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Charles Trenet

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Charles Trenet
En.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de l'Ouest(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Charles Augustin Georges TrenetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Mère
Marie-Louise Caussat-Trenet(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Genres artistiques
Distinction
Discographie

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Charles Trenet, né le àNarbonne et mort le àCréteil, est unauteur-compositeur-interprètefrançais.

Surnommé à ses débuts « le Fou chantant », il est l'auteur deprès de mille chansons à l'inspiration souventpoétique, dont certaines, commeY a d'la joie,Ménilmontant,Douce France,La Mer ou encoreL'Âme des poètes, demeurent des succès populaires intemporels, au-delà même de lafrancophonie.

Sa carrière, qui débute en 1933, traverse plusieurs décennies, lui permettant de se produire sur les plus grandes scènes françaises et internationales. Malgré les épreuves, notamment pendant laSeconde Guerre mondiale, Trenet reste une figure incontournable de lachanson française, célébrée pour son talent d'auteur-compositeur-interprète. Ses contributions à laculture française lui valent de nombreuses distinctions et reconnaissances tout au long de sa vie.

Trenet jeune.

Biographie

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Enfance

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Maison natale de Charles Trenet, à Narbonne, aujourd'hui ouverte aux visiteurs.

Louis Charles Augustin Georges Trenet[1] naît en 1913 àNarbonne, quatre ans après son frère Antoine (1909-1969), dans la maison de ses parents, Lucien Trenet (1882-1966) et Marie-Louise Caussat (1889-1979), au 2 rueAnatole-France (à l'époque, maintenant le 13 avenue Charles-Trenet) — maison devenue depuis le musée Charles-Trenet. Son pèreest mobilisé pendant laPremière Guerre mondiale, mais sa famille garde le niveau de vie de la bourgeoisie de province grâce à son grand-père maternel Auguste, marchand de bois qui s'est opportunément reconverti en tonnelier et fournit en vin les soldats en guerre[2].

En1920 ses parents divorcent. Charles partage alors son enfance entre Narbonne, où réside sa mère, etSaint-Chinian où habite son père,notaire etvioloniste amateur. Plus tard, Trenet évoquera sa vision de la féminité à Narbonne comme celle de la masculinité pour Perpignan[3]. Il développe sa sensibilité à la musique et au rythme grâce à sa mère, qui joue aupiano le morceauHindustan (de) et écoute sur le phonographe familial desstandards de jazz deGeorge Gershwin, et aussi grâce à son père qui a découvert ces rythmes par les soldats américains pendant la guerre.

Charles et son frère Antoine sont placés chez les Pères de la Trinité, un collège religieux deBéziers[4].« L'école était libre mais pas moi » confie-t-il plus tard. Il garde de ses années de pensionnat le souvenir douloureux de l'absence maternelle, thème récurrent dans son œuvre (Le Petit Pensionnaire,L'Abbé à l'harmonium,Vrai vrai vrai…).

Son père se remarie en 1927 avec Françoise Prats (1900-1992) et a 2 autres enfants : Claude ( -) et Lucienne (née le).

Trenet découvre lethéâtre, lapoésie et le sens ducanular grâce àAlbert Bausil, poète dePerpignan, ami de son père qui y a acheté une étude de notaire en1922, et de son journal hebdomadaireLe Coq catalan, dont le titre est déjà un calembour ("coq à talent"). Dès l'âge de 13 ans il y publie des poèmes sous le pseudonyme de« Charles » ou« Jacques Blondeau », et joue dans différentes pièces. Pendant deux ans il dévore les ouvrages de poésie de la bibliothèque de Bausil, développant sa culture littéraire. Période joyeuse faite de complicité intellectuelle, où Bausil l'initie aux jeux de mots mais aussi probablement aux jeux sexuels[5].

En1928, après avoir été renvoyé du lycée à la suite d'une injure envers le surveillant général, Trenet quitte Perpignan pourBerlin, où vivent sa mère Marie-Louise et son second mari, le réalisateurBenno Vigny, tandis que son père s'est remarié l'année précédente avec Françoise Prats, une jeune Catalane de 27 ans. Pendant dix mois Trenet fréquente une école d'art et rencontre des célébrités allemandes, amies de son beau-père, commeKurt Weill ouFritz Lang, et voyage également àVienne etPrague aux côtés de sa mère[6]. À 16 ans, à son retour en France, il se rapproche du poète Albert Bausil. Il se destine à la peinture — son premier vernissage a lieu en1927 — prépare un roman,Dodo Manières, qui va finalement être publié en1939, et s'identifie totalement au monde des arts[3].

Charles et Johnny

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Mon destin de poésie a jeté bas son masque, a déchiré son costume, a revêtu le mien et nous sommes partis, tous deux – et je suis parti tout seul, sur la voie dont certains aiguillages me séparaient souvent du reste du monde.
Fin du texte intituléQuel est mon destin ?, écrit par Charles Trenet pour son examen d’entrée à la Sacem en 1933.

