (Colonia Agrippinensium), sur une colline dans une boucle de laMeuse, la cité deCastrice (Castricum)[réf. nécessaire]. L’axe antique reliant Reims à l’est de la Gaule est documenté par les recherches archéologiques et historiques ; des travaux de synthèse et des observations de terrain montrent la permanence de cette desserte dans le secteur de Reims vers Charleville-Mézières[42],[43],[44].
Mézières quant à elle aurait été fondée en899[49]. L'étymologie du nom Mézières vient du latinMaceriae dont la signification peut être ruines ou fortifications[50].
Mézières blasonnait comme leduché de Rethel, mais avait remplacé unrâteau par soninitiale :« De gueules, à deux râteaux d'or en chef, et à la lettre capitale M du même en pointe ».
Uneéglise dédiée àNotre-Dame est construite de 1499 à 1611 et, en novembre 1571, y est célébré le mariage deCharles IX et d'Élisabeth d'Autriche. L'édifice devientbasilique en 1946. Des restaurations sont entreprises ensuite avec notamment des vitraux deRené Dürrbach, collaborateur dePablo Picasso. Des restaurations sont effectuées sur le portique sud au cours desannées 2010.
En 1521,Bayard défend la ville de Mézières contre les troupes impériales deCharles Quint.
Le siège de 1521 a eu une conséquence importante sur le développement de la ville. Il a, en effet, démontré l'importance de la place de Mézières pour la défense du royaume. La ville devient une citadelle enfermée dans un système de défense important entravant son développement. Lorsque Charles de Gonzague crée en 1606 la ville nouvelle de Charleville sur les terres de sa principauté souveraine d'Arches, cette ville de Mézières voit par contre sa population passer rapidement de 1 600 chefs de famille à 200.
L'existence de la petite cité d'Arches est bien antérieure à celle de la ville de Charleville, et même celle de Mézières : la localité est peuplée à partir de l'époque gallo-romaine, mais surtout au début de la dynastie carolingienne (avant 800). Les historiens se divisent quant à l'origine du nom Arches : l'existence d'un pont muni de plusieurs arches qui rejoignait la rive de l'actuel Mont-Olympe pourrait l'expliquer[51]. Arches se situait au nord-ouest de l'actuelleplace Ducale, à l'emplacement des rues Jean-Baptiste-Clément, Noël, Condé, Baron-Quinart, Daga, de l'Orme, d'Euskirchen (construite sur l'ancienne cour de Neuville) et la place de Condé.
Le, le jour même de ses 26 ans, Charles de Gonzague,duc de Nevers etde Rethel, décide la création de Charleville pour en faire lacapitale de sa nouvelle principauté souveraine d'Arches, appuyée sur son duché de Rethel et sur l'antiquecomté de Castrice.
Le lieu choisi est situé à environ 45 km au nord de l'ancienne capitaleRethel, dans un double méandre de la Meuse. La citadelle de Mézières occupe déjà l'accès à la boucle la plus au sud, en rive gauche. La cité de Charleville se trouve un peu plus au nord dans le méandre suivant, à côté du hameau d'Arches ; une forteresse située au nord et en regard de Charleville, à l'emplacement même de l'ancienne Castrice, dans la deuxième boucle, en assure la défense.
L'intérêt de l'emplacement de la nouvelle cité est qu'elle se trouve sur le territoire de l'ancien comté de Castrice, dépendant duSaint-Empire romain germanique et donc libérée des règles économiques du royaume de France. Cependant, l'activité de Mézières est asphyxiée par le statut de ville de garnison et par la contrainte de commercer avec le royaume. Les négociants de Mézières qui s'installent à Charleville ont toute latitude pour commercer avec les villes au nord telles queDinant,Charleroi,Namur etLiège et surtout ne sont pas soumis à lagabelle. Comme la petite localité d'Arches compte seulement300 habitants, la création de la nouvelle ville ne rencontre pas de réelles contraintes urbanistiques.
Outre son désir d'afficher son rang de prince souverain, Charles de Gonzague, fervent catholique, entend faire de sa nouvelle capitale un bastion de laContre-Réforme : la nouvelle cité ducale est ainsi destinée à rivaliser avecSedan, autre capitale princière mais devenue fief protestant. Charles fait appel à l'architecteClément II Métezeau, frère deLouis Métezeau, architecte de la place Royale (place des Vosges) àParis. Les travaux commencent d'ailleurs par la place Ducale, très apparentée à la place des Vosges. Près de 35 ans seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom.
La cité neuve, élevée selon un plan en damier ditplan hippodamien, construite en ardoises bleues, pierres de taille ocre, briques rouges, devient très vite le nouveau centre économique de l'Ardenne. Ces trois couleurs se retrouvent sur l'étendard de la ville (bleu, jaune, rouge).
Charleville
Charleville blasonnait :« D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un à dextre de palmier, l'autre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or. » Ce blason était celui de laPrincipauté d'Arches.