Au début de septembre 1930 il quitte Narbonne pourParis dans le but de poursuivre dans le journalisme[6], tout en ayant convaincu son père qu'il y étudie à l'école des arts décoratifs le dessin et l'architecture, comme son grand-père architecte[Note 1]. Pour gagner sa vie à son arrivée à Paris, sur les recommandations d'Albert Bausil il travaille dans les studios de cinémaPathé deJoinville en tant qu'accessoiriste : il est chargé de faire les « claquettes » annonçant le début d'une scène et se mêle au groupe d'artistes deMontparnasse. Il rencontreAntonin Artaud,Jean Cocteau etMax Jacob[Note 2], auxquels il confie ses envies littéraires, et qui le surnomment le« téméraire ». Il compose ses premières chansons pour le filmBariole de son beau-pèreBenno Vigny[7]. S'inspirant des duosPills et Tabet etGilles et Julien[8] alors en vogue, il forme en1933 leduo « Charles et Johnny » avec le pianiste suisseJohnny Hess, qu'il rencontre en1932 au club de jazz le College Inn[Note 3]. Les deux compères, familiers du cabaretLe Bœuf sur le toit, y rencontrent souvent le chanteurJean Sablon, auquel ils confient l'interprétation de la chanson qu'ils composent un soir,Vous qui passez sans me voir, et qui permet bientôt à Jean Sablon d'obtenir le succès aux États-Unis. Ils passent une audition auPalace devant le directeurHenri Varna et l'agence Audiffred, etJoséphine Baker leur permet d'être engagés en convainquant ceux-ci de prendre les duettistes sous contrat[Note 4]. Ils chantent également au cabaret Le Fiacre jusqu'en1936.

Des débuts en solo éclatants

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Le service militaire met fin au duo : en octobre 1936 Trenet est appelé sous les drapeaux à la base d'Istres. Aidé par l’impresarioÉmile Audiffred, il participe à quelques galas en solo ; à l'occasion de l'un d'eux, àMarseille au cabaret du Grand Hôtel Noailles, il est surnommé le « Fou chantant ». C'est à ce moment de sa carrière qu'il compose et écrit ses chansons les plus célèbres :Y'a d'la joie,Je chante,Fleur bleue. Ces chansons sont dans un premier temps confiées à d'autres interprètes :Y'a d'la joie est d'abord chantée parMaurice Chevalier auCasino de Paris, dans la revueParis en joie, pour l'Exposition internationale de février 1937, puis dans le filmL'Homme du jour deJulien Duvivier.La Valse à tout le monde est interprétée parFréhel, etQuel beau dimanche parLys Gauty. Isolé et éloigné de Paris, Charles Trenet parvient à se faire muter à la base deVélizy dans lesYvelines.

Libéré du service militaire en décembre 1937, il commence véritablement sa carrière en solo par une première séance d'enregistrement chezColumbia EMI :Je chante etFleur bleue. En janvier1938 Trenet graveY'a d'la joie et se réapproprie « son » œuvre par la même occasion. En mars 1938, grâce àÉmile Audiffred et Mitty Goldin, vient son premier grand triomphe sur la scène d'un music-hall, à l'A.B.C.[Note 5]. Il chante également au micro deRadio Cité, notamment le titreBoum !, pour lequel il reçoit sa première consécration : le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. Il se lie d'affection pour le jeune poète et chansonnier Gabriel Arnaud, dont il soutient l'édition du premier romanLe Paroissien - Roman Picaresque[9].

En 1938, il tourne en vedette dans les filmsLa Route enchantée etJe chante[Note 6].

N'aimant pas son visage poupin, il se crêpe les cheveux, visse sur sa tête un chapeau de feutre mou rabattu en arrière, s'habille avec un complet-veston bleu et plante un œillet rouge à sa boutonnière : le « Fou chantant » entame dès lors une longue tournée internationale qui le conduit en Angleterre, en Espagne, en Italie, au Maroc, en Grèce, en Turquie et en Égypte[10].

La guerre

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Inscription sur le mur d'une maison de Narbonne, proche de la cathédrale Saint-Just. Sa ville natale rend hommage à Charles Trenet en retranscrivant une chanson interprétée en 1951,L'Âme des poètes. D'autres murs de la ville célèbrent également le Fou chantant, dont un portrait quai de Lorraine.

LaSeconde Guerre mondiale éclate et Trenetest mobilisé. Les journaux annoncent même officiellement sa mort[11]. Il donne une entrevue en août 1940 au quotidienL'Éclaireur de Nice, dans laquelle il déclare :« C'est la troisième fois qu'on me tue. Je n'arrive pas à comprendre les raisons pour lesquelles on veut me trucider par persuasion. »

Pendant l'Occupation Trenet se consacre essentiellement au cinéma et joue dans six films dontJe chante,Romance de Paris etAdieu Léonard. Écrit parJacques Prévert en collaboration avec son frèrePierre et réalisé par ce dernier,Adieu Léonard est le seul de ces films à rester dans la mémoire des cinéphiles. Sa carrière cinématographique prend fin avec la fin de la guerre[7].

À partir de1941, il chante à Paris auxFolies Bergère, où il interprète des chansons telles qu'Espoir – « Tous les jours noirs ont leurs lendemains » – etDouce France, dont la salle reprend le refrain comme un hymne de la résistance, la chanson étant un soutien moral aux « expatriés de force » et non un acte de collaboration[3]. Trenet dénonce son contrat au bout de quatre jours, en découvrant dans le public la présence de soldats allemands[12].

En1944, il est dénoncé dans le journalJe suis partout pour sa ressemblance avec « le juifHarpo Marx » ou dans le journalLe Réveil du peuple, au motif que Trenet est uneanagramme de Netter,« nom spécifiquement juif ». En fuyant laGestapo, il est blessé par des agents d'une balle dans la jambe. Hospitalisé, il doit retourner chez sa mère pour trouver les papiers qui prouvent sa « non-judéité » sur quatre générations, réfutant ainsi ces assertions, ce qui lui vaut de ne plus être inquiété par la Gestapo[13].

À laLibération, lacommission d'épuration le critique, notamment pour avoir composé des hymnes pour lerégime de Vichy et chanté un concert enAllemagne (sur les trois prévus) avecTino Rossi. Il est condamné à 8 mois d'inactivité, ramenés à 3 mois, et préfère partir pour l'Amérique[14],[15].

Trenet évoque cette période de l'Occupation dans deux chansons,Jeunesse plumée, écrite en 1962, etNous, on rêvait, écrite en1992. Il admet que cette sombre période a tari son inspiration : selon lui, ses œuvres postérieures à la guerre n'ont plus la fraîcheur et l'insouciance de ses premiers refrains[3].

L'Amérique

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Charles Trenet donnant un spectacle accompagné de quelques musiciens lors d'un rodéo présenté austade Delorimier à Montréal, au Québec, 24 juillet 1946.

En1945 Trenet part pour une tournée auQuébec, puis àNew York[16] où il connaît un assez grand succès. Il va ainsi parcourir pendant près de deux ans le continent américain, duBrésil auCanada. Ce voyage au Canada lui inspire plusieurs chansons, notammentDans les pharmacies etDans les rues de Québec. Jusqu'en 1954 il parcourt le monde de concert en concert, sans s'arrêter d'écrire et de composer.

Jusqu'en 1945 le récital était réservé aux interprètes de musique classique. Charles Trenet fut le premier à avoir l'idée de donner, au Théâtre de l'Étoile, un récital de chansons. Et il encouragera également ses amisCharles Aznavour etYves Montand à faire de même.

Retour en France

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Le, Charles Trenet assiste à l'enregistrement d'un album hommage qui lui est consacré parJacques Hélian et son orchestre[17]. Venu au studio "pour voir", Trenet est séduit et demande à Hélian s'il peut chanter avec les chœurs. Il se voit attribuer de longs passages en solo. L'album s'appellera " Charles Trenet et Jacques Hélian vous invitent à la danse[18]".

En1954 Trenet rentre à Paris. Ses nouveaux succès commeNationale 7 confortent sa notoriété. D'autres grandes chansons datent des années 1950 :La Folle Complainte,Moi, j'aime le music-hall etL'Âme des poètes.

Au début des années 1960 avec la vagueyéyé, Charles Trenet se fait plus rare sur scène. Ces années sont pour lui l'occasion de se consacrer à la peinture et l'écriture. Il publie le romanUn Noir éblouissant (chezGrasset).

En 1965 il se fait accompagner sur scène et à la télévision par un groupe de rock,Les Piteuls, dont 2 membres,Serge Koolenn et Richard Dewitte, formeront en 1972 le groupeIl était une fois.

En1968 Trenet a cinquante-cinq ans et trente années de carrière, qu'il envisage de fêter sur la scène deBobino, mais les événements demai 68 le font renoncer, et c'est auDon Camilo qu'il effectue une rentrée discrète. Son grand retour se fait l'année suivante auThéâtre de la Ville[19].

Second retour et premiers adieux

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Charles Trenet pendant le festival du Printemps de Bourges 1977.

1971 marquera pour lui le début d'un grand renouveau. Il quitte Barclay pour enregistrer plusieurs LPs pour CBS Disques. Deux titres du premier album seront très vite populaires :Il y avait des arbres, mais surtoutFidèle. Il se nouera très vite d'amitié avec Robert Toutan, directeur de promotion de sa nouvelle compagnie et avec lequel il collaborera fidèlement jusqu'en 1988. Celui-ci décide de lui faire faire son vrai retour en lui demandant de participer à toutes les émissions majeures de la télévision de cette période. Les radios suivront en programmant ces deux nouveaux titres plusieurs fois par jour. En1971 il triomphera à l'Olympia, il a alors cinquante-huit ans. Affecté par la mort de sa mère en 1979[Note 7], il s'enferme dans le silence et retourne dans sa propriété du sud de la France.

Le producteur québécoisGilbert Rozon, qui admire Trenet, se met alors en tête de relancer sa carrière[20] et finit par le convaincre. Charles Trenet revient à la scène en1983 à l'occasion du festivalJuste pour rire deMontréal. Il ne la quittera plus. Au passage, il accepte d'être le président d'honneur de la première cérémonie desVictoires de la musique en1985. En1987, âgé de soixante-quatorze ans, il obtient un grand succès auPrintemps de Bourges[Note 8], oùJacques Higelin, inconditionnel des chansons de Trenet, l'a déjà présenté, voire imposé, lors du premier festival, à l'époque résolument rock, en1977.

Les années passent, mais « le Fou chantant » reste indémodable et inépuisable. Il fête ses quatre-vingts ans sur scène à l'Opéra Bastille en devant de nombreux admirateurs, dont le président de la République françaiseFrançois Mitterrand. En 1999 il est fait membre de l'Académie des beaux-arts après avoir été refusé à l'Académie française en 1983[7]. Il enregistre sa dernière chanson,Les poètes descendent dans la rue, en studio le, avec des musiciens de l'Orchestre philharmonique de Radio France, à l'occasion de la première édition duPrintemps des Poètes. Son dernier concert a lieu ensalle Pleyel à Paris, où il donne trois récitals, chantant assis. Il déclare alors dans la presse« Ceux qui viendront à mon spectacle seront dispensés d'assister à mon enterrement »[21]. Un concert prévu à l'Acropole de Nice en janvier 2000 est annulé pour raisons de santé[22].

Mort et hommages

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Tombe de Charles Trenet au cimetière de l'Ouest deNarbonne, renouvelée en 2019.

Fatigué, Charles Trenet se retire chez lui dans sa maison des bords de Marne àLa Varenne Saint-Hilaire (Val-de-Marne[23]). Il subit unaccident vasculaire cérébral en avril 2000[7]. Il effectue sa dernière apparition publique le pour voirCharles Aznavour auPalais des congrès[24]. Il est de nouveau victime d'un AVC, transporté à l'hôpital Henri-Mondor deCréteil, il meurt le, à l'âge de 87 ans.