En 1608, Charles III déclare Charles-ville « capitale » de sa principauté souveraine d'Arches et cité monacale, ce qui lui permet d'étendre son influence dans le Nord de l'Europe.
En 1611, Charles III acquiert, desprinces de Conti, le mont Castelet c'est-à-dire la colline qui fait face à Charleville et où se situait la cité gallo-romaine de Castrice. Il la renomme « Mont Olympe » et elle est, dans un premier temps, le symbole de la cité et de la principauté. Elle devient ultérieurement, après la destruction de la citadelle en 1686, en même temps que les fortifications de la cité, le village de Montcy-Saint-Pierre, aujourd'hui intégré à la ville.
Un nombre important d'édifices consacrés et de constructions civiles voient le jour :
en 1612, la citadelle du mont Olympe dont les travaux dureront jusqu'en 1635 ;
En 1627, à la suite de l'extinction de la branche aînée des Gonzague àMantoue, Charles part pour l'Italie. Il ne revient jamais à Charleville. À la suite de ce départ, les travaux du palais ducal sont interrompus. Il n'est jamais achevé.
L'existence d'une petite principauté souveraine à sa frontière nord est une épine dans le pied de la monarchie française qui n'a de cesse d'en réduire l'importance. Louis XIII achète le Mont-Olympe en 1629. L'atelier monétaire est fermé en 1656 et les fortifications bastionnées sont détruites en 1686.
Les successeurs de Charles ne s'intéressent que peu à leur principauté. Charles III n'y fait que de brefs séjours et Ferdinand-Charles n'y vient qu'une seule fois, pour en obtenir un soutien financier. À sa mort, en 1708, la principauté échoit à un prince français,Henri-Jules de Bourbon-Condé, prince de Condé.
Tout cela n'empêche pas Charleville de prospérer. En 1667 commence l'activité d'une grande manufacture d'armes qui en 1675 devientmanufacture royale.
En juin 1717,Pierre Ier de Russie fit étape à Charleville au cours de son voyage en Europe occidentale. Une délibération du 20 juin 1717 dans les archives municipales atteste la préparation de son accueil[52],[53]. Le tsar arriva dans la soirée du 22 ou 23 juin, fut salué par des salves et logé rue de Flandre, dans la maison de l’avocat général du bailliage. Le lendemain, il visita lamanufacture d’armes de Charleville, alors l’une des plus importantes d’Europe[54]. Les comptes communaux mentionnent une dépense de 455 livres et 13 sols pour la collation qui lui fut offerte et de 4 327 livres pour l’hébergement, accompagnées de l’affrètement d’une barque sur la Meuse pour le conduire vers Liège et Spa[55]. Il quitta Charleville par voie fluviale et arriva à Spa le 28 juin 1717, comme le rappelle la commémoration du tricentenaire en 2017[56].
En 1748, sur proposition de Nicolas de Chastillon, commandant de la citadelle de Charleville, au comte d'Argenson, secrétaire d’État à la Guerre, l'École royale du génie de Mézières est créée : cet établissement, essentiellement destiné aux jeunesgentilhommes, forme l'essentiel des ingénieurs militaires jusqu'auPremier Empire.
La ville a été desservie par letramway de Charleville-Mézières de 1899 à 1914, puis, sous administration militaire allemande, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. On voit ici l'un de ces tramways place de Nevers à Charleville.
La ville a souffert lors de chaque conflit. Lors de laGuerre franco-allemande de 1870, elle a été le théâtre proche de la chute duSecond Empire àSedan. Lors de laPremière Guerre mondiale, elle a abrité le quartier général duKronprinz (prince héritier allemand) et a dû subir des bombardements notamment place de l'Hôtel-de-Ville à Mézières où la mairie et l'hôpital ont été détruits. Le nouvel hôtel de ville a été inauguré en 1933 par leprésident de la RépubliqueAlbert Lebrun, dont l'épouse était originaire de Mézières, en styleArt déco et le nouvel hôpital s'est appeléManchester en hommage à la ville britannique qui participa à sa construction, le lord maire de la ville avait d'ailleurs aussi participé à son inauguration la même année.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, la ville étant presque vidée de ses habitants dès le début du conflit (ordre d'évacuation oblige), le quartier de la place de Nevers a brûlé pendant plusieurs jours sans que les pompiers interviennent ; il en est de même de la synagogue duXVIIIe siècle, bombardée.
En, la ville est victime des bombardements américains. Le dimanche, devant la basilique Notre-Dame-d'Espérance, toute une famille a été fauchée, ainsi que deux jeunes communiantes. Les habitations autour de la place de l'église sont touchées. Lejeudi 11, plusieurs immeubles sont anéantis et une famille de six personnes est ensevelie[58].