Après des obsèques célébrées à l'église de la Madeleine, à sa demande par MonseigneurJean-Michel di Falco Léandri, alors évêque auxiliaire de Paris, son corps est incinéré aucrématorium ducimetière du Père-Lachaise[25] et ses cendres sont déposées au cimetière de l'Ouest deNarbonne, dans le caveau familial en simple ciment[26]. Le, jour de l'anniversaire du chanteur, sa tombe est renouvelée et désormais ornée d'une pierre tombale spectaculaire[27].

Le, à l'occasion du vingtième anniversaire de sa disparition,France 3 diffuse le documentaireCharles Trenet, l'enchanteur.

Contestation de l'héritage

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Trenet a légué quelques années plus tôt la totalité de son patrimoine à Georges El Assidi, qui fut son secrétaire particulier pendant près de vingt ans. Selon Lucienne Trenet (demi-sœur de Charles), et Wulfran Trenet (fils de Claude et neveu de Charles), Georges El Assidi aurait dilapidé l'héritage, et ils contestent en2008 letestament signé du en assignant ce dernier pour « abus de faiblesse,extorsion, violence ethomicide volontaires »[28]. L'affaire aboutit à un non-lieu[29],[Note 9].

Un second procès en appel se tient à partir du. Lacour d'appel rejette la demande d'annulation du testament le[30].

Vie privée

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Charles Trenet, qui fréquentait beaucoup avant-guerre les grandes figures du milieuhomosexuel deMontparnasse (Cocteau,Max Jacob,Gabriel Arnaud), n'a cependant jamais parlé publiquement de savie privée, à l'exception d'une « aventure pendant la guerre, avec une jeune femme qui s'appelait Monique Pointier », mais cette relation est rompue parce que la mère de Charles, Marie-Louise Caussat, ne la supporte pas et laisse entendre qu'elle ne peut pas avoir d'enfant[31].

Affaires judiciaires

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Au début desannées 1960, Trenet est en procès contreClaude François etCharlie Chaplin, qu'il accuse deplagiats. Les deux procédures se règleront à l'amiable[32].

Le le chanteur, qui séjourne alors dans sa propriétéLe Domaine des Esprits, est appréhendé à la brasserieLe Cintra àAix-en-Provence[33] en compagnie de quatre jeunes hommes, dont deux de20 ans[Note 10], et inculpé d'outrages à la pudeur et attentats aux mœurs sur la personne de mineurs de moins de 21 ans[Note 11], ou plutôt pouroutrage public à la pudeur, motif souvent invoqué à l'époque pour la répression de l'homosexualité[34]. Placé sous mandat de dépôt, il est écroué à la prison d'Aix-en-Provence et le reste jusqu'au, étant libéré après le versement d'une caution. Robert Derlin, son ex-cuisinier, chauffeur et secrétaire, qui l'accuse de l'avoir contraint à recruter de jeunes personnes pour des parties, est également inculpé et incarcéré. Durant sa détention, Charles Trenet compose une prière pour les prisonniers et une chanson pour le gardien chef — grâce à l'archevêque du diocèseCharles de Provenchères, ses nombreux soutiens ont réussi à lui faire parvenir unharmonium[32].

En, il est condamné, dans le même mouvement de répression de l'homosexualité, à un an de prison avec sursis[34] et 10 000 francs d'amende. Robert Derlin, qui l'avait dénoncé, est relaxé[35]. Charles Trenet fait appel du jugement, déclarant à la presse :« Le public dit qu'il ne me retirera pas son affection même si ce que l'on a dit de moi est vrai. Mais ce que l'on a dit est faux et je veux qu'on le sache bien. Du reste, j'apporterai des éléments nouveaux au dossier »[36].

En appel, Charles Trenet est relaxé[37].

Cet épisode révèle au public sonhomosexualité ; il avait pourtant toujours souhaité rester discret sur ce sujet[38].

Distinctions

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Décorations

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Prix et médailles

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Buste de Charles Trenet à la Maison natale Charles Trenet, àNarbonne.
  • Prix Candide pourVous qui passez sans me voir (1937)
  • Prix Candide pourBoum ! (1938)
  • Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pourVoyage au Canada (1951)
  • PrixTino Rossi pourPrintemps à Rio (1952)
  • Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pourL’âme des poètes (1952)
  • Grand prix du disque de l'Académie du disque français pour l’ensemble de son œuvre (1954)
  • Disque et chapeau d'or pourLa mer (1955)
  • Grand prix du disque de la ville de Paris (1956)
  • Abeille d’or de la poésie (1959)
  • Prix Jean-Antoine (1960)
  • Prix de la chanson poétiqueVincent Scotto pourKangourou (1962)
  • Prix de la chanson humoristique pourL’horrible tango (1962)
  • Diplôme Prestige de la France (1965)
  • Prix de l'Académie Charles-Crosin honorem (1967)
  • Ruban d’honneur de la chanson française (1967)
  • Trophée duMIDEM (1971)
  • Médaille de la ville deNarbonne (1971)
  • Prix du grand concoursRTL pourLa mer(1972)
  • Trophée des 7 d’or (1975)
  • Médaille d’orAlbert Willemetz de laSACEM (1977)
  • Trophée desVictoires de la musique (1985)
  • Disque d'or pourMon cœur s'envole (1992)
  • Trophée Django d’or pourLa mer (1996)
  • Médaille d’or de la ville deCannes (1996)
  • Médaille de la ville deMontreux (1996)
  • Time for Peace Award de l'Organisation des Nations unies (1997)
  • prix Grand-siècle-Laurent-Perrier (1998)
  • Trophée d'honneur desMolières (2000)

Élection

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Œuvre

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Chansons emblématiques

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Article détaillé :Liste des chansons de Charles Trenet.

Discographie

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Article détaillé :Discographie de Charles Trenet.

Filmographie

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Documentaires

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Hommages

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  • Dès les années 1950, lors d'émissions ou d'interviews radiophoniques,Georges Brassens reprend plusieurs chansons ou refrains de Charles Trenet, interventions compilées en 1976 sur le33 tours20 ans d'émissions avec Georges Brassens àEurope 1 :Vous oubliez votre cheval,En quittant une ville, j'entends,Le Soleil et la Lune,Terre,Le Grand Café,Il pleut dans ma chambre,J'ai ta main,La Route enchantée,Boum !,J'ai connu de vous,Pigeon vole,Sur le Yang-Tsé-Kiang,Je suis swing.
  • En 1966, pour l'émissionLa la la sur la deuxième chaîne de l'ORTF, Georges Brassens reprendLe Grand Café et interprète en duo avec Charles TrenetTout est au duc,Le Petit Oiseau etVous êtes jolie, prestations publiées en 2001 sur le CDGeorges Brassens archives 1953-1980 inédits.
  • En 1976Dalida reprendLa Mer, qui sort dans son33 toursCoup de chapeau au passé.
  • En 1979Michel Sardou évoqueLa Mer dansL'Anatole et dédie sa chanson à Charles Trenet (albumVerdun). Michel Sardou évoque une nouvelle fois Trenet, en1990, dans la chansonLa Maison des vacances (albumLe Privilège), dont la musique rappelle les accords et la rythmique typiques du « Fou chantant » :
    « Dans la maison d'vacances,/ C'est tellement loin Paris,/ On fredonneDouce France,/ En cueillant des radis […]/ J'espère qu'le vieux Trenet,/ Ne me f'ra pas d'ennuis,/ Cette musique il est vrai,/ Ressemble à ce qu'il fit,/ S'il exige un procès,/ Je le perdrai tant pis,/ La maison s'en irait,/ J'nai pas payé l'crédit,/ Je sais qu'il sait d'avance,/ Que tout a été dit,/ Et quand les souris dansent,/ Le chat qui dort sourit ». (paroles Michel Sardou,Didier Barbelivien - musique D. Barbelivien)
  • En 1980 Georges Brassens reprendJ´ai connu de vous,Verlaine,Boum !,Terre etEn quittant une ville, j'entends dans l'albumGeorges Brassens chante les chansons de sa jeunesse.
  • En 1985Jean Bertola enregistreHonte à qui peut chanter, chanson inédite deGeorges Brassens qui évoqueY'a d'la joie.
  • En 1994Charles Aznavour chanteTrenetement, une chanson écrite « façon Trenet ».
  • En 1997Jérôme Savary, en compagnie de son Grand Magic Circus, met en scèneY'a d'la Joie !… et d'l'amour, un spectacle consacré à Charles Trenet et son œuvre[Note 12],[Note 13].
  • En 2002 le spectacleChapeau Monsieur Trenet[43] voit le jour, créé par Jeff Leygnac. Depuis et à travers la France entière, la troupe rend toujours hommage avec gaieté au poète disparu.
  • En 2003Marie-Christine Maillard revisite son répertoire à la sauce jazzy. Elle concrétise ce projet avec la tournée et l'albumMarie chante Trenet. Celui-ci rencontre le succès sur le marché asiatique et plus particulièrement àTaïwan, enCorée du Sud et auJapon[44],[45],[46].
  • En2004Jacques Higelin effectue une tournée de spectacles durant plus d'un an, dont deux séries de concerts auTrianon de Paris aux printemps et automne2005 intitulésHigelin enchante Trenet. Il interprète « le fou chantant », tantôt en restant proche des versions originales, tantôt sur ses propres arrangements[Note 14].
  • Le 17 février 2011 la chaîneFrance 5 diffuse à l'occasion du10e anniversaire de sa disparition, un documentaire réalisé parJacques Pessis en hommage à Charles Trenet.
  • Le 18 mai2013Google rend hommage à Charles Trenet pour son centième anniversaire[47].
  • Le 16 février 2013 la chaîneArte diffuse le documentaireCharles Trenet, l'ombre au tableau, où l'animateurKarl Zéro raconte la part d'ombre de Charles Trenet à travers des archives oubliées et les témoignages de ses amis proches :Charles Aznavour,Jean-Jacques Debout ou de son biographeJacques Pessis.
  • En mai 2015 la ville deParis nommeun de ses nouveaux jardins en son nom.
  • En juin 2015 Benjamin Biolay sort un album de reprises en collaboration avec Fiszman et Benarrosh
  • Enaoût 2017, sur l'aire de repos de Narbonne-Vinassan de l'autoroute A9, une statue lui rend hommage[48].
  • En 2021 on compte au total47 ouvrages déjà consacrés à Charles Trenet.Le Figaro Magazine conseille par ailleurs la consultation du site charles-trenet.com et de ses articles signés par Élisabeth Duncker, de même que la pageFacebook « Charles Trenet d'hier et aujourd'hui », qui poste régulièrement des documents inédits[49].
  • L'astéroïde(58606) Charlestrenet estnommé en son honneur[50].