La vallée de la Meuse a été soumise à plusieurs crues majeures. En janvier 1991, la hauteur de la Meuse au barrage de Mézières a été relevée à 5,10 m[59]. En décembre 1993, une nouvelle crue porta ce niveau à 5,78 m, battant les précédents records[59]. En janvier 1995, la Meuse atteignit 6,30 m, provoquant des dégâts significatifs dans l'agglomération carolomacérienne[59]. Ces épisodes ont conduit à renforcer les mesures de protection et à la création, en 1996, de l’Établissement public d’aménagement de la Meuse et de ses affluents (EPAMA), chargé de coordonner la prévention des inondations dans le bassin[60].
Depuis 2008, des travaux de ré-urbanisation sont déployés dans tous les quartiers de la ville. De nombreux changements sont prévus pour rendre la ville plus attrayante et pour augmenter le confort des habitants. De nombreuses maisons seront construites pour créer de nouvelles rues. La ville a annoncé la création d'un campus sur l'actuel site du Moulin-Leblanc au sud de la ville[61]. Ce campus entre dans sa première phase de construction en 2017 et il est inauguré en. Il ne s'agit néanmoins que de la1re étape d’une stratégie de long terme à l'horizon 2027[62] qui doit abriter 4 000 étudiants dans un premier temps.
La commune de Charleville-Mézières a été créée en1966 par regroupement de cinq communes qui formaient une même agglomération :Charleville,Étion,Mézières (chef-lieu du département),Mohon etMontcy-Saint-Pierre. Une autre commune,Le Theux, avait déjà été rattachée àMézières en 1965.
Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
En 2014, la mairie carolo-macérienne, bastion socialiste depuis sa fusion en 1966, passe à droite. Le jeune maireLR Boris Ravignon sort alors vainqueur du second tour avec 54,94 % des voix face à ses concurrents mais avec une très forte abstention. Ses adversaires, le maire socialiste sortant Philippe Pailla et le candidat frontiste Guillaume Luczka obtiennent respectivement 33,88 % et 11,18 % des suffrages[66], un département qui avait placéFrançois Fillon (73,06 %) loin devantAlain Juppé au second tour de la primaire de la droite[67].
Au premier tour desélections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste LR-UDI-LREM-MoDem conduite par le maire sortant Boris Ravignon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 992 voix (77,61 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 29 communautaires), devançant largement les listes conduites respectivement par[68],[69] :
Sylvain Dalla Rosa (PCF-PS-G.s, 1 103 voix, 12,24 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
Christophe Dumont (EÉLV-LFI, 691 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Charleville-Mézières s'établit à 49 975 habitants aurecensement de la population du (population municipale).
Avec une superficie communale de3 144hectares, la densité de population s'élève à 1 618 habitants parkm², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée du département desArdennes.
Ces différentes données font de Charleville-Mézières non seulement la ville la plus peuplée du département desArdennes, où elle devanceSedan, la deuxième ville du département, mais également l'aire urbaine où elle occupe le premier rang, regroupant plus du tiers de la population départementale avec une proportion de 37,6 % en 2008.
Au niveau régional, elle occupe invariablement la troisième place enChampagne-Ardenne aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classe aprèsReims etTroyes mais avantChâlons-en-Champagne, la capitale régionale, qu'au plan de son unité urbaine et de son aire urbaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 45 634 habitants[Note 5], en évolution de −2,24 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'évolution très forte entre 1962 et 1968 n'est pas anormale et est essentiellement due à la fusion en octobre 1966 de Charleville avec Mézières et différentes communes, pour devenir Charleville-Mézières.
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 29,2 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 21 963 hommes pour 24 435 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,0
7,5
75-89 ans
11,7
16,4
60-74 ans
19,5
18,6
45-59 ans
18,5
17,1
30-44 ans
16,8
21,6
15-29 ans
16,1
18,1
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département desArdennes en 2021 en pourcentage[I 7]
Laville dispose de23 écoles primaires,12 groupes scolaires (maternelle et primaire confondues), ainsi que de3 écoles privées (maternelles et primaire confondues).
En ce qui concerne les collèges, ils sont au nombre de 8 pour les collèges publics et de 2 pour les collèges privés.
Charleville-Mézières compte plusieurs lycées :
Le lycéeChanzy. Le lycée de Charleville a été aménagé en 1876 dans les anciennes écuries impériales à la suite de l’incendie du collège de la place du Saint-Sépulcre. En 1893, un agrandissement a été nécessaire pour accueillir le premier lycée d'État du département des Ardennes baptisé « lycée Chanzy » par décret du présidentSadi Carnot. Pendant laPremière Guerre mondiale, les bâtiments ont été utilisés à des fins d’infirmerie et de prison par les troupes d’occupation. Pendant toute la durée de laSeconde Guerre mondiale le lycée a été occupé par les soldats allemands, puis par les prisonniers français[100]. La moyenne de réussite aubac en2006 toutes sections confondues s'élève à 91,6 %[101] ;
Le LycéeMadame de Sévigné créé en 1882 comme lycée de jeunes filles. À la suite d'un incendie en 1967, le lycée Madame de Sévigné est reconstruit par l'architecte Jean Faugeron, qui venait de bâtir le pavillon français de l'exposition universelle de Montréal. Il conçoit une barre à structure poteaux/poutres en béton armé de deux étages, couverte d'un toit plat. En 2008, s'ajoute un bâtiment réalisé par l'agence Thiénot-Ballan-Zulaica qui reprend l'esthétique de celui de Jean Faugeron. Ce bâtiment est aussi labelliséarchitecture contemporaine remarquable (ACR) depuis les années 2011[102] ;
Le lycéeFrançois-Bazin. Il forme de nombreux élèves à différents BTS, de nombreuses séries de génie, les spécialités restent la plasturgie et la fonderie, etc.
Le lycée professionnel des métiers du bâtimentCharles de Gonzague, anciennementArmand-Malaise (du nom d'un instituteur, chef de la résistance dans les Ardennes pendant la Seconde Guerre mondiale). Lycée ouvert en septembre 1961 (sous le nom du lycée du Bois-Fortant à l'époque puis sous le nom Armand-Malaise en 1981).
Autres lycées : lycée d’enseignement professionnel d’Étion, lycéeMonge, lycée privé Saint-Paul (issu de la fusion des lycées privés Notre-Dame et Saint-Remi).
Charleville-Mézières dispose également de plusieurs antennes de l'Université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA) et d'une école de commerce du Pôle formation de la CCI des Ardennes regroupées sur le Campus Sup Ardenne :
d'une école d'ingénieurs en sciences industrielles et numérique (EiSINe) — anciennement institut de formation technique supérieure (IFTS)[105] — de l'Université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA).
Charleville-Mézières dispose aussi d'uncentre régional d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) : CRITT-MDTS, créé en 1984, qui est un centre de recherche et d'expertise, spécialisé dans les matériaux, dépôts et traitements de surface).
Le centre de formation de laCCI Ardennes à Charleville-Mézières dispose également de plusieursécoles de commerce (EGC, ISCEE, Nogoventis), et d'une formation de développeur web et application mobile : Simplon.
En 2009, l'organisme de gestion de l'établissement d'enseignement supérieur privé Institut Supérieur International de Leadership (INSIL)[108], vient établir son siège à Charleville-Mézières. L'institut est actif dans le domaine des formations diplômantes endirection. Les cours sont dispensés principalement en enseignement à distance, à des élèves résidant dans le monde entier. Depuis 2021 l'INSIL assure également l'égide de l'école Jean-Paré qui est une entité d'enseignement supérieur d'artisanat d'art, hautement spécialisée, puisqu'active spécifiquement dans les formations préparant aux métiers demalletier en conception et fabrication de malles, et de conservation-restauration de malles de voyage antiques. Jean-Paré est jumelée à l'école Nicolas Gilbert de Belgique, formant ainsi la binationale École des Malletiers Paré & Gilbert.
La commune de Charleville-Mézières dispose de deux équipes debasket.
L'Étoile de Charleville-Mézières évolue enNationale masculine 1. La ville compte également une équipe féminine : lesFlammes Carolo basket, équipe deligue féminine qui est l'une des cinq meilleures de l'hexagone et qui dispute régulièrement la coupe d'Europe[109]. Ces clubs jouent tous les deux dans l'enceinte flambant neuve de l'Aréna (3 000 places) depuis la saison 2015-2016.
Équipes d'escrime de Charleville.
De même elle dispose d'un club de canoë-kayak : Charleville-Mézières Canoë-Kayak, qui depuis plusieurs années évoluent dans le haut niveau.
En football l'Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont (anciennement Olympique football club Charleville) a eu aussi son heure de gloire : en 1936 il atteint la finale de laCoupe de France alors qu'il évoluait en division 2. Il est battu par leRC Paris sur le score de 1-0. L'Olympique était encore en division 2 dans lesannées 1990, avant d'être rétrogradé enNational. Après sa liquidation judiciaire, un nouveau club a été fondé, portant le même nom ; il évolue en Division d'Honneur lors de la saison 2016-2017. Depuis 2018, le club s'appelle Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont, réduit sous l'acronyme OCNA[110].
En gymnastique, le club de laJeanne d'Arc[111] a été champion de France à Saint-Étienne en 2009 et a terminé en troisième place en 2010 à Limoges.
Avec les Wildboars Charleville Mézières, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique dufootball américain.
La ville compte plusieurspiscines dont le centre aquatique du Mont-Olympe. Charleville a été élueville la plus sportive de France par le journalL'Équipe en 2004.
Depuis, leroller hockey est de retour dans la ville de Charleville-Mézières, avec une équipe senior engagé en Nationale 4. Ils terminent la saison 2015-2016 à une très honorable4e place ex æquo avec le3e.
Charleville-Mézières est également la ville du patinage de vitesse (également appelé leshort track). La cité Carolo compte deux prestigieux patineurs de renommée mondiale,Véronique Pierron etLudovic Mathieu sélectionneur de l'équipe de France.