Charles Trenet dans la mémoire populaire

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Dans la chanson

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  • Salut Trenet !, dePlume Latraverse sur l'albumChirurgie Plastique,1979
  • Dans sa célèbre chansonFemme, femme, femme,Serge Lama évoque Trenet aux côtés deMaurice Chevalier afin de souligner leur apport symbolique à lachanson française (« De Trenet, de Chevalier / Ce soir on est les héritiers... »).
  • En 1979,Michel Sardou, écrit et interprète une chanson dédié au « Fou chantant », « L'Anatole (hommage à Charles Trenet) » (c'est son titre), faisant longuement référence à la chansonLa mer (albumVerdun). Sardou encore, en1990, chanteLa Maison des vacances, où il évoqueDouce France et confesse que la musique de son chant emprunte à son aîné « J'espère que le vieux Trenet ne me fera pas d'ennui, cette musique il y vrai ressemble à ce qu'il fit » (albumLe Privilège).
  • DansGaby, oh Gaby,Alain Bashung fait une très nette allusion àLa Mer («… qu'on voit danser le long des golfes pas très clairs »). DansHelvète Underground, il préconise : « Pense à dire du bien d'Charles Trenet… »
  • En1994,Charles Aznavour chanteTrenetement, chanson écrite « façon Trenet », ce dernier en signant la musique.
  • Lisa Zane, actrice et chanteuse américaine, a interprété en françaisQue reste-t-il de nos amours ?[Note 15].
  • En 1986, le groupe françaisCarte de séjour, mené par Rachid Taha, se fait remarquer en réinterprétant la chansonDouce France.

Au cinéma

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Dans la bande dessinée

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Dans la publicité

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  • En 1975, à la télévision, Charles Trenet parodieLe Jardin extraordinaire dans un spot publicitaire pour le désodorisantWizard[52].
  • En 1995,Y'a d'la joie est utilisée pour l'eauBadoit.
  • En 2002,Tombé du ciel agrémente un spot publicitaire pourMercedes-Benz.
  • En 2003,Douce France est utilisée pour le shampoingDop.
  • En 2004, l'INPES utilise la chansonQue reste-t-il de nos amours ? dans son spot de campagne de prévention contre lesida.
  • En 2008,Route Nationale 7 est utilisée pour Altaya :La Route Bleue.
  • En 2016,Boum est utilisée pour leSamsung Galaxy S7[53].

À la télévision

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  • Dans la série américaineLost, la chansonLa Mer est régulièrement citée.
  • Dans la sérieThe X-Files (saison 1 :Le Message).
  • Dans la saison 21 desSimpson (épisode 19 :The Squirt and the Whale), le thème de fin estLa Mer.
  • Dans le téléfilmUn amour à taire, la chansonJe chante est diffusée à plusieurs reprises.
  • Dans la saison 6 de la sérieBlack Mirror (épisode 3 :Mon cœur pour la vie),La Mer est jouée à plusieurs reprises.
  • Dans la saison 3, épisode 6d'Emily in Paris
  • Dans la version française de l'épisode 11 de l'anime Black Cat, le protagoniste Train chante en faisant une référence à Débit de l'eau, Débit de lait.

À la radio

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  • Le studio 105 de la Maison de Radio France est baptisé « Charles Trenet » en 1995.

Divers

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  • Dans la brochure franco-allemandeChansons de France avec vingt-sept chansons de divers ACI français se trouve la chansonJe chante (Ich singe), transcrite en allemand par Didier Caesar du duo Stéphane et Didier (Kernen, RFA) et en français sur le disqueChansons préférées. Le duo l'interprète en français et en allemand, ainsi que la chansonBoum ! (Bumm).
  • Le, pour les dix ans de sa mort,Nice-Matin publie sur son site internet une chanson inédite de Trenet, don d'un habitant d'Antibes, Thierry Guillo, intituléeVas-y Tonton (la France te demande), d'environ trois minutes, enregistrée, d'après le journal, au piano à « La Carrière », sa maison antiboise, et reprise parfois partiellement durant les meetings de la campagne présidentielle de1988 deFrançois Mitterrand[54].
  • Le vidéasteMisterJDay utilise régulièrement la chansonLes Intellectuels dans ses vidéos pour ironiser sur la naïveté de certains internautes ainsi que dans certaines de ses introductions vidéo.

Notes et références

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Notes

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  1. Sa passion du dessin se retrouve dans ses affiches qu'il réalise pour la plupart.
  2. C'est Jacob qui lui conseille de ne pas publier ses poèmes mais de les chanter.
  3. En 1933, ils créent et répètent les chansons de leur répertoire dans une chambre à Montrouge. (cf. Jacques Pessis, Livret de l'intégrale ''Y'a d'la joie'', 2017)
  4. Joséphine Baker, qui se trouve par hasard dans la salle, les écoute et glisse à Henri Varna : « Engage-les ! Ils sont si mignons ! »
  5. Il s'y produit pour la première fois le envedette américaine deLys Gauty.
  6. L'intrigue deJe chante a pour cadre une institution pour jeunes filles du grand monde. Un jeune professeur (Charles Trenet) y déclenche cette sorte d'allégresse que seul le Fou chantant peut déclencher fin 1938, entraînant dans une folle farandole tous les gens du château, dont une bande de collégiennes sexy et extatiques.
  7. Il lui dédiera une chansonQue veux-tu que je te dise maman, 1981.
  8. En première partie,Font et Val,Alain Meilland,Leny Escudero etJacques Higelin chantent ses chansons dans un hommage intitulé « Les Fous chantant ».
  9. Finalement, Georges El Assidi se serait fait voler l'héritage par deux escrocs, le Français Maurice Khardine et l'avocat danois Johan Schütler, dirigeants la société Nest à laquelle El Assidi a confié la gestion de l'intégralité du patrimoine Trenet. Source :« Succession de Trenet : la justice lance deux mandats d'arrêt internationaux », 30 juillet 2012,Le Monde.fr.
  10. À l'époque, la majorité est encore à21 ans et, même si lamajorité sexuelle est à15 ansen France, ce n'est pas le cas pour les relations homosexuelles pour lesquelles elle est à21 ans.
  11. Ces chefs d'inculpation sont fantaisistes et n'ont jamais existé en droit français. Lasource a probablement inversé les termes et confondu l'attentat à la pudeur et l'outrage public à la pudeur (ou moins probablement l'outrage aux bonnes mœurs).
  12. Dans les années 1950, entassée dans une Juva Quatre décapotable, une famille prend la route de la Riviera pour des congés payés bien mérités. Les chansons de Charles Trenet bercent cette pièce, décrite comme « une revue marseillaise à l'ancienne » par son metteur en scène, Jérôme Savary.
  13. Charles Trenet en était très satisfait.
  14. Un CD tiré des soirées au Trianon sort en septembre2005.
  15. Titre en écoute sur lesite de l'artiste..