Charleville-Mézières est desservie par le Centre hospitalier intercommunal Nord Ardennes (CHI NA), qui regroupe les sites de Charleville-Mézières, Sedan, Fumay et Nouzonville. En 2024, il dispose de 1 401 lits et places répartis entre la médecine, la chirurgie et l’obstétrique, les soins de suite et de réadaptation, les unités de soins de longue durée et les structures d’hébergement pour personnes âgées dépendantes[112].
Le centre hospitalier Bélair, spécialisé en psychiatrie, fait l’objet d’un programme de reconstruction lancé en 2025, prévoyant la modernisation complète de ses unités et la création de nouveaux espaces dédiés aux patients et au personnel[113].
RVM(Radio Val de Meuse) (88.6 FM) : radio locale commerciale des Ardennes. Ses studios sont situés cours Aristide-Briand à Charleville-Mézières. Elle émet aussi àSedan sur 105.3, àMonthermé sur 101.5 et àRevin sur 107.1[118],[119].
Radio Bouton (90.6 FM) : radio associative deBoutancourt[120],[121]. Elle est implantée dans un centre médico-éducatif.
Radio 8 (91.2 FM) : L'autre radio commerciale des Ardennes. Ses studios sont àSedan (98.6 FM), sur le quai de la Régente. Elle émet aussi àRethel sur 93.3 et àVouziers sur 91.6[122],[123].
France 3 Champagne-Ardenne est présente à Charleville grâce à un bureau local situé au 34 rue de la Porte-de-Bourgogne. Elle émet grâce aux sitesTDF de la Pointe àSury qui diffuse tous les multiplexes TNT et du chemin de la République àMontcy-Notre-Dame qui les diffuse tous sauf le multiplex R3 (Canal+,LCI...)[132],[133],[134].
Parmi les principaux employeurs publics, on compte le centre hospitalier Manchester et la municipalité, tandis que dans le secteur privé, des entreprises comme Hanon Systems (anciennementVisteon) et des bailleurs sociaux, tels qu’Habitat 08, jouent un rôle important[136],[140],[141],[142].
La place Ducale au début duXXe siècle.Pont d'Arches.Le Vieux Moulin ou musée Rimbaud.Hôtel de Ville de Mézières.La Macérienne pendant le festival de la Face B.
Laplace Ducale, située au centre de la ville de Charleville, a été créée en 1606 parClément II Métezeau sur ordre du ducCharlesIer de Mantoue[146]. Tous les bâtiments de cette place sont symétriques, les toits détruits pendant la guerre par des bombardements ont été reconstruits ou sont en reconstruction pour retrouver une symétrie quasi parfaite[147].
LeVieux moulin dont la construction a été décidée en 1626 par le duc Charles de Gonzague. Il a été édifié par le maçon Claude Briau sur les plans de l'architecte Clément II Métezeau. Il a été mis en service en 1627[149],[150]. L'élévation monumentale, exceptionnelle pour un moulin, était due à la volonté de faire de sa façade le pendant de la porte de France[149]. Son élévation importante a été nécessitée par la différence de niveaux entre la place Ducale et la Meuse. En effet l'architecte a voulu que les deux bâtiments se répondent pour un visiteur depuis la place Ducale[149]. À l'origine deux roues hydrauliques étaient placées dans le coursier pour entraîner les meules[149]. Le moulin a brûlé en 1754. Il est vendu comme bien national à la Révolution[149]. Le reprofilage de la Meuse en 1876 a entraîné l'arrêt du moulin en 1887[149]. Il a été transformé en musée municipal consacré àArthur Rimbaud par l'architecte Petitfils, en 1969[149].
L'Hôtel de ville est violemment bombardé le 10 et. La ville est rasée à 50 %[151]. Après la Grande guerre, la municipalité décide de dégager un îlot pour aménager une place sur laquelle serait construit le nouvel hôtel de ville[151]. L'hôtel de ville (quartier de Mézières) de style néo-gothique (1933) est composé de deux corps de bâtiment se faisant face et séparés par une large place, l'un constituant l'hôtel de ville proprement dit et l'autre constituant des habitations pour l'harmonie de l'ensemble[152]. La construction du nouvel hôtel de ville est décidée le[151]. Le projet retenu le est celui des architectes Marie-Eugène Chifflot (1872-1956), second Grand prix de Rome d'architecture en 1902 et R. Colle qui avaient auparavant réalisé le nouvel immeuble communal[151]. Le projet adopte un style néo-gothique avec beffroi, tourelles et pinacles[152]. Le,André Tardieu, ministre des Travaux publics, est à Mézières pour inaugurer le monument aux morts, le pont de la Victoire et poser la première pierre de l'hôtel de ville[151]. La construction est achevée en 1930[152]. Le, le président de la République,Albert Lebrun, est à Mézières où il inaugure l'hôtel de ville, l'hôpital et le groupe scolaire Manchester. Il y est reçu par le préfet Scamaroni, le maire et président des anciens combattants et le lord-maire deManchester, cité britannique marraine de guerre de Mézières.
L'Usine La Macérienne : une ancienne usine construite par l'industriel Gustave-Adolphe Clément à partir de 1894, comprenant notamment l'atelier dit « Eiffel » (construit en 1903-1904)[153]. Elle est située au cœur de la ville, à proximité de laMeuse et en bas des anciens remparts de Mézières. Elle est inscrite aux monuments historiques (2012 et 2014)[154].
La place Jacques-Félix, ancienne place de l'Agriculture, portait le nom de place du Sépulcre à l'époque d'Arthur Rimbaud[155]. C'est en ce lieu qu'Arthur Rimbaud étudia au collège municipal (ancien collège du Saint-Sépulcre) où se trouve aujourd'hui la médiathèque Voyelles (bibliothèque municipale transformée et inaugurée en octobre 2008)[156]. Le site fut ravagé par un incendie en 1876, ce qui entraîna la reconstruction de la bibliothèque à cet emplacement dès 1878[157]. À l'époque de Rimbaud, un dôme dominait l'ensemble ducollège[158]mais, victime d'un effondrement au début du XXe siècle[réf. nécessaire], il ne fut jamais reconstruit.
Les anciennes usines de Corneau-Deville de 1932. L'architecture de l’usine retrace bien par ses façades sur rue l'aventure de cette société, issue des familles Corneau et Deville[160], puisque l'on aperçoit en effet le siège social, les bureaux, les salles d'expositions avec en arrière les ateliers, les entrepôts. Au sein des Ardennes, il s'agit d'un ensemble architectural industriel de qualité qui présente également un intérêt du point de vue de l'histoire sociale et économique locale. Les bâtiments de l'usine, des sheds aux bureaux et à la salle d'exposition, reflètent toutes les activités utiles au fonctionnement de l'entreprise. Ce bâtiment est labelliséACR depuis 2015[161].
L'établissement administratif d'EDF, un centre de distribution mixte[162], a été construit à la demande d'EDF par l'architecte André Wogenscky, qui a reçu la commande en 1960. L'édifice est une barre de deux étages sur un rez-de-chaussée surélevé, en béton armé à structure poteaux/poutres. La façade est ouverte de larges baies vitrées aux allèges de couleur sombre. De celle-ci se détache trois lignes de cellules carrées en béton servant de brise-soleil et protégeant la façade des intempéries. Ces horizontales créent un jeu de vides et de pleins sur la façade. Certains aménagements des espaces intérieurs, distribués sans contrainte de structure, ont été dessinés par la sculptrice Marta Pan, épouse de Wogenscky (poignées de portes, mobilier par exemple)[163]. Ce bâtiment porte le labelACR depuis 2000[164].
L'église Saint-Rémi, àCharleville rue de L'Église est de style néo-roman. Elle constitue en volume la deuxième église de la ville. Construite en 1860, elle est située à deux pas de laplace Ducale et de la place Jacques-Felix ancienne place de l'Agriculture construite sous la direction de l'architecteJean François Racine, architecte diocésain, qui mourut avant son achèvement.
Lemusée Rimbaud est situé dans le Vieux Moulin, sur laMeuse. On y voit de nombreux originaux tels que le sonnetVoyelles[178].
Lemusée de l'Ardenne est situé entre laplace Ducale et la place Winston-Churchill. Il réunit des collections historiques et de nombreuses œuvres archéologiques, des pièces d'artisanat local[179]. Il accueille également des expositions temporaires, comme celle qui fut consacrée en 2005 àMadeleine Rebérioux, organisée par laLigue des droits de l'homme[réf. nécessaire]. Un jeu de société imaginé et conçu par des élèves du lycéeMonge et retraçant un parcours à travers la ville, est présenté à l'accueil.
Le Grand Marionnettiste est unautomate monumental situé sur la placeWinston-Churchill, et représente un élément emblématique de Charleville-Mézières. D'une hauteur de10 mètres, il a été réalisé parJacques Monestier[180] et présente chaque jour de10 h à21 h la vie desQuatre fils Aymon. Tous lessamedis à21 h 15, les douze tableaux que composent la légende sont présentés au public. Une visite aumusée de l'Ardenne fait entrevoir les coulisses de cet automate et les noms des donateurs sont gravés sur de grandes plaques apposées sur l'automate.
La Maison des Ailleurs est située dans la maison où habitaArthur Rimbaud avec sa famille. On peut y suivre les voyages du poète à travers des textes et des images projetés sur les murs et le sol[181].
Le théâtre municipal est construit entre 1835 et 1839 par l'architecte Louis-Clément Labarre de Raillicourt[182]. Six statues de muses ornaient à l'origine la façade de cette ancienne salle à l'italienne. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques, l'édifice a subi des aménagements de mise en conformité au début des années 1960[183].