Références

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  1. « TRENET Louis Charles Augustin Georges », surdeces.matchid.io(consulté le).
  2. Sa Route Enchantée, portail des amis de Charles Trenet.
  3. abc etdNelson Monfort,Le Roman de Charles Trenet, Monaco/Paris, éditions du Rocher,, 300 p.(ISBN 978-2-268-07510-5).
  4. Segot 2013,p. 11.
  5. Segot 2013,p. 47.
  6. a etbInterview à la sortie du livreMes jeunes années sur le site de l'INA.
  7. abc etd« Le « fou chantant » est dans un état critique », surLa Dépêche du Midi,.
  8. Sandro Cassatti,Charles Trenet, une vie enchantée, City éditions(lire en ligne). .
  9. BorisVian,Œuvres : Manuel de Saint-Germain-des-Prés. Chroniques du menteur. Prière d'insérer. Conférences. Écrits pataphysiques. Critique. Science-fiction. Traité de civisme, Fayard,(ISBN 978-2-213-60242-4,lire en ligne)
  10. Charles Trenet, le « Fou chantant », émission diffusée sur Europe1, le 18 février 2011.
  11. Paris-Soir, édition du 30 juillet 1940.
  12. « Trenet: des rumeurs l'ont poursuivi toute sa vie »,FIGARO,‎(lire en ligne, consulté le).
  13. Richard Cannavo,Monsieur Trenet,p. 318.
  14. « Charles Trenet : bio-express et discographie », dansLe Nouvel Obs, 19 février 2001.
  15. Céline Fontana,La chanson française, Hachette pratique,,p. 51.
  16. Lors de son arrivée à New-York en 1948, il est emprisonné durant vingt-six jours dans le centre d'immigration d'Ellis Island, soupçonné d'homosexualité, en pleine période demaccarthysme.
  17. « Ecouter Jacques Hélian », surwww.jacques-helian.fr,(consulté le).
  18. Jacques Hélian,Les grands orchestres de music-hall en France, Filipacchi,, 236 p.,p. 179
  19. Voir surcharlestrenet.eu..
  20. « « Il était encore plein de projets » Gilbert Rozon, son manager depuis vingt ans », surleparisien.fr,.
  21. « Disparition de Charles Trenet », surRFI Musique,
  22. « Charles Trenet hospitalisé », surLe Parisien,
  23. « Monuments et architecture - Le cube du "fou chantant" - Saint-maur-des-fosses », surcirkwi.com, 1970-01-01cet01:00:00+0100(consulté le).
  24. « La mort de Charles Trenet : l'hommage des artistes et des politiques », surLe Monde,
  25. « Charles Trenet a tiré sa révérence », surleparisien.fr(consulté le).
  26. « Ouverture ART », surlemonde.fr(consulté le).
  27. « Narbonne : la nouvelle pierre tombale de Charles Trenet dévoilée », surlindependant.fr(consulté le).
  28. Julien Jouanneau,L'Affaire Trenet, bataille pour un héritage, Éd. Rocher, 2009.
  29. L'avocat de Georges El Assidi rappelle le non-lieu ayant conclu le procèsSourceFaits divers, le mag « Trenet : la bataille de l'héritage », 24 janvier 2010.
  30. « Charles Trenet. La demande d'annulation du testament rejetée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surouest-france.fr,(consulté le).
  31. Jacques Pessis,Trenet, le philosophe du bonheur, Archipel,,p. 73.
  32. a etbBiographie - Les années 1960 : Tempéramentale Association « Le Fonds pour la mémoire de Charles Trenet ».
  33. Charneux 2020.
  34. a etbJuliette Bénabent, « Condamnations pour homosexualité : une loi pour réparer le passé »Accès payant, surtelerama.fr,(consulté le),p. 43-45.
  35. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche,.
  36. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche,1er et.
  37. Karl Zéro, documentaireCharles Trenet, l'ombre au tableau surArte,,35 min 30 s.
  38. Pourquoi je suis gai… Trenet et l'homosexualité, Portail des Amis de Charles Trenet.
  39. abc etd« Biographie Charles Trenet Artiste lyrique, Auteur de chansons, Membre de l'Institut », surwhoswho.fr(consulté le).
  40. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°07 du 04 juillet 1992 - Légifrance », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  41. Histoire du Cinéma Français : Encyclopédie des films 1956-1960, deMaurice Bessy,Raymond Chirat,André Bernard, édition Pygmalion Gérard Watelet,p. 94.
  42. Histoire du Cinéma Français : Encyclopédie des films 1961-1965, deMaurice Bessy,Raymond Chirat,André Bernard, édition Pygmalion Gérard Watelet,p. 437.
  43. Site du spectacleChapeau monsieur Trenet..
  44. « CD編號 : EW112236 藝人/團體 : 茉莉 Marie Chante », sur5music.com.tw(consulté le).
  45. Frédéric Seront,«Je vends 100 fois plus de CD à Taïwan qu'en Belgique!», surLa Dernière Heure,(consulté le).
  46. « Marie-Christine Maillard: retour sur scène! », surVlan,(consulté le).
  47. Ledoodle du 18 mai 2012.
  48. Richard Duclos, « Narbonne : sur l'autoroute A9, une statue en hommage à Charles Trenet », surfrancetvinfo.fr,France 3 Occitanie,(consulté le).
  49. Stéphane Hoffmann, « Charles Trenet, vingt ans après »,Le Figaro Magazine,‎,p. 78-79(lire en ligne).
  50. « (58606) Charlestrenet =1997 TF27 »,WGSBN Bulletin,vol. 5,no 17,‎,p. 22(lire en ligne).
  51. Michael Farr,Tintin & Cie, Bruxelles, Moulinsart,, 128 p.(ISBN 978-2-87424-094-2 et2-87424-094-X),p. 61.
  52. Voir sur dailymotion.com..
  53. Ulrich Rozier, « Trois spots TV pour le Galaxy S7 avec du Charles Trenet », surfrandroid.com,.
  54. « Charles Trénet : Une chanson inédite pour François Mitterrand refait surface ! », surPurePeople,.

Voir aussi

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Bibliographie

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Textes de Charles Trenet

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  • Dodo Manières,Albin Michel, 1940. (le roman obtiendra deux voix au Prix Goncourt de 1939, dont celle de Sacha Guitry, cf.Télé 7 Jours du 26 novembre 1960).
  • La Bonne Planète, Éditions Brunier, 1949. (Roman également intituléLa Tour prend garde, cf. Télé 7 Jours du 26 novembre 1960).
  • Un noir éblouissant,Bernard Grasset, 1965 (rééd.Lattès, 1989). (le titre provisoire futLes Aventures hallucinées, cf.Télé 7 Jours du 26 novembre 1960).
  • Mes jeunes années racontées par ma mère et par moi,Robert Laffont, 1978 (rééd. 1992).
  • Pierre, Juliette et l'automate,Robert Laffont, 1983 (rééd. 1999).
  • Œuvres d'éternelle jeunesse : Dodo Manières et La Bonne Planète,Michel Lafon, 1988.

Recueil de textes de chansons

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  • Boum, Chansons folles,Seuil, coll. « Point Virgule », 1988.
  • Le Jardin extraordinaire, les chansons de toute une vie,Le Livre de poche, 1992.
  • Tombé du ciel, l'intégrale,Plon, 1993.
  • Y'a d'la joie - Intégrale Des Chansons,Le Cherche midi, 2013. Édition établie par Jean-Paul Liégeois, préface de Charles Aznavour, avant-propos inédit de Charles Trenet, témoignage de Gérard Davoust, introduction de Jacques Erwan, avec le concours de Jacques Pessis.

Autres écrits

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  • Le Paroissien. Roman picaresque, écrit et illustré par Gabriel Arnaud, La Nouvelle édition, 1946. Préface de Charles Trenet.
  • Martin Zambaux,Le chant d'un oiseau têtu. Édition Saint-Germain-des-Prés, 1978. Préface de Charles Trenet.
  • De 1957 à 1968, le club Charles-Trenet, aujourd'hui disparu, a édité un journal :Le Journal des amis de Charles Trenet.

Livres sur Charles Trenet

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  • Marc Andry,Charles Trenet, Calmann-Lévy, 1953.
  • Michel Perez,Charles Trenet,Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », 1964.
  • Une noix,Hachette, 1974. Illustré par Michel Guiré-Vaka.
  • La Route enchantée, édition Le Temps singulier, 1981. Présentation deSerge Gainsbourg.
  • Geneviève Beauvarlet,Trenet, Bréat, 1983.
  • Richard Cannavo,La Ballade de Charles Trenet, Robert Laffont, 1984.
  • Richard Cannavo,Trenet : Le siècle en liberté (illustrations de Cabu), Hidalgo, 1989.
  • Noël Balen,Charles Trenet, le fou chantant, Éditions du Rocher, 1992 (rééd. complétée et remise à jour en 2001).
  • Pierre Saka,Trenet par Trenet, Éditionsno 1, 1993
  • Fabienne Pavia,Charles Trenet, la vie qui chante, Solar, 1993.
  • Madame la pluie,Limaille, 1993. Illustrations de Hélène Vincent.
  • Bulles enchantées, Éditions DS, 1993. Illustré par Filipandré.
  • RevueEurope, "Charles Trenet",.
  • Stéphane Hoffmann,Le Grand Charles, Albin Michel, 1998.
  • Natali,Le Trenet, Mango, 1999.
  • Dupuy-Berberian,Trenet illustré, Albin Michel, 2000.
  • Richard Cannavo,Charles Trenet, sa vie et ses chansons, Seghers, coll. « Poésie et chanson », 2002.
  • Bernard Revel,La folle jeunesse de Charles Trenet, Mare Nostrum, 2002 (rééd. collection Butxaca, Balzac Edition, 2021).
  • Pierre-Jean Chalençon,Charles Trenet, Scali, 2005. Dédicace deJacques Higelin.
  • Jacques Pessis etJacques Lapelle,Charles Trenet : 50 ans de chansons, 50 ans d'images, Flammarion, 2008.
  • Christian Lebon,Appelez-moi à 11 h précises !, Didier Carpentier, 2008.
  • Sandro Cassatti,Charles Trenet, une vie enchantée, City éditions, 2011.
  • Jacques Pessis,Trenet, le philosophe du bonheur, L'Archipel, 2011.
  • Jean-Philippe Segot,Charles Trenet à ciel ouvert, Fayard,(lire en ligne).
  • Vincent Lisita,Trénet méconnu, Les Échappés, 2013.
  • Vincent Lisita,La Vie qui va, Robert Laffont, 2018.
  • Olivier Charneux,Le Prix de la joie : été 1963, l’affaire Trenet, Paris,éditions Séguier,coll. « L’indéfinie »,, 128 p.(ISBN 978-2-84049-798-1).
  • Valentin Schmite,La révolution Trenet, Éditions EPA, 2021.
  • Jacques Pessis,Trenet hors-chant, Kennes, 2021.

Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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