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↑« Résultats municipales à Charleville-Mézières : Boris Ravignon, grand favori, réélu dès le premier tour : Alors que le premier tour des élections municipales s’est déroulé dans un contexte inédit ce dimanche 15 mars, le maire sortant Boris Ravignon a été réélu avec plus de 77% des voix »,France 3 Grand Est, 15/3/2020 mis à jour le 20/6/2020(lire en ligne, consulté le)« Il n'y a pas eu de surprise ce dimanche 15 mars à Charleville-Mézières. À 44 ans, le maire sortant Boris Ravignon, qui se présentait cette fois sans étiquette, a été élu dès le premier tour des élections municipales avec 77,61% des voix ».
↑Amélie Girard, « Réélu maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon veut « prioriser les projets en matière de santé » : Réélu dès le premier tour des élections municipales, le maire souhaite aussi conserver la présidence d’Ardenne Métropole »,L'Ardennais,(lire en ligne, consulté le).
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↑Philippe Mellet, « CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Cette fois, c'est effectif. Les courriers sont partis. Comme annoncé, Claudine Ledoux (PS) a écrit au préfet des Ardennes Pierre N'Gahane pour démissionner de ses mandats de maire de Charleville-Mézières, présidente de la communauté d'agglomération Cœur d'Ardenne et conseillère communautaire. Le représentant de l'Etat a accepté ces démissions qui seront effectives le 30 septembre à minuit »,L'Union,(lire en ligne, consulté le).
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Mont Olympe : colline faisant historiquement face à Charleville, de l'autre côté de la Meuse, aujourd'hui incluse dans la ville, ancien lieu fortifié devenu un espace vert et un lieu touristique, avec notamment à ses pieds le port fluvial, le centre aquatique et le camping de Charleville-Mézières. Une petite anecdote locale, le Mont-Olympe est prononcé "Mont'Olympe", en faisant la liaison orale, par la grande majorité des Carolomacériens et Ardennais.
Île du Vieux Moulin : petite île sur la Meuse marquant la jonction entre Charleville et le Mont Olympe, rélié par une passerelle piétonne. Située derrière le Musée Arthur Rimbaud (ancien Vieux Moulin), l'île est aménagée en parc arboré et se dote d'un belvédère sur la Meuse, d'un quai d'amarrage et d'une terrasse qui laisse place à une guinguette en été. L'île accueille également le festival de bière et musiqueKarlsstadt en juin.
Parc Pierquin : parc inséré en plein centre-ville, où l'on trouve plusieurs arbres remarquables et le châlet Pierquin, ancienne propriété de Louis Pierquin.
Square Cardot : jardin botanique de style Renaissance sur les hauteurs de la ville fondé par Jules Cardot, scientifique ardennais spécialisé enbryologie.
Square Winston Churchill : place arborée du centre-ville à deux pas de la Place Ducale. On y trouve le Grand Marionnettiste et le monument aux morts de Charleville.
Square de la Gare : square verdoyant devant la gare agrémenté de sculptures et d'un kiosque de musique fréquenté par Arthur Rimbaud.
Square Bayard : également appelé Square Mialaret, parc arboré inséré entre les remparts de Mézières et la Meuse, bordé à l'ouest par l'usine La Macérienne.
Plaine de la Macérienne : grande étendue située derrière la Macérienne, au pied des remparts de Mézières et en bordure de Meuse. Le festival musical duCabaret Vert y prend place en août.
Parc de la Vieille Meuse : parc sur les bords de Meuse avec aire de jeux et terrains de pétanque. Il accueille le deuxième camping du Cabaret Vert en août.
Parc Collignon : parc agrémenté d'un plan d'eau situé en plein cœur du quartier de La Houillère.
Charleville-Mézières accueille tous les deux ans leFestival mondial des théâtres de marionnettes, créé en 1961 et devenu une référence internationale de l’art de la marionnette avec des compagnies venues du monde entier[1].
LeCabaret Vert, créé en 2005, est un festival annuel de musiques actuelles organisé au Square Bayard par l’association FLaP. Il combine concerts, bande dessinée, cinéma et initiatives écologiques, affirmant son identité culturelle régionale[2].
La Biennale des Ailleurs, se déroule tous les deux ans à Charleville-Mézières, autour de la date anniversaire d’Arthur Rimbaud. Elle propose des rencontres interdisciplinaires mêlant poésie contemporaine, arts visuels, performances et poésie visuelle, dans le cadre du label "Ville en poésie" décerné à la ville depuis 2012[3],[4].
Le Festival des Enfants du Cinéma est une manifestation annuelle destinée au jeune public, valorisant des films abordant les thèmes de l’enfance et de l’adolescence dans plusieurs salles ardennaises, dont celle de Charleville-Mézières[5].
Charleville-Mézières a accueilli leCritérium international, une course cycliste à étapes organisée chaque printemps jusqu’en 2016. L’épreuve comportait une étape de côte dans la vallée de la Meuse et se clôturait par un contre-la-montre dans la ville. L’Allemand Jens Voigt y a remporté trois éditions consécutives, en 2007, 2008 et 2009[6],[7].
La ville est également l’arrivée de la course pédestreSedan-Charleville, fondée en 1906. Il s'agit de la plus ancienne course "ville à ville" encore disputée en France. Elle relie Sedan à Charleville-Mézières sur une distance d’environ 23,6 km via la départementale 764, et réunit plusieurs milliers de coureurs chaque année[8],[9].
Lechevalier Bayard (v.1475-1524) a défendu la citadelle deMézières lors du siège de 1521 face aux troupes impériales commandées par le comte de Nassau[10],[11]. En 2005, la maire de Charleville-Mézières a inauguré une nouvelle statue de Bayard au square Mialaret (dit « square Bayard »)[12],[13]. Cette statue est l’œuvre du sculpteur ardennaisAristide Croisy et remplace un bronze inauguré en 1893 et réquisitionné par l’occupant en 1917[14].
Louis Tirman (1837-1899), président du conseil général des Ardennes (1893-1898), sénateur (1892-1899) et gouverneur général de l’Algérie (1881-1891), né à Mézières[25].
Auguste Vaillant (1861-1894), anarchiste guillotiné le à Paris, né à Mézières[30].
Léontine Le Leuch (1872-1968), agente de renseignement pendant la Première Guerre mondiale, arrêtée à Charleville en septembre 1915 et condamnée à mort (peine commuée), libérée à l’armistice[31].
Étienne Riché (1883-1934), homme politique et banquier, deux fois sous-secrétaire d’État et député des Ardennes, né à Charleville[32].
Jean-Baptiste Couvelet (1772-1830), peintre miniaturiste, né à Charleville et mort à Mézières, professeur de dessin à l'École centrale de dessin de Charleville.
Jean-François Gérard (1772-1857), dessinateur et artiste peintre en miniatures, né à Mézières.
Jean-François Nicolas Joseph Maucomble (1776-1850), général de la Révolution et de l'Empire dont le nom est inscrit sur l’arc de triomphe de l'Étoile, est né dans cette ville.
Jean-Baptiste Louis Morin (1776-1814), général de la Révolution et de l'Empire, né dans cette ville.
Apollonie Sabatier (1822-1890), peintre, demi-mondaine et salonnière, est née à Mézières.
Gustave Gailly (1825-1910), industriel, homme politique, né et mort à Charleville où il fut juge au tribunal de commerce, maire, député, sénateur. Un buste honore sa mémoire dans le parc de la Gare.
Henri Dunaime (1855-1926), homme politique, député et président du conseil général des Ardennes, est né à Charleville.
Jules Cardot (1860-1934), botaniste, qui y vécut et y mourut. Son herbierbryologique et sa bibliothèque furent presque entièrement détruits pendant les bombardements de Charleville de laPremière Guerre mondiale.
Charles Boutet (1865-1943), maire de Charleville, député.
Edmond Hannotin (1874-1965), magistrat et homme politique, y est né.
Jacques Bozzi (1883-1961), professeur de philosophie, maire de Charleville (1944-1959), conseiller général, député, sénateur.
Marcelle Sauvageot (1900-1934), professeur agrégée de littérature, écrivain, est née à Charleville.
Jean Deville (1901-1972), peintre et graveur, né à Charleville.
Luc Étienne (1908-1984), écrivain, fait ses études au lycée Chanzy de Charleville.
André Lebon (1910-1994), instituteur puis intendant de lycée, maire de Charleville puis de Charleville-Mézières (1959-1977), conseiller général, conseiller régional, député.
Élisabeth Prévost (1911-1996), voyageuse, écrivaine et inspiratrice de Blaise Cendrars, née à Charleville.
Jean Delautre (1922-1980), professeur puis censeur, maire de Charleville-Mézières (1977-1980), conseiller général et régional[44].
Mario David (1927-1996), acteur dansLe gendarme se marie,Oscar ouLes Cinq Dernières Minutes, y est né.
Roger Mas (1931-2009), maître d’éducation physique, puis assistant départemental Jeunesse et Sports, maire de Charleville-Mézières (1980-1998), conseiller général, député.
D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un en bande à dextre de palmier, l'autre en barre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or, au chef cousu de gueules à deux râteaux d'or.
2019 : plusieurs scènes de la série téléviséeLa Guerre des mondes sont tournées dans la ville.
2022 : plusieurs saisons du jeu InternetJet Lag: The Game(en) consistant en des parties dechat à taille réelle sur toute l'Europe de l'Ouest démarrent devant l'hôtel de ville, la ville étant approximativement située à mi-chemin des trois objectifs à atteindre (Jersey,Zermatt, etBorkum)[49],[50].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Émile Baudson,Histoire de Charleville depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1606-1946), Charleville : imprimerie Anciaux, 1947
Jean Hubert,Histoire de Charleville: depuis son origine jusqu'en 1854, Charleville, 1854,[1]
Maurice-Ernest Audouin de Géronval,Relation du siège de Mézières, par les troupes sous les ordres de Son Excellence M. le Baron de Hake, Lieutenant général au service de S.M. le Roi de Prusse, et Général en chef de l'armée du Nord de l'Allemagne, Delaguette, 1824, 18 p.[2].